Droit de réponse de Myriam Leroy au billet « Le Pouvoir du Victimisme. Épisode 3 : harceler n’est pas jouer. »
Note : Ce droit de réponse concernant l’article suivant est un correctif envoyé par Myriam Leroy après mon acquittement suite à sa citation directe en correctionnelle pour non-diffusion de droits de réponse. Elle me l’a fait parvenir le 7 décembre à 21h55 , à publier dans les 48 heures « à défaut de quoi, elle introduira les procédures utiles, le cas échéant devant le même juge qui a déjà eu à analyser le cas ».
Dans un but d’apaisement et dans l’espoir de mettre un terme définitif à ces intimidations épuisantes, j’ai publié déjà deux droits de réponse de Florence Hainaut. Je comptais également publier ce nouveau droit de réponse amendé et sollicité par Myriam Leroy dans les formes les plus proches de celles qu’aurait dû revêtir un droit de réponse légal. Mais celui-ci n’est toujours pas, selon moi, conforme à la loi du 23 juin 1961 : il est généralement injurieux, calomnieux et dénigrant (voir mes commentaires sous le droit de réponse).
Elle publie aussi les initiales d’un prévenu qu’elle met gravement en cause, mais qui n’a pas été reconnu coupable de harcèlement jusqu’ici. Or, la correspondance entre ces initiales et son nom complet a été révélée à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux. Ceci m’expose à une demande de droit de réponse de sa part, ainsi qu’à d’éventuelles poursuites en diffamation. Dans le texte suivant, je les remplace donc par le pseudonyme utilisé dans mon article, Pascal Lebrun.
Elle a également inclus dans son droit de réponse un extrait d’un texte privé trouvé sur l’ordinateur de « Pascal Lebrun » suite à sa perquisition. Or, une partie civile ne peut légalement « faire usage des renseignements obtenus par la consultation du dossier que dans l’intérêt de sa défense, à la condition de respecter la présomption d’innocence et les droits de la défense de tiers, la vie privée et la dignité de la personne […] » (Loi du 12 mars 1998, art. 13, §4) En divulgant le contenu de ce texte, Myriam Leroy ne respecte ni la vie privée de la défense, ni la dignité de la personne.
Enfin, le nombre de fausses informations que contient ce droit de réponse, et leur violence à mon égard, m’impose de répondre dans le texte, qui compte 27.000 signes, pour ne pas perdre le lecteur. Vous pouvez cependant lire son texte intégral sans intercalations ici
N.B: Les « XXXX » sont les modifications apportées par Myriam Leroy (effacement des termes précis énumérés dans le jugement du 1er décembre). Mes réponses sont en surligné gris. Mes modifications dans le texte sont en surligné orange.
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DROIT DE RÉPONSE
Titre : Marcel SEL, XXXXXXXXXXXXXX et XXXXXXXXXXX
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX. Car il faut bien que la vérité prenne ses quartiers sur ce blog. Vous allez voir, la vérité, c’est un peu long, mais ça se lit vite. « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément » Alors quand SEL raconte n’importe quoi, relayant sans les questionner les délires d’un accusé hautement problématique, forcément, ses mots pour le dire sont abscons.
FAUX : Je n’ai rien « relayé », j’ai confronté les déclarations de l’accusé avec les nombreux éléments factuels dont je dispose. Tout a été scrupuleusement vérifié.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Depuis 2012, je suis harcelée par un individu, « Pascal Lebrun ». Je dépose plainte contre lui en 2017.
Je n’en fais aucune publicité, ni du harcèlement, ni de la plainte. Cette affaire est éprouvante, humiliante. Je n’ai nulle intention de devenir un symbole de quoi que ce soit. Mon unique but : que cet homme cesse. De son côté, ma consoeur Florence Hainaut est harcelée par un anonyme via un compte Twitter usurpant son identité: elle dépose plainte contre X.
INCOMPLET : Florence Hainaut a bien porté plainte contre X, mais en précisant que ses soupçons allaient vers Pascal Lebrun
La presse dévoile -à notre corps défendant- nos actions en justice respectives et « mon » accusé se trouve des admirateurs. Et des soutiens. Dont Marcel SEL. Qui annonce depuis plus d’un an (tantôt sur Twitter, tantôt auprès de journalistes) qu’il a du dossier sur Florence et moi, une vraie bombe.
FAUX : Je ne suis pas un « soutien » de Pascal Lebrun. Je ne l’ai d’ailleurs jamais rencontré.
Je n’ai jamais annoncé non plus sur Twitter que j’avais un dossier sur Myriam Leroy. Une recherche simple le démontre. J’ai fait part à quelques personnes, en privé, du fruit de mes recherches, que je ne comptais pas publier. J’ai finalement décidé de le faire uniquement parce que l’on m’a informé « qu’on » colportait partout que je « harcelais » Florence Hainaut et Myriam Leroy, et que ces rumeurs se sont transformées en écrits cet été, après mon article sur le Balek-Gate, le tout accompagné d’une campagne d’attaques insensées visant notamment mes proches et venant notamment de soutiens et/ou d’ami-e-s des deux journalistes. La publication du « dossier » était alors devenue la seule solution pour en finir avec ces accusations insensées.
L’explosif en question, c’est la version insensée de l’individu qui me pourrit l’existence depuis 8 ans.
FAUX : « L’explosif » ne concernait pas Myriam Leroy mais bien Florence Hainaut, comme on peut le voir ci-dessous dans le tweet original auquel répond le journaliste ci-dessus. Mon tweet faisait suite à des accusations du secrétaire général de la Fédération Européenne du Journalisme (qu’il a retiré récemment). Face à de tels pouvoirs et aux attaques continues de Florence Hainaut, je n’avais d’autre choix que de me défendre en informant. Par ailleurs, je ne fais partie d’aucune « équipe ». J’ai toujours travaillé de façon indépendante.
Pourquoi Monsieur SEL s’acharne-t-il tant à le défendre ? Hypothèses : parce que SEL a à coeur de dénoncer les soi-disant dommages collatéraux du féminisme post-#metoo ?, parce que SEL a à coeur d’annihiler une jeune femme qui l’a un jour bloqué sur Twitter ?, parce que SEL souffre de problèmes qui rendent vaine toute tentative de compréhension de son attitude ?, parce que tout ça à la fois ?… Quoi qu’il en soit, SEL a un combat : il veut démontrer « Le pouvoir du victimisme ».
Quitte à s’allier pour cela à un type rabâchant la théorie du grand complot de la domination juive, un individu dont un article de blog particulièrement odieux en la matière a marqué les esprits au début des années 2010. Un homme qui s’est amusé à retweeter gaiement toutes les insultes sexistes et antisémites qui me furent un jour adressées. Un homme qui appelle un musicien juif le « circoncis ». Un homme qui ajoute un « -berg » au nom de famille d’un de mes soutiens -juif- quand il s’adresse à lui sur Twitter. Un homme dont aucun contact n’ignore les discours de haine, depuis toujours.
On a connu SEL plus intransigeant en matière d’antisémitisme.
Mais qu’est-ce que la cohérence idéologique, n’est-ce pas, quand on a un ennemi commun? Les prescrits moraux s’abolissent quand il s’agit d’exécuter ses hautes oeuvres.
HORS SUJET : Je n’ai pas connaissance d’un texte où Pascal Lebrun aurait rabâché la « théorie du grand complot de la domination juive ». J’ai bien connaissance du fait qu’il a retweeté des insultes antisémites et qualifié un musicien juif de « circoncis ». Ces saillies me dérangent profondément, comme je l’ai indiqué dans l’article, pour son soutien à Dieudonné. Mais Pascal Lebrun est poursuivi pour harcèlement, pas pour antisémitisme. Mon « prescrit moral » est inscrit dans la Constitution de notre pays, notamment l’article 10 : les Belges sont égaux devant la loi. Les opinions exprimées par Pascal Lebrun sont à l’opposé des miennes. Ceci ne change rien à ses droits à une défense lorsque la presse exige littéralement de la justice qu’il soit condamné et oublie la présomption d’innocence, à laquelle tout citoyen a droit.
Deuxième utilisation fallacieuse d’une image pour insinuer que je ferais « équipe » avec Pascal Lebrun. Mon nom, souligné dans cette réponse du journaliste, n’apparaît que parce qu’ils répondent tous les deux à un de mes tweets. Je ne peux pas empêcher des gens de me répondre. Il eût été plus honnête de publier mon tweet original, où je notais qu’une fois de plus, un ami de Florence Hainaut m’accusait d’appeler à son harcèlement, out of the blue.
Monsieur SEL débute son réquisitoire supposé démontrer que je n’ai jamais été harcelée par ce sympathique bonhomme en évoquant un article de Sud Presse (26 avril 2018) sur nos actions en justice respectives, Florence Hainaut et moi-même. A l’époque, nous n’avions pas fait mystère de notre irritation, due aux nombreuses erreurs préjudiciables qui y figurent. Je n’ai cependant pas exposé l’identité de la journaliste qui en était l’autrice (et qui n’était pourtant pas secrète puisque ses initiales signent le publireportage au bénéfice de l’accusé), ne l’ai taggée nulle part -contrairement à ce qu’affirme SEL- et la genrais même au masculin lorsque j’évoquais le papier, histoire qu’on ne puisse m’accuser de lui créer des ennuis. Puisque tout fait eau au moulin des menteurs, je me dois d’être irréprochable, plus catholique que le pape.
FAUX : a. Mon « réquisitoire » n’est pas supposé démontrer que Myriam Leroy n’a jamais été harcelée, mais bien que Florence Hainaut ne l’a plus que probablement pas été par Pascal Lebrun.
b. Myriam Leroy a bien tagué la journaliste auteure de ce papier dans un tweet du 27 avril 2018, vers 12h30, dont j’ai une copie, citant une réaction défavorable à sa version des faits. Précédemment, le 26 avril 2018, à 8h34, un ami proche de Myriam Leroy, notamment témoin de la partie civile lors de l’enquête, avait déjà tagué la même journaliste, en la « félicitant » sarcastiquement pour avoir « dignement donné la parole à un mec accusé de harcèlement », provoquant des réactions négatives.
c. Myriam Leroy ne gênerait pas la journaliste au masculin sur Twitter. Dès son premier tweet sur le sujet, le 25 avril, elle précise : « Une fuite judiciaire et UNE journaliste de Sud Presse […] » Le 26 avril, à 12h04, elle écrit à une internaute : « Et un papier écrit par une meuf! C’est ça le plus beau! » Quelques minutes plus tard, elle confirme à un journaliste international qui demande si c’est bien une femme qui a écrit ça : « Eh oui ! Une meuf ! Chic hein. » Auparavant, elle a qualifié l’article de « journalisme de nuisance ».
Ensuite, Marcel SEL voit passer un photomontage humoristique soulignant le caractère orienté de l’article: voilà notre Inspecteur XXXXXX convaincu que Florence Hainaut et moi en sommes les autrices et déroule sur son blog, à partir de cette photo « blague » réalisée par une internaute faisant une veille de la presse belge, ce qu’il croit être les erreurs que nous déplorons.
CONTEXTE : Ce photomontage a été retweeté par Myriam Leroy et Florence Hainaut, ce qui indique qu’elles étaient au moins en phase avec les reproches faits. À 2h du matin, Myriam Leroy twitte d’ailleurs : « 9 erreurs dans l’article », alors que j’en compte 13 ci-dessous. Je n’y puis rien si elles ont plusieurs listes de reproches.
Néanmoins, si elles intéressent Monsieur SEL et son aimable audience, les voici, dans l’ordre d’apparition du récit :
1- La journaliste ne fait mention que du blog de « Pascal Lebrun ». Pourtant, le harcèlement s’est exercé essentiellement via Facebook (et dans une moindre mesure par Twitter, e-mail, téléphone, Instagram et Whatsapp).
Dans ma plainte, le recensement des pièces liées au blog est anecdotique. Or, la journaliste le présente comme l’unique vecteur des « critiques » de ce monsieur.
FAUX : la journaliste mentionne dans le chapeau « un homme qui s’est fendu de critiques répétitives (‘d’insultes’ selon la partie civile) à son encontre sur un blog. » mais précise bien plus loin « des faits qui auraient eu lieu sur la toile ». De plus, selon l’inventaire du dossier judiciaire, le harcèlement ne s’est pas exercé « essentiellement via Facebook » comme l’affirme Myriam Leroy, puisque la plainte porte sur 10 billets de blog, 6 commentaires Twitter et « seulement » 5 commentaires Facebook.
2- La journaliste prête une trentaine d’années à « Pascal Lebrun ». Or il a plus de 40 ans. Est-ce pour le rendre plus inoffensif aux yeux du lectorat qu’on le rajeunit?
FAUX. Le 26 avril 2018, Pascal Lebrun, qui est né en juin 1978, a 39 ans. « Une trentaine d’années » est donc encore correct (sans être précis)
3 – La journaliste fait un drôle d’usage du conditionnel. « Des actes de harcèlement qui auraient pris place sur la Toile. » Pourquoi ne vérifie-t-elle pas ?, c’est pourtant simple, il reste des traces et la toile est accessible à tout le monde. Et puis, n’a-t-elle pas consulté le dossier judiciaire ?
FAUX : Si la journaliste pouvait éventuellement vérifier qu’il y avait eu des actes possiblement constitutifs de harcèlement, elle ne pouvait écrire qu’il s’agit bien de harcèlement dès lors qu’aucun verdict n’avait été rendu. Le conditionnel s’imposait donc, du moins sur la qualification des actes.
4- La journaliste indique : « Dans le cas de Myriam Leroy, certains des propos tenus par écrit sur Internet remontent à plusieurs années ». Ils ont commencé en 2012 et continuent encore aujourd’hui. Dire « remontent à des années » laisse croire qu’il s’agit d’une vieille histoire (sur laquelle, dans son esprit, il faudrait dès lors arrêter de pinailler, je suppose). De plus, Internet n’oublie rien et fait régulièrement remonter ses vieilles poubelles. C’est d’ailleurs pour cela, notamment, que la jurisprudence en matière de harcèlement électronique considère qu’un seul fait peut être constitutif de harcèlement (ce qui n’est pas le cas du harcèlement « classique »).
FAUX : « Certains des propos tenus par écrit », comme le rédige la journaliste, remontent bien à plusieurs années. Pratiquement tous les messages incriminés attribuables avec certitude à Pascal Lebrun (sauf un) ont été publiés entre octobre 2012 et janvier 2014. Soit plus de quatre ans avant l’article (avril 2018), ce qui correspond bien à « plusieurs années ».
5- « À l’époque, Pascal (…) tenait un blog consacré notamment à la télévision ».
Son blog n’avait pas une seule chronique consacrée à la télévision.
PRESQUE : il y avait bien une rubrique télévision (« pas une seule chronique » est donc faux), mais il n’y avait qu’un seul article dans cette rubrique. Cela dit, plusieurs articles évoquaient notamment des émissions de télé. Il est vrai néanmoins qu’il eût été plus juste de parler d’un blog consacré principalement au rock.
6- « Myriam Leroy, qui faisait l’objet de ses « traits d’humour » répétitifs – ou d’« insultes », selon les points de vue. »
Le partage d’un photomontage de mon visage défoncé de coups, sanglant et couvert de sperme, est-ce à considérer comme un trait d’humour, même si on adopte un point de vue particulièrement vicieux ?
L’accusé s’est récemment réclamé de Charlie à propos de ce montage : récupération pestilentielle par la bande d’un crime de haine effroyable pour justifier son post ignoble, à mille lieues de l’esprit de Cabu et Wolinski.
Quant à morue, grosse niqueuse, suceuse, pute (…), j’en conviens, on pourrait y voir une verve toute rabelaisienne (si on avait un gros problème mental).
ASSEZ FAUX : 1. quand la journaliste parle de traits d’humour/insultes dans l’article, elle parle de ses activités de blog. Ils constituent bien l’essentiel du dossier, et les deux interprétations reflètent les deux points de vue (la défense parle de traits d’humour, la partie civile parle d’insultes). Il n’y a qu’une seule image incriminée dans le dossier, effectivement ignominieuse, partagée par Pascal Lebrun, qui n’en est pas l’auteur, en mode privé, sur Facebook. Mais il est très peu probable que la journaliste avait même les moyen de le savoir : le dossier était toujours à l’instruction.
Pascal Lebrun n’est pas non plus l’auteur des mots « morue, grosse niqueuse, suceuse, pute ». Certains de ces termes apparaissent dans des commentaires sur son blog, d’autres dans deux tweets qu’il a retwitté, en 2014.
7 – « Une cible, aurait raconté Pascal aux enquêteurs, toute trouvée depuis que la journaliste tenait, en qualité de critique, une rubrique devenue célèbre sur PureFM : « Myriam Leroy n’aime pas » ». Je ne tenais plus cette chronique quand le harcèlement a commencé.
VRAI Selon Myriam Leroy, ce harcèlement présumé aurait commencé en octobre 2012. La chronique « Myriam Leroy n’aime pas » s’est arrêtée en juin de la même année (soit 4 mois auparavant). La journaliste aurait dû écrire « une cible toute trouvée depuis que la journaliste avait tenu […] ».
MAIS le recueil livresque de ces chroniques est paru en mai 2013, certaines y sont datées de mars 2013, soit après le début du harcèlement présumé.
8 – « Un jeu de « cyber-clash », via Twitter et Facebook, s’est alors mis en place entre Pascal et la journaliste, chacun se renvoyant la balle. »
Je n’ai jamais renvoyé la moindre balle. Je voulais que ce type me lâche.
FAUX/NON VERIFIABLE : Myriam Leroy a bien « répondu » à Pascal Lebrun à deux reprises au moins sur Facebook, ainsi qu’à une troisième reprise, ailleurs, également publiquement. C’est d’ailleurs une réaction de Myriam Leroy à un article de Pascal Lebrun qui a « lancé » l’affaire (auparavant, il était bienveillant à son égard). Ce n’est donc pas « jamais ». Cela étant, je n’ai trouvé aucune trace d’un « jeu de cyber-clash », dès lors qu’il ne reste aucune trace sur les réseaux. Rien ne prouve aujourd’hui qu’il a bien eu lieu.
9- « Myriam Leroy aurait à cette époque, apprend-on par ailleurs, proposé au jeune homme, rencontré furtivement en 2010, de le filmer dans le cadre d’une émission satirique (à caractère moqueur) « Tout ça ne nous rendra pas le Congo ». »
Ma proposition de réaliser un reportage sur cet individu est, en toute logique, très antérieure au début du harcèlement. Un peu de bon sens ne serait pas de refus.
ASSEZ VRAI La proposition de le filmer remonte, selon les déclarations de Myriam-Leroy, à 2010-2011. Ce qui est antérieur, mais pas forcément « très ». Elle dit aussi avoir contacté Pascal Lebrun pour lui proposer le documentaire.
10 – « Pascal ferme son blog. Myriam Leroy continue cependant à recevoir des messages insultants. Mais anonymes, via les réseaux sociaux. Elle est convaincue que Pascal en est l’auteur. »
« Pascal » ferme son blog mais continue son harcèlement sur les autres supports à sa disposition. Fin 2016, je reçois un message anonyme pour lequel je le soupçonnais, en effet, et le soupçonne toujours. Qui ne m’est pas parvenu par les réseaux mais via deux sites professionnels. (Un peu de sérieux dans les vérifications, anyone?) Ma plainte porte sur 5 ans -auxquels il faudrait rajouter les trois dernières années- d’acharnement via diverses plateformes et moyens.
OUI Et NON : il y a anachronisme sur la fermeture du blog, dont la date est incertaine (il a continué à figurer sur le web sans plus être alimenté). Il eût mieux valu écrire par exemple « Pascal arrête de citer Myriam Leroy sur son blog » (la dernière citation date d’août 2014). Et après 2014, le dossier contient en effet un seul commentaire sexiste visant Myriam Leroy, sur Facebook, début 2016.
Rien n’indique non plus que Pascal Lebrun soit l’auteur des messages anonymes. Je doute toutefois qu’il eût été possible pour l’auteure de l’article de savoir où les messages anonymes avaient été postés, avec les informations dont elle pouvait disposer en avril 2018 (pour autant que nous ayons eu les mêmes), l’instruction étant toujours en cours.
11– « Il reconnaît avoir envoyé un seul message WhatsApp à la journaliste, il y a longtemps… À l’époque, Myriam Leroy avait déjà déposé plainte, sans suite. »
Absolument pas. Le message date de 2015 et ma plainte, de 2017.
EXACT.
12– « …(Florence Hainaut) qui avait arrêté, il y a deux ans, sa collaboration avec la RTBF ».
Elle n’avait pas cessé sa collaboration avec la RTBF, elle avait juste changé de statut au sein de l’entreprise. C’est évidemment un détail qui n’a aucune importance ici, mais je le note pour montrer, s’il en subsistait encore le besoin, le sérieux de « l’enquête ».
FAUX Florence Hainaut a quitté la RTBF en tant que salariée en juin 2016, ce qui a fait l’objet de plusieurs articles dans la presse. Elle y est retournée l’année suivante (source presse), mais en free-lance, et épisodiquement. La formulation « qui avait arrêté » est donc correcte (le plus que parfait exprime des faits accomplis).
13– « D’autant qu’il affirme que Florence Hainaut, très active sur les réseaux sociaux comme sa consœur… ».
C’est une affirmation récurrente, qui tendrait à prouver que nous « l’avons bien cherché ». L’argument brandi semble être celui de l’arroseur arrosé. Or, je n’étais pas « très active » sur les réseaux sociaux. Et une simple promenade sur ceux-ci aurait permis de le constater. Un quarantième (les années prolixes) de la production annuelle de Marcel SEL sur Twitter, pour vous donner un ordre de grandeur.
FAUX Avec 13.300 tweets entre juin 2009 et mai 2018, Myriam Leroy émettait en moyenne 4 tweets par jour. Avec mes 272.300 tweets en 11 ans et 8 mois, j’en ai émis 64 par jour. Soit 16 fois plus, et non quarante fois plus (tant qu’à être précis…)
De plus selon cet article « en moyenne, un internaute tweete 2 fois par mois, tandis que les utilisateurs les plus prolifiques tweetent 138 fois, selon le Pew Research Center ». Quatre tweets par jour (120 par mois) correspond donc bien à « très active ».
Par ailleurs, la journaliste écrit bien « les réseaux sociaux », et inclut, en plus, la page Facebook de Myriam Leroy.
Précisons que tous ces éléments étaient vérifiables et que pour la plupart, ils figuraient d’ailleurs dans le dossier que la journaliste et SEL s’étaient généreusement vus remettre.
FAUX Plusieurs de ces éléments n’étaient pas vérifiables à l’époque, et je n’ai reçu le dossier judiciaire que bien plus tard. Et pour cause, il n’était pas bouclé en avril 2018 (again).
Voilà pour l’article de Sud Presse et sa douzaine d’erreurs sur 3800 signes (fortiche, hein?). Contre lequel nous n’avons pu porter plainte au Conseil de Déontologie Journalistique car notre requête lui est parvenue hors délai.
FAUX, donc : il n’y a pas « une douzaine d’erreurs », tout au plus quelques approximations et une erreur. Une des choses qui m’avaient mises la puce à l’oreille au moment de la parution de cet article était la violence avec laquelle on accusait son autrice de s’en prendre à des victimes, sur base d’arguments non pertinents.
La suite, à présent.
Dans chacune de ses interventions dans la presse, Pascal Lebrun fait référence à un minuscule nombre de pièces, et monsieur SEL joue les perroquets.
FAUX J’ai pris soin de vérifier chaque affirmation de Pascal Lebrun, et j’ai exclu les fausses. J’ai aussi pris connaissance du dossier judiciaire, qui me paraît correspondre à la version de Myriam Leroy.
Ici, je n’ai pas fait référence à « un minuscule nombre de pièces ». Ma phrase est la suivante : « De 2012 à 2014, Pascal a raillé, parfois étrillé, Myriam Leroy — personnage public, pour rappel — sur son blog, à huit reprises, et publié ou partagé ensuite quelques messages Facebook (en privé) ou Twitter, dont trois sont incontestablement sexistes. »
Six tweets et 5 commentaires Facebook, c’est bien « quelques ». Il y a en tout 24 pièces attribuables à Pascal Lebrun dans le dossier (selon l’inventaire). Et deux au moins ne visent pas Myriam Leroy.
Elles sont en réalité bien plus nombreuses, comme en atteste l’ordonnance de renvoi de la chambre des mises en accusation du 02/09/2020.
« En conclusion, il ressort de l’analyse des nombreuses pièces contenues dans le dossier de la procédure que les faits répétitifs reprochés à l’appelant, à les supposer établis, et qui s’étalent sur une très longue période (…) ne constituent pas un délit de presse et relèvent dès lors de la compétence du tribunal correctionnel. »
Ces pièces, considérées par « Pascal Lebrun » et ses soutiens, un coup comme des « vannes un peu reloues » (il se pose en comique), un coup comme des « critiques » (il se pose en journaliste), quelles sont-elles ? Le rapport du juge les décrit ainsi :
« Il s’agit de commentaires diffusés, relayés et/ou partagés par l’appelant, ou suscités par ses nombreuses publications sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter, dont, même avec la meilleure volonté, on ne parvient pas à déceler ne fût-ce que l’esquisse d’une pensée ou d’une opinion, et encore moins d’une information, au sens de la loi : « sale pute sioniste crève », « journalope », « chaude nana », « petite pute suceuse de bites sionistes ferme ton trou à pipes », « c’est donc Myriam Leroy la pute sioniste de Canal+ », « une inculte doublée d’une peste, le tout avec des oreilles décollées », « et elle connaît le goût du zizi de Dan Gagnon tabernacle ! », « fais gaffe où tu mets les pieds », « elle est en train de se choper un de ces gros culs », « la neuneu qui s’y croit », etc. »
Insistons sur ce « etc. », car la liste est encore longue.
CONTEXTE : cet extrait choisi omet une partie importante du raisonnement, ainsi, en chambre du conseil : « les billet publiés dans le blog créé par l’inculpé […] expriment sur la personne de Myriam Leroy une opinion, aussi abusive ou illicite soit-elle ». De plus, l’ensemble des phrases ci-dessus sont sorties de tout contexte, notamment le fait que Pascal Lebrun n’est pas l’auteur des phrases « sale pute sioniste crève », « petit pute suceuse de bites sionistes ferme ton trou à pipes » et « c’est donc Myriam Leroy la pute sioniste de Canal+ ». Il a néanmoins retwittées les deux dernières. Les conclusions par la cour sur le sens juridique des retweets promet d’ailleurs d’être très intéressantes.
De son côté, Marcel SEL relaye la ligne de défense mensongère (et facile à infirmer) de l’accusé, à savoir qu’entre lui et moi, c’était un jeu, un « tweet clash », que je renchérissais et me rendais moi-même coupable de fréquentes attaques. Eh bien montrez-les moi ! (Marcel SEL aurait bien du mal à les produire, car elles n’ont tout simplement pas existé.
FAUX À aucun moment dans l’article ou ailleurs, je ne fais référence à un « tweet clash » ni à un « jeu ». J’écris simplement la stricte vérité : « Elle-même a toutefois rendu les coups à plusieurs reprises (on le verra dans l’épisode suivant), y compris en public. » Il s’agit notamment de deux messages Facebook, mais pas que. Et je peux tout produire.
Durant 8 ans, je n’ai pas répondu aux posts orduriers de [textmarker color="FF957A"]« Pascal Lebrun ». De même que je ne réponds pas aux nombreux tweets de Monsieur SEL, en roue libre sur mon dos depuis plus d’un an. En opposant le silence aux attaques, j’ai espéré me faire oublier de ces messieurs. Qu’ils se lassent. Qu’ils me lâchent. Spoiler alert : ça ne marche pas.)
FAUX ET CALOMNIEUX : Il n’existe pas de « nombreux tweets de Monsieur SEL » d’attaques envers Myriam Leroy «depuis près d’un an ». Il suffit de lire la liste. De septembre 2019 à septembre 2020, il y a en tout et pour tout 9 tweets, aucune attaque, au contraire, dans la plupart des cas, je ne fais que me défendre d’accusations de harcèlement envers Myriam Leroy dont je fais effectivement l’objet. Dans deux cas, je donne une information en lien avec une interview sur BX1+, dans un troisième, je cite des personnes invitées une certaine semaine chez Filigranes. Il y a zéro attaques.
Je ne dispose pas d’assez de place ici pour vous entretenir des dommages directs et collatéraux du harcèlement sur tous les pans de la vie, sur le rapport au monde bouleversé, les envies professionnelles rabotées et même sur le corps meurtri… C’est non seulement une aptitude au bonheur que l’on perd, mais également la liberté d’évoluer dans l’espace public, numérique et physique que l’on s’interdit, car on nous l’interdit. Le harcèlement, c’est une prison, un enfermement, une torture, dont le territoire est le corps et l’esprit. C’est une méfiance de chaque instant, de tout et tout le monde. C’est la restriction chaque jour plus congrue de son périmètre d’autonomie. C’est l’enfer sur terre. J’ai tout fait pour m’en échapper, c’est à dire : RIEN. Car j’espérais qu’on m’oublie. Alors, et d’autant que c’est la seule solution que la société nous propose en pareil cas, « ignorer », « don’t feed the troll » (…), je n’ai pas répondu aux attaques.
Ah si, une fois, en 2012 je crois, sous un des déjà nombreux posts injurieux de « Pascal Lebrun » à mon égard, j’ai indiqué : « Tu es vraiment un type malsain ». Admirez la violence de l’insulte. Malsain ! Bouh!
Encore une incise : Et si j’avais, à chaque agression, rendu un coup (et je le rappelle, ça n’a pas été le cas), cela aurait-il remis les compteurs à zéro ? Effacé l’ardoise de « Pascal Lebrun » ? Une victime idéale devrait-elle encaisser avec stoïcisme et silence ?
Dans l’idéologie qui séduit Marcel SEL, il y a les bonnes et les mauvaises victimes. Et c’est bien entendu lui qui procède à l’arbitrage. Les bonnes victimes ont un coquard et se font discrètes, ne ripostent pas, ne déposent pas plainte. Les mauvaises victimes n’ont pas de bleus visibles mais ne tolèrent plus la violence qu’on leur inflige.
FAUX : dans mon idéologie, il y a les victimes qui disent la vérité, et celles qui la construisent. Il y a les victimes qui se défendent, et celles qui font d’autres victimes.
Eh bien, ces mauvaises victimes, pour SEL et ses amis, sont des « fausses victimes » et tous les coups sont permis pour les éreinter. Quitte à se mettre en cheville avec un individu dont, « même avec la meilleure volonté », on ne peut ignorer le caractère hautement problématique. (Un examen rapide de sa myriade de récents comptes Twitter montre par exemple qu’il menace de mort une artiste, qualifie une avocate de « protectrice de pédophiles », estime que se faire confectionner une plaque de voiture KKK777 – Ku Klux Klan + symbole de haine taggé pour profaner des cimetières juifs et africains-américains – relève de liberté de penser, adresse à une animatrice radio qu’elle se serait « fait baiser » par Untel, évoque l’aspect d’un chroniqueur en ces termes « Ce type est une ordure finie, un sous-homme, cela se voit rien qu’à son physique, en prison il ferait les pipes et le café », se gausse du « physique ingrat » d’un accompagnateur de train en postant sa photo et en martelant son nom, traite de pute une journaliste de la RTBF, de « low testo » des personnes homosexuelles, de salopes des féministes, de sataniste un homme politique… etc. Le tout, en intégrant fréquemment Monsieur SEL, qui ne peut donc l’ignorer, à la « conversation ».) (Je vous aurais volontiers inondés de captures d’écran mais la loi ne m’autorise qu’à quatre illustrations au long de cet article.)
Fin de la parenthèse.
RUMEUR : Certains de ces tweets ne sont pas de Pascal Lebrun mais de comptes qu’on lui a attribués sans preuve.
La plupart des tweets du compte de Pascal Lebrun sont satiriques, or tous ceux-ci sont présentés au premier degré. Enfin, il n’y a pas là de rapport direct avec les poursuite en cours à son égard.
VRAI : Le ton de Pascal Lebrun est effectivement insensé dans un nombre certain de cas. Cependant, je pourrais monter un dossier comme celui-là sur pas mal de gens, de droite comme de gauche. À ma connaissance, Pascal Lebrun n’a d’ailleurs fait l’objet d’aucune poursuite pour les tweets cités.
MANIPULATOIRE : Pascal Lebrun m’a effectivement souvent mis en copie de ses tweets, ce qui est son droit. Mais je lui ai très peu répondu, et uniquement de façon critique (notamment en défendant la personne à qui il a attribué un « physique ingrat ») et j’ai toujours gardé la distance nécessaire. Une « alliance » entre lui et moi relève du pur fantasme.
Marcel SEL écrit que ce qui a convaincu le procureur de poursuivre « Pascal Lebrun », c’est l’arrivée de Florence Hainaut dans la danse (c’est à dire sa propre plainte contre X pour harcèlement). Voilà bien une affirmation qui démontre une méconnaissance totale du fonctionnement de la justice.
Ce qui a décidé le procureur à agir n’a rien à voir avec Florence Hainaut mais avec le fait qu’il est tout simplement obligé de le faire quand quelqu’un dépose une plainte avec constitution de partie civile. L’affaire n’a pas eu besoin d’un quelconque soutien de Florence Hainaut ou du service juridique de l’Association des Journalistes Professionnels pour prendre une direction judiciaire. Mon avocate n’avait jamais traité de dossier pour l’AJP. Mais il se fait que l’AJP, sensible au calvaire de femmes journalistes harcelées parce que femmes et journalistes, a décidé de se rallier à ma cause. Je n’ose imaginer ce que serait ma vie aujourd’hui s’ils ne m’avaient offert leur aide précieuse.
ASSEZ VRAI J’ai écrit « Ce qui aurait décidé le procureur à agir ». Cette phrase était imprécise. Ce que j’entendais exprimer, c’est que, si un procureur est bien obligé d’enquêter lorsqu’on dépose un plainte avec constitution de partie civile, « l’intensité » de cette enquête peut varier selon sa conviction, ainsi que la priorité qui lui est donnée. Deux plaintes de deux journalistes visant la même personne, le tout soutenu par le syndicat des journalistes, amène, je pense, un procureur à donner plus d’attention à une affaire. Ce n’est d’ailleurs pas illégitime en soi.
Concernant la perquisition du matériel informatique de « Pascal Lebrun », monsieur SEL écrit :
« L’examen de l’ordinateur de Pascal Lebrun fait chou blanc. Hormis un texte satirique sur Myriam Leroy (qui reste donc du domaine privé), et une copie d’écran d’une attaque de Leroy envers Lebrun sur Facebook en 2013, il n’y a rien. »
Le texte satirique « privé » en question est un extrait de conversation où « Pascal Lebrun » (passage censuré : même si le texte parle de Myriam Leroy, ce qu’écrit un prévenu sur son ordinateur à des fins privées relève de sa vie privée – je précise que le passage en question n’est pas scabreux, juste indélicat ou injurieux, selon le point de vue.)
Belle satire, non ? Qu’est-ce que t’en dis, Daumier ? Prends ça, Molière !
Quant à la « copie d’écran d’une attaque de Leroy envers Lebrun », qui fait référence à un de mes posts Facebook de 2013, il s’agissait (soyez attentifs) de la reproduction par « Pascal Lebrun » sur son blog de la reproduction par moi-même sur ma page Facebook d’un post d’insultes de « Pascal Lebrun » (vous avez compris?).
« Myriam Leroy est une personne perfide, calculatrice, cupide, manipulatrice et menteuse (quelqu’un qui la connaît bien me disait récemment qu’elle concentrait toutes les caractéristiques négatives que l’on prête généralement au genre féminin). »
Ho ho ! Là encore, ne reconnaît-on pas le coup de patte du barde facétieux contre le potentat tyrannique ?
Marcel SEL considère donc qu’afficher les insultes de « Pascal Lebrun » constitue une attaque de ma part. Curieuse contorsion. (On n’en est pas à une près, puisque dans sa tête et celle de certains de ses supporters, porter plainte pour harcèlement constituerait un harcèlement du harceleur.)
Et puis, il y a afficher et afficher, puisqu’en l’occurrence, je n’avais pas indiqué le nom de l’auteur de cette tirade. Je n’ai jamais exposé le nom de cet homme. Et l’unique vecteur dont dispose le public pour s’enquérir de son identité est… son propre compte Twitter, où il se vante (!) d’être « mon » harceleur.
FAUX : « L’attaque » dont je parle n’était pas constituée par la reprise d’un commentaire de Pascal Lebrun par Myriam Leroy, mais par le fait qu’elle proposait de le publier en quatrième de couverture d’un recueil, et qu’elle donnait bel et bien les initiales de Pascal Lebrun, ainsi que… la mention « employé de banque ». Ces deux informations permettaient de le reconnaître, d’autant qu’un ami de Myriam Leroy avait déjà donné son identité en public (et elle circulait dans ce milieu), ainsi que le nom de la banque pour lequel il travaillait. Notons donc que Myriam Leroy reconnaît être intervenue une seconde fois alors qu’elle clame partout qu’elle n’a jamais réagi aux attaques de Pascal Lebrun.
Pour le reste, la perquisition n’a effectivement rien donné d’intéressant pour mon dossier. Les résultats que j’ai pu consulter parlaient seulement d’une « multitude XXXXXXXXXXXXXXXXXX » et de recherches de termes comme «XXXXXXXX» et «XXXXXXXX», ce qui est bien entendu son droit le plus strict et ne me concerne en rien. (XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX )
Car saviez-vous que « Pascal Lebrun » était informaticien ? Ce n’est pas un détail, vous allez le voir.
FAUX Pascal Lebrun n’est pas informaticien. J’ai à présent quatre témoignages qui le corroborent indépendamment.
Les policiers, venus m’auditionner ensuite, m’informent que l’adresse IP du compte Twitter destiné à insulter Florence Hainaut et usurpant son identité est… la mienne.
Il ne fait aucun doute que j’ai été piratée (en témoignent par exemple les horaires de connexion, chaque nuit à 2h57, indice de l’utilisation d’un script ou d’un robot) et, avec les inspecteurs, nous sécurisons ensemble mon matériel informatique, qu’ils jugent trop « ouvert ».
FAUX Il ne s’agit absolument pas des « horaires de connexion », mais bien des heures d’ouverture et de fermeture de session IP, qui attribue chaque jour (pour tout le monde, et pour 24h) une adresse à un MODEM. Ce document de Proximus, réservé à la police, dit simplement qui possède quelle adresse à quel moment.Voir à ce sujet mon article Le Pouvoir du Victimisme 3bis.
A leurs yeux, il ne sert à rien de porter plainte: il est illusoire d’espérer confondre le hacker si longtemps après les faits.
Pour couronner le tout, et enterrer à jamais le fantasme XXXXX de Monsieur SEL repris en choeur par ses XXXXXXX, qui postule que Florence Hainaut et moi monterions de toutes pièces de faux harcèlements pour nous permettre de nous draper dans l’avantageux statut de victime et en faire commerce (!), il se fait que j’étais en Norvège aux dates reprises ici sur le rapport de police et auxquelles le compte incriminé s’amusait depuis Ixelles aux dépens, notamment, de… Marcel Sel.
FAUX Je n’ai jamais postulé que Florence Hainaut et Myriam Leroy avaient monté ce harcèlement présumé sur Twitter de toutes pièces. Au contraire, j’ai envisagé d’autres possibilités, y compris une erreur de manipulation de leur part. Cf. Le Pouvoir du Victimisme 3bis. Je note que Myriam Leroy précise que « le compte incriminé s’amusait depuis Ixelles », soit la commune où elle habite et habitait à l’époque. À moins d’en être l’auteur elle-même, elle n’a aucun moyen de savoir d’où le « compte incriminé » s’amusait.
Ce qui suppose une utilisation de mon réseau comme un bridge pour initier des connexions vers d’autres systèmes.
(Je vous conseille le musée Munch.) (Déçue de la gastronomie, par contre.)
FAUX ALIBI Ce voyage n’empêchait absolument pas Myriam Leroy d’être l’auteur des tweets dès lors que le document plus haut ne dit pas qu’il y a eu des tweets à ces dates (il y a d’autres précisions qui transforment cet alibi en petit bois dans mon article, Le Pouvoir du Victimisme 3bis)
Ah, j’oubliais : au mois de mai, époque des dernières convulsions du compte litigieux depuis la rue C, je n’y habitais même plus.
FAUX ALIBI L’adresse IP a été relevée en février, rien ne permet de penser que les tweets de mai ont été envoyés de la même adresse IP.
Les réquisitions envoyées à Twitter ne donnent rien non plus, car le compte délictueux visant Florence Hainaut a été supprimé en mai 2017 et que la plainte avec constitution de partie civile a été déposée le 12 octobre 2017.
Confronté à cette voie sans issue, à la clôture de l’instruction, le juge rend une ordonnance de non-lieu pour « auteur inconnu ». L’infraction a été constatée, mais on n’est pas parvenu à en retrouver l’auteur.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX Mais ça veut dire que le Procureur estime qu’il n’y a pas suffisamment d’éléments à charge de « Pascal Lebrun » pour traduire les faits devant un tribunal correctionnel. XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
FAUX Ce n’est pas le juge d’instruction qui établit s’il y a eu infraction, mais le tribunal. Cette affaire ayant été classée, on ne peut savoir s’il y a eu infraction.
Marcel SEL écrit qu’il est inconcevable que « Pascal Lebrun » ait revêtu mes coordonnées informatiques pour commettre des attaques, que seul un individu pourvu d’un don de divination aurait imaginé qu’un jour on porterait plainte contre lui et aurait donc pris la peine d’essuyer ses traces avant de les pointer vers quelqu’un d’autre…
FAUX Je n’ai pas dit qu’il essuierait ses traces (???) J’ai écrit qu’il est invraisemblable de pirater spécifiquement l’adresse de Myriam Leroy (ce qui requiert déjà un hacker de très haut vol) pour envoyer de simples tweets satiriques critiquant Florence Hainaut, en imaginant par avance que cette dernière parviendra à en connaître l’adresse IP, et en prévoyant, de surcroît, qu’elle ira, des mois plus tard, porter plainte, le tout pour incriminer Myriam Leroy ! À moins que le hacker ne s’appelle Nostradamus, évidemment.
Est-ce vraiment inimaginable ? D’autant qu’une telle manipulation semble à la portée du premier geek venu, ainsi qu’on peut le lire sur les nombreux forums dédiés à ce passe-temps.
FAUX Usurper l’adresse IP d’une personne pour établir un « bridge » (whatever it means) n’est pas à la portée du premier geek venu, ceci m’a été confirmé par près d’une dizaine d’informaticiens, dont plusieurs spécialisés dans les réseaux, ainsi que par un habitué des forums de hackers et par des hackers qu’il a contactés et dont il m’a transmis les réponses.
« Pascal Lebrun », coutumier des plaintes contre lui, informaticien, « s’amuse » à mes dépens depuis octobre 2012.
« Pascal Lebrun » se vanterait également de se balader tranquillement sur les ordinateurs d’autrui, comme il s’en serait enorgueilli auprès d’un journaliste, qui me l’a écrit.
FAUX et OUÏ DIRE : Pascal Lebrun n’est pas informaticien (bis repetita). D’autre part, « il se serait enorgueilli auprès d’un journaliste » ne constitue pas une preuve. Il a pu se vanter d’une chose qu’il n’était pas capable de faire en réalité. Il a ainsi, au contraire, affirmé sur son blog en 2012 qu’il était « une brêle en informatique ». Ce qui est purement déclaratif et n’est pas non plus une preuve suffisante. J’ai donc recueilli des témoignages de ses anciens collègues, qui sont unanimes.
Je n’ai pas de preuve que « Pascal Lebrun » a piraté mon adresse IP. XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX Mais je pense que l’effort d’imagination à produire pour trouver cette idée digne d’attention est moindre que celui auquel se plie Marcel SEL pour s’obstiner à nous discréditer.
FAUX J’ai exploré toutes les pistes possibles. Celle d’un hacking ne tient simplement pas la route, comme je l’ai démontré dans mon article, sur base de faits, de témoignages, et d’un raisonnement difficile à démonter. On m’oppose des ouï-dire et des faux alibis. Je constate que chaque fois que je démonte un de leurs arguments dans ce pan de l’affaire, elles répondent avec un autre qui ne tient pas.
Cette « révélation » de notre Sherlock national sur mon IP, cet énorme obus sur mon aura de probité m’embarrasse tellement que je l’évoque spontanément en toute décontraction et m’en suis même servie pour une scène de roman.
Marcel SEL et ses fanzouzes peuvent continuer tant qu’ils veulent à menacer de fouiller ce qu’ils croient être mes poubelles, XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX. Je ne suis pas comme eux. Je n’ai ni le temps, ni l’énergie de la haine: j’ai des affaires autrement plus intéressantes à mener (car, aussi fou que ça puisse paraître dans un contexte pareil, alors que tout concourt à faire de moi un zombie sous Xanax, je travaille.) Qu’ils s’épuisent tant qu’ils peuvent à essayer de me déterrer des casseroles: je n’en ai aucune. Qu’ils s’esquintent à creuser leurs fantasmes et y perdent le peu qu’il leur reste XXXXXXXXX de crédibilité. Ils ne trouveront rien, même si je n’ai aucun doute qu’ils déploieront des trésors de créativité pour m’en inventer ou monter en épingle des non-affaires (elle a volé un bonbon à 5 ans, vous rendez-vous compte, et elle vient nous donner des leçons de morale).
XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.
Ce que j’ai fait à SEL et « Pascal Lebrun » pour qu’ils me vouent cette passion? (On me demande souvent si j’ai éconduit leurs avances ou roulé sur la patte de leur chien.) C’est à peine croyable mais c’est pourtant vrai: Rien. Je les ai croisés deux fois dans un cadre professionnel. Je ne parle pas d’eux. Leur entreprise de démolition est purement gratuite. Enfin, gratuite… Motivée, selon toute vraisemblance, par l’inconfort que provoque en eux l’apparition dans le paysage d’une femme qui prétend se nourrir au même gâteau qu’eux : voyez-vous cela ?, la péronnelle, elle veut exercer un métier d’expression au lieu de se contenter de faire la popote.
FAUX Je ne voue aucune « passion » à Myriam Leroy. Par ailleurs, le reproche de ne pas admettre les femmes qui viennent se nourrir « au même gâteau » est complètement farfelu et injurieux. Ainsi, lorsque j’étais rédacteur en chef de PAN, une de mes premières initiatives a été d’ouvrir les colonnes aux femmes (quatre pour commencer, alors qu’il n’y avait pas une seule chroniqueuse avant mon arrivée), avec l’ambition d’arriver à la parité entre chroniqueuses et chroniqueurs.
Je pourrais moi-même riposter, fouiner dans leurs placards à la recherche de cadavres. Sauf que, et pardonnez-moi mais je ne trouve pas plus poli pour le dire, XXXXXXXXXXXXr.XXXX.
Leur existence m’indiffère. Leur nuire m’indiffère. Je veux juste QU’ILS ME LÂCHENT.
Enfin, Marcel SEL et « Pascal Lebrun » évoquent fréquemment Les Yeux Rouges, le roman que j’ai publié en 2019 aux éditions du Seuil, inspiré notamment par l’affaire « Pascal Lebrun ». Ils paraissent tout confondre et m’attribuer les pensées et agissements de la narratrice.
Or, c’est un roman. Une fiction. Avec une narratrice inventée, un policier inventé, des situations inventées, un harceleur inventé. À partir de mon expérience. Mais inventés.
Il est étonnant de devoir rappeler le principe de la fiction à un homme qui a lui-même commis des livres.
FAUX Une comparaison entre les faits et le roman permet d’établir des liens précis. De plus, l’AJP et l’EFJ ont appelé à condamner Pascal Lebrun sur base du roman. L’AJP étant très proche de Myriam Leroy, elle devrait être la première à « savoir » que le harceleur inventé n’aurait aucun lien avec Pascal Lebrun.
Si l’arrière-boutique des écrivains vous intéresse, sachez que j’ai diminué de beaucoup l’intensité malveillante du personnage de Denis par rapport à quelqu’un comme « Pascal Lebrun ». Parce que, comme disait Mark Twain, “La seule différence entre la réalité et la fiction, c’est que la fiction doit être crédible.”
FAUX Il y a au contraire une amplification manifeste dès lors que les faits ressemblant à ceux attribuables à Pascal Lebrun ne couvrent qu’une partie mineure du roman (ils s’étalent sur une vingtaine de pages).
Et dans une fiction, qui irait croire qu’un individu serait suffisamment obsédé par une femme pour que 8 ans après ses premières insultes, et sans qu’elle lui réponde jamais, il continue. Qu’il continue, et parvienne à rallier à sa cause un homme qui se prétend journaliste, en l’occurrence Monsieur SEL, lequel viendrait lui apporter sa caution et mobiliser son public pour faire de la vie de sa victime un enfer ? Qui irait gober que la société est à ce point déréglée et les plaignantes agressées encore et encore, alors que leur sécurité est menacée? Qu’un professeur d’université qui a son rond de serviette dans tous les médias enfonce le clou en insinuant que « selon ses informations », elles tireraient les ficelles de déplaisants comptes Twitter sous pseudo, avant de lâcher un hallucinant « À vérifier cependant » ?
FAUX. Je n’apporte aucune caution à Pascal Lebrun. Je n’apporte de caution qu’aux faits, preuves, témoignages recoupés et raisonnements logiques.
Qui pourrait l’avaler ?
Personne, n’est-ce pas.
Et qui pourrait admettre que SEL, XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr. soit encore considéré par certains patrons de médias comme digne d’y prendre encore la parole ? Que ses partners in crime journalistes ne soient jamais ne fût-ce que rappelés à leur devoir de confraternité et de loyauté? Car, n’en déplaise à nos Florent Pagny bruxellois qui s’encensent de leur liberté de penser après avoir tiré à boulets rouges sur leurs consoeurs, c’est bien un devoir, inscrit dans notre constitution commune.
FAUX. Le devoir de confraternité ne porte pas sur les éventuelles enquêtes. L’article 20 du Code de Déontologie journalistique précise « Les journalistes font preuve entre eux de confraternité et de loyauté, sans renoncer pour autant à leur liberté d’investigation, d’information, de commentaire, de critique, de satire et de choix éditoriaux, telle qu’énoncée à l’article 9. » Je constate qu’en refusant systématiquement de reconnaître ma qualité de journaliste, Myriam Leroy, Florence Hainaut et l’AJP entendent m’exclure du bénéfice d’un tel devoir. Et que Myriam Leroy milite pour mon exclusion de tous médias.
Qui pourrait tolérer que les boucliers ne se lèvent pas, unanimes, pour condamner cette violence, cette haine, cette folie, cette misogynie ? Que la version des agresseurs, qui par nature seront toujours les plus bavards, en devienne presque la version officielle, à force d’être relayée? Car elle est séduisante pour un certain public, la version des agresseurs, puisqu’elle corrobore ses préjugés : les femmes ne sont-elles pas des intrigantes, vénales et menteuses ?
Non, décidément, dans une fiction, une séquence pareille, ça ne passerait pas.
C’est donc bien la réalité.
XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.XXXXXXXXXXXXr.
Myriam LEROY
PS : Si vous n’étiez pas encore convaincus de l’obsession de Marcel SEL, vous aurez noté dans le billet auquel ceci se rapporte qu’il s’est renseigné sur le nombre d’appartements de mon immeuble. CREEPY.
VRAI. Je suis effectivement obsédé. Mais par la vérification. Dès lors que Myriam Leroy aurait affirmé que Pascal Lebrun s’était posté devant chez elle pour pirater son WIFI, et que c’est une des principales possibilités d’usurper son adresse IP selon plusieurs informaticiens que j’ai contactés, il était normal de chercher à savoir dans quel type de logement Myriam Leroy vivait à l’époque. À partir de l’adresse de sa société disponible publiquement notamment au Moniteur belge, j’ai pu établir qu’elle occupait un étage d’un petit immeuble à appartements, ce qui excluait pratiquement cette méthode de piratage. Ça s’appelle enquêter.
PPS : Quelle espèce de substance XXXXXXr. faut-il avoir dans le cerveau pour croire qu’il y a quelque chose d’avantageux, d’agréable et de « vendeur » à être perçue comme une victime ?
FAUX : J’ai simplement constaté que Florence Hainaut se déclarait harcelée par Pascal Lebrun, contre toute évidence, et qu’elle avait utilisé cet argument dans le cadre d’une demande de subside.
PPPS : Je suis tentée de vous parler déjà de « l’adresse IP québécoise », car je vois dans mon marc de café que Monsieur SEL lui consacrera un imminent billet. Comment le sais-je ? Parce que c’est une carte qu’essaie de jouer « Pascal Lebrun » depuis des plombes et que nous avons compris à présent que « Pascal Lebrun » était le ventriloque de Marcel SEL… Mais je vais plutôt attendre mon prochain droit de réponse. (Teasing : il n’y a PAS d’adresse IP québécoise.)
VRAI : Il n’y a en effet pas d’adresse IP québécoise. C’est d’ailleurs une des nombreuses confirmations du fait que Pascal Lebrun n’est pas informaticien : il confond l’attribution d’une adresse email et celle d’une adresse IP !
***
BREF COMMENTAIRE DE L’AUTEUR
Vous aurez compris, j’imagine, que ce prétendu droit de réponse s’est dès le premier paragraphe transformé en droit de dénigrement. Ainsi, dès le début, Myriam Leroy écrit : « Sel raconte n’importe quoi, relayant sans les questionner les délires d’un accusé hautement problématique ». Ou encore « [il] se prétend journaliste ». À telle enseigne qu’elle n’hésite pas à recommander qu’on ne m’engage ni ne m’invite plus dans les médias, alors que c’est mon core business : « [comment] admettre que Sel soit encore considéré par certains patrons de médias comme digne d’y prendre encore la parole » ? De même en littérature, où elle me présente comme « un homme qui a lui-même commis des livres ».
Étant donné que nous avons des activités similaires, ceci relève de la concurrence déloyale.
Mes lecteurs sont de plus qualifiés des « fanzouzes », le terme utilisé pour désigner les « fans » de Cyril Hanouna, soit ceux d’une émission très mal considérée par la profession, comme on sait.
Myriam Leroy m’accuse ensuite d’être « en cheville » avec la personne que j’ai appelée « Pascal Lebrun », d’être son « perroquet », ou encore, un « partner in crime » (avec d’autres journalistes), de celui qu’elle décrit comme une sorte de démon. Me prêter une participation à un crime (ou à un délit, selon la traduction qu’on en fera) me paraît de toute évidence calomnieux.
Elle me décrit également comme un misogyne, ayant « à cœur d’annihiler une jeune femme » (qui a près de 40 ans, soit dit en passant), évoque le prétendu « inconfort que provoque en [lui] l’apparition dans le paysage d’une femme qui prétend se nourrir au même gâteau [que lui] ». Et alors que je combats férocement l’antisémitisme depuis des années, elle évoque une association entre moi et « un type rabâchant la théorie du grand complot de la domination juive ».
Elle m’accuse d’avoir une idéologie où il y aurait de bonnes et de mauvaises victimes. Et enfin, m’associe à une accusation générale de harcèlement, « une torture », « l’enfer sur terre », pour conclure : « qui pourrait tolérer que les boucliers ne se lèvent pas pour condamner cette violence, cette haine, cette folie, cette misogynie ? », une accumulation si violente verbalement qu’elle peut être interprétée comme une incitation à la violence, une violence du reste déjà évoquée par des amis ou soutiens de Florence Hainaut à mon égard.
2 Comments
Pascal DEBIERE
décembre 12, 23:04marcel
décembre 12, 23:29