Saliha Raiss. Ou comment la gauche Belge transforme Bruxelles en laboratoire de l’islamisme.

Ça se passe à Molenbeek. La commune bruxelloise tristement célèbre pour ses jihadistes, son aveuglement, ses compromissions. Celle d’où sont partis les assassins du Commandant Massoud, il y a tout juste 22 ans. Une commune où l’enterrement d’un imam frérosalafiste envoie plus de quatre mille personnes dans les rues, séparées pour l’occasion entre rues pour hommes et rues pour femmes. Là-bas, on appelle ça « le vivre ensemble ».

Et c’est dans cette commune que le Parti socialiste de la bourgmestre Catherine Moureaux, ainsi que les écologistes et les communistes, viennent de nommer une échevine (adjointe au maire) voilée. Elle s’appelle Saliha Raiss, elle est socialiste flamande. Elle s’occupera notamment de la petite enfance et de l’enseignement néerlandophone.

 

Executive hijab

Mais surtout, c’est la première femme musulmane voilée à occuper une fonction exécutive à Bruxelles, ce qui contrevient au principe de neutralité qui découle pourtant de la Constitution et de la loi, de multiples manières. C’est aussi une violation de l’article 9 de la Convention européenne des Droits de l’Homme, qui garantit à l’ensemble des citoyens un accès au service public, ce qui n’est plus le cas en présence d’un signe religieux, qui peut être perçu comme oppressif par certains citoyens. 

Coïncidence. Au lendemain de sa nomination, des dizaines de femmes en voile et abayas manifestent bruyamment avec quelques complotistes et christianistes devant le parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles (1). L’objet de leur ire : l’instauration d’un nouveau programme d’éducation relationnelle, sexuelle et affective à l’école (EVRAS). Elles sont là à l’appel de sept organisations islamiques. En tête de celles-ci, la Diyanet, organisation islamique officielle… de Turquie, qui gère des dizaines de mosquées en Belgique. 

Le CIIB (cousin belge du CCIF dissout en 2022, proche des Frères musulmans mais aussi des écologistes) a également appelé à manifester dans le sillage d’organisations comme « Sauvons nos enfants » ou « Innocence en Danger ». Pour eux, il est exclus qu’on parle de sexe à l’école. Ce serait « vil et vicieux ». Une rumeur voudrait même que ce programme fasse la promotion de la pédophilie.

Ce qui nous rappelle un peu bruyamment que le voile n’est pas un simple vêtement, mais bien l’emblème d’une idéologie religieuse fondamentaliste et puritaine qui entend faire respecter un codex vieux de quinze cents ans jusque dans l’école publique. Et jusque dans l’administration d’une commune qui, décidément, refuse de comprendre.

Plus Sœur Sourire que Sœur musulmane

Si elle ne semble pas avoir de liens avec les Frères musulmans ou les salafistes, Madame Raiss n’est pas moins une militante de l’entrisme du voile dans les services publics : elle est à l’origine d’un règlement communal qui ouvre la tolérance aux signes religieux dans l’administration de Molenbeek. Il y a trois ans, socialistes, écologistes et communistes en ont posé la première pierre. À cette occasion, le chef de groupe Ecolo a quitté le conseil après que la coprésidente écologiste Rajae Maouane a fait pression sur lui. Il osait s’abstenir !

Ce n’était qu’un premier pas vers une motion autorisant le voile dans l’administration : demain, au guichet de la commune, vous pourriez être accueilli(e) par une personne voilée et en abaya.

Mais dès aujourd’hui, il y a déjà plus fort : une échevine étant susceptible de célébrer des mariages civils, deux apostats homosexuels de culture musulmane pourraient voir leur cérémonie menée par une représentante du pouvoir local enturbannée, avec tout le poids religieux que cela implique.

 

Une militante qui met les voiles

Saliha Raiss a aussi milité pour la fin de l’interdiction du port du voile à la STIB (la RATP bruxelloise). Une entreprise dont elle est membre du Conseil d’administration. Au passage, voilà encore un choix du gouvernement bruxellois qui laisse pantois : comment voulez-vous faire respecter la neutralité des employées si on promène un signe ostentatoire religieux à chaque Conseil d’Administration ? 

Pour justifier l’entrée du voile dans la société publique, Madame Raiss invoquait la prétendue « neutralité inclusive ». Or, neutralité est l’un de ces substantifs qui perdent tout sens dès qu’on leur accole un adjectif. Une neutralité inclusive, c’est pas de neutralité du tout. Tout comme une laïcité inclusive, c’est pas de laïcité.

De tels choix reviennent, ni plus ni moins, à officialiser le retour du religieux dans les affaires publiques. 

C’est sous les mêmes prétextes fallacieux d’inclusivité, de liberté ou de choix (voire même de… féminisme), forgés dans les ateliers conceptuels des islamistes, qu’une petite vingtaine de cercles et bureaux étudiants de l’Université libre de Bruxelles (ULB), franc-maçonne jusqu’au bout des pennes (2), exigent désormais qu’on y tolère une salle de prière islamique ! Pauvre université laïque qui a chassé les cathos en 1834… Sa neutralité n’aura pas tenu 200 ans…

Et pour couronner le tout, lors de l’inauguration du nouveau campus universitaire (laïque) de Charleroi ce weekend, l’élève sélectionnée pour le speech étudiant était elle aussi voilée. Et où l’a-t-on croisée auparavant ? Au CIIB (ou CCIB), l’antenne d’obédience frériste dont je vous parlais plus haut.

 

Des corans pour les détenus


Cette absence de neutralité, Saliha Raiss l’affiche aussi clairement sur sa page Facebook. Bien sûr, chacun exprime ses convictions sur son mur. Mais dans son cas, vous n’y trouverez que des thématiques liées à l’islam. Entre ses souhaits de bon ramadan ou de bon aïd (et jamais rien concernant les autres religions), madame Raiss récolte des dons pour envoyer à « tous » les détenus de Belgique des colis pour le ramadan avec des dattes, du thé et, sur demande, un coran et un tapis de prière.

Elle s’affiche aussi fièrement avec le drapeau palestinien pour se féliciter d’une motion de sa commune demandant des… sanctions contre le gouvernement israélien (c’est sûr que le Hamas n’a pas besoin de sanctions, lui). 

Elle propage encore un message d’une amie voilée qui félicite la jeunesse « qui a fait le choix de porter un hijab ou un foulard ». Attention, ce n’est pas du prosélytisme, c’est juste un service rendu aux jeunes femmes car, comme le disent des prédicateurs bien de chez nous, les ispices de counnasses qui ne portent pas ce voile iront en enfer ! Bonjour le « choix » !

Sur Facebook toujours, Saliha Raiss s’affiche avec les quelques (seuls) confrères de sa commune qui confondent souvent religion et politique. Comme Ahmed El Khannouss, exclu de son parti centriste Les Engagés notamment pour avoir milité contre l’expulsion de Belgique de l’imam Toujgani — qui avait appelé à brûler des sionistes. Mais bon, il l’a dit en arabe, c’est donc un point de détail. Accessoirement, Toujgani était aussi soupçonné d’avoir codirigé le réseau qui a envoyé des jeunes combattre auprès d’Al Qaeda

En son temps, Ahmed El Khanouss (grand admirateur au demeurant de Tariq Ramadan) avait par ailleurs tenu des propos négationnistes du génocide arménien, qu’il a prudemment retirés ensuite.

Saliha Raiss partage de même des statuts du député socialiste Jamal Ikazban. Lui, il fut surpris à faire le signe des Frères musulmans (la Rabi3a) en public mais il s’en est excusé : il ne savait pas ! Autre erreur de parcours involontaire : comme El Khannouss, il avait milité au début de ce siècle pour la libération d’Oussama Atar, un jeune terroriste enfermé en Iraq. Cette militance émouvra le gouvernement Belge qui libérera Oussama Atar et, amateurisme du plat pays aidant, lui donnera même un passeport ! Atar profitera de sa liberté retrouvée pour rejoindre l’État islamique, d’où il organisera les massacres de Paris et de Bruxelles de 2015 et 2016.

Accessoirement, Jamal Ikazban s’est aussi distingué en se référant à Allah à la tribune du Parlement bruxellois. On attend toujours la levée de boucliers de politiques, intellectuels ou journalistes belges pour cette immixtion du religieux dans la neutralité parlementaire par un député… socialiste. Ce qui, ailleurs, causerait un juste tollé. Ici, on regarde ailleurs. Ou plutôt, on ne regarde pas.

 

Saliha est dans la place

Mais voilà, Saliha Raiss est désormais échevine. Et c’est un pied de plus dans le couvercle d’une boîte à Pandore que rien ne semble déjà plus pouvoir refermer. Ça a commencé par l’élection d’une députée voilée (Les Engagés, parti centriste d’origine sociale-chrétienne), Mahinur Özdemir, si proche du frérisme turc qu’elle est aujourd’hui ministre de la famille dans le gouvernement d’Erdogan. Mais le dire est raciste.

Puis, il y a eu la première sénatrice voilée (Ecolo), Farida Tahar, issue d’une école islamique fondamentaliste, cofondatrice du CCIB (cousin du CCIF français et considéré par la Sûreté de l’État comme d’obédience Frères musulmans). Mais l’écrire est islamophobe.

Puis, il y eut la première commissaire du gouvernement voilée, Ihsane Haouach, nommée à l’institut pour l’Égalité entre les Femmes et les Hommes (un comble !) par la Secrétaire d’État Ecolo Sarah Schlitz. Comme la précédente, Haouach est une proche de la première députée voilée, Mahinur Özdemir. La Sûreté de l’État a révélé qu’elle avait des liens avec le chef des Frères musulmans belges, et Ihsane Haouach a dû démissionner, non sans se victimiser. Mais le dire est misogyne.

Puis il eut encore Fatima Zibouh, nommée coordonnatrice pour Bruxelles capitale de la Culture 2030. Elle a cofondé la section femmes du mouvement Présence Musulmane de Tariq Ramadan, ainsi qu’une organisation d’empowerment de musulmans, EMBEM, créée avec notamment un ex(?)-frère musulman, et dont les formations étaient, entre autres, données par l’ex-star du CCIF, Marwan Muhammad, l’homme qui a expliqué que les musulmans étaient des êtres supérieurs.

Mais voilà, en parler est néofasciste, néonazi, diabolique, satanique ou que sais-je.

Et bien sûr, lorsqu’on les interroge, toutes ces personnes nient en bloc, et la plupart des journaux publient alors leur éloge, ignorant totalement les critiques, les parcours ou les déclarations litigieuses.

Entretemps, les trois mêmes partis de gauche ont laissé entrer le voile dans les hautes écoles qui forment les futurs professeurs. Celles qui le portent se plaignent ensuite lorsqu’on leur interdit, en stage, de donner cours aux enfants avec leur hijab. L’objectif est clairement exprimé : permettre, à terme, à des femmes voilées d’enseigner dans l’école publique !

Mais comment peut-on privilégier la liberté de porter un signe religieux à la neutralité à laquelle tous les enfants belges ont, en principe, droit ? Ça s’appelle le « néoféminisme ».

 

Le laboratoire de l’islamisme en Europe

Bruxelles et, partant, la Belgique, est ainsi devenue le laboratoire de l’islamisme en Europe. Aujourd’hui, on nomme une échevine sous les acclamations de socialistes, de communistes et même de ministres écologistes. Mais dès lors qu’un poste exécutif a été confié à une religieuse prosélyte, et pratiquement sans résistance du quatrième pouvoir, plus rien n’empêche de pousser une femme voilée à un poste de bourgmestre (maire), et ensuite, au gouvernement. Les rêves les plus fous des islamistes se réalisent au cœur de l’Europe.

C’était en fait la dernière digue laïque. Elle est tombée comme une fleur, alors qu’étaient déjà minés tous les barrages empêchant le fondamentalisme islamique (ou n’importe quel culte du reste) d’envahir l’école, de dicter ses désirs à la société (interdiction du blasphème, autorisation du niqab, rejet du darwinisme, suppression des cours d’éducation sexuelle, etc.) Dans ce pays foldingo, même les communistes hurlent à l’islamophobie dès que l’on ose rappeler le principe de laïcité ou qu’on parle de neutralité.

Dans ce pays aveugle, celles et ceux qui se battent contre cet entrisme devenu systématique sont traîné(e)s dans la boue sur les antennes du service public. 

Quant à la prochaine génération, alimentée par des émissions provoile ou pro-abaya du même service public, y compris dans des chaînes destinées à la jeunesse, elle a déjà absorbé tous les sophismes produits par les islamistes et frérosalafistes.

Saliha Raiss est dans la place et le ministre bruxellois de tutelle, Bernard Clerfayt, pourtant membre du parti Défi, centriste et laïque, ne semble pas vouloir intervenir. Mais il est encaqué dans une coalition bruxelloise avec les trois partis de gauche précités. Et ceux-ci ont érigé un mur qui rend désormais Saliha Raiss indéboulonnable.

 

Le progressisme du retour à l’Hégire.

Il est même désespéré de tenter d’expliquer à cette gauche devenue identitaire que confier une fonction d’autorité à une personne qui affiche ses convictions religieuses au travers d’un « simple foulard », c’est permettre à l’islam rigoriste d’influer sur l’exercice du pouvoir, sur les règlements et les lois. Il est tout aussi vain de leur faire admettre que ce n’est pas une question islamique — et donc pas islamophobe — : les protestations seraient les mêmes pour un échevin hassidique, ou catholique en bure avec grosse croix. Ce qui rend la question islamique, c’est qu’aucune autre religion n’a cette velléité de pénétrer l’administration, l’école, et même le gouvernement !

Hormis quelques socialistes qui regimbent sans beaucoup de succès, et quelques Ecolos qui n’ont alors d’autre choix que de partir, le seul parti qui affiche une résistance active à ce grappillage du religieux est aujourd’hui le MR, soit la droite libérale-conservatrice. Mais pas au point de bouder la majorité communale de Molenbeek, où il siège.

Un détail révèle pourtant qu’imposer son voile à son employeur, à sa commune, à ses administrés n’est pas un « choix » mais un signe de fanatisme : dans l’islam, celles qui le portent ont en effet le droit, y compris selon les muftis les plus rigoureux, d’ôter ce signe religieux pour étudier, travailler ou co-diriger une commune.

Celles qui refusent cet accommodement pourtant très raisonnable ne sont donc pas seulement des « musulmanes voilées », ce sont des militantes islamopolitiques qui ne défendent pas tant leur propre liberté ni celle des autres, mais militent par leur seule obstination pour l’embastillage des cheveux, et puis des corps de toutes les femmes de leur religion, par déférence à des muftis grabataires qui interprètent la parole de leur dieu au service du patriarcat extrême dans lequel ils sont définitivement confits et surgelés.

 

Faute avouée, à moitié recommencée

La nomination de Saliha Raiss au poste d’échevine n’est donc pas une simple faute. C’est un crime politique. Un crime contre le vivre ensemble, parce que cet islam-là est l’intolérance incarnée.

C’est un crime contre le progressisme, parce que cet islam-là est réactionnaire et totalitaire. 

Un crime contre l’éducation, parce que cet islam-là est antiscientifique et obscurantiste. 

Un crime contre la jeunesse, parce que cet islam-là est prosélyte. 

Un crime contre le féminisme, parce que cet islam-là est misogyne : imposer que les femmes en âge de procréer cachent tout millimètre de peau revient bien évidemment à reconnaître qu’elles sont le péché incarné. Il est ahurissant que cela soit contesté par des progressistes : c’est le message des imams qui, sur Youtube, prônent l’universalisation du « voile légiféré » (c’est-à-dire, avec abaya, notamment), sous peine d’enfer éternel.

C’est aussi un crime contre l’antiracisme. Parce que cet islam-là, quand il s’immisce dans les cercles de pouvoir, donne des musulmans en général une image intransigeante, envahissante, régressive et par conséquent, menaçante. Une image dont ils se passeraient bien. Même si tous ne le comprennent pas.

Enfin, c’est un crime contre la gauche elle-même, perpétré au quotidien par ses « progressistes » autodéclarés, qui n’hésitent plus à discréditer la laïcité et l’universalisme, deux des principes fondamentaux du gauchisme, au service de l’extension du domaine de la femme voilée, encaquée, enfermée, invisibilisée, et bonne uniquement si elle soumise à la volonté d’Allah et de son mari, auquel les muftis lui interdisent de se refuser.

 

De la culture du voile à la culture du viol

Je cite : « Le mari a le droit de jouir de sa femme à tout moment et de quelque manière que ce soit du moment que ce soit dans le vagin.. […] même si elle est au fourneau ou à dos d’une monture comme l’ont rapporté Ahmad et d’autres.» ou encore : « La femme doit acquiescer lorsque son époux veut un rapport sexuel avec elle et n’a pas le droit de refuser si elle n’a pas une excuse valable. »

Ce que soutient cette gauche dévoyée, délurée, délirante, n’est donc pas seulement l’invisibilisation de la femme. C’est aussi littéralement la culture du viol conjugal ! Car ce que véhicule le voile, c’est cette idéologie religieuse là. Ce sont les mêmes muftis, de la même obédience, qui l’imposent à toutes les femmes et qui leur refusent le choix sur la couche, leur recommande d’étudier mais de ne pas travailler, de ne pas changer de coiffure sans autorisation de leur mari.

Ce que véhicule le voile, ce n’est pas l’égalité entre femmes et hommes. Pas leur émancipation. Pas l’égalité des chances.

Je suppose qu’en se rendant complice d’une culture religieuse aussi réactionnaire, cette gauche-là croit s’octroyer les lauriers de ce qu’elle pense être de l’antiracisme. Mais cette complaisance incroyable envers tout ce qu’elle prétend haïr n’est en réalité que de la condescendance, aux relents xénophobes. 

Et les premières à en payer le prix sont les musulmanes émancipées, et les femmes de culture musulmane aux cheveux libres, sans cesse rappelées à leur impureté. Cette minorité dans la minorité qui était en droit d’espérer les bienfaits promis par une société qui se pense et se déclare féministe, mais dont certains progressistes livrent les plus vulnérables de ses citoyennes aux pires masculinistes.

PS, Ecolo et PTB démontrent ce faisant que la gauche francophone, dans sa majorité, est devenue profondément, définitivement, et irrémédiablement conne.

 

(1) Parlement de la Communauté française, compétent notamment pour l’enseignement en français.

(2) La penne est la coiffe traditionnelle des étudiants de l’ULB.

 


Mes textes sur le voile et la complaisance active d’organisations de journalistes m’ont valu plusieurs procès. Vous pouvez me soutenir en faisant un don. Notez qu’en-dessous de 2€, les frais sont prohibitifs.

© Marcel Sel, 2023. Reproduction interdite sans accord de l’auteur.

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