Vengeons-nous de Tsipras, détruisons l’Europe !

Brussels destroyedLe 22 juin dernier, le ministre de la Défense grecque, Panos Kammenos, leader de l’ANEL (Grecs indépendants, droite nationaliste pour certains, extrême droite pour d’autres, Hitler pour les plus ébouriffés), a déclaré qu’il ferait sauter le gouvernement Tsipras s’il n’y avait plus d’exemptions à la hausse de la TVA dans les îles. Or, le tarif TVA réduit pour ces dizaines de portions de territoire qui doivent tout importer par bateau (ce qui coûte cher) a un sens. D’autant que souvent, le chiffre d’affaires des entreprises iliennes a sérieusement baissé depuis le début de la crise et des mesures d’ultrarigueur. De nombreux pays notamment dans l’Union européenne appliquent eux-mêmes des taux réduits dans les îles. C’est le cas partiellement en Corse, et plus généralement en Guadeloupe, Martinique, Réunion, ainsi qu’en Espagne aujourd’hui très critique du gouvernement Tsipras, où les îles Canaries bénéficient d’un tel traitement.

Pourquoi je vous raconte ça ? Tout simplement parce qu’après qu’Alexis Tsipras a annoncé un référendum sur le brouillon d’accord soutenu par les 18 autres membres de la zone euro le 25 juin, la Commission européenne a publié le dernier brouillon d’accord en date, celui du lendemain, pour « démontrer » sa bonne volonté et incendier Syriza. Or, le point iii du deuxième article de ce papier exige d’« éliminer les ristournes [de TVA] y compris dans les îles ». Il ne faut donc pas aller plus loin que le second bloc de texte pour trouver de quoi faire sauter le gouvernement grec. Et pas dans le document du 25, mais bien dans celui du 26 !

Ensuite, on se demande pourquoi Alexis Tsipras pourrait bien avoir eu envie de remettre l’accord avec la Troïka dans les mains de la population grecque… C’est à se demander si l’Europe est juste hypocrite ou complètement déboussolée.

Y’a pas d’hélice, hélas
Pour rappel, le gouvernement grec a été élu le 25 janvier 2015. Et ça fait moins de six mois que le ministre de l’Économie, Yanis « y’a ma moto » Varoufakis, et le premier ministre, Alexis Tsipras, passent leur temps à négocier avec l’Union européenne, le FMI, l’Eurogroupe, la Commission e tutti quanti. Gérer le pays, c’est les dimanches soir s’il reste du temps.

Et pendant ce temps, les propositions faites notamment par les ministres des Finances de la zone euro se présentent comme des emplâtres successifs sur la même jambe, à court terme, amenant le ministre des Finances grec à se demander quand il pourra faire autre chose que négocier, renégocier, re-renégocier de façon un tant soit peu productive. Lorsqu’une proposition d’Alexis Tsipras satisfait quelques pays, paf, le ministre allemand Wolfgang Schaüble se précipite au micro pour annoncer qu’il n’y a rien à voir, circulez, c’est nul, faut recommencer. Celui-là, il semble qu’il soit acquis au Grexit depuis un bon moment. Si c’est le cas, autant le savoir parce que ça signifie que les Grecs n’ont absolument rien d’intéressant à négocier. Et ça expliquerait beaucoup de choses.

L’euros féroce.
Lorsqu’Alexis Tsipras a annoncé le référendum, l’opinion déjà rangée selon une ligne invraisemblablement manichéenne s’est encore clivée. C’est aujourd’hui un gouffre qui sépare les uns des autres. D’un côté, les partisans de Syriza qui gobent tout ce que la gauche grecque ou non pond en soutien du gouvernement Tsipras. Il en va ainsi de l’idée que l’argent prêté par la Troïka n’a jamais servi la population grecque. Ce qui revient à partir du principe que la dette, elle, ne serait pas due. Bien sûr qu’elle l’est, au même titre que le règlement des salaires. Et donc, toute aide a autant servi à payer les fonctionnaires qu’à rembourser la dette. La seule chose qu’on peut dire, c’est que les pays du Nord n’alimentent la Grèce en prêts que pour s’assurer, à terme, le remboursement de cette dette. Mais l’ensemble sert les Grecs aussi. Les plus hardis affirmeront que la dette n’existe carrément pas. Mais oui mais c’est bien sûr, pourquoi rembourserait-on ce qu’on emprunte ?

En face, ou plutôt de l’autre côté, il y a ceux qui écoutent béatement l’un des 18 autres ministres des Finances d’un pays de la zone euro, ou plutôt l’ensemble des 18, menés par quelques têtes brûlées allemandes ou finlandaises. Évidemment, 18 témoins contre un, c’est difficile à battre, même pour un journaliste. Ça fait tout de même 18 témoignages de professionnels de la politique contre celui d’un débutant. Du coup, le nombre de porte-paroles troïkistes est aujourd’hui à peu près égal au nombre d’économistes spécialisés dans le règlement de la dette grecque qui s’égosillent « faut qu’ils paient » à l’unisson, mettons 350 millions rien qu’en Europe.

Il y a pourtant des faits difficiles à contester. D’abord, contrairement à ce que l’on entend jusqu’au sommet de l’Europe, Tsipras n’est pas responsable de la situation grecque actuelle. De tous les intervenants de l’affaire, c’est même l’un des plus vierges. Contrairement à beaucoup de ses pathétiques prédécesseurs helléniques, il n’a pas promis de construire cinquante nouvelles autoroutes en Grèce en trois mois, ou vingt-cinq nouveaux métros (à chaque discours, pour un total de 987 à l’issue d’une campagne électorale), ni de quintupler les retraites chaque semestre. Ces quelques exagérations visent à contrer ce que j’entends sur Syriza dans le moindre débat : communistes, extrême gauche, castristes… Ou comment attaquer un parti avant même d’aborder le début du sujet.

Hellas tombe sur un os.
Tsipras a juste promis d’en finir avec l’austérité qui a permis à la Grèce de battre tous les records de chute entre Charybde et Scylla et au-delà. Pire que la Grande Crise de 1929. Et non, non, ce n’est pas juste « la Troïka » qui a fait plonger le PIB, non plus : la crise des subprimes a lancé le mouvement, provoquant une chute de près de 5 % du PIB dès 2009, et d’autant en 2010. Les mesures d’austérité imposées ensuite par la Troïka ont bien aidé l’économie grecque à se ratatiner, mais le problème des déficits ahurissants imposés par les gouvernements de droite et de gauche précédents sont la cause fondamentale du drame hellène. Avec l’aide, rappelons-le, de Goldman Sachs, qui a aussi fourni le président de la BCE. No one is innocent !

Capture d’écran 2015-06-30 à 13.44.36

La dette belge n’a jamais baissé, c’est le PIB qui a grimpé.

En revanche, l’application de solutions purement financières et idéologiques (la rigueur budgétaire perçue comme le B-A-BA d’une économie saine, c’est de l’idéologie), sachant qu’elles allaient plomber l’économie pour toute une génération, est bien de la responsabilité euro-troïkenne. Elle est grave : il ne faut pas avoir cinquante masters en économie pour savoir que les mesures brutales ont tendance à accélérer les crises. La Belgique, qui a eu près de 140 % de dette publique à une époque où les taux d’intérêt dépassaient les 10 %, sait qu’il faut deux décennies pour s’en sortir, quand il n’y a pas de crise systémique. Les mesures, les Belges ne les ont pratiquement pas ressenties. Une hausse du chômage, à peine. Des baisses de retraites, à peine. Non, on a travaillé dans le dosage, tout en douceur. Et on a fini par « s’en sortir ». Mais comme le montre le graphique ci-contre, la Belgique n’a jamais réduit son endettement brut. Tout au plus l’a-t-elle stabilisé en euros constants. C’est la hausse du PIB qui a fait tout le travail. Quant à la propension grecque à délirer dans la dépense, pour la Belgique, on parle tout de même d’une dette qui a triplé en une bonne décennie ! À se demander si la Belgique n’a pas été gouvernée par des Grecs de 1980 à 1990…

De tous les boss, Tsipras est le moins rosse.
Et donc, Alexis Tsipras est le plus vierge de tous les intervenants dans ce dossier. Il ne s’est pas « trompé » comme l’a fait le FMI, par exemple. Selon Éric Toussaint, un document du FMI datant de mars 2010 montre que celui-ci savait pertinemment que les « solutions » appliquées à la Grèce feraient plonger le PIB. Or, dès lors qu’on compare la dette au PIB, cela revenait à faire grimper la dette, du moins en pourcentage de celui-ci.

Plusieurs économistes ont à l’époque tiré la sonnette d’alarme, expliquant que la rigueur folle imposée par la Troïka n’allait pas résoudre la question grecque, elle allait au contraire la rendre insoluble et pour longtemps. Aujourd’hui, le PIB grec (prévisionnel) est toujours 19 % inférieur à celui de 2005. Pour retrouver un chiffre similaire à l’actuel, il faut remonter la bagatelle de 15 ans en arrière dans ce pays qui croissait de 22 points en 6 ans entre 1998 et 2004 (de 78 à 101 — base 2010 = 100). Sur le même temps, l’Allemagne ne prenait que 6 petits points (de 87 à 93) (source Eurostat). Les folles dépenses de l’État n’y étaient pas pour rien. Mais à l’époque, on ne s’en inquiétait pas. L’économie tournait, les impôts étaient bas, la Grèce passait presque pour un bon élève libéral et consumériste. Sauf que, comme pour l’Irlande ou l’Espagne, cette croissance était bâtie sur des talons trop fragiles et devait beaucoup au sacro-saint Dieu Crédit, à l’immobilier qui a tant alimenté les banques, à une vision de la performance dont les subprimes ont fini par avoir raison. Mais que les libéraux européens voyaient positivement : donnez du crédit, et la main invisible fera le reste, n’est-ce pas ?

Le pire dans l’histoire, c’est que cette fichue comparaison entre dette publique et PIB cache le fait que, selon Eurostat, la dette publique grecque n’a augmenté que de 4 % en euros depuis 2012 (année de la restructuration). Comme pour la Belgique dans les années 80, c’est la plongée du PIB qui la rend insoutenable, et rien d’autre. Mécaniquement, cela signifie qu’un redémarrage de l’économie serait plus efficace qu’une austérité qui continuera à maintenir la richesse produite en Grèce sous un seuil digne de la grande crise américaine des années 29 et ne réduira pas la dette.

Les Eurocrates, eux, ne voient que les chiffres des dettes à rembourser, l’État à recadrer, la perception des impôts à améliorer. Les Grecs à humilier, au passage, c’est pas mal non plus. Et au mieux, la Troïka est prête à… prêter encore pour redresser l’économie (jusqu’ici, les prêts avaient pour objectif — du point de vue des prêteurs — de rembourser de la dette, parfois à soi-même !) Dans le package grec « offert » par les autres Européens, il n’y a aucun incitant à l’exportation de la Grèce vers les autres pays d’Europe. C’est vrai pour l’Espagne ou le Portugal, d’ailleurs. Nous sommes 500 millions. On nous propose des avantages fiscaux pour construire des maisons en vert plutôt qu’en jaune. Ou pour changer d’automobile tous les quatre ans (via les avantages pour voitures de société en Belgique, par exemple). Mais personne n’a pensé à nous proposer des avantages fiscaux pour… acheter grec, espagnol ou portugais !

L’endettos, c’est craignos.
Personne, non plus, pour penser un moratoire sur la dette grecque. Alors que les taux d’intérêt sont au plus bas, ne serait-il pas imaginable de fixer la dette grecque pour 10, 15 ou 20 ans à son montant actuel (en euros courants ou — pourquoi pas ? — en euros constants), à la condition que le pays retrouve un excédent budgétaire dans les 5 ans, par exemple, tout en lançant un plan d’investissement européen ? On a bien maintenu des agricultures vouées à la disparition, des industries moribondes, comment se fait-il qu’on n’ait pas pensé à redresser les économies du Sud autrement qu’en leur imposant une austérité punitive ?

La gauche et la droite européenne préfèrent reprocher à Alexis Tsipras de ne pas taxer les armateurs alors que les partis de gauche et de droite grecques qui ont instauré ce système sont aujourd’hui tranquillement installés dans leurs confortables fauteuils de gauche et de droite au Parlement européen, criant au scandale à l’unisson avec les 18 pour ces mesures qu’ils ont de tout temps maintenues — y compris sous le « joug » de la Troïka ! Le plus drôle, c’est quand ce reproche vient de ministres de pays qui refusent d’imposer certains moteurs d’activité (le diamant en Belgique) parce qu’un tel impôt risquerait de les voir fuir, et les revenus qu’ils produisent, avec. En gros, ce qui est vrai partout est donc faux en Grèce…

Mais tout est bon à jeter dans la balance pour noircir Tsipras.

Aujourd’hui, dans Slate, Jean-Marie Colombani qualifie Tsipras d’imposteur, le compare à Chavez, et son « régime », à celui des colonels ! Il décrit son partenaire au gouvernement, l’ANEL, comme un parti « d’extrême droite, antisémite et antieuropéen ». Ce parti siège pourtant dans le groupe de David Cameron au Parlement européen. Salir le gouvernement grec par la gauche et par la droite est devenu un prérequis à la critique. Ça permet évidemment d’écraser le champignon plus rapidement. Le ministre des Finances belge, N-VA, est aussi un nationaliste dont le parti pourrait être décrit comme « d’extrême droite » si l’on se base sur les déclarations de certains de ses collègues députés ou le fait que le vice-premier ministre a discouru devant d’anciens Waffen-SS. Ce parti siège dans le même groupe que l’ANEL (ou du moins de Notis Marias, élu sous le drapeau de l’ANEL qui a ensuite quitté le parti). Mais il est du bon côté des 18.

Juncker comme un rhinocéros.
Tout comme le sont de nombreux journalistes, apparemment plus sensibles au discours de Jean-Claude Juncker qu’à celui des Grecs. Ce Jean-Claude Juncker qui s’est pourtant adressé directement « au peuple grec », oubliant tout à coup le principe sacro-saint de subsidiarité, et s’est même mêlé (et toute l’Europe avec) d’inciter un peuple souverain à voter « oui » au référendum prévu dimanche prochain. Invraisemblable ingérence, à comparer à la discrétion de la même commission sur le référendum écossais, par exemple. Cette entorse hallucinante aux principes européens est passée totalement inaperçue, tout comme le grossier mensonge de notre bien aimé président de la Commission (la paix soit sur lui) qui a affirmé par deux fois que les propositions européennes ne touchaient pas aux retraites grecques. Alors que celles-ci font l’objet du plus long paragraphe du texte de la proposition du 26 juin qui exige, notamment, la suppression du bonus pour les plus petites retraites, l’EKAS.

Pour les négociateurs européens, il s’agit d’un chiffre. Cette prime coûte 600 millions à l’État grec. Pan, zappez-moi ça. En réalité, comme l’indique Le Monde, il s’agit d’une aide essentielle pour de très petits retraités. Le journal français prend l’exemple de Thanassis Tzouras, ancien ouvrier du bâtiment de 78 ans qui a pu partir à la retraite à moins de cinquante ans pour pénibilité, ayant néanmoins cotisé la bagatelle de trente-trois ans. L’homme touche 651 € nets par mois, composés d’une retraite principale de 481 euros, d’une complémentaire de 113 patates (non financée par l’État) et d’une aide EKAS supplémentaire de… 57,50 €. Comment un président de la Commission européenne peut-il affirmer qu’il ne touche pas aux retraites tout en exigeant que Thanassis Tzouras voie son maigre revenu amputé de près de 10 % ?

Et pourtant ! Pourtant ! Jean-Claude Juncker est probablement sincère. Et tous ceux qui défendent l’Eurogroupe de même. Leur faute n’est pas d’être dépourvus d’humanité mais de ne plus voir ou de ne plus vouloir voir les réalités de terrain, celles qui ont justement mené Syriza au pouvoir. Mais pas que. Car s’il y a bien une chose qui a porté Tsipras au poste de premier ministre, c’est le radicalisme aveugle des mesures imposées à la Grèce. Comme dans toute démocratie, derrière le pouvoir, il y a le peuple. Mépriser ses besoins, ses cris, ses indignations mène à tout sauf au dialogue — plutôt à la rupture. À ce titre, les 18 ministres des Finances de l’Eurozone (ou leurs prédécesseurs) sont aujourd’hui pris à leur propre jeu : en ne voyant les problèmes qu’au travers de milliards d’euros, ils ont été les meilleurs artisans de l’élection de ce Grec qu’ils ne peuvent plus voir en peinture.

Patatras, les Grécos.
En le menaçant, dès la première mesure de la proposition d’accord du 25 (et du 26), de faire chuter son gouvernement sur l’exonération des îles, les dix-huit ministres, la Commission, le FMI n’ont rien fait d’autre que pousser Tsipras à une action désespérée, mais logique et démocratique : en référer à la population qui l’a élu. N’importe quel dirigeant coincé entre sa population, ses partenaires du gouvernement et même de parti, et des créanciers qui ont perdu tout sens des réalités, a le droit d’y recourir.

À ce propos, félicitations à tous ceux qui considèrent le référendum anglais sur le Brexit parfaitement légitime et crient au populisme antidémocratique quand un premier ministre grec demande son avis aux électeurs…

Comme eux, la Troïka a perdu tout sens des réalités. Les réalités, c’est une population qui vient de mettre en place un gouvernement pour une autre politique. Non pas pour une sortie de l’euro. Non pas pour un effacement immédiat de la dette. Mais pour un retour à un partenariat et la fin des diktats qui se sont effectivement révélés contre-productifs. C’est ce qui arrive quand on fait souffrir une population pour rien, et sans qu’elle puisse former le moindre espoir de sortie de crise.

Ce fait — l’élection de Syriza — est virtuellement nié par tous les « partenaires » de la Grèce en Europe. Les 18 font comme s’il ne s’était absolument rien passé le 25 juin. Et ils sont prêts à provoquer une chute du gouvernement Tsipras, et à Dieu vat, tant pis pour la suite. La perte de temps. L’arrivée d’un gouvernement encore plus radical. La re-chute d’un tel gouvernement. Jusqu’à ce que l’électeur grec soit totalement dégoûté, à la fois par l’Europe, et par l’ensemble de la classe politique grecque. Jusqu’à ce que quelques militaires décident que le moment est venu pour, vraiment, rétablir une Grèce des colonels ou quelque chose du genre. Et à ce moment-là, ce ne sera plus l’eurozone qui aura perdu, ni même l’Europe, mais l’idée même de la démocratie occidentale.

Et puis, il y a le grexit et les ministres qu’il excite : la Troïka est aujourd’hui devenue stupide au point de pousser la Grèce au défaut total de la dette pour ne pas perdre… sa part de la dette. Autrement dit, elle ne lâche pas la proie pour l’ombre, elle choisit entre l’ombre et l’ombre. Et lâche la proie. La différence entre le coût d’un accord décent avec Tsipras et le coût d’un Grexit, c’est que dans le premier cas, on s’en sort peut-être moins riches en euros, mais plus forts économiquement, humainement, moralement. Dans le second cas, les grands argentiers auront gagné pour la forme, et perdu la totalité de la dette grecque, en défaut. La Grèce, elle, sera partie, l’Europe, décrédibilisée, et nous aurons tous perdu. Grecs ou pas. Et l’euro, et l’Europe, et l’idée d’une possible solidarité.

Il est d’ailleurs étonnant qu’on ne comprenne pas la nuisance que constitue l’addition actuelle des populismes européens, tous partis confondus. Car ceux qui laissent l’Italie et la Grèce avec leurs réfugiés, incapables de la moindre solidarité, sont les mêmes que ceux — Italie incluse — qui tiennent la tête de la belle Hellène sous le niveau de flottaison.  De ce point de vue là, l’Europe est déjà largement décomposée. Le plus curieux, c’est que tout ce beau monde se retrouve ensemble, unanime, quand il s’agit de pousser la Grèce hors d’Europe. Comme s’ils avaient compris, au fond d’eux-mêmes, que ce serait, à terme, le meilleur moyen de récupérer, chacun dans son coin, sa souveraineté nationale.

Adieu l’Europe, je t’aimais bien.

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0 Comments

    • Pfff
      juillet 01, 18:20 Reply
      Je crois plutôt que tout cet article vise à culpabiliser le mauvais coupable. Tsipras est un traitre. Un putain de traitre. À la démocratie, à l'idéal européen.
      • u'tz
        juillet 02, 19:49 Reply
        putain de Pfff traître à"l’idéal européen", à la démocratie opaque, aux voies infaillibles et impénétrables, à la méritocratie des héritiers arrogants qui prennent les "putains de traitre" pour des enculeurs de mouche perso quand j'entends "idéal européen" c'est "europeans only / net blankes" qu'on lisait partout en afrique du sud et qu'on appliquait aussi au congo sans l'écrire partout qui résonne dans mes raisons et mes ironies
        • Pfff
          juillet 04, 11:10 Reply
          Zemmour, Mélenchon, Uit : certains africains ont un problème avec l'Europe.
      • Démocrate
        juillet 02, 23:15 Reply
        Cet article présente Juncker comme...quoi.... Un b r a v e type (qui a travaillé pour des banquiers et l'évasion fiscale .. par des pilleurs ... 2400 MILLIARDS D'Euros volés à tous les contribuables UE, et encore cela CONTINUE la saignée.. le Luxleaks n'étant qu'une toute petite partie émergée...CHUUUUUT) Ah le type qui a été renvoyé pour cause de douteuses relations dans l'affaire Gladio (terrorisme, meurtres tant au Luxbg qu'en Belgique) Bien. Il est gentil, inconscient et fait toussa à l'insu de son plein gré.
    • Démocrate
      juillet 02, 22:52 Reply
      Article reposant sur des erreurs de b a s e. Car sentimental, raccourcis, clichés et mise en histoire. Des lieux communs de bistrot sympa. Ceci dit, une dette d'Etat ne doit PAS être remboursée. Premier point important. Deuxième point important Dans le cas de la Grèce, COMME TOUS LES AUTRES PAYS : il s'agit d'une arnaque bancaire p r i v é e (qui a commencé avec la Goldman Sachs pariant sur tout, avec l'aide de Draghi... Papademos... etc.... Draghi actuel Président de la BCE comme son prédécesseur ANCIEN BANQUIER Trichet, celui qui a fait crasher le Crédit Lyonnais) La dette est privée et ensuite vos gouvernants vous la refilent (vous remboursez les faillites des banques privées) La Grèce n'a j a m a i s été aidée (NI les autres pays) il s'est agi véritablement de sauver principalement d e u x grosses banques ALLEMANDE Deutsche Bank (dont Merkel est évidemment en bonne conservatrice honnête le meilleur agent) FRANÇAISE Bnp Paribas Qui ont spéculé sur les INTERETS. Le corps-capital des dettes de tous les pays UE ou Euro est très bas. Ce sont les intérêts (des banques privées et leurs snipers spéculatifs) qui ont e x p l o s é. Se nourrir sur la bête, en capitalisme, rien de n e u f. POINT. Quand la dette de l'Etat est mise au privé (depuis 92 Traité de Maastricht AVANT L'Euro) vous vous trouvez de f a i t pieds et poings liés à la spéculation, etc... Vous n'êtes plus en démocratie mais dans l'aboutissement du rêve mussolinien (Fascisme devrait s'appeler corporatisme car il s'agit de fait de la FUSION des pouvoirs de l'Etat - voir Maastricht - avec les pouvoirs du MARCHÉ - notamment financier - et des "corporations") Nous y sommes Fin de l'Histoire comme les américains l'annonçaient à tue tête après la chute du Mur de Berlin. The End. Mission accomplished.
      • Pfff
        juillet 03, 15:05 Reply
        "Ceci dit, une dette d’Etat ne doit PAS être remboursée. Premier point important." A ben oui, une fois que c'est dit, tout est plus clair. Pourquoi appelle-t-on cela une dette, d'ailleurs ?
        • Pfff
          juillet 03, 15:14 Reply
          "Christopher Columbus was the first socialist: he didn't know where he was going, he didn't know where he was and he did it all at taxpayers' expense." Winston Churchill
        • moinsqueparfait'
          juillet 03, 22:33 Reply
          Avec un minimum de kultuur avec un grand K comme dans "Vivre le Krand Reich 4.0", vous devriez un peu mieux comprendre. Il n'y a que le mot "dette" qui soit réellement commun entre la notion de dette des particulier et celle des États. Tous les États sont endettés. Un État qui ne s'endette pas est un État qui ne fait rien et va subir ce qu'il mérite: disparaître. Cet État fictif ne peut exister car il ne crée pas les conditions pour que ses sujets aient de quoi lui payer un impôt et, plus encore, n'a jamais de quoi prendre le temps d'avance qu'il faut pour se maintenir : un État peut se permettre beaucoup de bêtises mais sûrement pas celle de ne pas avoir de quoi payer trois catégories de personnel indispensables et immuables : les soldats, les policiers et les agents du fisc. C'est comme ça en Scandinavie comme en Afrique subsaharienne. Au final, sauf cas de conflit armé, colonisation, etc., où la "dette" est utilisée comme butin plus qu'autre chose, la dette d'un État n'est jamais destinée à être soldée comme on l'entend pour les particuliers: le particulier est réputé et est mortel, l'État est réputé immortel ; si dans votre vie, vous avez (par hypothèse) emprunté et réemprunté de 10 ans en 10 ans pour rembourser les premières créances et ainsi de suite, vous n'avez jamais payé que des intérêts et des frais de dossier... sauf que quand vous arrivez à 60 ans, on ne veut plus vous prêter car vous allez certainement perdre du revenu et probablement mourir. Vous devez donc éponger le principal au final. Pas un État: lui, il réemprunte perpétuellement. Seul compte l'équilibre qui s'installe entre le rapport endettement+dépenses/avoirs+recettes et le coût du service de la dette (qui peut revêtir un caractère totalement spéculatif et déconnecté du premier critère). Un État qui est endetté à 180% mais rembourse à du 1,00% et aménage son plan de remboursement à sa guise et avec le sourire des prêteurs est en meilleure posture que celui qui n'a que 35% de dette mais des échéances à 18% et un peloton d'exécution devant lui. On considère souvent que l'endettement idéal est de 30 à 60% mais une nouvelle fois, le point essentiel est la soutenabilité du service de la dette et non son pourcentage en lui-même. Bizarrement, avant qu'elle n'eut cessé de se gérer réellement seule, la France répondait admirablement à ce critère... Autre chose pour le Belgium bien sûr, mais la foire aux boudins que nous aimons tous officiellement ne s'est jamais gérée toute seule... De dangereux insulaires méditerranéens comme le Japon passent leur temps à jouer dans les 200%. Voici le parcours chaotique d'un autre épouvantable pays du Club Med qui nous montre de quoi il y a moyen de se sortir et à quoi on peut arriver sans être considéré comme un pouilleux comme autant... https://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_du_Royaume-Uni#/media/File:Dette_britannique_longue_période.png Vous remarquerez qu'il y a moyen de repasser d'environ 280% dans les années 1960 à environ 50% dans les années 1980. En passant, on ne les entend pas beaucoup dans cette affaire, on ne les entend plus sur rien d'ailleurs. À mon avis, ils ont compris que ça va encore mal tourner...
        • moinsqueparfait'
          juillet 03, 22:48 Reply
          Correction: "pour autant" et voici le lien (n'apparaissait pas) https://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_du_Royaume-Uni (voir le graphique au par. "historique")
        • lievenm
          juillet 04, 22:45 Reply
          Voor een staat met een eigen munteenheid zijn belastingen vooral een manier om beleid te voeren, niet een manier om zich te financieren. Zoals de chartalisten het in een gedachtenexperiment toonden, kan een staat die meester is over zijn eigen geld gewoon jaarlijks het overheidsbudget bijdrukken. Dit is dan de facto een belasting van het percentage dat ze bijdrukken tov de geldvoorraad in omloop. Het is uiteraard geen goed idee want het is een zeer asociale belasting en je ontmoedigt zo mensen om je geld te gebruiken. De situatie is uiteraard heel anders in de Eurozone waar geen enkele staat nog meester is over zijn munteenheid. De facto hebben we voor de Eurozone de goudstandaard terug ingevoerd en we zien nu de daaraan inherente instabiliteiten. Een muntunie is ofwel een transferunie ofwel is ze instabiel. Aan de andere kant is overheidsschuld zelfs een dienst aan de bevolking die mensen een veilige belegging biedt.
        • Pfff
          juillet 04, 23:19 Reply
          On se rappelle que quand la méçante Maggie est arrivée au pouvoir en Angleterre, le Royaume était sous perfusion du FMI. Il est vrai qu'Attlee distribuait des bouteilles de lait à tous les petits zenfants d'Angleterre, tous les matins, ce qui coutait un pont, et que tous les socialistes d'Europe ont promis que l'arrivée de Maggie allait faire mourir tous les chtis nenfants d'Angleterre. Comme exemple du keynésianisme triomphant, vous ne pouviez mieux choisir : Hayek ne fut jamais mieux écouté que sur la perfide Albion.
        • Pfff
          juillet 04, 23:39 Reply
          Puisque je me fais traiter de plouc irrémédiable et d'inculte de tous les côtés, je m'incline et je propose dans la foulée que l'on remplace l'internationale, un peu souillée de millions de morts tout de même, par un tube plus entraînant : http://youtu.be/sxTrVsKOVFg
        • moinsqueparfait'
          juillet 06, 16:42 Reply
          J'ai déjà eu l'occasion de discourir ici sur l'avènement de la "méchante Maggie", qui survint, selon moi, dans un contexte de séquelles immédiates d'éléments tels que 2ème Guerre mondiale* dont la GB victorieuse mais ruinée tira bien peu de fruits mais beaucoup de balles dans le dos de ses nombreux "très chers amis", décolonisation, début de fin de bail à Hong-Kong, etc. et aussi, certes, d'étatisme-fonctionnarisme-syndicalisme-corporatisme absurde dont vous ne manquerez pas de faire l'unique responsable, histoire que ce soit suffisamment simple pour vous. *Une nouvelle fois, on constate que, sous Churchill comme sous Attlee, Super-Maggie, Major, Blair, Brown ou Cameron, l'idée "qu'il faut s'y faire, ca est une fois les Allemands qui commandent pour le bien de notre grande patrie européenne"... ne passe décidément pas du tout, quelle que soit la technique employée pour tenter de faire assimiler cette sorte de vérité révélée. Je sais que beaucoup de gens leur en veulent énormément pour ça, surtout au Belgium. Eux aussi le savent. En attendant, une fois de plus, ce n'est pas eux qui se vautrent le plus dans le ridicule. Très différent de la France actuelle, évidemment, où tout ministre nouvellement nommé part le soir même à Berlin s'étaler à plat-ventre devant son "homologue allemand" avant même de s'adresser à ses "compatriotes". Pour le bien de l'Europe, bien sûr... Pour le reste, vous ne pouvez pas être pris au sérieux en fondant des théories sur le fait que l'actif et le passif d'un Etat sont assimilables au budget d'un ménage.
    • Démocrate
      juillet 02, 23:33 Reply
      Arrêtez aussi de confondre U E et Eurooope. Sinon,c'est du mensonge par omission et détournement sémantique. Une fabrique à opinion par le biais cognitifs et l'illettrisme dont sont friands les opinionneurs (sans culture) L'Europe - continent - n'est pas limitée à l'UE D'autre part, se c u l t i v e r sur les fondations de l'UE (anciennement MARCHÉ Commun et ensuite Communauté ECONOMIQUE Europeénne,noms pourtants CLAIRS ) n'ont strictement RIEN à voir avec la démocratie, la prospérité de t o u s, mais le capitalisme. POINT. Dont le but et le fondement sont.. faire du capital, par t o u s les moyens (Instruisez-vous au lieu d'avoir des zopinions pour-contre). (enfin,il faut bien jouer de la flûte pour que le quidam confonde - par crédulité et sentimentalisme - commerce et démocratie, capitalisme et démocratie, Europe et UE, etc.. les médias s'y emploient) Et ça marche. Demander à l'UE comme à l' O M C dont elle dépend aussi, de la démocratie revient à demander à des institutions internationales - non élues - de faire semblant qu'elles sont élues. A b s u r d e. Quelqu'un a voté pour l'Organisation Mondiale du Commerce OMC? NON. C'est elle qui dirige, cependant. N'ont pas été mis en place pour ou par ça, d'ailleurs. Culture, quand tu nous tiens... Elle a tout à voir avec la GÉOPOLITIQUE ECONOMIQUE COMMERCIALE. Point. Le reste est propagande. Le TTIP vous attend - tout pouvoir aux multinationales USA. Point.
      • Pfff
        juillet 03, 16:48 Reply
        Faire l'Europe en "unissant des hommes, pas en coalisant des États". Serait-ce par ce que l'histoire nous a enseigné, à nous, européens, le mépris et la méfiance des idéologies politiques ? Et des gueulards, et des lettres capitales ?
  1. Sara B.Z.
    juin 30, 15:38 Reply
    Cher Marcel, je vous trouve bien indulgent avec ANEL, ce parti antisémite et raciste ! «Peut-être, au mois de juillet, hasarde Ilias Nicolacopoulos, Tsipras sera-t-il tenté de changer d'alliance et de se tourner vers To Potami». Sur les mœurs et la laïcité, ce nouveau parti du centre est plus proche qu'Anel de Syriza, et il pourrait aider la Coalition de la gauche radicale à se convertir à un réalisme économique, quasiment social-démocrate. Un horizon vraiment très lointain. (http://www.lefigaro.fr/international/2015/01/26/01003-20150126ARTFIG00413-tsipras-va-gouverner-avec-la-droite-souverainiste.php)
    • Marcel Sel
      juin 30, 15:43 Reply
      Ben, j'ai eu beau essayé, je n'ai pas encore trouvé d'article où l'on explique pourquoi ANEL est antisémite et raciste. De toutes manières, je n'aime pas les nationalistes. Mais je renvoie l'Europe à ses propres errements, comme ce commissaire européen belge qui a eu des propos sacrément antisémites à la radio nationale. Il n'a pas du remettre son poste en jeu à l'époque, et fait toujours partie de l'ALDE… Je suis le premier à exiger qu'on mette un nom sur ce genre de choses, mais pas pour justifier une attaque en règle par ailleurs. Ici, on use des travers d'ANEL pour atteindre Syriza, Tsipras et à travers lui, les Grecs. Je ferais de même si demain on voudrait expulser la Belgique de l'eurozone sous prétexte que la N-VA est au gouvernement. Ce sont deux choses comme qui dirait différentes.
      • L'enfoiré
        juin 30, 17:00 Reply
        Les dettes... suite et pas fin. Après le Grexit, le Brexit pour d'autres raisons, voici le Prexit... Porto Rico qui ne parvient pas à payer ses dettes. http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=et-maintenant-un-prexit-porto-rico-admet-quil-ne-peut-plus-payer-ses-dettes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
        • L'enfoiré
          juin 30, 17:07 Reply
          Cela ne vous rappelle pas cette chanson? https://www.youtube.com/watch?v=Qy6wo2wpT2k
        • Démocrate
          juillet 02, 23:00 Reply
          Y a Chicago et Détroit aussi (Détroit la ruine, the shrinking city, qui a perdu + de la moitié de ses habitants et le reste est en r u i n e) Et tous les autres Etats que l'on passe sous silence.... C'est sans doute parce que Chicago et Detroit et Puerto Rico sont des USA sacrément communistes. Comme chacun le sait, le socialisme, le communisme sont répandus aux USA. McCarthy ne démentira pas, ni Nixon son avocat. (défunts et paranos du communisme-partout-on-les-a-vus)
      • Marc
        juillet 03, 09:45 Reply
        http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/188727 "A Greek politician has come under fire after saying that Greek Jews don't pay taxes, at a time of particular tension for the country's small Jewish community. Panos Kammenos, who leads the right-wing Independent Greeks Party, made the comment Monday in an interview on the Antenna television channel. He was slammed by Jewish communal leaders, who called on Kammenos to officially apologize for his "serious anti-Semitic act," according to JTA."
        • Marc
          juillet 03, 11:12 Reply
          Et que penser du parti Syriza lui-même ? Par exemple la parlementaire Rahil Makri : "I intend parliamentarians like Rahil Makri. A former ANEL MP, she was hand-picked by Prime Minister Tsipras himself as the new Syriza rising star. Rahil Makri did not only characterize as a buffoon a pro-Jewish Christian mayor for sporting the yellow star during the entrance of nazi members after municipal elections, but also voted against the indictment of Golden Dawn parliamentarians. She even went to tattoo herself with a Spartan helmet which is perceived as code-symbol for Greek supremacists and favorite among Golden Dawn hard core nazi members. But still her Greek-supremacism and antisemitism were downplayed in front of her steadfast opposition to German inspired austerity measures." https://dawnofthegreeks.wordpress.com/2015/02/26/is-germany-responsible-for-the-rise-of-the-nazi-party-in-greece/
        • Marcel Sel
          juillet 03, 11:46 Reply
          Ah oui. Merci. Ça me rappelle des déclarations de Karel De Gucht : les Juifs auraient selon lui l'impression d'être supérieurs aux autres. Bizarrement, on ne qualifie par De Gucht d'antisémite. Mais voilà. Il n'a pas de dette, lui…
        • Shakuhachi
          juillet 03, 13:27 Reply
          Dans un article posté le 1er juillet sur son blog (http://www.richardsilverstein.com/2015/07/01/the-poison-pill-of-israeli-and-wikipedia-censorship/), Richard Silverstein explique un passage de la traduction qu'il y donne d'une déclaration faite par la « Brig. Gen. Sima Vaknin-Gil » qui dirige la Censure Militaire israélienne. Richard Silverstein parvient régulièrement à diffuser des informations dont la Censure Militaire interdit toute divulgation par les médias israéliens – ce qui donne parfois des situations assez cocasses, quand les informations publiées par Silverstein sont relayées par de grands médias anglo-saxons auxquels les Israéliens ont accès... Son explication, donc : « The term I translated as “Jewish brain” derives from the Yiddish, 'Yiddishe kop'.  The term has a distinctly proud ring to it, and boasts of “Jewish genius” with an air of superiority.  What’s ironic about her choice of term is that she doesn’t celebrate the “Israeli brain,” because there is no Israeli or Hebrew equivalent for yiddishe kop. » Je me dis que Karel De Gucht n'est pas l'inventeur de l'expression « yiddishe kop » mais je peux me tromper.
        • Pfff
          juillet 03, 17:14 Reply
          Désolé, Marc Il semblerait que se faire tatouer des cochonneries nazies ne puisse pas être considéré comme gravement débile, lorsque vous êtes dans une coalition avec des gens merveilleux (de gôche, forcément) qui veulent "changer la vie". Si vous insistez, nos amis de gôche vont sortir le keffieh.
    • Thierry Martin
      juillet 01, 10:51 Reply
      Je ne vois pas en quoi un parti bricolé à la hate par les euro-béats et qui accepte les dictats de Bruxelle sans moufter serait plus prêt de Syriza que le parti ANEL qui depuis des années dénonce les " mémorendums " et les refuse ???
  2. lecomte
    juin 30, 16:00 Reply
    Merci à vous qui m'aidez à mieux comprendre toute cette "dramaturgie"... Je suis triste, révoltée , écoeurée!.......... entre les vins et les petits fours....les politesses et les crocs-en-jambes...nos ministres et eurocrates ont-ils encore conscience de nos existences ? Par leurs attitudes ,ils ne font qu'attiser des haines, diviser des citoyens et démolir cette Europe en laquelle nous avions envie de croire.. Ignorons toute cette engeance politique et donnons notre confiance à ceux qui nous propose une autre manière de vivre notre monde.. Jacqueline L.
  3. L'enfoiré
    juin 30, 16:54 Reply
    Rien de nouveau sous le soleil. Une très vieille chanson de Trenet qui date de 1955? https://www.youtube.com/watch?v=fOMzblTKadE
    • L'enfoiré
      juin 30, 16:57 Reply
      Une autre photo que celle illustrant ce billet serait plus dans l'ère du temps. https://picasaweb.google.com/104191234223077588730/UneBriqueDansLeVentre#5912287867179761282
    • u'tz
      juin 30, 20:44 Reply
      je suppose que c'est la fin de cette chanson qui vous intéresse...
      • u'tz
        juillet 01, 21:01 Reply
        ps(wallon): vive les camarades progrècistes , merde aux brexités qui voudraient dégrècer tous ces pays que pendent sous l'incontinent dans la méditerranée...
        • moinsqueparfait'
          juillet 04, 21:13 Reply
          Je me demandais combien de temps il allait falloir pour que le mot "Wallon" apparaisse...
  4. L'enfoiré
    juin 30, 17:05 Reply
    Bonjour Marcel, Je vois que vous avez été en vacances. Avez-vous par solidarité, choisi la Grèce pour destination? Parce que c'est la meilleure entrée de devises en Grèce actuellement, malgré ce qu'en dessinait Kroll aujourd'hui. http://portfolio.lesoir.be/main.php?g2_itemId=964127&_ga=1.258256332.7323096.1435586188
      • L'enfoiré
        juillet 04, 17:58 Reply
        Ok. Mais en fonction de ce que j'ai lu dans le Télépro (que je vais peut-être utilisé bientôt) c'est pour bientôt. En vacances, on oublie toujours tout. Enfin, presque... On dévie seulement les besoins et les rêves vers d'autres objectifs. Oubli dans le billet: l'Egypte qui rame depuis plus longtemps du manque de tourisme. Zut et rezut... Vu les chaleurs actuelles, nous sommes en vacation, un service rendu par le vacataire qui pourrait effectuer la prestation d'un enquêteur effectuant une enquête à domicile.... Bonnes vacances...
  5. Nyssen, Vivianne
    juin 30, 18:26 Reply
    Oui, c'est vraiment étonnant qu'on ne comprenne pas la nuisance que constitue l'addition actuelle des populismes européens ! Ils ont des yeux mais ne VEULENT rien voir de la vague qui ne demande qu'à déferler si les choses s'emballent... Continuons à commémorer les guerres passées, et, pourquoi pas, la bataille de Waterloo !! C'est inepte ! Votre article est formidablement clair, et "éclairant". Merci.
  6. Gérard
    juin 30, 18:34 Reply
    Je n’y connais rien en économie, ni en géopolitique mais il me semble que cette dette grecque va bouleverser l’Europe d’une manière ou d’une autre. Je n’irai pas jusqu’à dire que les gouvernements grecs, qui se sont succédés depuis l’entrée de leur pays en Europe et donc dans l’eurozone ont été corrects. Je crois qu’il y avait du boulot pour récupérer de manière juste l’impôt dû et limiter les dépenses. Ils ne l’ont pas fait vraiment, pour ne pas choquer certains groupes (armateurs, Eglise….) Mais maintenant, je crains le pire et on n’en parle pas ou pas beaucoup dans les médias. Et ce pire serait une fameuse gifle à l’Europe, au FMI. Et si l’argent venait de Russie, pourquoi pas de Chine. La Turquie a déjà proposée son aide. Ce n’est pas cela qui enrichirait les grecs dans l(immédiat, mais c’est l’Europe (et ses habitants) et l’euro qui pourraient en pâtir sérieusement. Le gaz russe ne va-t-il pas arriver en Grèce, ramenant du coup, paraît-il, des milliards à la Russie mais aussi à la Grèce ? (Il me semble qu’il y a eu quelques visites de dirigeants grecs chez « l’ami « Poutine , plus rusé qu’un singe) Si le NON l’emporte, je crains ce scénario…. catastrophe. Mais que voulez-vous, l’argent doit rapporter gros tout de suite. On ne peut attendre ou limiter les gains engendrés par la dette grecque, sur le dos de la population, à cause de leurs dirigeants passés.
    • Démocrate
      juillet 02, 23:51 Reply
      Le Département de la Peur vous félicite. Vous êtes un bon et brave élève (nous les bons et eux les méchants) Il vous prie de le suivre sur Twitter https://twitter.com/feardept George Orwell wrote the instruction manual. We make it happen. http://www.amazon.com/dp/B00HVZ7ZIC/?tag=fearleaks-20 Y a aussi le bon conseiller https://twitter.com/secfear Et puis en français, y a aussi le Ministère de la Peur Comme cela, entre médias et injonctions, nous ne sortirons pas de l'émotion paralysante et nous ne découvrirons r i e n. C'est important, soyez brave. Mon Dieu, sauvez l'UE, faites-vous un sang d'encre, on risque ouhlalala de la perdre (et NON L'Europe qui ne s'encourt pas toute seule vu qu'elle est un CONTINENT) qui a valu 125 millions de PAUVRES en UE et le reste survivant et les autres vivotant dans la c r a i n t e du lendemain. Et l'avenir du TTIP... Il f a u t s'y accrocher. Joie, amour et richesse. Demain... la prospérité et le bonheur pour tous (et blablablabla). Attention, y a des méchants qui font rien qu'à nous envier. Soyez braves. Tenez bon.
      • moinsqueparfait'
        juillet 04, 21:05 Reply
        Connaissais pas. Je viens de l'acheter. Apparemment, bon achat et pas cher. Ca commence bien: "If you know any morally diminutive boot-licking climbers, please let us know. We'll have leadership positions open for them next year." Page 3 sur 193 et je me sens déjà en terrain si bien connu!
  7. Tournaisien
    juin 30, 19:28 Reply
    Saviez-vous que ούρο en grec moderne (qui se prononce quasi "euro") signifie "urine" ? Si vous voulez mon avis, dès le début, c'était déjà mal parti. Ceci mis à part, le taux de mortalité infantile a augmenté en Grèce depuis trois ans de ... 43%. Si ce chiffre est exact, il me semble que tout est dit. La responsabilité est une chose, la solidarité nécessaire en est une autre. Où l'Europe met-elle aujourd'hui le curseur ?
    • u'tz
      juin 30, 20:57 Reply
      pour moi perso € c'est ευρώ voire ΕΥΡΩ comme ναί c'est oui ,NAI quoi plutôt qu'όχι le taux de mortalité infantile des FR par rapport à celui des NL en belgique, vous avez déjà entendu parler... "Où l’Europe [voudriez-vous vous-même qu'elle mette] aujourd’hui le curseur ?"
    • Marc
      juillet 03, 10:10 Reply
      Selon mes sources, la mortalité infantile en Grèce a /baissé/ : http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.DYN.IMRT.IN/countries/GR-BE?display=graph
      • Marc
        juillet 03, 10:46 Reply
        Et pour plus de détails : http://www.franceinfo.fr/emission/le-vrai-du-faux/2014-2015/les-plans-d-austerite-ont-fait-bondir-la-mortalite-infantile-en-grece-20-01-2015-12-55
        • Pfff
          juillet 03, 17:33 Reply
          Ne le dites pas trop fort, Marc. Sinon, Mélanchon et Todd vont aller faire un massacre dans les crèches grecques, pour arranger la gueule aux statistiques.
  8. Degenève
    juin 30, 19:33 Reply
    Avec tout cela on est en train de dresser lentement mais sûrement l'acte de décès des idéaux qui avaient présidé à la création de l'Europe. Les dirigeants européens sont devenus des boutiquiers asservis à des doctrines économiques dont la validité et la pertinence n'ont jamais été prouvés par qui que ce soit. Petit détail (très) technique en passant: l'Espagne n'a pas de régime TVA particulier dans les îles Canaries. En fait, selon les directives EU en matière de TVA, ces territoires ne font tout simplement pas partie du territoire TVA communautaire. Au contraire de Madère (Portugal) qui bénéficie d'un régime TVA insulaire.
    • Pfff
      juillet 02, 17:22 Reply
      Oh oui, Varoufakis, "marxiste libertaire", donne-nous des leçons d'économie ! http://youtu.be/Afl9WFGJE0M
  9. Alex Videtzky
    juin 30, 19:37 Reply
    Il ne faut pas oublier aussi que Syriza n'a obtenu que 25 % des voix. C'est par le jeu des circonscriptions majoritaires qu'il a 35 % des élus et qu'il a du s'allier avec un parti nationaliste défenseur de l'Eglise et de certains intérêts particuliers...
    • Marcel Sel
      juin 30, 20:35 Reply
      Absolument mais c'est ainsi que fonctionne la democratie grecque. Les regles etaient les memes pour les gouvernements précédents.
    • Démocrate
      juillet 03, 00:21 Reply
      En tant que belge, ça doit être déffécèèèle à comprendre, hein les COALITIONS. Du jamais vu. C'est pas comme le MR majoritaire ou la NVA majoritaire.... Mon Dieu, qu'ils sont bizarres-pas comme nous, ces grecs...
  10. guypimi
    juin 30, 20:40 Reply
    Petit détail 75 % de CA en moins pour les PME "grâce" à l'austérité imposée par les politiques néo-libérales. Le VOKA pas capable de s'en rendre compte ?????
    • Pfff
      juillet 01, 12:22 Reply
      De fait, les socialistes sont des êtres supérieurs. Ils sont capables de dire sans rire que la Grèce est victime de l'ultra-libéralisme, alors que les grecs ne ploient que sous un seul fardeau, celui des dettes que l’État a contracté en leurs noms, inconsidérément.
      • Démocrate
        juillet 03, 00:26 Reply
        Ou de la réduction de l'Etat à une ménagère... Ouais, y en a encore qui assimile Etat à ménacccchhhhhe. 'Tin, bouffe-c'est-du-belchhh Get yourself an Education... coz we're getting tired. Find out ON YOUR OWN, by YOURSELF GROW UP ... not in medias or opinion blogs, where you won't find ANY beginning of the faintest clue, light track, to KNOWLEDGE.
        • Pfff
          juillet 03, 15:27 Reply
          Ah que je suis bête : l'état est immortel ! Dommage qu'il n'apprenne rien de ses erreurs. "Tu vivras toujours grande et belle Et ton invincible unité"
      • moinsqueparfait'
        juillet 03, 23:15 Reply
        Pfff, En effet, vous êtes un peu XXXX. Bon Belch de base. Adorateur inconditionnel et pavlovien de tout ce qui semble être étiqueté "Grande Germanie" (associé à "droite libérale"), toujours à la recherche du regard bienveillant du maître en échange d'une bonne petite séance de diatribe anti-Club Med (associé à "fainéant socialiste, ect."). Du genre qui à force Kriek et autres craques (le Bon Belch a le palais exquis, il est très fier de ses frites-mayonnaise et canette qui fait pshit), va finir par nous expliquer que l'église orthodoxe grecque, les armateurs planqués à Londres ou un certain Papademo* sont contaminés par la "gauche".
        • Pfff
          juillet 04, 21:11 Reply
          Remarquez que le bon belch de base, lui, n'a jamais fait défaut. Sa réforme Gutt fait encore l'admiration de tous.
        • Pfff
          juillet 04, 21:29 Reply
          "de diatribe anti-Club Med" Où, je vous prie ?
        • Pfff
          juillet 05, 08:07 Reply
          "Diatribe anti- Club Med" Matteo Renzi, qui annonce que l'Italie ne sera plus le "compagnon d'infortune de la Grèce". La Bulgarie, qui a pris la tête de la fronde dans les pays voisin pour dénoncer l'attitude du gouvernement grec. La Lettonie, la Slovaquie, qui au terme de réformes extrêmement dures, sortent la tête de l'eau, et qui font partie de ceux qui sont les plus remontés contre Tsipras. Il n'y a aucune diatribe anti- Club Med ; il y a une diatribe anti-germanique, qui masque le fait que l'Allemagne fait partie de ceux qui veulent continuer la négociation. Parce que l'économie selon Marcel et Varoufakis, personne n'y croit, dans les ex-pays de l'Est.
  11. Salade
    juillet 01, 00:14 Reply
    Et si le but de tous les politiques impliqués dans cette crise était de faire peur aux peuple grec (banques fermées, distributeurs à sec, virements impossibles, et que sais-je cette semaine) et qu'ils votent finalement majoritairement NON au référendum, permettant ainsi à Tsipras de se retirer avec les honneurs ou bien même de continuer avec Junker en reniant les promesses initiales de Syriza??
    • Démocrate
      juillet 03, 00:40 Reply
      A envisager... En tout cas, la proposition Syriza du 22 juin était gratinée. Privatisations massives. Puce à l'oreille... Faut bien préparer le TTIP...
  12. Nicolas Julémont
    juillet 01, 08:44 Reply
    Je lis que cette mesure (qui n'est qu'un petit point parmi bcp d'autres, et donc certainement négociable) ne concerne que les 20% de la tranche supérieure des bénéficiaires, et je vous demanderais de comparer le niveau de retraite (33 ans de cotisations, ouvrier du bâtiment) au salaire d'un professeur. D'autre part, vous accusez Juncker alors que celui-ci n'est que le trait d'union entre le FMI et les états (18), d'une part, et les grecs. J'ai aussi un gros doute sur votre chiffre de 600M€ sur cette unique mesure. Ça parait aberrant sachant que la mesure principale de cette réforme des pensions est de supprimer le système de préretraite.
  13. Andy
    juillet 01, 11:20 Reply
    La situation est bien compliquée et je lis tout et son contraire, ayant par conséquent bien difficile à me faire une opinion. La question brûlante, à laquelle je ne trouve pas de réponse satisfaisante, est "mais où sont passés les liards ?". Cela vous honorerait, Mr Sel, de vous pencher sur la question et d'y apporter votre réponse. La Jeune Femme Qui Pourrait Etre Votre Fille (et que j'aimerais connaitre, elle a l'air d'un sacré numéro) présente un point de vue (http://bit.ly/1Iskd95) que j'ai lu à différents endroits (dont ici: http://bit.ly/1U78pOe), mais malheureusement ne quantifie pas ses assertions. Il serait intéressant d'avoir vos chiffres, le plus détaillés possibles. Merci
    • Marcel Sel
      juillet 01, 23:59 Reply
      Les milliards ont servi à payer les excès passés, autrement dit, ils sont allés dans le BTP grec, les sous-marins allemands, des armements français, des cadres, salariés, retraités, etc. Bref, ils a tourné et continue de tourner mais comme la Grèce importe plus qu'elle n'exporte, une bonne partie de ces liards sont entretemps partis à l'étranger… L'argent n'a pas d'odeur ni destination finale :-)
      • Pfff
        juillet 02, 09:24 Reply
        C'est cette vision puérile de l'argent facile qui nous a mis dans la situation où nous sommes.
  14. Etienne Mayeur
    juillet 02, 02:58 Reply
    voici deux articles poussant (encore) un peu plus loin votre très instructive réflexion http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/02/17/l-allemagne-a-t-elle-une-dette-de-guerre-envers-la-grece_1644633_3214.html et http://www.lemonde.fr/europeennes-2014/article/2014/03/14/pour-le-parlement-europeen-la-troika-n-est-pas-democratique_4383044_4350146.html
  15. Hansen
    juillet 02, 06:30 Reply
    Quand on nous a dit que les Grecs ne remplissaient pas vraiment les critères de Maastricht comment se fait-il qu'on les a acceptés, vu que leur Etat recueille pas les impôts qui lui sont dus. Quand ils se sont trouvés comme nous dans la crise on savait qu'on leur prêtait à fonds perdu, mais les banques y trouvaient leur intérêt et nous étions garants pour le capital à rembourser. Tout cela etait donc couru d'avance et pour les grecs la bonne affaire enfin pas pour tous les grecs comme chez nous pas pour tous les belges, une garantie de 700 euros à rembourser par belge, c'est lourd pour certains pas pour d'autres. Charles Michel semble ne pas être dérangé par cette perspective.
    • Pfff
      juillet 04, 21:02 Reply
      Comment se fait-il ? Le commissaire français de l'époque : nous nous paierons la Grèce, se sera notre Club Med. C'était le bon temps.
  16. Pfff
    juillet 02, 08:42 Reply
    Delendo Athenae « Quelle sera la crédibilité demain si un pays, au prétexte qu’il ait un premier ministre d’extrême gauche, peut s’exonérer de toutes les règles ? Que l’Europe, l’euro donnent le sentiment de céder et c’est la crédibilité de tout le système européen qui sera emportée ! Par l’irresponsabilité de son Premier ministre, la Grèce s’est suspendue elle-même de la zone euro ! La question aujourd’hui c’est si l’Eurogroupe (Ndlr : les ministres des Finances de la zone euro) cède au chantage de Tsipras, qu’est-ce qu’il restera de la crédibilité de l’Eurogroupe ? »
    • Pfff
      juillet 04, 17:23 Reply
      C'est du Sarkozy. Notons aussi que l'ex-Chanoine de Latran a envoyé l'Europe se faire cuire un œuf lorsqu'elle lui a proposé d'accueillir quelques malheureuses dizaines de réfugiés politiques, chrétiens d'Orient et d'Afrique fuyant la folie islamiste pour la plupart. Et bien, c'est bien parti, cette histoire.
  17. Pfff
    juillet 02, 09:21 Reply
    Le discours de Tsipras : nationalisme, nationalisme, nationalisme. Fierté. C'est la marche des fiertés des faillis. Fallait bien que cela arrive un jour, dans la progression du progrès sans limites. Hubris, hystérie.
  18. Pfff
    juillet 02, 09:26 Reply
    Il reste à espérer que les grecs tournent le dos à la folie de Tsipras. Il reste à espérer que les grecs vont voter oui. Sinon, pour la première fois de son histoire, l'Europe devra punir.
    • Pfff
      juillet 02, 14:47 Reply
      Tsipras, à son psychiatre : "Docteur, jusqu'ici, j'ai été très patient."
  19. Alperen
    juillet 02, 10:40 Reply
    Pas pour faire mon ''turc'' a nouveau monsieur Zoute, mais force est de reconnaitre que la proposition de la Turquie de venir en aide a la Gréce est louable en ces temps difficile qu'elle traverse. C'est dans les temps difficile qu'on reconnait ces vrai amis, De l'histoire Ottomane commune aux peuples Turc et Grec l'histoire enseigne que c'est par les dettes qu'arrive le plus efficacement la ruine d'un Etat,ce qui mene a la misére qui in fine mene a la destruction. Que les trompettes des puissances preteuse poussent le vice pour qualifié ''d'aide '' leurs investissements et font un mine faussement naif de cacher leurs buts dans un discours sonnant trompette que ceux qui prettaient ne savait pas ce qu'ils faisaient, que si il y a un echec, cela serait du a l'incompétence et non a une strategie vielle comme le monde de conquête. Perso m'sieur Marcel, de tout mon ame je souhaite aux Grecs a tous les endettés de la terre de la lucidité, du courrage, de la sagesse , de l'entraide pour honorer ces creances et sortir debout et en bonne santé afin de pouvoir reconstruire un avenir.
  20. Pfff
    juillet 02, 16:26 Reply
    Démonstration que le multiplicateur keynésien est égal à la tête à toto Le PIB grec a chuté de 30% de puis la crise ; le PIB grec avait augmenté de 30% depuis l'entrée de l'euro jusqu'au déclenchement de la crise. Ces 30 % de croissance ont servi à augmenter les fonctionnaires (augmentation de 100 à 200 %) et le nombre de fonctionnaires et les pensions et les pré-pensions des susmentionnés fonctionnaires. Ces dépenses courantes ont été financée par l'emprunt. Les gouvernement grecs ont systématiquement menti sur le montant des déficits publics. Toutes ces dépenses publiques n'ont pas profité à l'économie grecque, n'ont pas généré un seul fifrelin de croissance. Rien. Nada. Niente. Niks. Niets. Nothing. Peau de balle et peau de zébu. Un chauffeur de bus athénien gagnait, avant la crise, 3400 € ; le salaire slovène moyen est de 400 €. Pour le moment, le slovène se laisse encore apitoyé par le pathos grec : jusqu'à quand ? Toute la bien-nommée vision économique de la gauche repose sur de la pensée magique. Entendu "il faut que les grecs votent non, même si cela signifie une catastrophe pour la Grèce, car sans cela, c'est le libéralisme qui triompherait, cela prouverait qu'aucune autre politique n'est possible". On sent bien le soucis humaniste.
  21. wallimero
    juillet 02, 20:45 Reply
    Et encore un édicte du Pape du Prêt-à-Penser gauchiste... "Ce Jean-Claude Juncker qui s’est pourtant adressé directement « au peuple grec », oubliant tout à coup le principe sacro-saint de subsidiarité, et s’est même mêlé (et toute l’Europe avec) d’inciter un peuple souverain à voter « oui » au référendum prévu dimanche prochain." et puis on ouvre une cannette de pathos façon gauche désabusée: invraisemblable ingérence! entorse hallucinante aux principes européens! allez, les Irlandais ne veulent pas du traité de Lisbonne? ah c'est qu'ils se trompent! et hop! on leur fait faire un deuxième référendum, matraquage et histoires d'horreurs en prime, le tout bouclé avec du financement UE, et un Barroso suppliant larmes aux yeux en prime; la France et la Hollande ne veulent pas d'une Constitution Européenne? On la change de nom et on la fait quand-même! Et ce bel Euro, les Allemands n'en veulent pas? On l'impose en chantage contre la réunification! Mais bon, si la vision de la gauche pour l'avenir relève du conte de fée, même l'histoire devient de la fiction… Ah, cette belle idée de démocratie occidentale! C'était quoi encore? Comme dans toute démocratie, derrière le pouvoir, il y a le peuple. Mépriser ses besoins, ses cris, ses indignations mène à tout sauf au dialogue — plutôt à la rupture. Ah oui, pour ensuite qualifier de nuisance les "populismes" européens. Cette Europe que tu aimais bien est bien celle qui se fout pas mal de ce que pense le citoyen, pourvu qu'on "progresse" vers le walhalla rouge. Oh oui, le pire dans l’histoire, c’est que cette fichue comparaison entre dette publique et PIB cache le fait que, selon Eurostat, la dette publique grecque n’a augmenté que de 4 % en euros depuis 2012. Ohlala, selon Eurostat! Et d'où est-ce qu'Eurostat tient ses chiffres? Eeuh, des Grecs peut-être? Tiens, ce ne sont pas ceux-là qui ont falsifié leurs chiffres pour entrer dans la zone Euro? Mais non, ce sont que des Eurocrates hypocrites et déboussolés qui osent demander une restructuration complète d'ELSTAT comme condition de base pour tout financement. Quel toupet! Demander des chiffres vérifiables, c'est anti-démocratique! Tss! Un hausse de la TVA! Comment osent-ils! Meurtriers! Eeuh, peut-être parce que le système actuel est la porte ouverte à tout abus? Ou parce que c'est encore un des seuls impôts qui permet de renflouer rapidement les caisses grecques s'il s'agit d'un seul tarif simplifié? Car l'économie marche presque totalement sur le cash et l'évasion fiscale généralisée, sans aucun préfinancement? C'est peut-être pour ça aussi que cette Troïka stupide propose de réviser le régime TVA déjà après un an si une meilleure organisation fiscale permet d'avoir plus de rentrées… Oh, mais qu'ils sont bornés ces Eurocrates! Mais c'est vrai, la pauvre industrie touristique grecque croule déjà sous la concurrence de la Tunisie, de l'Egypte et du Maroc. Depuis le printemps arabe, on constate une diminution inquiétante du tourisme en grèce! Et où sont les rentrées fiscales? Tiens, la dette belge n'a jamais baissé, c'est le PIB qui a grimpé. Quelle belle analyse. Et comment donc a-t-on financé notre contribution aux financement du déficit Grec? Avec nos excès budgettaires structurels? Euh, en contractant de la dette peut-être? Passons donc l'éponge sur la dette grecque et gardons celle qu'on a contracté pour la financer, ça tellement bien avec les finances belges! Ah les cons! Personne n'a pensé à nous proposer des avantages fiscaux pour...achter grec, espagnol ou portugais! Mais si! Marcel y a pensé! C'est la solution! Donc non seulement il faut reprendre leur dette, mais en plus il faut avantager des économies aux mains d'oligarches qui baignent dans une administration pléthorique! Visionnaire Marcel, vraiment visionnaire! Non seulement tu n'as pas une once de moralité, en plus tu veux détruire le peu de richesse qu'on produit encore! Personne ne nie que la situation de beaucoup de Grecs est catastrophique, mais le changement radical de mentalité que les Polonais ou les Baltes ont dû acquérir lors de leur libération du joug communiste est invisible en Grèce. Entendre dire d'un pays qui est entré dans l'Euro avec le mensonge et la surpercherie qu'il utilisera toutes les prodécures légales pour opposer son éviction est franchement indécent. Et bien-sûr il y a le Pape du Prêt-à-Penser de gauche qui déverse ses insultes sur ceux qui veulent vraiment arriver à une solution à long terme... joli Marcel, vraiment joli VV
    • Pfff
      juillet 03, 15:10 Reply
      çà y est, wallimero a la nostalgie du franc BELGE
      • wallimero
        juillet 05, 22:59 Reply
        on en a utilisé plein d'autres, comme le Florin, le Franc français et tiens, maintenant que j'y pense, même le Mark si je ne me trompe... VV
        • Pfff
          juillet 06, 12:43 Reply
          "même le Mark si je ne me trompe" Non, le Mark c'est maintenant, Walli. Mais ne le dites pas trop fort, sinon ils vont encore nous faire une crise d’épilepsie.
        • u'tz
          juillet 07, 00:11 Reply
          et sans mélo-drachme ...
  22. Démocrate
    juillet 03, 00:03 Reply
    Ça s'apelle le capitalisme. Et l'idéologie. Pour les autres, adeptes de lieux communs et du moralisme de bistrot ....get yourself an education! Outside medias, opinion blogs and wikipedia-walt disney.
  23. lievenm
    juillet 03, 00:06 Reply
    Ik denk dat het nog een paar dagen veel te warm gaat zijn want ik ben het grotendeels met je eens.
  24. Alperen
    juillet 03, 10:13 Reply
    Marcel Zoute , dorenavent connut sous le speudonyme de Marcel la censure.. pourquoi que ça m'etonne pas du tout?
  25. Pfff
    juillet 03, 12:08 Reply
    Rien de tel qu'une bonne image pour masquer la réalité. http://img.welt.de/img/geldanlage/crop143026654/7969408633-ci16x9-w780/DWO-WI-Staatspleiten-cw-Aufm.jpg Le graphique ne tient absolument pas compte du fait que les faillites des autres pays européens étaient souvent en rafale, suite aux guerres civiles, napoléoniennes, mondiales. Alors que les faillites grecques ont conduit à la mise sous tutelle de la Grèce de façon très espacée, mais très constante dans son histoire, ce qui est tout à fait particulier. La conclusion que l'on pourrait déduire si on se penche sur ce graphique est que la Grèce est incapable de se gouverner. Pour être juste, on doit aussi replacer cela dans le contexte de la lutte pour la survie d'un petit pays contre la Turquie.
    • moinsqueparfait'
      juillet 03, 23:27 Reply
      Et pour être encore plus juste, on relèvera qu'en lisant votre propre graphique, vous n'avez pas remarqué le score prestigieux de l'Allemagne... Nos chers voisins sont toujours dans le peloton de tête, il n'y pas à dire... prosternons-nous devant la grandeur! L'analyse géopolitique sous l'effet de la Kriek nuit gravement à la santé...
      • Pfff
        juillet 04, 20:52 Reply
        Vous n'avez jamais entendu parler des dommages de guerre exorbitants exigés par Clémenceau au sortir de WWI ? Défauts de paiement en cascade que je vous dis. Ce qu'on exige de la Grèce est qu'elle se réforme pas qu'elle paie. Mais la remise de la dette vient après, tout comme la remise des taux d'intérêts. Ce que la Tsipras demande est que l'on continue à payer le train de vie de l'Etat Grec à fond perdu, en attendant que l'effet de levier keynésien et marxiste accomplisse des miracles auxquels Marcel croit, mais les lettons et les bulgares pas du tout, les gros méchants.
        • moinsqueparfait'
          juillet 06, 17:02 Reply
          Bon Belch de base... La Grande Germanie a toujours raison. Même quand elle se vautre, attaque, répand du gaz moutarde, fusille dans tous les sens, gaze les juifs et lesroms, ne paie pas ses dettes, déconne à pleins tubes, rien n'y fait: la grandeur germaine est intouchable. Quand c'est pas Clémenceau, c'est Napoléon, et quand on n'a pas trouvé de Français, c'est un sale Britt' qui s'y colle. La notion de "défaut allemand" n'existe pas. 2 grandes guerres et c'est la faute à tout le monde (surtout la FR et la GB) mais en aucun cas à l'Allemagne. PS: vous n'avez rien à exiger de la Grèce. C'est un pays souverain. D'abord, nous ne payons strictement rien pour les Grecs, nous payons pour éviter à nos banques "systémiques" de nous f.... une fois de plus dans la ÓÊ‚∆Ê. Cela vous a été expliqué. Certains gagnent leur vie avec leur pétrole, leur eau, leur bois, etc. Dans la vie, on fait avec ce qu'on a. Eux, entre autres, font payer leur position géostratégique sur l'échiquier. Ce n'est pas nouveau. Ils sont loin d'être les seuls à le faire. Et ils ont parfaitement raison. Si vous ne voulez plus payer, faut arrêter de jouer aux échecs. Pas sûr que le bon Belch de base comprenne ce que ça pourrait impliquer pour sa bagnole et sa 4 façades à crédit et ses vacances chez Aline Clisive payées avec la carte de crédit aussi... Il est vrai qu'avec la Grèce, certains ont déjà estimé qu'ils n'avaient pas à payer pour avoir la position géostratégique et que c'était quand même plus simple et plus net d'envahir le pays et de l'occuper...
        • u'tz
          juillet 14, 00:29 Reply
          "Vous n’avez jamais entendu parler des dommages de guerre exorbitants exigés par Clémenceau au sortir de WWI ?" d'abord c'était pas clém le tout puissant, et les dommages à rembourser c'était essentiellement le remboursement de la destruction de l'économie wallonne par les schleux soucieux d'intégrer dans la germanie notre pays dans sa version blondolichocéphale
  26. Salade
    juillet 03, 14:41 Reply
    Dernières nouvelles: Tsipras lance un second référendum: pour ou contre l'arrêt des guignols de l'info!
  27. Alperen
    juillet 03, 16:39 Reply
    Je vous presente mes plus plates excuses monsieur Sel, j'avoue avoir degainé trop vite et vous ai traiter de censeur, ce qui est injurieux.
    • Marcel Sel
      juillet 03, 17:29 Reply
      Merci. C'est dans l'adversité qu'on reconnaît les gens honorables. No offense taken.
  28. Hansen
    juillet 04, 09:33 Reply
    Pour leur malheur et le nôtre les grecs sont entrés dans l'euro. On leur a prêté de l'argent qu'ils ont gaspillé et dont nous ne reverrons plus la couleur. Maintenant ils voteront oui pour rester dans la zone euro, Tsipras s'en ira et les allemands dirigeront la Grèce via un gouvernement à leurs ordres comme en 40. Prenons garde que cela ne nous arrive aussi, avec la bêtise de ceux qui nous gouvernent. Van Rompuy n'est plus ministre du budget, De Haene est décédé et Reynders n'est plus aux finances et on voit le résultat avec les amateurs qui leur ont succédé.
    • Marcel Sel
      juillet 04, 19:19 Reply
      Juste pour rappeler que Reynders a eu facile : le PIB grimpait, la dette baissait d'elle-même.
  29. moinsqueparfait'
    juillet 04, 11:32 Reply
    http://www.lesoir.be/927245/article/actualite/union-europeenne/2015-07-03/grece-gare-l-orgueil-gare-vengeance La sirupeuse en chef a parlé: Le 4ème Reich trébuche. La raison est qu'il n'y a pas encore assez de 4ème Reich. Sûrement pas que c'était une mauvaise idée. Tiens! Mais elle est aussi ultrabelgicaine... Un hasard, sans doute. À coups de crosse qu'on vous fera rentrer la bonne parole, s'il le faut. Mais attention, hein! C'est pour protéger nos valeurs démocratiques contre l'essor des "populistes"... Et vous croyez toujours que la Yourope va un jour s'en prendre aux "nationalistes flamands"????? ***** (...) "L'effondrement de la référence morale et solidaire du projet européen". (...) Mouaaarffff Ridicule... Même le plus moyen des Bons Belch au cerveau bien ramolli à coups de merguez sauce samouraï et canettes de Jup', djaaples rouuuuchs et autres "surréalisme", etc. perçoit la nullité de cette propagande.
  30. Pfff
    juillet 04, 11:52 Reply
    En tout cas, Schlaube n'est pas franchement contre un Non grec. Il serait peut-être temps de se demander pourquoi, à gauche. Après, il sera trop tard. Un Non grec perdra le peuple grec dans l'esprit de toutes les autres nations européennes. Et il faudra un Grexit, pour éviter un Podemos et un spainxit. Même Hollande a prévenu qu'un Non équivaut à un Grexit. Mais tous les excités anti-capitaliste d'Europe sont allé BERNER le peuple grec à Athènes. Ils préfèrent lancer le peuple grec par dessus la balustrade si cela peut servir leurs ambitions politiques. Quel abjection, quel crime ! Le malheur de la Grèce, si le Non l'emporte, sera sur la tête de tout ceux qui aujourd'hui trompent la Grèce et l'encouragent à se battre seule contre 18.
      • Pfff
        juillet 04, 20:54 Reply
        Pariez avec vos billes et pas le sort des Grecs !
  31. Pfff
    juillet 04, 14:36 Reply
    Si le non l'emporte, ce sera le fait des étudiants. Ah, le jeunisme ! Vive le Duce Tsipras ! "Il n'y a pas de limite au sous-développement.", comme le dit très justement Vargas Llosa. Au lendemain d'un choix péroniste*, la Grèce pourrait bien se retrouver en Amérique du Sud. Et je vois d'ici Poutine et Erdogan se frotter les mains. *Après "Eva", "Wallis & Edward", Madonna annonce le troisième volet de son Triptyque cinématographique : "Adolphe et Eva, une bromance".
    • Marcel Sel
      juillet 04, 19:20 Reply
      Merci de ne pas comparer de dirigeant européen à des criminels de guerre. Toute l'Europe est en paix.
  32. Pfff
    juillet 04, 17:12 Reply
    Le Monde : le référendum grec est un référendum sur le maintien ou la sortie de la Grèce de la zone euro. Mais cela ne dérange personne à gauche (ou au FN) que Tsipras continue à prétendre le contraire. Quand les grecs devront rembourser des zillards d'euro en drachmes ... Mais je vous rassure... Il y en a qui sont bien content. Lisez Beigbeder (le frère de l'autre). On prévoit déjà un baisse réelle de 30 à 50 % du revenu des grecs. À la louche. Mais les partisans d'un Eurogroupe restreint vous gratifient d'une petite tape dans le dos : la Grèce est pleine d'atouts, ironisent-t-ils, pleins de mansuétude. Et puis, cela valait sans doute la peine pour que la gauche se donne des petits frissons de rebellitude pendant une semaine, encouragée par Poutine et toute l'extrême-droite d'Europe. Honni soit qui mal y pense, chez les béni-oui-oui du camp du Bien.
    • u'tz
      juillet 05, 19:26 Reply
      ah! la rebellitude de gauche à petits frissons dans les grosses louches de dispositif dogmatique imposé par des habitudes idéologiques de dominant économique qui se présentent aux soumis comme éternelles...
      • u'tz
        juillet 05, 19:38 Reply
        la rebellitude vs l'obéissure peuples d'ue fermez vos gueules ! que les Pfff dorment en paix
        • Pfff
          juillet 06, 20:43 Reply
          Le Soir publie Daniel Salvatore Schiffer. Il ne suffit pas d'arrêter de me casser les oreilles, Ut'z. Il faut aussi arrêter de me faire mal aux dents.
  33. moinsqueparfait'
    juillet 05, 11:07 Reply
    http://www.lepoint.fr/monde/les-grecs-n-ont-pas-vraiment-compris-l-enjeu-du-referendum-05-07-2015-1942455_24.php Technique de manipulation de base: placer en fin d'article une sentence d'autorité non justifiée et non appelée à être justifiée, n'appelant plus aucune réplique car clôturant l'article : "(...) Êtes-vous prêt à payer n’importe quel prix pour rester en Europe ? N’importe quel prix ? Non, rien ne peut être accepté à n’importe quel prix. Mais rien ne pourra empêcher que la Grèce appartienne au cœur de l’Europe. Et le cœur de l’Europe, c’est l’euro." Voilà: "et le coeur de l'Europe, c'est l'euro". Voilà, à répéter ad nauseam et reprendre en choeur, à enfoncer dans tous les cm3 de cerveau disponibles de 7 à 77 ans. Seule une poignée d'idiots sur l'échelle de 4mer se demanderont: mais d'où sort cette soi-disant vérité que "l'euro est le coeur de l'Europe"????? Voilà une leçon de traitement para-logique de masse comme dirait notre ami démocrate.
    • Mélanippe
      juillet 07, 14:02 Reply
      Grexit signe l'asphyxie totale. La réussite de l'Allemagne a un coût, celui de la destruction de l'environnement (les industries allemandes sont majoritairement chimiques). La dette écologique de l'Allemagne est énorme et va nous coûter très cher dans l'avenir. Ce qu'ils n'ont pas réussit en 45, ils le réussissent aujourd'hui en asphyxiant la planète. Les allemands veulent imposer leur modèle à la Grèce ce qui tuera le tourisme à terme.par Mélusine 13:37Commentaire Cette Sel vous me décevez totalement.
      • Mélanippe
        juillet 07, 14:03 Reply
        Les banksters sont des assassins. Les grecs de Pieds Nickelés. Mon choix est fait.
  34. Mélanippe
    juillet 07, 14:09 Reply
    Peut-être que je n'ai pas lu jusqu'au bout. Mais j'étais déjà excédé par ce que vous disiez sur la dette. C'est l'Allemagne qui a la plus grosse dette. Environnementale, financière et morale. C'est eux qui ne paient par leur dette
  35. cathlinevanrymenant
    juillet 11, 12:29 Reply
    Faire croire que les propositions de Tsipras avalisées par le parlement grec est une "trahison" relève d'un manque de compréhension pour la situation de nombre de Grecs et des nécessités pour construire l'avenir. Si les créanciers acceptent de restructurer la dette grecque et permettent donc la conclusion d'un accord, l'apport d'argent frais permettra : - de payer les fonctionnaires, - de payer les pensionnés, - de payer les quelques 100 000 chômeurs indemnisés (360 euros par mois, pendant un an maximum) - la majorité des 1 300 000 chômeurs ne recevant plus rien depuis des années -, - de mettre en pratique la loi votée en mars 2015, contre les pressions européennes, pour venir en aide aux plus démunis : rétablir le courant chez les plus démunis et leur fournir jusqu’à 300 KWh d’électricité gratuite d’ici la fin de l’année, aide alimentaire et relèvement des petites retraites. Sans argent frais, les fonctionnaires devraient-ils oeuvrer bénévolement à la confection d'un cadastre des biens fonciers et immobiliers, d'un système plus performant de la collecte des impôts directs et indirects ? Ou à la lutte contre la corruption minant l'efficacité des structures publiques ? Sans argent, comment financer l'importation des médicaments freinée par le non paiement de factures et dont l'absence est une des causes de l'aggravation de la situation sanitaire des Grecs les moins nantis ? Comment payer les médecins, les infirmiers, entretenir les hôpitaux, financer l'accès aux soins de santé des trop nombreux sans emploi ? Sans argent, comment financer l'aide aux plus démunis ? Un travail immense attend le gouvernement Tsipras, car l'enjeu fondamental pour rétablir la viabilité financière de l'état grec, ce n'est pas d'honorer ses dettes héritées d'une gouvernance grecque et européenne catastrophique, c'est bien de relancer l'économie et d'assurer des conditions de vie dignes pour la population grecque. Il faudra du temps, car tant les ultra-libéraux régnant au sommet de l'Union Européenne que les Grecs les plus nantis, l'église orthodoxe et les financiers et autres armateurs ont conjugué leurs efforts pour mettre l'économie sur les rotules et fait en sorte que les capitaux voguent vers d'autres cieux européens et suisse.

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