Simplifier Bruxelles ? Impossible n’est pas français. Mais c’est belge.

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Bruxelles centre vue de Molenbeek. ©UnBlogDeSel 2016

Alors que la Belgique a failli à bien des niveaux avant et après les attentats du 22 mars, les débats se sont focalisés sur la fusion des six zones de police bruxelloises, coupables, selon certains, de tous les maux. Une analyse tragiquement partielle et souvent partiale des problèmes, qui permet de braquer les projecteurs sur Bruxelles pour ne pas regarder, par exemple, la justice fédérale, qui ne parvient pourtant même pas à isoler convenablement Mohammed Abrini, cerveau présumé du terrorisme, dans la prison de Forest ! Mais il n’y a pas d’argent pour améliorer la situation, alors, fustigeons Bruxelles.

Sous la pression, le ministre-président de la Région Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, a fini par se proposer pour coordonner les six zones, mais toujours avec les… 19 bourgmestres ! Un vrai stoemp. Et la colère monte en Flandre où le débat sur les zones bruxelloises cache à peine le retour en flèche de celui sur la fusion des communes de Bruxelles. Car depuis des décennies, des politiques et intellectuels d’Anvers, de Stenokkerzeel ou de Stokkem-Dilen se passionnent déraisonnablement pour les institutions de la capitale et brandissent leur solution unique au capharnaüm bruxellois actuel : remplacer les 19 communes par une seule, à l’image d’autres capitales, mais surtout d’Anvers. Le modèle, le paradis terrestre.

Rares sont ceux d’entre eux qui basent leur philtre magique bruxellois sur une analyse (Dave Sinardet est un contre-exemple à écouter). Certains sont incapables de citer 5 communes bruxelloises et n’en connaissent pas les institutions. On est donc face à un dogme. Mais là où ça devient vraiment belge, c’est que fondamentalement, ils ont raison !

Une ville foldingue où les balayeurs régionaux et communaux se disputent les carrefours.

Car le constat est effarant. Bruxelles, c’est 19 systèmes de parcmètres (avec des tickets non valables 10 m plus loin) ; 19 Centres publics d’Action sociale ; 19 services de logements sociaux ; 19 règlements communaux ; une dizaine de piscines communales où les Bruxellois des communes voisines paient un supplément ; 19 services de voirie qui font concurrence à ceux de la région, selon que la rue est communale (Frans Merjay) ou régionale (avenue Molière) et des balayeurs qui, donc, se disputent les carrefours… ; 19 services de travaux publics ; 19 d’urbanisme, et 19 bourgmestres qui supervisent les six zones de police par groupes de 2, 3, 4 ou 5.

Ajoutez à cela les institutions régionales : un parlement régional, un parlement francophone, une commission de la communauté flamande, une conseil commun bilinguistique (cocom), avec presque chaque fois un gouvernement, en plus ; un ministre de l’éducation et de la culture par langue (mais aucun pour les deux) et 19 échevins de la culture locaux ; quatre grands systèmes scolaires (deux par langue) ; une réforme de l’État qui vient de répartir des dizaines de compétences entre les 3 communautés (dont deux à Bruxelles) et les trois régions (dont la bruxelloise)…

En mélangeant tous ces ingrédients, vous aurez peut-être la recette du gloubiboulga de Nutella bolognaise au tofu sénégalais, mais en aucun cas, un modèle pour une ville qui héberge les institutions européennes, l’OTAN ou qui se veut capitale belge, francophone ou flamande.

La Belgique n’est pas surréaliste, elle est symboliste.

Bruxelles doit être simplifiée. Seulement, voilà, les communautés francophone et néerlandophone ont chacune un agenda caché à défendre dans ce dossier. La plupart des « exigences » venues de (parfois très loin en) Flandre dissimulent une volonté de profiter de cette simplification pour s’approprier la capitale, ou du moins augmenter puissamment l’influence de la Flandre politique dans la ville qu’elle présente comme étant sa capitale régionale alors qu’elle se trouve hors de Flandre — comme si les Italiens décidaient de faire du Vatican leur capitale pour pouvoir ensuite le revendiquer — et qu’elle ne l’aime pas vraiment et la comprend encore moins.

On dit souvent que la Belgique est surréaliste. C’est faux. Elle est symboliste. Les aspects apparemment surréalistes naissent de l’opposition entre deux communautés qui ont chacune leurs symboliques propres, antagonistes. Et ici, l’affaire est hautement symbolique.

Résumé. Aujourd’hui, la capitale de la Belgique et de la Communauté flamande (qui a ensuite fusionné avec la Région flamande, et présente Bruxelles comme la capitale de la… Flandre), c’est uniquement la ville de Bruxelles — l’une des 19 communes qui constituent la Région Bruxelles-Capitale. En cas de fusion, les 19 (ex-)communes réunies deviendraient cette capitale. Dans un pays normal, ça ne poserait pas de problème. Mais en Belgique, ce serait une avancée symbolique énorme pour les « flamingants », qui pourraient, aux yeux des francophones, définitivement prétendre « posséder » la Capitale. Il faut savoir qu’en Flandre, même des journalistes pas flamingants pour un sou et plutôt de gauche affirment que Bruxelles est « en Flandre », alors qu’elle est enclavée.

Du coup, la perspective est inimaginable pour Bruxelles, qui se veut une région égale à la Flandre, et tient à cette autonomie comme au zizi de son Manneken Pis. C’est le premier blocage.

Le chômage, de 5 à 30 %, selon que l’on soit néerlandophone, francophone ou d’origine extra-européenne.

Bien des politiciens Flamands, nationalistes ou pas, rêvent aussi d’étendre à toutes les compétences communales les obligations linguistiques imposées à l’administration régionale qui, certes, protègent la minorité néerlandophone — et vu la mauvaise volonté de pas mal de Francophones, c’est absolument nécessaire —, mais perturbent aussi le fonctionnement des services urbains et aident à classer Bruxelles au top des capitales occidentales en matière de chômage local (20 %) du fait du manque de bilinguisme des Bruxellois. Ces politiciens ne sont pas forcément « impérialistes », ils ne se rendent simplement pas compte qu’entre les principes et la réalité, il y a une marge. Les politiciens flamands de Bruxelles, en revanche, sont souvent sur une longueur d’onde plus pragmatique.

Car si l’on étendait les exigences linguistiques régionales à toutes les administrations locales de cette ville à 85 % francophone, une proportion non négligeable des fonctionnaires communaux francophones risque de ne plus être aux normes. Et les nouveaux postes de fonctionnaires seraient plus systématiquement attribués à des néerlandophones. Cette perspective de perte d’emploi francophone suffit à rendre l’idée d’une fusion repoussante : aujourd’hui, le taux de chômage des néerlandophones bruxellois est déjà deux à quatre fois inférieur à celui des Francophones, qui dépasse, lui, les 20 % (et au moins 30 % chez les immigrés et leurs descendants). Une inégalité inquiétante qui ne facilite pas les relations entre communautés. Et qui entraîne une résistance acharnée côté francophone.

Mais les mandataires bruxellois, surtout les Francophones, ont, eux aussi, un agenda caché. Lorsqu’ils affirment que tout va bien à Bruxelles et que la structure anversoise ne conviendra pas, ils s’accrochent en fait à leurs divers mandats dans les 19 communes. Les partis bruxellois ont du mal à lâcher leurs plus de 600 sièges (!) de conseillers communaux, contre à peine 159 pour les 9 districts d’Anvers, soit deux fois moins par habitant. Même pour les partis flamands, une fusion représenterait la perte de dizaines de conseillers et d’échevins. Les politiques néerlandophones se tiennent donc souvent à l’écart du débat flamando-flamand qui pourrait aussi leur coûter… leur siège ! C’est dire que ceux qui, en Flandre, brandissent l’urgence ne se soucient pas une seconde de leurs collègues bruxellois.

Si aujourd’hui, cette pléthore bruxelloise (inférieure à celle de la région flamande clame-t-on) se justifie en partie par les pleines compétences des communes bruxelloises, l’indispensabilité d’inverser la question — ne doit-on pas réduire drastiquement ces compétences ? — n’effleure pas les élus installés.

Des agendas cachés qui profitent à tout le monde sauf aux citoyens.

Ces agendas cachés de part et d’autre entraînent un blocage permanent qui profite aux discours politiques, mais nuit à tout le reste. Des politiciens flamands ont fait un argument électoral du fait que des Bruxellois francofone s’accrochent à leurs sièges (leurs baronnies, assènent-ils — comme si être bourgmestre était un privilège de noblesse et non une fonction qui requiert une implication considérable !) Alors qu’ils ont eux-mêmes tout fait pour augmenter les compétences de leurs propres administrations, en exigeant une réforme de l’État qui divise des dizaines de services fédéraux en trois services communautaires ou régionaux !

Les Bruxellois ont, eux aussi, rendu électoralement profitable l’agenda caché des politiciens Flamands, n’hésitant pas à brandir le spectre d’une Bruxelles reflamandisée, d’une mainmise de la Flandre.

Ces deux hypocrisies croisées sont les étais inamovibles des deux murs partisans posés l’un contre l’autre. Plus les élus bruxellois s’accrocheront au statu quo, plus les Flamands de Flandre se convaincront qu’ils ont la seule bonne solution. Et inversement, plus des politiciens flamands hurleront qu’il faut changer Bruxelles, plus il semblera dangereux aux politiciens bruxellois de le faire.

Il faut donc un changement radical de paradigme. La première condition d’une avancée est que le débat ne soit plus chargé d’arrières-pensées électoralistes, symboliques, voire nationalistes, et redevienne purement citoyen. Mais les citoyens bruxellois sont trop occupés ou trop mollassons pour descendre dans la rue ou s’organiser. Il faudra donc que des partis bruxellois de bonne volonté des deux communautés se mettent à réfléchir sérieusement à une réforme profonde et profitable, et à militer pour.

Anvers n’est pas le modèle idéal pour Bruxelles. Mais c’est un point de départ.

Mais quel modèle choisir ? Anvers ? La ville que le Nord nous brandit en exemple ?

En fait, il y a du pour et du contre. À première vue, c’est une bonne idée, parce que la Métropole a essuyé les plâtres. Anvers a été fusionnée en une commune divisée en districts dans les années 80, avec pour chaque district un simple pouvoir de recommandation. En 2001, un constat d’échec de la formule amena une réorganisation : depuis, ces districts ont à nouveau un pouvoir réel, bien qu’inférieur à celui des communes de Bruxelles.

Anvers serait donc a priori une bonne case story pour une nouvelle organisation bruxelloise. Sauf que voilà, elle n’a pas de problème linguistique, personne ne la convoite, et elle n’est pas non plus une région. Le fédéral n’a rien à dire sur l’organisation d’Anvers alors que celle de Bruxelles est coulée dans la Constitution. Or, pour simplifier Bruxelles, il ne suffit pas de toucher aux 19 communes, il faut aussi revoir la structure régionale. Et là, déjà, on risque très vite de buter sur un blocage… flamand !

Si Anvers est un exemple en matière d’efficacité visible (propreté, organisation urbanistique, travaux publics…), elle n’est pas aussi performante qu’on ne le vend au Nord. Car la ville ne peut se targuer d’une criminalité inférieure à la bruxelloise, ni d’une meilleure intégration des primo-arrivants, cloisonnés, comme à Bruxelles, dans de véritables ghettos où l’extrême droite n’hésite pas à provoquer.

Suite logique de la forte présence néofasciste (dans une ville très « rouge » par ailleurs) ? Anvers est aussi un très mauvais exemple en matière de jihadisme : elle a produit presque 50 % de jihadistes de plus par musulman que la Bruxelles tant décrie par… ben tiens, des édiles anversois comme Jan Jambon ou Bart De Wever. Si l’on s’en tient aux musulmans d’origine nord-africaine — les plus susceptibles d’être radicalisés — elle « fait » même bien pire que Molenbeek, avec 22 « combattants syriens » par 10.000 habitants d’origine maghrébine, contre 16 dans le « Bronx » bruxellois.

Mais il y a aussi des réussites chez Brabo. Là-bas, la concentration du pouvoir a permis de réagir beaucoup plus tôt qu’à Bruxelles, avec une cellule antiradicalisation centralisée. Si la structure anversoise ne semble donc pas permettre d’éviter des dérives graves, elle permet une meilleure réaction, bien coordonnée sur tout son territoire, et apparemment efficace.

Des villes très performantes aux habitants très pauvres.

Du point de vue économique, Bruxelles est toujours loin devant, avec un PIB par habitant deux fois plus élevé que sa sœur du Nord (60.000 € contre 33.000), et quatre fois plus en volume : 67 milliards € contre 17 en 2013). Mais dans les deux cas, les habitants tirent très peu profit de cette richesse. Et en fait, le très haut PIB de Bruxelles y rend la pauvreté chronique d’autant plus scandaleuse.

Les deux villes souffrent de l’exode périphérique. L’indice de richesse des habitants par rapport à la moyenne belge y est en chute libre. Selon le SPF Finances, il était de 104 à Anvers en 2000, mais est tombé à 91 en 2010. À Bruxelles, cet indice était à 90 en 2000 pour atterrir à 81 dix ans plus tard. En pourcentage, cela représente un lourd recul de 12,5 % dans la métropole et de 9 % dans la capitale. Le benchmarking avec d’autres villes belges donne la mesure de ces deux échecs : si Anvers était en 2010 en passe de devenir la ville à la population la plus « pauvre » de Flandre (juste avant Genk et derrière… deux villes wallonnes, Tournai et Namur), Bruxelles n’avait plus, en dessous d’elle, que Charleroi (77) ! En 2012 (derniers chiffres disponibles) les deux villes avaient encore perdu chacune un point de plus, à 89 et 80 % de la moyenne belge.

Ce bilan mitigé le montre : la fusion des communes bruxelloises ne serait donc pas la réforme miracle. Elle doit être bien réfléchie. Mais elle répondrait déjà à l’urgence de faire des économies d’échelle pour investir dans la relance urbaine. Et le citoyen belge, vu les impôts qu’il paye, doit être servi avec efficacité, ce que la structure bruxelloise ne permet en aucune manière.

La question n’est donc plus de savoir s’il faut le faire, mais comment il faut le faire. Anvers est une base intéressante, mais il faut chercher plus loin. Des études approfondies de la situation d’autres villes de taille similaire est un point de départ fondamental.

Mais quelles que soient les villes étudiées, Bruxelles a aussi des spécificités uniques qui imposent une réflexion différenciée. Ainsi, une fusion pure et simple des communes donnerait à la Capitale un statut bicéphale : il y aurait une ville de dimension exactement identique à la région, avec deux niveaux de pouvoir (un parlement régional plus un conseil communal) qui se superposeraient et se feraient concurrence. Ce serait absurde. À Paris, qui est à la fois un département et une ville, on cherche justement à se débarrasser de ce doublon inutile ! Par ailleurs, cette solution fait peur aux Bruxellois du fait de la mainmise potentielle de la Flandre.

Repartir d’une page blanche, pour un modèle d’efficacité.

Il serait donc indispensable de créer une structure ex nihilo, par une loi communale bruxelloise différenciée de celles des autres régions (vu « l’exception régionale » bruxelloise, ce serait justifiable), qui réduirait les compétences des communes, le nombre de conseillers par habitant et les pouvoirs du bourgmestre. Il suffit d’appliquer le principe de subsidiarité : les compétences qui requièrent une stratégie globale iraient à la région, qui aurait des pouvoirs similaires à la ville d’Anvers, et les autres resteraient aux communes, que les compétences réduites feraient ressembler aux districts.

Outre que l’on évite le doublon région/mégacommune, l’avantage d’une telle réforme, c’est que la Ville de Bruxelles (Bruxelles 1000) serait toujours officiellement une commune, qui resterait la capitale de la Belgique et le siège des institutions européennes, ce qui rassurerait les Bruxellois et devrait satisfaire les Flamands.

Dès lors que ces communes seraient nettement plus « légères » en termes de compétences, elles pourront fonctionner avec moins d’élus, et un collège réduit. On saisirait l‘occasion pour revoir le plan des communes. Bruxelles est actuellement littéralement coupée en deux par l’énorme ville de Bruxelles tentaculaire, surpeuplée (175.000 habitants) et géographiquement absurde, qui fait de son bourgmestre un État dans l’État. C’est le premier travail de réorganisation à entamer.

Concrètement, l’avenue Louise passerait à Ixelles, et cesserait de couper cette commune en deux. Le Bois de la Cambre irait à Uccle ou à Ixelles. Laeken redeviendrait une commune autonome. Haren et Neder-Over-Hembeek se rattacheraient à Evere. Les trois minicommunes de 25.000 habitants du Nord-Ouest (Koekelberg, Ganshoren et Berchem) fusionneraient, ainsi que les deux Woluwe. Saint-Josse rejoindrait Bruxelles-centre, Auderghem épouserait Watermael-Boitsfort. On aura alors des districts équilibrés comptant tous grosso modo entre 75.000 et 130.000 habitants. Il y en aurait quinze. Un beau chiffre.

Le plan de stationnement actuel repose sur trois ordonnances d’une complexité ahurissante.

Côté compétences, la région se chargerait de tout ce qui gagne à être géré globalement. Quelques exemples : le stationnement, avec un système d’horodateurs uniformisé à moyen terme, et une perception régionale ; l’urbanisme ; toute la mobilité et les travaux publics liés à la voirie et à la circulation (toutes les voies deviendraient donc régionales) ; toute la propreté publique ; l’enseignement actuellement communal (qui pourrait être intégralement remplacé par un service régional/communautaire) ; un CPAS régional, ce qui permettrait des économies d’échelle ; les piscines et infrastructures sportives ; le logement social, trop exposé au clientélisme à l’échelle d’une majorité communale (suivez mon regard). Enfin, l’impôt communal disparaîtrait au profit d’un supplément régional, ce qui en permettrait la répartition équitable dans l’ensemble de la région sur base de deux critères : le nombre d’habitants et la taille de chaque commune — et non plus en fonction du nombre de riches de chaque localité.

Dans une telle organisation, et pour les compétences qui lui reviendraient, la région ne se contenterait plus de faire des choix stratégiques que les communes pourraient décider d’appliquer ou non, comme pour le fumiste plan de stationnement actuel avec ses trois ordonnances complexissimes qu’il faut cinq ans d’études pour maîtriser, mais elle les imposerait après toutefois une concertation obligatoire.

La région deviendrait le centre névralgique, mais les communes auraient toujours un rôle fort à jouer, tant au niveau des recommandations qu’elle enverrait à la région, qu’à celui de la réalisation des stratégies. Les administrations communales offriraient un guichet unique de services mixtes, avec les services communaux bien sûr, mais aussi une antenne locale des services devenus régionaux. Chaque commune aurait aussi son antenne CPAS avec des conseillers sociaux communaux qui, ensemble, constitueraient le conseil régional d’aide sociale. Ah, j’oubliais : les communes se fourniraient auprès d’une centrale d’achat régionale.

Les communes garderaient en revanche leur autonomie pour les matières qui ne seraient pas régionalisées (état civil, population, animation commerciale et culturelle, environnement, horeca, etc.) et se chargeraient de conformer les décisions régionales aux nécessités locales.

La région reconcentrée. Si les Flamands veulent bien…

La région, qui hériterait de nombreuses prérogatives nouvelles, devra aussi être allégée. La COCOM, doublon inutile, serait supprimée au profit du parlement et du gouvernement bruxellois, mixte, qui gèrerait aussi l’ensemble des matières communautaires pour le compte des communautés française et flamande. Il n’y aurait donc plus qu’un seul ministre-président et un seul gouvernement bruxellois, chapeautant les cabinets régionaux et les cabinets communautaires. Ces derniers devraient évidemment se conformer aux législations communautaires flamande et française. Chacune des deux communautés pourrait toujours se réunir séparément (COCOF et VGC), mais elles n’auraient plus de président ni de ministres dédiés afin de supprimer la pléthore de mandataires et d’intégrer les stratégies de la communauté flamande et de la communauté française à celles de la région, sans réduire leur pouvoir.

Dès lors que les compétences seraient nettement plus nombreuses, et pour des raisons de simple représentativité, la double majorité (qui donne aux députés néerlandophones un droit de véto permanent et donc une surreprésentation sur absolument toutes les matières) ne serait plus requise que pour les affaires communautaires (culture, éducation, santé, etc.) et les lois susceptibles de porter atteinte, même indirectement, au statut, aux droits ou à l’image de la minorité néerlandophone. De même, au niveau fédéral, la sonnette d’alarme ne pourrait plus être activée que pour des législations touchant aux droits humains ou à l’équité entre communautés.

Ensuite, me permettez-vous de rêver d’un enseignement bilingue bruxellois, de crèches bi-ou trilingue ? De la régionalisation des lieux de culture, bilingues, où les acteurs culturels monocommunautaires et bicommunautaires pourraient jouer ou exposer sans se demander si le lieu est plus flamand ou plus francophone ? D’un festival du film belge ?

Une police avec plus de caractère est une police qui zone moins.

Une telle réforme sera aussi, bien sûr, l’occasion de revoir l’organisation de la police. Les fameuses six zones accusées d’avoir facilité les attentats du 22 mars. Pourtant, il n’est pas du tout certain que la présence de ces six zones de police locales (pour rappel) aient eu une influence sur la qualité du travail judiciaire (au sens large) dans le cadre terroriste : ces dossiers sont traités par la Police fédérale, qui n’est pas concernée par la division de la capitale en six zones.

Néanmoins, la police locale représente 75 % de la police intégrée (locale + fédérale). C’est bien elle qui constitue l’image de l’ordre dans la rue. De plus, des tas de problèmes spécifiques ne se calquent pas du tout sur les zones de police. Il en va ainsi du radicalisme de type jihadiste et de sa prévention.

Si l’on examine la carte des zones de police bruxelloises — on découvre que les quartiers les plus sensibles se situent dans pas moins de quatre zones : Midi (pour Anderlecht), Bruxelles-Ouest (pour Molenbeek), Bruxelles-Capitale-Ixelles (pour Bruxelles-centre et Laeken), et Polbruno (pour Schaerbeek). Au passage, je réformerais bien les noms de zones, superbes exemples de manque de cohésion. Fastoche : Midi, Ouest, Centre (Bruxelles-Ixelles), Nord (Bruno), Sud (Uccle-Watermael-Auderghem), Est (Montgomery).

Chacune de ces zones est dirigée par un chef de corps, un collège de police (les bourgmestres + le chef de corps) et un conseil de police (les conseillers communaux et bourgmestres : ils sont 27 pour Bruxelles-Ixelles). Pour la zone Bruxelles-Ouest (Molenbeek, Ganshoren, Koekelberg, Jette, Berchem), le collège comprend 5 bourgmestres, plus le chef de corps et le/la secrétaire ! Au total, pour les quatre zones concernées par le radicalisme, et rien qu’aux collèges de zone, on a 4 chefs de corps, 4 secrétaires et la bagatelle de 13 bourgmestres réunis, non pas dans un seul collège, mais dans quatre différents ! À cela s’ajoute le conseil zonal de sécurité, extension du collège  de zone, où a lieu la concertation avec les pouvoirs judiciaires (procureur) et avec la police fédérale. Il y a six de ces conseils à Bruxelles, quatre bien sûr, rien que pour la zone que j’ai définie… Amaai.

À Anvers, par contre, il y a, pour diriger tout ça, un bourgmestre et un chef de corps.

En comparaison à ce bureau bien rangé chez Brabo, Bruxelles est un vrai souk ! Une usine à gaz qui découle de la logique qui prévalait avant la fusion des polices, où le bourgmestre bruxellois avait la main sur son service policier. Logique, dans la tradition belge d’autonomie communale. Mais est-il encore cohérent à Bruxelles que les bourgmestres s’occupent des affaires de police criminelle ou répressive ? Du service d’ordre lors de manifestations (pour ensuite, comme Yvan Mayeur, s’en prendre à la police qu’il… codirige) ? Est-il même cohérent qu’il se charge de la circulation communale ou zonale dans une ville où tout est lié ? Ainsi, les boulevards de la grande ceinture traversent, rien qu’à l’Est, huit communes et trois zones !

Géographiquement, ces zones reproduisent l’absurdité du découpage communal, en particulier pour Bruxelles-Ixelles, qui coupe carrément la ville en deux transversalement avec un bras partant tout au Nord jusqu’à Neder-Over-Hembeek, et un autre au Sud, qui inclut le Bois de la Cambre. Il faut rouler vingt kilomètres pour traverser cette zone de police de part en part ! Aux heures de pointe, ça peut prendre plus d’une heure… C’est exactement le contraire de l’effet recherché par une localisation de la police (si c’est ce à quoi les zones servent).

Revenons à la zone « canal » et aux quatre zones de police qu’elle traverse. Aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur Jan Jambon distribue des policiers à ces quatre zones pour renforcer la lutte contre le radicalisme et les réseaux. Et là aussi, certains bourgmestres se plaignent qu’on en « soigne » d’autres avant ou mieux qu’eux ! Sous une seule direction, on pourrait au contraire traiter le radicalisme sur l’ensemble du territoire touché, sans se soucier des limites zonales. Un corps dédié se chargerait de tout ce qui concerne la prévention et la répression de la radicalisation sur le territoire concerné.

Il en va de même pour la circulation. Bruxelles, ville truffée de goulets, de tunnels fermés, de bribes d’autoroutes éparses, doit disposer d’une direction de la police de la route unique, capable de répartir et de mettre en action les besoins très rapidement en cas de bouchon, sur tout le territoire.

Impossible n’est pas français, mais serait-ce belge ?

Mais au fond, j’y pense, si on calquait la réforme policière sur celle des communes, avec une direction régionale et des antennes locales de police de proximité, mises à disposition des communes ?

Comment ça, impossible ?

Impossible d’obtenir même un dixième de tout ça des bourgmestres bruxellois, me dites-vous ? Et pas plus chez les politiciens flamands ? Impossible de modifier la constitution ? Impossible de bénéficier d’un gouvernement bruxellois mixte région/communautés ? Impossible de convaincre les chefs de corps des six zones ? Eh bien, vous avez peut-être raison. C’est peut-être bien impossible. Et ça prouverait que mon titre est le bon.

À moins…

À moins que nos politiciens flamands et bruxellois se rappellent qu’ils ne sont pas là pour servir des chimères idéologiques ou leur propre carrière politique, et qu’ils ne s’arment, contre toute attente, d’un courage inédit en décidant de nous prouver qu’ils ont réellement à cœur de rendre Bruxelles vivable. On va dire chiche.


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122 Comments

  1. Hansen
    avril 14, 05:06 Reply
    Impossible en belge en effet. Quand pensez-vous que les bruxellois pourront présenter un parti bilingue aux élections? ProBruxsel a voulu le faire et s'est fait renvoyer aux calandres grecques. Dommage pour un parti dont la devise était "ensemble, samen, together" et qui préconisait le principe de subsidiarité comme vous et des écoles bilingues où les enfants des deux communautés nationales partageraient la même cour de récré comme cela se faisait "dans le temps". Hélas il faut oublier. La Belgique moderne est un nouveau Liban. Un champ de bataille pour tous les trafiquants et une plaque tournante pour les djihadistes. Incapable de se diriger, Elle a perdu depuis longtemps la confiance des israéliens et maintenant pour longtemps celle des francais et des américains. Il y a longtemps déjà que je me suis senti en meilleure sécurité grâce au contrôle des bagages par El Al que dans celui de Zaventem à l'epoque. Ce que nous redoutions arrivé parce que nous avons laissé revenir de Syrie nos propres anarchistes djihadistes. Impossible en effet à nos gouvernants d'être efficace, paralysées par le systemequ'ils ont eux-mêmes mis en place. Il faut maintenant que les francais et les américains interviennent eux-mêmes pour protéger leurs ressortissants en Belgique et à Paris contre la maladie contagieuse qui s'est répandue chez nous. La Belgique est le malade de l'Europe sans-papiers espoir de guérison. Impossible en effet à moins que les jeunes ne passent la nuit debout pour s'en occuper.
  2. Lachmoneky
    avril 14, 09:46 Reply
    "19 services de logements sociaux " Non non et non, certainement pas! Ceci est centralisé au niveau de la région, et les sociétés de logement social ne sont même pas centralisés par commune. Certaines communes en ont plusieurs, ou aucune. De nombreuses fusions sont en cours. Et la candidature est UNIQUE répartie pour toute la région, répartie sur des sociétés choisies par le demandeur.
    • marcel
      avril 14, 13:20 Reply
      Bon. Un lien s'impose, apparemment. C'est juste un exemple, hein. http://www.molenbeek.irisnet.be/fr/je-vis/logement/le-logement-molenbeekois. C'est vrai que le "19" est aléatoire, mais je n'avais pas le temps de faire le compte. Ce que je veux, c'est une candidature unique dans un service unique.
      • Lachmoneky
        avril 14, 15:04 Reply
        Oui, mais avec les fusions, différentes sociétés de logement sont implantées dans plusieurs communes différentes. Des fusions sont encore en cours. Et pour l'ENSEMBLE de la région, TOUTE demande auprès d'UNE de ces sociétés est CENTRALISÉE et traitée au niveau de la Région, et redistribuée sur DIFFÉRENTES sociétés: c'est le demandeur qui peut choisir un panel de sociétés auprès de qui il pose sa candidature. Les sociétés de logement ne sont donc plus que des acteurs locaux. Leur nombre diminue, mais leur taille reste telle qu'on garde une dimension "humaine"... tant que possible. Il y a donc une centralisation au niveau de la Région, et un regroupement en entités. Certaines communes restent avec UNE société de logement limitée à la commune. Mais c'est de plus en plus rare.Et les demandes ne sont plus traitées à leur niveau, mais bien au niveau de la Région.
      • Lachmoneky
        avril 14, 21:39 Reply
        La candidature est déjà UNIQUE, mais se fait dans la société de son choix (peu importe la société, d'ailleurs, in fine) et est remontée à un service unique, pour la Région. À ce niveau, la centralisation sur la Région est déjà effective. Il n'est tout simplement plus possible d'introduire plusieurs demandes, auprès de chacune des sociétés de logement,par exemple. Le fait de conserver diverses sociétés permet: - d'une part de choisir (approximativement) dans quelle partie de la Région le candidat peut poser sa candidature (il peut choisir les sociétés où il désire postuler) et espère donc trouver un logement, - mais aussi de garder une gestion du logement social à une taille relativement humaine, avec une gestion plus proche des problèmes quotidiens que ne le serait une gestion complètement centralisée, sur la Région. C'est de plus un domaine où l'évolution est constante (normalisations, regroupements...)
        • marcel
          avril 15, 10:17 Reply
          Quand je vois qu'un échevin se fait agresser parce qu'il a envoyé une lettre expliquant à une famille qu'elle gagnait 4 fois trop pour garder son logement social, excusez-moi, mais j'ai un énorme doute sur les avantages de la localisation.
          • Lachmoneky
            avril 15, 11:11
            C'est une localisation pratique, mais les règles sont centralisées au niveau de la Région: donc, en effet, plus de passe-droit (ou quasi plus) et des règles... qui ne plaisent pas nécessairement aux élus locaux.Donc, si ces locataires doivent quitter leur logement social, la société "locale" n'a pas les pouvoirs de s'y opposer. D'où la colère (mal placée) de certains. Ce n'est plus "comme au bon vieux temps"
          • marcel
            avril 15, 12:20
            Ben si, justement, puisque la commune a décidé de temporiser. Enfin voilà, voilà.
          • Lachmoneky
            avril 15, 13:52
            Étonnant, parce que la commune n'a AUCUN pouvoir dans ce domaine. La société de logement (liée à la commune, dans ce cas-ci, je suppose), pas beaucoup plus. Il serait intéressant d'avoir plus d'informations ;-)
  3. Lachmoneky
    avril 14, 09:57 Reply
    Marcel, ne pas oublier un point fondamental: - au niveau Régional ( = fusion des 19 commune), la minorité flamande dispose moyens de blocage et d'influence sur la Région TRÈS efficaces, un peu en compensation des possibilités de blocage dont dispose la minorité francophone au niveau de l'État. Sauf qu'au niveau RÉGIONAL, le Région Bruxelloise ne dispose d'aucun blocage au niveau de l'État quand ses intérêts sont gravement menacés - au niveau communal ET régional, en ce qui concerne l'emploi et les postes de responsabilité, la minorité flamande dispose de privilèges TRÈS disproportionnés. De même, les obligations de bilinguisme dans tout ce qui touche à l'emploi public. Toucher à l'assemblage bruxellois doit revenir à remettre en cause TOUT l'assemblage bruxellois... et même national. Or, la NVA plus particulièrement, n'avance que les points qui sont favorables à la Flandre, et émet un NIËT pour ceux qui défendraient les francophones. Le résultat sera un VETO final... accompagné d'une très mauvaise gestion de l'ensemble de la région... et du pays. Mais c'est AUSSI ce que cherche la NVA: la Flandre seule le fera mieux. Comme sans doute la sécurité de l'aéroport.
    • marcel
      avril 14, 13:24 Reply
      Le conseil d'État permet des recours régionaux pour les intérêts gravements menacés.
      • marcel
        avril 14, 13:34 Reply
        Oui mais à la région, il y a des cadres linguistiques (certes adaptables) non imposés aux communes. Dans les faits, la situation me semble donc plus souple dans ces dernières.
  4. Wallon
    avril 14, 10:19 Reply
    Bonjour Monsieur Sel, voilà une analyse très fine du capharnaüm bruxellois. Cette situation a été finement réfléchie par les stratèges du Mouvement flamand et appliquée depuis le démarrage de leur offensive régionaliste. Ils furent aidés en cela, et le sont encore, par la cécité volontaire des Wallons ( Il faut sauver notre petite patrie...) mais aussi sans oublier les boutiquiers bruxellois attachés à leurs maroquins et à leurs mandats en tous genres. Tenant compte de la mentalité peu belliqueuse des populations en présence, il fallait à la Flandre choisir entre une guerre de sécession modèle "patient condamné à terme pour gangrène mal soignée" plutôt qu'une guerre de sécession modèle "Tuniques bleues". Il faut avouer que l'opération réussit à merveille mais cela prend du temps et, hélas, personne n'avait prévu le terrorisme religieux, oublié dans nos contrées depuis quatre cents ans. Toutefois, les drames récents apportent, malgré l'horreur, de l'eau au moulin de la Flandre. Cela écrit, si les Bruxellois ne trouvent pas la force et l'intelligence de réfléchir à une refonte de leur Région (nombre de communes, frontières communales redessinées, choix entre gouvernements régional et communautaire, etc.), cette refonte lui sera imposée de l'extérieur. Et, n'oublions pas que la région de Bruxelles se situe en Brabant (bien) flamand.
    • Brusseleir
      avril 17, 18:25 Reply
      "En Bravant bien flamand", "Wallon" ? En effet : Bruxelles a toujours été, est encore une ville flamande, actuellement sous occupation francophone depuis plusieurs siècles – "occupation" au sens plein du terme, je vous laisse le soin de décoder. Les Flamands sont tout à fait légitimes dans leur objectif : faire revenir leur capitale historique en Flandre, dont elle n'aurait jamais du être séparée. Il est donc inévitable que cette occupation finisse un jour, pour le plus grand bien de toute la population de Bruxelles, sans distinction de langue ou d'origine. Le plus tôt sera évidemment le mieux : l'incurie francophone à Bruxelles a atteint la cote d'alerte, l'occupant ne peut désormais que s'autodétruire, malheureusement non sans violence. Dommage pour les habitants de cette ville, qui n'en peuvent mais. Qu'aura laissé l'occupant francophone comme témoignage de culture à Bruxelles ? Un immonde palais de justice mégalomaniaque sous échafaudage depuis des lustres, d'ailleurs impraticable. Une cathédrale comique, pour rester poli… Une ville immonde, aux trois-quarts détruite par la spéculation, l'ambition sans moyens, le népotisme, la fraude, la triche, l'enrichissement sans cause… Molenbeek, Schaerbeek, Etterbeek… Etc. Gare du nord, gare du midi : furoncles bruxellois dont tout Belge devrait rougir. La SNCB investit à mort dans l'immobilier – spéculation, détournements, paradis fiscaux… –, tout en laissant pourrir les gares. Les irresponsables francophones de Bruxelles ont du reste laissé s'opérer la destruction systématique, sans aucune réaction notable (à l'exception du curé des Marolles, exception qui confirme la règle), de "leur" ville (prétendument) depuis plus d'un siècle – point de départ symbolique : le voutement de la Senne, dont l'objectif inavoué était bel et bien de détruire le cœur – flamand – de la ville, autour de son port. Une destruction qui s'explique par la haine, la rancœur, l'envie des Francophones. Dépourvus de toute culture identifiable, ceux-ci ont entrepris d'éradiquer celle de leurs concitoyens, ainsi que la langue de ceux-ci. Il n'empêche : "Belgique" (c'est où ?), la culture et l'art ont toujours, hier comme aujourd'hui, été strictement cantonnés à la Flandre : Anvers, Bruges, Gand et autres lieux d'une civilisation d'envergure mondiale – Bruges, 1ère ville occidentale au Moyen-Age, etc. Destruction soutenue par un "story telling" efficace, puisque les Francophones ont réussi à enfumer (pour rester poli) le reste de l'Europe, à commencer par la France : les Flamands seraient des Nazis, les Francophones des Résistants (même le grand Jacques, d'ailleurs flamand pur jus, comme le prouvent ses chansons profondément néerlandaises dans les deux langues, a bêtement colporté ce mensonge). On a donc passé par pertes et profits les 9 000 engagés – une paille ! – volontaires francophones dans la branche wallonne de la SS, sous le fouet du sieur Degrelle, dont les fanatiques se comptaient par dizaines de milliers, avant et pendant l'Occupation. Sans parler du monarque fantoche, marionnette de Hitler. Bref. PS : Wallon, votre référence à une "intelligence" des Bruxellois francophones ferait rire (les Bruxellois intelligents ? Ah Ah Ah !), en d'autres temps. Elle donnerait plutôt envie de pleurer, vu les circonstances.
      • marcel
        avril 19, 11:47 Reply
        Une occupation implique une armée, stoemmerik.
      • u'tz
        avril 25, 23:27 Reply
        "Les Flamands sont tout à fait légitimes dans leur objectif : faire revenir leur capitale historique en Flandre" c'est profondément hilarant, Brusseleir, que bruxel fût capitale de la basse bourgogne ou du brabant à la rigueur... vous les NL êtes bienvenu à bxl même les étrangers flamands (dont la bourgeoisie parlaient FR avant de se convertir au NL et l'imposer à leur petit peuple)... regarde autour de toi Brusseleir tout tes potes NL sont nés en vlaanderen, limburg enz pas à bxl, mais comme une part significative des NL , t'es un putain de naïf malhonnête.
        • Brusseleir
          avril 26, 20:04 Reply
          Je suis Français, pauv'c… ! En tant que tel, j'ai pu apprécier à sa juste valeur la distinction précise opérée par les Flamands entre les pauvres petits Wallons et les Français, que ceux-ci respectent, apprécient et avec lesquels ils acceptent de parler leur (excellent) français. D'ailleurs, les liens historiques entre les 2 Flandres sont profonds et renouvelés. On peut le constater dans la plupart des villes flamandes. Sinon, votre message : tissu de mensonges et de contre-vérités historiques. Comme d'hab' en Belgique francophone : le déni. A ce stade, à part la psychanalyse, je vois pas. L'asile d'aliénés, peut-être ? Les Belges francophones stupidement monolingues (un problème de capacités cognitives, je suppose) avaient une chance unique : faire partie d'un pays à deux nations, le pluriculturalisme, l'enrichissement mutuel… On voit ce que la bêtise à front de taureau francophone belge a fait de cette occasion historique : désastre, pourrissement, décomposition… A liquider !
          • u'tz
            avril 29, 23:35
            "Je suis Français, pauv'c… !" grand bien te fasse, quand tu seras flamand comme m'... tu m'expliqueras l'histoire que tu te fais de mon histoire que tu ne comprends manifestement pas (capacité cognitive limitée par la monoculture sans doute) perso je suis FR, pauv'Bsslr , putain malhonn'
  5. geneghys
    avril 14, 11:10 Reply
    J'ai pas tout lu, parce que j'ai pas tout compris. Mais que les balayeurs se battent pour des carrefours m'a bien fait rire ! Par contre, j'ai été à Anvers et je n'ai pas trouvé une ville parfaitement bilingue, au contraire ! Si les habitants savaient le français, ils s'en sont bien cachés. Chez nous, si on se promène à Bienne ou à Fribourg où le français et le swizerdütsch se côtoient, chaque passant pouvait s'exprimer dans les deux langues et, dans le pire des cas, l'anglais fera l'affaire ;-) À contrario, Berne - capitale fédérale - qui se proclame bilingue est un peu comme Anvers pour les francophones... Amicalement Gene
    • marcel
      avril 14, 13:37 Reply
      Mais Anvers n'est justement pas une ville bilingue. Ce serait comme mettons Zürich en Suisse. Elle est d'ailleurs dans la région unilingue néerlandophone et en principe, dans les administrations, il est interdit de servir un citoyen (hors tourisme) dans une autre langue que le néerlandais. À Bruxelles, le bilinguisme est imposé par la constitution, mais est en fait relativement rare dans les faits.
      • u'tz
        avril 25, 23:32 Reply
        "À Bruxelles, le bilinguisme est imposé par la constitution, mais est en fait relativement rare dans les faits." faux Marcel, dans les fait le BIL c'est pas rare du tout c'est même le plus gros facteur de prolétarisation de la majorité FR du peuple (à supposer par pur politicalmant correct qu'il y ait le moindre NL dans le peuple)
  6. Wallimero
    avril 14, 12:03 Reply
    @ Marcel, en d'autre termes tu proposes de créer une nouvelle région unilingue franco où les Flamands ont un droit de véto sur tout ce que les francos financent en matière de culture avec leurs sous; ah oui, comme à la ville de BXL (sigle franco) ceux qui sont responsables pour l'enseignement néerlandophone n'en comprend pas le premier mot. Merci de m'indiquer comment tu espères arriver à ton utopie bilingue avec du personnel unilingue franco, et au besoin de me donner un seul exemple dans l'histoire de Belgique ou les francophones ont fait un fait un effort de s'occuper convenablement des néerlandophones. Pour le besoin de tes dogmes universalistes tu veux donc obliger tout le monde de devenir un "Bruxellois Franco" inexistant, le summum de l'humanisme multicul intergalactique. Pourquoi ne pas simplement accepter que les Flamands puissent rester Flamands et que la Flandre s'occupe directement en matière culturelle et sociales des Flamands qui résident dans la capitale du pays dont la Flandre fait partie? Le reste est géré par la non-existante Fédération Wallobruxie". Nonnon, il faut bien-sûr que tout le monde se conforme à l'idéal utopique. VV
    • marcel
      avril 14, 13:45 Reply
      Tu n'as rien compris parce que tu es aveuglé par ton obsession francophobe. Je ne parle pas de supprimer la communauté flamande à Bruxelles mais de l'intégrer. Elle reste entièrement dirigée par les Néerlandophones de Bruxelles mais siège au conseil des ministres. Elle peut donc proposer et on peut lui proposer (mais pas imposer). Comme c'est communautaire, son véto reste donc absolu sur toutes ces matières. Ce qui changerait, c'est que sur les développements régionaux les néerlandophones n'auront plus une majorité de blocage, sauf si ceux-ci ont une influence sur leurs droits. Ex. le budget des tunnels sera voté sans double majorité (les députés néerlandophones étant déjà en surnombre, ça me semble une protection déjà largement suffisante) mais si l'affichage à l'entrée des tunnels est prévu uniquement en français par un ministre fransquillon dégénéré, le rôle néerlandophone aura un droit de blocage.
      • Brusseleir
        avril 17, 18:37 Reply
        Marcel : le bilinguisme à Bruxelles ? Fout… ! Suffit d'aller dans un bureau de poste (bon courage ! j'y ai renoncé depuis que je me suis fait rembarré par des fonctionnaires francophones imbéciles, pour avoir réclamé un service que ceux-ci refusaient de rendre) ou chez les flics (à éviter dans la mesure du possible, étant donné le niveau désastreux de formation initiale et professionnelle de la majorité de ceux-ci). Et je parle pas du niveau de maitrise moyen de l'anglais par les Bruxellois francophones – "I cane spik ingliche veri ouaile". (Contre-exemple à Anvers : conversation passionnante en français avec l'un des employés du magnifique musée Red Star Line, honneur de cette ville prétendument d'extrême-droite, hommage convaincant aux migrants du monde entier (y compris flamands, écrasés par la misère au 19e siècle, misère dans laquelle les bourgeois Francophones, de Wallonie ou de Bruxelles, les ont laissés croupir sans état d'âme). Cet employé, d'origine maghrébine, parle au minimum 3 langues – français, néerlandais, arabe dialectal – et connait probablement l'arabe littéraire, peut-être l'anglais !) Question stupide : pourquoi les Francophones de Bruxelles (ou d'ailleurs) n'ont jamais été fout… d'apprendre (un peu de) néerlandais (variante belge) ? Refus bête ("la bêtise à front de taureau" de Baudelaire, extralucide sur Bruxelles, qu'il abhorrait, ayant déjà tout compris) ? Déficiences cognitives (pour rester poli) ? Paresse bruxelloise (spécialité locale, avec la gueuze) ? Malheureusement, tôt ou tard, faudra qu'ils s'y mettent… dans l'urgence ! Réponse attendue avec curiosité, Marcel.
        • marcel
          avril 19, 11:46 Reply
          Les postiers sont généralement bilingues et souvent néerlandophones, de même pour les policiers. Vos exemples sont plutôt bizarres. La réponse à votre question, je ne l'ai pas. Je constate qu'il n'y a toujours pas d'engouement pour le néerlandais alors que les jeunes (aussi en Flandre) se concentrent plus spontanément sur l'anglais. Peut-être qu'ils ne sont pas sensibles à "la majorité linguistique du pays" (ni au Nord ni au Sud) mais plutôt à la langue qui, internationalement, est devenue indispensable. Il y a aussi une sorte de mépris pour le néerlandais, vieux comme le monde, que je ne comprends toujours pas. Mais là aussi, il est assez mutuel. Cela étant, je connais énormément de Bruxellois qui se débrouillent, surtout à la sortie de l'école, mais à la troisième fois qu'on leur a reproché leur accent ou qu'on leur a dit que leur néerlandais n'était pas suffisant pour un travail, ils se découragent et comme il y a peu d'occasions de le parler spontanément à Bruxelles (et encore moins en Wallonie), ils le perdent. Donc, c'est compliqué, comme on dit.
          • u'tz
            avril 20, 18:54
            "Il y a aussi une sorte de mépris pour le néerlandais, vieux comme le monde, que je ne comprends toujours pas." Marcel, j'aimerais quand vous affirmez un truc pareil vous précisiez vos sources. je pense que c'est strictement faux et de la propagande victimaire flamingante d'"abord le fameux mythe reconstruit : "les flamins c'est nin des djins" c'est bien LES flamins, pas la langue NL ! je ne doute pas perso pour avoir vécu quelques exemples de connerie repoussante que le con capable de dire ça existe sans doute (jamais entendu, perso,toujours entendu comme anecdote montrant le niveau repoussant de certains racistoïdes) s'il existe, lui-même est évidemment méprisé socialement en FR, peut-être pense-t-il même à un "ah ces paysans flamands!", particulièrement idiot car l'histoire de flandre c'est plutôt une histoire urbaine et le paysannat, l'assolement triennal socialisant, les mamelles patûre et levage, ah oui même la métallurgie avant l'houille c'était un truc d'ardenais, etc..c'est belge tout ça, même que l'FR flamand c'était en ville con le parlait par embourgeoisement (inburgering comme ils disent monsieur ces djins-là... je vous lâchrais jamais la grappe là-dessus Marcel, je vous hais(n'véa) quand vous rentrez dans les paradigmes des contes flamingants de ces gens-là si comptants d'eux-même... vous ne comprenez toujours pas une foi!
          • Wallimero
            avril 25, 18:18
            @ Marcel, t'es q-m un bel exemple de l'excusisme de gauche "mais à la troisième fois qu'on leur a reproché leur accent ou qu'on leur a dit que leur néerlandais n'était pas suffisant pour un travail, ils se découragent et comme il y a peu d'occasions de le parler spontanément à Bruxelles (et encore moins en Wallonie), ils le perdent." Ah, oui, que les francos ne parlent pas le néerlandais c'est de la faute des néerlandophones qui reprochent l'accent aux francophones, et un néerlandais plus qu'approximatif doit être suffisant pour gérer des dossiers des néerlandophones... non mais, franchement, c'est q-m tout à fait ridicule, un désastre éducatif? une scène culturelle qui préfère s'aplatir devant Paris que de s'ouvrir à Gand ou Anvers? Depuis le début de la Belgique les francos se sont sentis plus proche de la France que Flandre, mais non, le vrai problème c'est bien-sûr les néerlandophones qui découragent les francophones de parler le néerlandais... @ u'tv un de tes inconvénients est que Marcel doit se munir de petits sacs en plastique pour rammasser tes crottes après ton passage. joli Marcel, vraiment joli VV
          • u'tz
            avril 26, 23:31
            VValli vla vot' bel exemple: tout les NL actuels parlent un FR à chier et personne n'ose leur dire "partie significative" veut dire qqch en FR et le fasciste de service veut nous expliquer ce que ça veut dire... perso j'adore, je prendrai l'argument pour faire dire au NL ce que je veux dire, bien que moi je ne suis pas un gros nazi comme une partie signifiante des NL
        • Paul LAURENT
          avril 21, 09:38 Reply
          Brusseleir "Question stupide : pourquoi les Francophones de Bruxelles (ou d'ailleurs) n'ont jamais été fout… d'apprendre (un peu de) néerlandais (variante belge)" Une piste de réponse: pour ne pas avoir le privilège de converser avec votre suffisance
          • Brusseleir
            avril 25, 21:53
            "Ma suffisance", M. Laurent ? Elle vous emm…, et je reste poli. Cela dit, vu les dernières nouvelles – c'est le grand plaisir de vivre en "Belgique" (sic) : comme disait Claudel, "le pire n'est jamais sûr" – pas de souci : l'Etat dit "belge" (fantoche et autoproclamé) devrait bientôt se faire seppuku (hara-kiri, pour les Belges sans culture). A moins qu'il disparaisse, comme une bonne partie du pays, dans l'explosion – probable – d'une des centrales nucléaires laissés à l'abandon par l'incurie nationale. Au cas où cette mesure de salubrité publique ne serait pas prise par les "Belges" (re-sic) de leur propre chef, je suggère : 1) Dans les jours qui viennent : dissolution, annulation et liquidation de l'Etat dit "belge" (et je parle pas du pseudo "gouvernement" de fifils Michel et de ses potes, males ou femelles, tous champions du népotisme) par l'UE, pour cause d'insalubrité – les Allemands, Néerlandais et Luxembourgeois directement menacés de mort par les centrales pourries devraient adhérer sans arrière-pensée à cette mesure, conservatoire et de simple bon sens. 2) A court terme : mise sous tutelle du peuple dit "belge", dont l'incapacité notoire à se gouverner lui-même ("démocratie", sauf erreur de ma part) est désormais avérée. 3) A moyen terme : partage des restes de l'ex-"Belgique" entre la France et les Pays-Bas. Malheureusement pour la France, elle héritera d'une pitoyable colonie en voie de tiers-mondisation. Quant aux Wallons, pas de chance ! privés de la perfusion flamande, ils n'auront plus qu'à essayer de survivre avec leurs voisins – Nord-Pas-de-Calais, Ardennes, Lorraine et autres hauts-lieux de la misère française. Bonne chance, hein ! Les Néerlandais, eux, en sortiront encore plus forts, plus riches et plus sûrs d'eux-mêmes, une fois réunis avec un peuple dont ils n'auraient jamais dû être séparés. Une juste récompense du talent, du courage et de l'honnêteté (3 mots dont le sens échappe presque entièrement à la Belgique francophone, sans parler des Bruxellois – mais le sens de la plupart des mots français est presque totalement inconnu à ceux-ci.)
        • u'tz
          avril 25, 23:46 Reply
          "Francophones de Bruxelles (ou d'ailleurs) n'ont jamais été fout… d'apprendre (un peu de) néerlandais (variante belge) ? Refus bête ("la bêtise à front de taureau" de Baudelaire, extralucide sur Bruxelles, qu'il abhorrait, ayant déjà tout compris) ?" baudeleir aimait la flandre, sacrei Brusseleir qui n'a pas compris que baudeleir n'aimait pas les FR de bxl parce que quand ils lui parlaient en NL, il leur trouvait un "front de taureau" et la gueuze une bière pissée deux fois... baudeleir parlait de toi brusseleir avant même que tes ancêtres n'arrivent à bxl que tu ne comprends pas
          • Brusseleir
            avril 26, 20:13
            "Baudelaire", duc… ! Votre niveau de maitrise de la langue française, "fierté de la Belgique" non-flamande (un résidu) rend justice (sic) à la qualité du système scolaire belge francophone : proche de zéro !
  7. Brusseleir
    avril 14, 12:05 Reply
    Marcel est un Belge francophone remarquable , voire unique en son genre : capable de reconnaitre que les Flamands peuvent ne pas avoir tort ! Témoignage sur "Bruxelles pas belle ": en juin 2015, alors que le terrorisme aveugle fourbissait ses armes à une dizaine de minutes de chez moi, à Schaarbeek (en néerlandais), j'ai été interpellé par une équipe de voirie locale (je présume…), puis remis entre les mains de la police, laquelle avait visiblement pas grand chose à f… ce jour-là, à cette heure-là (8 heures du matin). Mon crime ? J'avais déposé dans une poubelle de rue (je précise : à l'intérieur de celle-ci) un sac en plastique de taille moyenne à petite contenant des déchets. Histoire belge : il est interdit de déposer des déchets dans les poubelles de rue. Etant donné que je n'avais pas encore obtenu ma carte d'identité – la Belgique, seul Etat de l'UE à exiger de toute personne, citoyen ou résident, un document d'identité spéficique en plus du passeport de citoyen de l'UE –, les agents avaient en effet obligation de faire appel à la force publique pour vérifier mon identité. J'ai donc été condamné à payer une "taxe" (nom étrange pour ce qui me paraissait être une amende pour avoir contrevenu à un règlement) de 115,00 €, soit un montant plus élevé que la taxe locale. Mes réclamations suivies d'une audience et d'un PV n'ont servi à rien : j'ai été sommé de payé cette somme non seulement profondément injuste, mais probablement illégale, vu que le motif "salissures de la voie publique" ne correspond à aucune réalité – en quoi l'utilisation d'une poubelle peut-elle constituer une salissure ? on se le demande ! La réalité : la commune de Schaerbeek (en français) tente de récupèrer le maximum de fric dans le business de la collecte des ordures et du nettoyage des rue – taxe locale + sacs poubelles + "taxes pour salissures". (A titre de comparaison : à Avignon, France, l'une des villes les plus endettées de France, dans l'un des départements les plus pauvres, les sacs à poubelles sont accessibles gratuitement dans les mairies et la collecte de tous les sacs a lieu chaque jour !) Vu l'avidité communale, on pourrait s'attendre à des performances hors normes en matière de nettoyage, non ? Sinistre plaisanterie : la faillite est totale ou presque. À Saint-Jost, Schaerbeek, Etterbelk… de nombreuses rues sont couvertes d'ordures jour et nuit. Exemple : l'extrémité de la rue du Noyer, proche de la jonction avec l'atroce chaussée de Louvain, (sinistre, dég… et impossible à traverser à pied), où un dépot d'ordure clandestin stagne pratiquement en permanence. Problème bruxellois : Noyer relève de la compétence de la région, où une grossière employée visiblement néerlandophone répond grossièrement aux habitants qui téléphonent, comme moi, pour faire une réclamation. Réclamation sans aucun effet, bien entendu. Bien entendu aussi, aucun des "porcs" qui depuis des années balancent leurs déchets de toute nature (matelas, couches, TV, etc.) à cet endroit, au pied d'un cerisier, n'ont jamais été arrêtés et condamnés. Moi, qui par ailleurs n'a jamais jeté un seul papier dans une rue et collecte ses déchets alimentaires depuis 3 ans à Bruxelles, moi qui utilise mon proche gobelet dans les machines à café, etc. moi, j'ai été condamné. Dans mes réclamations, j'avais menacé la commune de faire la "promotion" de cette politique confinant au totalitarisme et de déménager. Promotion : comme enseignant de français aux adultes, j'utilise mes courriers comme supports de cours, ce qui me permet d'engager des discussions passionnantes avec les apprenants (plusieurs mauvaises expériences similaires, par exemple : telle résidente d'Etterbeek a commis une erreur dans la collecte, confondant jour "jaune" et jour "bleu", résultat : après avoir ouvert le sac et tracé l'origine de celui-ci, la résidente a été condamnée à payer 115,00 € aussi !) ; déménagement : je quitte Bruxelles en septembre. Belgique ? L'anus de l'Europe. Bruxelles ? Une hémorroïde Je suis désolé pour le langage "belge", mais cette opinion semble partagée par environ 99 % des fonctionnaires européens d'environ 28 pays résidant dans cette ville sinistrée et sinistre, fonctionnaires qui pourtant y vivent dans des conditions exceptionnelles, bénéficiant de privilèges exorbitants. Par ailleurs et en vrac : les cafés ne respectant pas l'interdiction de fumer sont nombreux à Schaarbeek et impunis – corruption ? Le niveau moyen d'hygiène dans les restaurants de Bruxelles est, parait-il, inférieur à Bucarest, Roumanie. La qualité du service, comparable à celle d'Islamabad, Pakistant, parait-il. En résumé : à Bruxelles, tout le monde s'en f…, se f… de tout et de tout le monde : fonctionnaires, commerçants, habitants… Et quand l'utilisateur d'un service public, la STIB par exemple, a la mauvaise idée de se plaindre d'une attitude inacceptable… réaction immédiate du fonctionnaire concerné : "J'appelle la police !" Pathétique. Bruxelles redeviendra habitable le jour où la ville appartiendra à nouveau aux Flamands, qui ont fait la preuve depuis plusieurs centaines d'années (Bruges, Gand, Anvers…) de leur compétence, qualification et éthique, là où la faillite francophone est avérée – népotisme, corruption, paresse, déficits cognitifs, incompétence, absence de formation et de qualification, etc.
    • u'tz
      avril 26, 00:05 Reply
      "Bruxelles redeviendra habitable le jour où la ville appartiendra à nouveau aux Flamands" dies ist Ihr Kampf courage petit flamand ! quelques curés polonais t'aideront pour tes gaskameren et rentreront peut-être après en silésie s'il ne sont pas foutus de préférer ta goropisation
  8. serge
    avril 14, 12:55 Reply
    Vous ne feriez pas de la politique, Marcel? Active, je veux dire. Je pourrais même voter pour vous!
    • marcel
      avril 14, 13:15 Reply
      C'est une question récurrente. Mais je crains d'être plus utile en emmerdeur qu'en politicien :)
      • u'tz
        avril 20, 19:40 Reply
        être utile? au moins vous pourriez ne plus rien foutre... réfléchissez! bon évidement vous devriez choisir un parti, quel défi!
  9. moinsqueparfait'
    avril 14, 17:29 Reply
    Bon, donc, vous voulez régionaliser la culture? OK mais... minute, les amis papillons bruxellois: on a tellement concentré nos investissements et patrimoines communs frankøføns "à la capitale" (politique du "si pas de Brussel, moins de subsides", connue de tous les initiés) que -j'espère que ça ne posera pas de problème- un petit inventaire s'impose.... Ou je n'ai pas bien suivi... OK pour régionaliser la culture mais... après les bons comptes de bons amis. J'espère qu'on ne va pas nous refaire un "Wallon buiten/Walen dehors" mais en oubliant cette fois-ci d'inventorier les stocks. Pour le reste, ça ne me regarde tout simplement pas, je ne me sens pas du tout concerné. À part pour relever que comme l'a signalé Eric Domb, Pairi Daiza a une chute des réservations à cause des attentats, alors que c'est en Wallonie (donc en "Belgique" dans la tête des gens)... Le goed besturisme et le djihadisme flamand FR comme NL nous coûtent décidément bien cher... Il serait peut-être temps qu'on s'aperçoive que les scandales wallons dont se repaît la presse flamande francophone et néerlandophone sont bien loin d'atteindre le niveau des Chodiev de Carcassone et autres Absdeslam, Belkacem & Co (plus de 30 morts!). Je vous vous passe les tunnels, ils valent largement les autoroutes wallonnes... enfin non, ils sont bien pires! À la lumière des ressources financières disponibles, je ne suis pas sûr que la Wallonie soit réellement la championne du malgoverno. C'est facile de faire buon governo quand on a du fric... or, en l'espèce, il y a lieu de se demander, compte tenu de ce paramètre, au vu des conséquences tragiques des dysfonctionnements de l'Etat belgo-flamand et de son "centre et nord du pays", si ce n'est plutôt vers le nord que pointe la boussole du slecht bestuur©... Allons donc pour régionaliser la culture. Joëlle vient de chuter sur un mystérieux problème, une de ces intrigues consubstantielles à notre "identité belge". Un verrou en moins... mais on compte les livres avant d'attribuer la bibliotheek, les tableaux, etc. et idem pour les collections de "point kultuur", etc., etc. Le string et le nounours de Fadila, on vous les laisse (et elle aussi).
    • marcel
      avril 15, 10:13 Reply
      Bon, d'abord tout ceci est une esquisse. Mais non, je ne veux pas régionaliser la culture plus qu'elle ne l'est, je propose qu'il y ait une représentation des communautés au gouvernement bruxellois, avec un conseil des ministres intégré. Ça n'empêche pas les décisions d'être prises au niveau communautaire. Un-e ministre de la communauté française, un-e flamand-e fonctionnerait comme lien interactif entre la communauté et la région et les communautés seraient mieux intégrées à la politique générale. La plupart des matières ayant un aspect communautaire et un autre régional, ça me paraît un minimum.
      • moinsqueparfait'
        avril 15, 11:13 Reply
        Sauf que ça me semble très compliqué et inévitablement destiné à créer de nouvelles commissions-coupoles pour chapeauter les autres commissions... À mon avis, on régionalise ou on ne régionalise pas. Mais attention et mille fois attention aux Bruxellois (je ne vous vise pas spécifiquement) qui se gargarisent de l'immense offre culturelle bruxelloise assurant notre "rayonnement"... ils ont certes des droits à faire valoir sur le domaine de Mariemont ou autres mais lorsque nous aurons fait la même chose à l'égard de ce qui se trouve à Brussel, j'ai comme l'impression que certains lieux d'exposition auront certes acquis l'avantage d'être bilingues mais qu'ils sembleront étrangement vides et qu'il faudra aller supplier en Flandre pour remplir les murs ou se tourner vers les "artistes engagés issus des quartiers" (comme on dit...). Faites attention avec ça et consultez bien les acteurs concernés: ils comprendront tout de suite ce que je dis... Quant à mettre en place une "gestion intégrée" comme vous le souhaitez, je suis désolé mais les Wallons n'ont pas à moduler LEUR politique culturelle en fonction des exigences de bilinguisme bruxelloises, spécificités des "quartiers", micro-minorité flamande, complexes psycho-traumatiques de la région-mère Vlaanderen, etc. (c'est inévitablement à ça que ça conduirait). Parce qu'alors, je pose la question: "et tout ce beau monde, il module quoi pour nous?". Les perfides répondront "X milliards de transfert" de sécurité sociale, mais à perfide, perfide et demi car je réponds: "bah, justement, il est prévu qu'ils s'arrêtent...". Par contre, pour ce qui est de la note de sécurité "tout court", slecht bestuur© et du djihadisme, X-ème refinancement de Brussels Airlines, Zaventem, tourisme et hotels bruxellois, tunnels, etc., aucun régime d'extinction ne sera prévu, comme d'habitude.
      • u'tz
        avril 20, 19:47 Reply
        alleï régionalisons la kulture : l'agriculture à la wallonie et la multiculture à bxl, tof hin fieu!
  10. Anne
    avril 14, 20:27 Reply
    Peut-être ai-je mal lu et écouté, ou pas assez lu et écouté, ou mal choisi mes sources d'information, mais je ne parviens pas à me souvenir de l'expression d'une idée ou d'un souhait de changement soft ou radical de la part d'un Bruxellois ou d'une instance ou d'une section politique bruxelloise (et encore moins de façon aussi globale que la vôtre). Mais uniquement de recettes de la part de la Flandre et de cris d'horreur en réponse. Et aussi d'une souhait de moins de communauté FR et de plus de région WL du côté FR. Il serait bien qu'un forum rassemblant les politiques, les forces vives et les citoyens se mette en place et dessine la nouvelle Bxl afin que les partis ou une coalition de partis puissent intégrer le projet dans son programme lors des prochaines élections. Question d'avoir quelque chose à mettre sur la table lors des prochains rounds institutionnels. Qui peut en prendre l'initiative? Je dois avouer que vos suggestions enthousiasment. Je les perçois comme cohérentes et, surtout, avec une très réelle intention d'inclusion. Je propage le lien avant de venir les relire. Merci également de toujours adapter votre style à mes goûts personnels ;-)
  11. u'tz
    avril 14, 22:20 Reply
    « Bruxelles DOIT être simplifiée. » franchement je ne vois pas pourquoi et surtout pas « face à un dogme[NL]. Mais là où ça devient vraiment belge, c’est que fondamentalement, ils ont raison ! » je ne vois toujours pas pourquoi... « les balayeurs régionaux et communaux se disputent les carrefours. »dites-vous , piètre vision pourquoi un balayeur ne serait pas capable de connaître la surface dont il a la responsabilité et pourquoi se battrait-il pour effectuer le travail sur le carrefour d'un autre, évidemment vous ne semblez pas comprendre la complexité de ce pays : bxl est « Aujourd’hui, la capitale de la Belgique et de la Communauté flamande »ET de la communauté FR (dite fwb, namur étant capitale de la région wallonne), salauds de FR con pas fusionné communauté et région ! à l'instar des délirants NL soucieux de donner à la fédération le caractère ethnique de la "communauté" plutôt que de la "région"... Nos institutions sont simples (et asymétriques) pour une situation compliquée où la suprême complication vient des délires NL dans ce pays, mais bon c'est eux les majoritaires dans ce pays...« la Belgique est surréaliste. C’est faux. » bien d'accord avec vous. "L'étage supérieur est occupé par l'État fédéral, les communautés et les régions qui sont tous trois égaux en droit. Ils interviennent donc sur un pied d'égalité mais dans des domaines différents", dit-on officielllement... Au parlement bxlois (pléthorique à cause des délires NL), les députés FR constituent la cocof et envoient des députés parmi leur pairs à la Communauté FR(=ceux-là même, plus les députés wallons, avec pour capitale bxl) mais eux les députés NL bxlois côté vgc, ils envoient des types au parlement vl juste pour la rigolade car le parlement flamand (les bxlois NL c'est un 60e de la communauté vl) gère tous ce qui concerne la communauté NL à bxl... et ces gens-là monsieur croient que bxl est «en Flandre» alors que c'est juste un quart de la communauté FR "enclavée" parmi des délirants qui ne cessent de leur répéter ça depuis des dizaines d'années... le plus rigolo c'est que rhode-st-génèse la commune certainement pas NL (hors obsession formelle des délirants NL), cette commune de notre ministre fédérale du budget suffit à "désenclaver" bxl... les NL veulent une « simplification pour s’approprier la capitale, ou du moins augmenter puissamment l’influence de la Flandre politique dans la ville qu’elle présente comme étant sa capitale » oui les NL délirent aussi sur les zes... « Les partis bruxellois ont du mal à lâcher leurs plus de 600 sièges (!) de conseillers communaux, contre à peine 159 pour les 9 districts d’Anvers » bel argument Marcel ! Lorsqu'on a bien conscience que c'est aussi la seule garantie de la présence d'élus NL... mais au fond c'est quoi une pléthore de représentants quand on a une variété d'idées plutôt qu'une idée fixe flamingante... divisons la région bxloise en 25 départements bruxellois ayant un nom reprenant un ou plusieurs des noms de communes actuelles plus laeken etc... mais surtout créons un « dansaertican » séries d'enclaves autour des institutions flamandes, morceaux de territoires flamands 100% appelés « brussel » même en FR, mais soit 1)en échange des zes et du parc autour du musée de tervueren (pour le jumeler à matongé) ou soit 2)en donnant un rand la structure "met faciteit FR" qu'elle mérite... Bon pour ceux qui comprenne la simplicité des institutions pour la complexité de la situation, une vraie et peut-être la seule solution face aux conceptions NL,..fusionnons la région bxloise et la cocof comme les délirants NL ont fusionné région vl et communauté NL... le délire à leur niveau il n'y a que ça qu'ils comprennent
    • u'tz
      avril 15, 13:45 Reply
      joli Marcel l'illustration : vue de l'axe principal du dansaertican depuis molenbeek-yahyâ
    • u'tz
      avril 22, 21:50 Reply
      @Marcel « Bruxelles DOIT être simplifiée. » franchement je ne vois pas pourquoi, le gouvernement flamand fédéral... prend des mesure pour le chômage temporel à brussel et à vlaamse brabant , même pas à wallon barbant... charlie michel petit zizi ali lui de pitastraat dans la capitale flamande, va utiliser les reporcs de charge des flamands http://www.rtbf.be/auvio/detail_mesures-economiques-federales-apres-les-attentats?id=2103390
  12. Tournaisien
    avril 15, 07:01 Reply
    Ce qui tue la Belgique, c'est l'esprit partisan qui prend le dessus sur le sens de l'état et du bien général. Flandre contre Francophonie, Gauche contre Droite, Laïcs contre Chrétiens. Tout est prétexte à intolérance, à désunion, à se déchirer. Cela fait plus de cinquante ans que ça dure. Aujourd'hui, la situation est telle que le moteur est complètement grippé.
    • Lachmoneky
      avril 15, 11:05 Reply
      Exactement. Ce qui nous manque, ce sont des Hommes d'État, ou mieux, tout simplement, un gouvernement d'État. À partir du moment où chaque ministre (ou gouvernement) favorise de manière éhontée SA région, SA communauté, SON intérêt électoral, forcément l'intérêt général n'existe plus, et pis, ces favoritismes n'ont qu'un temps et empêchent une vision à longue échéance. La première aberration est l'absence de partis nationaux. Et donc, de groupe "bilingue" (à part Groen et Écolo). La Belgique est donc devenu un cheval sans tête... ce qui, depuis longtemps, est le but avoué des séparatistes. Malheureusement, personne ne veut abandonner un des (ou le plus gros) moteurs économiques du pays. Et donc, nous allons de compromis boiteux en compromis boiteux.
      • u'tz
        avril 19, 00:09 Reply
        -même si la différence de langue dans ce pays est un outil opérationnel pour les dominants bilingues, c'est toujours les bilingues qui tirent leur épingle du jeu,ne fusse que parce que naturellement ils peuvent toujours se ranger du côté des "plus forts"... -groen et écolo ne sont un groupe bilingue que par manipulation (ils ne se rencontrent que dans des jamborées opportunistes où il n'y a jamais qu'un nombre minimum de représentant de l'autre communauté,bref jamais "deux peuples" qui se parlent vraiment, je pourrais approfondir sans problème vu le chemin que j'ai parcouru avec les deux et avec sincérité et engagement)que par manipulation et opportunisme (leur soi-disant capacité à surmonter le "conflit ethnique" belge bien connu leur donne un aura particulier et mobilisable chez les verts européens) -la belgique est particulière mais pas parce que chacun favorise SA...,SA...ou SON... au contraire en belgique (NL ou FR) dire un compromis boîteux est consciemment un pléonasme dans le pays des compromis
    • u'tz
      avril 15, 13:54 Reply
      "Tout est prétexte à intolérance, à désunion, à se déchirer. Cela fait plus de cinquante ans que ça dure. Aujourd'hui, la situation est telle que le moteur est complètement grippé." je ne suis d'accord qu'avec la première phrase de constat assez juste; pour le reste, il me semble plutôt que ça dure depuis plus de 500 ans, il y a aussi parfois des unions d'intérêts contre-nature des uns contre d'autres... cette situation EST le moteur... durable,gaspilleur et polluant loin d'être grippé, trop motivé...
    • Wallimero
      avril 15, 19:43 Reply
      @ Tournaisien totalement faux, ce qui tue la Belgique c'est les conneries en masse qui sont déversées par le commun des mortels qui refuse de réfléchir et une élite auto-proclamée qui préfère l'onanisme idéologique. Comment est-il possible qu'un francoB propose aux flamands de s'occuper de leur culture en échange de leur fric. Même avec un droit de véto c'est du suicide intellectuel. Les flamands fuient en masse Bruxelles. A cause de innondation de francos de leurs écoles ce qui fait que les néerlandophones sont désavantagés comparé à la Flandre (ah oui, mais en contrepartie ils peuvent être touchés par la grâce francophone - désolé, il semble que le marché ne répond pas) , à cause des tunnels, du piétonnier et de l'Anti-Flamandisme de Nols par Mayeur à MarreSel, et le centre-ville est vide. Oh on déste Zaventem! Mais Zaventem fermé et c'est une cata économique. Mais soit, on préfère ânoner du tout et du n'importe quoi. Un juge MR vire une ministre CDH? Un chef de cab CDH vire une ministre MR et un autre on blablaïse que tout va bien en Walbanie tandis que le journaux sont remplis de scandales et de détournements de fonds. Mais à part ça, le problème à Bruxelles, c'est le trop de Flandre. On appelle à dégoûter l'électeur du MR et la N-VA mais on dégoûte le citoyen de la démocratie. Et Marine se frottera les mains... VV
      • Tournaisien
        avril 17, 08:11 Reply
        Je peux comprendre que vous soyez parfois excédés en Flandre, mais ce que vous oubliez, c'est qu'en Wallonie, il y en a aussi plus d'un qui l'est. Je dirais quelque part que c'est là l'erreur que commettent beaucoup de Flamands en oubliant que nombreux sont aussi les Francophones qui en ont marre de cette gabegie politique. Vous n'êtes pas les seuls !
      • u'tz
        avril 17, 20:51 Reply
        "Les flamands fuient en masse Bruxelles. A cause de innondation de francos de leurs écoles ce qui fait que les néerlandophones sont désavantagés comparé à la Flandre"... pas grave VValli ils n'ont qu'à fuir la sécheresse d'NL et l'europe les enverra gratos en turquie
      • u'tz
        avril 17, 23:52 Reply
        "on blablaïse que tout va bien en Walbanie" on blablaïse par exemple que zaventem (qu'oh on déste en walbanie ou du moins dans sa capiale) " Mais Zaventem fermé et c'est une cata économique"... pour l'oekraïnderen, klaarblijkelijk et une libértion pour notre ciel
      • u'tz
        avril 19, 00:16 Reply
        VV je reviens vers toi VV mon chômeur flamand préféré, "une élite auto-proclamée qui préfère l'onanisme idéologique" oNVAnisme VValli oNVAnisme idologique
    • Tournaisien
      avril 16, 13:33 Reply
      Pire, cette politique de favoritisme se retrouve également à l'interne des partis déchirés entre tendances, entre clans. Le plus exemple que l'on puisse donner de cela aujourd'hui est l'affaire Galant. Jacqueline Galant, dont tous les analystes ou politiques un peu avertis savaient qu'elle n'avait pas le niveau, a été mise en piste uniquement parce qu'elle était une fidèle du clan Michel. Il fallait la rétribuer pour son soutien indéfectible. Le résultat a été ce que l'on a vue : une ministre sans compétences, humainement très limite, à la communication erratique, d'une platitude affligeante. En choisissant Galant, Charles Michel a souscrit à une stricte logique de copinage et n'a en rien agi en homme d'état. Bien au contraire, il a fragilisé l'état qui n'en avait franchement pas besoin par les temps qui courent. ... Mais qu'on se rassure, il y en a pour tout le monde. La particratie à gauche peut se prévaloir également de quelques superbes perles, dont la dernière en date n'est autre que le refus de levée d'immunité parlementaire de Mathot, emportée grâce à une alliance du PS et de ... la NV-A. L'image renvoyée au citoyen est absolument désastreuse. Et le pire, vous savez quoi ?, c'est que Karine Lalieux, qui devrait plutôt jouer profil bas après telle compromission, la ramène haut et fort devant caméras en enfonçant le soldat Galant encore un peu plus (comme si c'était nécessaire). Dois-je parler par ailleurs de l'inculpation de Franco Dragone, un ami personnel de Di Rupo, favorisé au-delà de toute limite, par un PS auquel il avait réussi à graisser la patte ? Et que dire de l'affaire du centre commercial "Rive Gauche" à Charleroi, dont le chef de chantier vient d'être inculpé pour esclavagisme ... un chef de chantier lié à une entreprise italienne "ELIDE", désignée par Paul Magnette, qui en l'espèce a très exactement mis ses pieds dans les traces de son mentor de Mons, qui lui-même avait réussi à imposer une fripouille internationale nommée Santiago Calatrava, maquée avec une entreprise (entre-temps en faillite) nommée CORDIOLI qui elle-même a fait travailler ses ouvriers pendant plus de neuf mois sans salaire, sans logements et sans dédommagement pour la nourriture. Ils sont tous à mettre dans le même sac !
      • u'tz
        avril 20, 19:58 Reply
        soyons clair voor mij (dans mon moi-même) la place de galant c'est étalée sur une tarte au suc, mais votre "Jacqueline Galant, dont tous les analystes ou politiques un peu avertis savaient qu'elle n'avait pas le niveau" c'est du glant parce que "tous les analystes ou politiques un peu avertis" c'est vraiment du gland de mâle alpha... ou alors, donnez-nous un exemple d'FR (pour les NL ça se voit suffisamment mais eux c'est eux!) qui aurait le niveau et alors Tourn' j'attends!
        • Tournaisien
          avril 26, 07:12 Reply
          À la réflexion, puisque vous le dites, c'est vrai qu'on cherche ... on cherche, mais on ne trouve pas grand chose. L'échevin de l'agriculture de Virton, peut-être ?
          • u'tz
            avril 26, 23:50
            je ne sais pas pourquoi mais je sens que "virton" qui n'a rien d'objectivement significativement wallon va devenir l'argument à charge... "échevin de l'agriculture" dans une ville(tte) sans doute aussi ancienne que tournai
  13. Salade
    avril 15, 11:25 Reply
    Moi je savais déjà vendredi que Galant démissionnerait: la libre la critiquait pour la première fois!
  14. Emmanuel Slautsky
    avril 15, 13:09 Reply
    Cher Monsieur, Merci pour ce texte. Pour votre parfaite information, le Centre de droit public de l'ULB a récemment consacré un cycle de trois conférences aux questions que vous abordez, avec des invités nerlandophones et francophones. Les podcasts de ces conférences sont en ligne : http://droit-public.ulb.ac.be/ecouter-faut-il-fusionner-les-6-zones-de-police-et-les-19-communes-et-cpas/ http://droit-public.ulb.ac.be/ecouter-assouplir-la-legislation-linguistique-ou-renforcer-le-bilinguisme/ http://droit-public.ulb.ac.be/ecouter-vers-une-securite-sociale-bruxelloise/ D'autres initiatives sur ce thème sont prévues dans les prochains mois. Salutations distinguées, Emmanuel Slautsky
  15. Eridan
    avril 15, 17:57 Reply
    @ Tournaisien : « Ce qui tue la Belgique, c'est l'esprit partisan qui prend le dessus sur le sens de l'état et du bien général. Flandre contre Francophonie, Gauche contre Droite, Laïcs contre Chrétiens. » Ce n'est pas comme cela partout dans le monde « civilisé » ? ? Selon moi, cela n'a rien de spécifiquement belge. Ce serait plutôt spécifiquement démocratique. @ lachmoneky : « Ce qui nous manque, ce sont des Hommes d'État » ...Et même, de préférence, un bon dictateur. Ce qui est peut-être spécifiquement belge, c'est d'avoir toujours voulu ménager la chèvre et le chou ; jusqu'il y a pas si longtemps, on s'en vantait, puis, tout à coup, c'est devenu une tare ! Ce ne serait pas un signe ? Bref, les Flamands ont donné aux Francophones un sujet de réflexion pendant qu'eux s'occupent de continuer à dépecer l'état. La dernière dans cette démarche : la suppression par Jambon de la minuscule cellule Art de la police, pourtant si utile pour contrer les trafics, et qui n'aura aucune forme de remplacement crédible Qui, parmi les francophones, s'en offusque ? Qui s'y oppose ? C'est quoi ces ahuris ?
    • Lachmoneky
      avril 18, 09:46 Reply
      Homme d'Etat et dictateur s'opposent: un dictateur veut le bien de quelques uns: une (très) petite minorité ou même une majorité, mais en écrasant (le terme est même un peu faible ;-) ) ceux qui ne partagent pas ses options. Ce qui est souvent le cas losrqu'on atteint les extrémités, de gauche ou de droite. Un Homme d'Etat vise: 1. a dans la mesure du possible chercher le bien de tous 2. lorsque cela est impossible, parce que le bien ce certains est incompatible avec le bien d'autres, chercher un équilibre, un compromis, tout en restant fidèles à des idéaux défendable: droits de l'Homme, par exemple. Liberté, Égalité, Fraternité, par exemple. Et quelques autres valeurs de base: respect de la vie humaine etc...etc... Bref, un perle rare. Et qui ne semble pas correspondre au profil de certains de nos ministres!
  16. Capucine
    avril 15, 18:08 Reply
    Chiche! Y a-t-il des politiciens qui rêvent comme vous,je voterais tout de suite pour . Bruxelles serait le modèle pour un futur positif ,optimiste et courageux pour l Europe. Dimanche ,la marche contre la haine pourrait devenir une marche pour le bonheur. Tout simplement.??le peace and love and why not? Chauffe Marcel..aurait dit Brel.
  17. Eridan
    avril 16, 07:35 Reply
    Il faut une phénoménale dose d'optimisme pour imaginer que l'on va détricoter ce qui a été tricoté aux cours des décennies pour le retricoter autrement... La seule attitude cohérente, c'est celle de la Flandre qui a fait ce qu'il fallait pour que Bruxelles soit à sa merci : investie, verrouillée, exsangue, encerclée, démoralisée. Ce n'est plus qu'une question de temps. Les Francophones vont gigoter, se tortiller pour donner l'impression qu'ils résistent, qu'ils ont des idées, mais je parie que, au fond d'eux-mêmes, ils n'y croient même plus. Pourquoi ont-ils accepté d'en arriver là ? Mystère. Mais, aujourd'hui, c'est trop tard pour réagir. Il faut viser autre chose. Quant à la Wallonie -qui a laissé faire-, avec son poids économique qui n'atteint même plus le quart de celui de la Flandre et qui la relègue au statut de tiers-monde, elle ne peut plus guère que subir, impuissante, à son expulsion définitive en même temps qu'à sa colonisation.
    • moinsqueparfait'
      avril 17, 11:00 Reply
      Mais Eridan, nous ne pouvons pas continuer à "nous battre pour Brussel". BRUSSEL NE VEUT PAS DE NOUS! Ce n'est pas la seule cause de leur problème mais pour les Wallons, c'en est une (et une cause majeure!): l'obsession bruxelloise, la folie de se défaire de tous nos atouts, de pousser dès l'école primaire nos meilleurs éléments à croire qu'il faut "monter à la capitale" et renier tout ce qu'on est et d'où on vient pour "s'élever" alors que l'on n'y aboutit en réalité qu'à une ville réellement "surréaliste" qui se croit cosmopolite et mondialiste alors qu'en réalité, toute personne sortie un peu de son trou se rend compte qu'il y règne une mentalité de village à un point carrément choquant (et TOUS les "expats" (=immigrés haut de gamme) le pensent quand ils ne le disent pas en plus de le penser!), et qui au final, nous crache dessus et où il n'y a AUCUN espoir de progresser réellement pour un Wallon en dehors du magma affariste-patricratique belge (l'exact contraire de ce qu'est "avoir de l'ambition dans la vie" selon moi)! Eridan, mais justement: combien de poids, d'atouts et de moyens n'avons-nous pas sacrifiés pour Brussel en pure perte et que nous aurions pu employer pour nous? L'ULB n'aurait jamais existé sans la Wallonie... mais elle est à Brussel... et des exemples comme ça, on en a à la pelle. On a payé le dernier refinancement de Brussel et ils ont déjà tout gaspillé en conneries, et reviennent déjà avec des demandes de "consensus". On finance de l'audiovisuel et on n'a droit à rien du tout à part des moqueries lors de cérémonies de Magriet pitoyables qui font honte à l'intelligence, à une CinemateK!!!!-avec-un-K-comme-dans-zinneKKe-Mooossieur! (et dans ces endroits "splendides", c'est à peine si on est les bienvenus, encore, car on casse leurs trottoirs et leurs tunnels, savez-vous, madam'!!!), à un financement et refinancement permanent et à fonds perdus d'un aéroport-mausolée mal situé, archi-nul, "national" exécré et critiqué dans le monde entier de l'aéronautique pour que ce soit à "Brussel" (alors que ça n'y est même pas mais c'est l'illusion qui compte! Le Bruxellois se plaint du bruit mais jamais et au grand jamais ne tolérerait l'idée que l'aéroport "national" soit ailleurs qu'à "brussel"), à un actionnariat dans une société aéronautique étiquetée "Brussel" mais basée en Flandre, non rentable, nulle et archi-nulle aussi et qui nous crache à la g..., qui préférerait tomber dans une faillite qu'elle reporterait encore sur notre compte plutôt que de baser ne fût-ce qu'un ou deux avions dans un aéroport wallon (et uniquement parce que c'est wallon: c'est la seule et unique raison!), et je continue? Mais Eridan, la prochaine étape, pour sauver Brussel Willy, c'est quoi? Couper l'électricité et l'eau courante en Wallonie? On a tant donné, tant sacrifié pour ce mirage, pour cette collectivité QUI NE NOUS AIME PAS qu'à force de s'habituer à ce qu'on se dépouille pour eux, non seulement il ne leur est jamais venu à l'idée de dire merci mais en plus, ils n'arrivent même plus à concevoir que c'est fini, qu'on n'a plus un balle à leur donner! La seule chose que la Wallonie doit viser maintenant, c'est se sauver elle! Et Brussel, elle finira en zone germanique parce qu'au fond d'elle-même, elle ne veut pas finir romane. Alors, c'est son droit, mais stop à l'arnaque! On se retrouve maintenant à subir les dégâts réputationnels du "djihadisme belge" alors que le djihadisme et la gestion des minorités et migrants sont des phénomènes où la Wallonie fait mille fois mieux que les autres, les faits exposant en long et en large que la Wallonie n'est justement pas "belge"... De quoi devons-nous encore nous dépouiller pour sauver "brussel"? On doit rationner la distribution alimentaire, fermer toutes institutions culturelles wallonnes, instaurer une taxe "diabolo spécial refinancement de Brussel" uniquement en Wallonie, fermer toutes les voies ferrées que l'on ne nous a pas encore fermées, donner gratuitement toute l'eau de nos nappes phréatiques en payant nous-mêmes le transport et l'assainissement et en coupant l'eau à la population wallonne, fermer tous les CPAS wallons pour transférer les fonds "à la capitale", et tout ça "pour la sauver"? Que peut-on encore faire? De quoi peut-on encore se dépouiller?
    • u'tz
      avril 18, 00:06 Reply
      je pense que vous fantasmez,"La seule attitude cohérente, c'est celle de la Flandre qui a fait ce qu'il fallait pour que Bruxelles soit à sa merci : investie, verrouillée, exsangue, encerclée, démoralisée." seul le mr s'est soumis aux flamingants...
      • moinsqueparfait'
        avril 19, 13:46 Reply
        Uit', excusez-moi mais si ça continue comme ça, les Wallons vont finir par signer le contrat de mise sous tutelle avec les flamingants à deux mains, voire carrément déclarer "vous voulez Brussel, c'est bon, OK, on arrête le cinéma, on compte les bouquins comme du temps du "Walen buiten", on prend notre part et puis stop, basta, c'est à vous". Voyez-vous, la moutarde monte au nez, à la fin: vous n'étiez pas le Hainaut, comme disait l'autre... En effet, dans le Hainaut, si on avait eu un hôtel Métropole, autant de commerces, de sièges de sociétés et de restaurants réputés sur une si faible surface, jamais on n'aurait commis un tel acte de hara-kiri tendance "opération loose-loose" que celui matérialisé par les sublimes décisions de Mayeur et de ses compagnons "libéraux" "francophones" (et les zouaves de la Région ne font guère mieux)... Pour voir une telle connerie en Wallonie, il faut remonter à l'époque où les socialistes dinosauriens de Charleroi s'opposèrent à la venue de l'UCL de peur que la ville ne devienne "catho"... Mais nous sommes au 21e siècle maintenant. Dans le village de Brussel, où en êtes-vous? On se le demande, très franchement... Personne ne les a forcés à commettre un tel flingage sur sa propre économie. Tout l'argent (si pas le triple de la somme) du refinancement est déjà foutu en l'air rien que par l'effet de la perte en recettes fiscales que ce désastre va engendrer. Mais je suis désolé de vous le dire: ce refinancement était le dernier. Je crois que la ligne rouge vers l'effondrement avait déjà été franchie depuis longtemps à Brussel mais cette fois-ci, à mon avis ça ne sert plus à rien de se faire des illusions: c'est foutu. Si vous voulez voir l'avenir de votre ville, allez faire un tour à La Louvière: c'est quasi tout droit par l'autoroute. Arrivé à La Louvière (l'autoroute débouche en plein sur la ville), passé le Cora, vous continuez tout droit vers le centre-ville. Arrivé à hauteur de la rue du Hocquet, vous vous dites que dans les années 1960 et jusque dans les années 1980, à partir de cet endroit jusqu'en contrebas, de l'autre côté de la Nationale 535, TOUT, à gauche comme à droite, était une suite discontinue de commerces et restaurants, vous regardez ce que vous voyez maintenant, et vous multipliez ça en fonction des populations respectives (l'ancienne commune, actuel centre-ville, ne comptait qu'environ 25.000 habitants >>> Haine-St-Pierre et Houdeng n'étaient pas loin de présenter le même profil) et avec ça vous avez une idée de ce qui vous attends. Je compatis sincèrement même s'il ne s'est jamais trouvé un Brusseleer pour compatir quand c'est arrivé à La Louvière, alors qu'en plus, même s'il y a eu des pléthores de nullards à la direction de la ville, aucun n'a jamais flingué volontairement son économie comme ça et n'est réellement responsable de la fin des charbonnages, de la sidérurgie et des autres manufactures qui faisaient vivre la région...
        • u'tz
          avril 26, 00:33 Reply
          les wallons ne sont pas toujours aussi cons que les NL (mais eux ont l'excuse d'être devenu con à cause des cochons) , les bxlois non plus sans doute, les louviérois non plus sans doute,.. soyons clair les FR doivent , auraient dû, imposer "cinématèk" plutôt que "cinematek" mais bon, votre bon wallon d'mr michel est un partisan de la fellation généralisée des flamingants... jamais satisfaits en plus... Moins' je suis sûr de mieux connaître votre pays auquel de charmantes indigènes m'ont initié que vous ne comprenez le mien, en plus je suis un bxlois qui habite chez l'ennemi ont bxl est la capitale (lui qui sait être le capital)
    • denis dinsart
      avril 22, 11:17 Reply
      Eridan, La Wallonie reléguée au "statut de tiers-monde". C'est une opinion, totalement fausse, partagée par bcp de Bruxellois et pas mal de Wallons malheureusement. La propagande belgicaine a fait bcp de dégat pour en arriver à un tel dénigrement et autodénigrement.
  18. MUC
    avril 16, 10:40 Reply
    De nouveau vous comparez Anvers avec les 18 communes de l'agglomeration autour de Bruxelles. Selon vous, il y aurait plus de Jihadistes "Anversois" que "Bruxellois". Correction : on a découvert plus de Jihadistes à Anvers, que dans les 18 communes autour de Bruxelles. La criminalité ? Si le bourgemestre de Bruxelles se moque d'une attaque avec des Kalashnikov ("un fait divers"), on peut deviner le laisser-faire, laisser-passer des autorités locales. Peut-être on sait mieux compter les actes criminels à Anvers ? Et pour terminer. Molenbeek (et ses environs) est la capitale Européenne des terroristes ; les attentats à Paris, à Zaventem et à Bruxelles ont été organisé par vos voisins. Pas par les Anversois. Le monde entier EXIGE des mésures, des changements à Bruxelles (et ses 18 communes autour de lui), pas les Anversois !
    • marcel
      avril 17, 01:22 Reply
      Non, je parle des jihadistes partis en Syrie. Ils viennent plus souvent d'Anvers. Mais bon, si vous préférez fermer les yeux, ne venez pas accuser les autres de le faire. Quant à une attaque à main armée (sans tués), qu'il s'agisse d'un pistolet, d'un riot gun ou d'une kalashnikov, c'est bien un fait divers. Si on peut lier ça à d'autres actes de grand banditisme, ça devient un phénomène de grand banditisme.
      • MUC
        avril 18, 08:48 Reply
        Alors, une question fort simple : Pourquoi est-ce que les terroristes Belges viennent-ils de Molenbeek, et pas de Borgerhout ? Le problème, c'est eux. Eux ils ont tué à Paris, à Zaventem et à Bruxelles. Eux ils ont grandi dans une ville où le "inburgeringsplicht", organisé en Flandre (depuis 2004 !) n'existe pas. Eux ils ont entendu deux bourgemestres se moquant en souriant des victimes de leurs actes (quand ils n'étaient que des "criminels", pas encore des terroristes) violents. En ce qui concerne ce "fait divers", il y avait un policier grièvement blessé. Informez-vous svp. http://www.hln.be/hln/nl/957/Binnenland/article/detail/1061223/2010/01/30/Zes-verdachten-na-schietpartij-op-agenten-in-Brussel.dhtml Le monde entier se pose des questions à propos de Bruxelles, ses 19 baronies, ses 6 zones policiers et son incompétence gênant de maîtriser une partie de ses citoyens qui volent, violent, tuent. Ils ne faut pas envisager la Flandre, ni Alabama, ni Burkina Fasso. C'est votre problème, créé par les Brusseleirs eux-même. Los het op, in plaats van altijd maar de splinter in het oog van een ander te zoeken. http://www.brusselnieuws.be/nl/nieuws/wapens-voor-aanslag-charlie-hebdo-gekocht-aan-zuidstation
        • Wallimero
          avril 25, 18:27 Reply
          @ MUC C'est que la calculatrice de Marcel est une extrapolation de partis par rapport au nombre de Musulmans résidants. Comme quoi s'il y a un jihadiste dans un trou perdu ils sont sûrs de gagner le titre de capitale du jihad. Il serait intéressant de voir l'extrapolation de Verviers par contre. La calculette de Marcel ne prend pas en compte les réseaux et leur soutien dans la population, et la population radicalisée. En Belgique et surtout en francophonie, si on ne veut pas savoir on préfère ne pas avoir de chiffres... VV
          • marcel
            avril 26, 10:29
            Et quand Sharia4Belgium organisait une manif à Anvers, les soutiens locaux étaient plus nombreux qu'à Bruxelles. Ja wadde.
        • u'tz
          avril 26, 00:50 Reply
          @MUC tu fais semblant où c'est ton enseignement NL qu'est déficient ? "Pourquoi est-ce que les terroristes Belges viennent-ils de Molenbeek, et pas de Borgerhout ?" ben parce que pour daesh anvers n'est pas en RF par contre molenbeek l'est à leur yeux.. ces gens attaquent la RFrance/europe/occident pas la minable petite flandre appendice négligeable de la germania angélique..; Flandre, Alabama, Burkina Fasso ne tremblez pas l'n-va veille
          • MUC
            avril 27, 20:33
            u'tz. Tu n'as pas compris ma question. Je n'ai pas parlé des CIBLES des terroristes, mais de leur origine. Alors, je répète : Molenbeek vient de produire une TRENTAINE de terroristes, tous des Brusseleirs Francophones. Pourquoi est-ce que des BRUSSELEIRS Francophones, deviennent-ils terroriste ? Leur caractère ? Leurs écoles ? Leurs situation pauvre ? Leurs politiciens ? Le manque de "inburgeringsplicht" qui existe en Flandre depuis 2004 ?
  19. Wallon
    avril 16, 15:32 Reply
    La dégradation programmée de l'entité bruxelloise comme l'affaire Galant sont les instants de vérité pour savoir si les Wallons et les "Bruxellois multiculturels" ont le courage et l'audace de rompre les liens qui les retiennent à la Flandre. Capitale de la Belgique, Bruxelles crèvera à la botte de la Flandre et sans réaction (des cris, des pleurs et des grincements de dents sans doute) de son gouvernement (il faut sauver la Belgique!). Sans révolte sécessionniste, la Wallonie, totalement siphonnée par la Flandre, passera sous les fourches caudines des maîtres d'un ordre tout nouveau à savoir les Grands Néerlandais (eux aussi veulent sauver la Belgique comme un certain "Défi"!). Le MR peut placer qui il veut, même un Reynders, le SPF Mobilité ne recevra pas centime. la NVA a bien déclaré qu'il fallait faire des économies drastiques. Surprise, le CDNV vient de répéter la même chose par la voix de Kris Peeters (au préalable opposé à cette idée !).
    • u'tz
      avril 17, 23:31 Reply
      "La dégradation programmée de l'entité bruxelloise comme l'affaire Galant" t'inquiète pas pour nous Wallon, la dégradation de l'Entité bruxelloise n'est pas programmée par les bxlois, donc c'est pas programmé,c'est ça l'autonomie des Entités, que les autres Entités s'agitent, no problemo tous restent dans leurs limites de leur domaine de pouvoir la pauvre irresponsable incompétente Galant placée par son pair premier asexué linguistique à peine plus compétent mais partageant la même arrogance de fil(le)s à papa de notable de province... je regrette déjà galant , j'aimais trop ce genre de sotte à l'égo démesuré (marghen, borsu, ducarme) qui rende si pathétique et donc insignifiant ce gouvernement de collabo FR (et collabo NL)de l'extrême droite NL majoritaire dans une des ethnies du pays...
  20. Salade
    avril 16, 18:06 Reply
    FLASH Les tours-opérateurs occidentaux conseillent à nouveau pour leurs clients des vacances en Tunisie, en Turquie et en Egypte. En effet, le ministre des affaires étrangères belge vient de FORTEMENT DECONSEILLER les voyages en Belgique et particulièrement dans la zone de Bruxelles, sur la liste rouge internationale des destinations à risque.
    • u'tz
      avril 17, 23:13 Reply
      Salade la mauvaise langue, à la rue dansaert et l'oude graanmarkt la sécurité est garantie...
  21. Tournaisien
    avril 17, 12:42 Reply
    François Bellot ... a priori du bon sens. Un pragmatique, sûrement ; des compétences, indéniablement. Une communication mesurée. Un politique équilibré, qui respire une forme de sagesse. Je crois que c'est quelqu'un qui fera son job en bon père de famille, et c'est ce qu'il faut. La question est : mais pourquoi donc Charles Michel n'a-t-il pas désigné quelqu'un comme ça en 2013 ? D'une certaine façon, la changement de cap et la désignation de Bellot est rétroactivement un aveu de Charles Michel de ses choix politiques au moment de la constitution de son gouvernement.
    • u'tz
      avril 20, 19:29 Reply
      Tourn' t'as vu les nichons de bellot ! c'est pas assez classe pour une première sesse
  22. Salade
    avril 17, 16:05 Reply
    Dans le thème de votre article: http://www.lalibre.be/debats/opinions/bruxelles-n-a-pas-le-monopole-du-morcelement-5711194e35708ea2d4937843 je pense que les flamands sont arrogants et donneurs de leçon sur ce sujet (comme sur beaucoup d'autres non?:-) En effet, ce sont eux qui au départ ont voulu le morcellement du pays. On voit bien que le pays est maintenant inefficace. Et Bruxelles est affaiblie. Ils ne l'étaient pas autant avant. Bien entendu la marche arrière est impossible. L'unité était le plus efficace (l'union des petites structures fait la force). Le bricolage actuel "entre deux" sans claire attribution et en se tirant dans les pattes est le plus inefficace. Vivement l'indépendance de la Wallonie alors: ça ne peut pas être pire qu'actuellement. On sera pauvre, c'est moins bien que la belgique unie mais c'est mieux qu'une domination politique et économique flamande et un flou institutionnel dévastateur..
    • moinsqueparfait'
      avril 19, 14:34 Reply
      Nous serons plus pauvres... pendant un certain temps mais nous aurons au moins une perspective. De plus, il faut relativiser: quand nous aurons arrêté de gaspiller toute notre énergie à essayer de maintenir la francophonie à Brussel en pure perte, nous aurons déjà récupéré un pactole (idem avec "l'immense PIB" généré entre autres par des établissements universitaires "wallons extra-muros" qui doivent nous revenir de plein droit car c'est nous qui les avons créés et qui les finançons, plus les fonctionnaires qui iront à Namur plutôt que d'emm. les poooovres Bossemans et Coppenolle en détruisant leurs trottoirs et leurs tunnels, fait en sorte que les établissements bancaires aient un vrai siège wallon en Wallonie, etc., etc.). Le régime mise sur la peur: vous Wallons, vous êtes des nuls, des nuls éternels et vous allez voir ce qui va vous arriver quand on ne sera plus là. Bin, voyons. On nous promettait déjà une Wallonie formule Medellin... Ouais, ouais.. Bin, excusez-moi mais je crois que tout compte fait, le Medellin belge n'est pas en Wallonie. On nous promet le sort de la Grèce... sauf que nous ne sommes pas la Grèce. Il y a une administration cadastrale en Wallonie. Ce n'est peut-être pas un modèle d'efficacité mais il y en a une. Vos parcelles sont connues, on ne manquera pas de vous écrire... Quant à l'eau de nos nappes phréatiques, s'ils la veulent, désormais ils la paieront au prix que NOUS fixons. Alors, ce ne sera pas simple mais stop à l'idéologie de la terreur.
  23. Capucine
    avril 17, 19:26 Reply
    Cela s'appelle renverser la vapeur. La marche blanche nous a uni ,la marche contre la haine nous a réuni,et après...vont ils encore nous inventer des vitrines du chagrin! Quand vous avez de la peine pour manque de securite ,allez sonner à leur porte et vous verrez! Un ministre de la vérité ,de la dignité ,de l'amour et de l'humanité ,de la justice non politisée ,cela n'existe pas ! Comme dirait le clown ou un enfant :"POURQUOI"?
  24. Tournaisien
    avril 17, 19:52 Reply
    L'affaire Jambon maintenant ...! Il y avait longtemps. Les vestales de la bienpensance n'ont plus de limites. On se drape à la Bourse dans des grands draps blancs (la vraie compassion pour les victimes, on en est loin !) ; on stigmatise, on lynche médiatiquement Jan Jambon parce qu'il a eu le malheur, certes imprudemment, d'appeler un chat un chat ; on crie au raciste et on manque de lyncher (physiquement cette fois) Alain Finkielkraut sur la place de la République à Paris. La liberté de pensée ? La tolérance ? Mais vous rigolez, j'espère. On n'a jamais vu depuis 40-45 autant d'intolérance qu'aujourd'hui. Dictature du politiquement correct, avec la complicité délibérée et assumée des médias qui alimentent le fleuve de cette pensée unique ; dictature du compassionnel, jusqu'à la nausée, jusqu'à plus soif, jusqu'à l'écoeurement ; dictature de la médiocrité, d'un niveau intellectuel digne des caniveaux, des commentaires de comptoir ; dictature du tout venant, du "moi aussi j'ai droit à la parole (même si je n'ai strictement rien à dire)". Et de plus en plus, ceux qui ont encore un tant soit peu d'esprit critique, un peu de recul, un peu de hauteur, un tant soit peu de culture, de véritable ouverture, ... ceux-là, éreintés par ce fleuve incessant de conneries quotidiennes, se retirent de tout, dans leur tour d'ivoire. On ne fraie pas avec les cons ; or comme ils n'arrêtent plus de se répandre, on préfère cultiver le peu qui nous reste d'intégrité en chambre close, en cercles choisis. Allez vous faire f... ! Le voilà le bénéfice de notre démocrassie à la con. Festvus Festivus ... on est en plein dedans.
    • Pfff
      avril 19, 20:18 Reply
      Sur Finkielkraut, très comique revirement de Libération qui commence avec des railleries genre "Tête à clash", avant de se raviser et de publier d'autres articles, plus "informatifs", pour rectifier le tir. "Surtout, pas de journalisme !" Paul Morand "Laissez-nous tout imprimer et nous occuper de tout. Mais nul ne doit remuer Qui ne pense pas comme nous." Goethe
    • u'tz
      avril 20, 20:12 Reply
      "on manque de lyncher (physiquement cette fois) Alain Finkielkraut" merde on a manquer, une partie significative de méchant aurait dansé dans cette "Dictature du politiquement correct, avec la complicité délibérée et assumée[...]de cette pensée unique ; dictature du compassionnel,[...]de la médiocrité, d'un niveau intellectuel digne des caniveaux, des commentaires de comptoir ; dictature du tout venant"... j'espère qu'levy à turluter murray, pour l'pauv' murray j'veux dire
        • u'tz
          avril 27, 00:04 Reply
          damned vous avez compris que je lui préfère bill murray
          • Pfff
            avril 27, 12:58
            Hipster !
  25. Tournaisien
    avril 17, 20:30 Reply
    http://www.lavenir.net/cnt/dmf20160417_00812499/propos-polemiques-de-jan-jambon-ni-angelisme-ni-amalgame-reagit-charles-michel?utm_source=actu24&utm_medium=newsletter&utm_campaign=flash&utm_content=general-news&M_BT=74330638 Réponse appropriée de Charles Michel. Ni angélisme, ni amalgame ! C'était exactement ce qu'il fallait répondre. Mais j'imagine que pour les vestales de gauche, ceci aussi apparaîtra insupportable.
    • Lachmoneky
      avril 19, 18:13 Reply
      Je ne trouve pas que 2, 6, ou 10 personnes soient représentatives de plus de 500.000 personnes ( = la communauté musulmane de Belgique). Pas plus que les 400 extrémistes de l'extrême droite venus manifester à la Bourse ne sont représentatifs de la Flandre. Attendons donc (rapidement) plus de détails sur ce que Jambon appelle une part "significative". De plus, l'esprit "terroriste" prétend s'appuyer sur l'Islam.... un Islam dévoyé, manipulé par des terroristes qui font ingurgiter des méthodes terroristes. C'est là qu'est le problème.
      • Tournaisien
        avril 26, 07:23 Reply
        @Lachmonesky ... votre raisonnement tiendrait la route si il n'y avait pas les fameuses sourates du glaive, et en tout cas cette fichue règle de l'abrogation (le "Naskh") qui fige tout, donne la primauté aux dernières sourates, les plus violentes, empêche tout travail d'interprétation (ne fût-ce même qu'à un niveau philologique), toute exégèse possible. Ce qui se passe en Syrie, à Raqqah, et dans le nord de l'Irak où sont décapités les chrétiens et réduites en esclavage sexuel les femmes yésidies n'est très exactement que l'application littérale de ce qui est écrit dans le Coran.
        • marcel
          avril 26, 10:26 Reply
          Lisez le Lévitique et le deutéronome et vous trouverez les sources de bien des châtiments.
  26. u'tz
    avril 17, 21:12 Reply
    http://www.rtbf.be/info/belgique/dossier/gouvernement-michel/detail_les-musulmans-ont-danse-apres-les-attentats-charles-michel-soutient-jambon?id=9272277 http://www.rtbf.be/info/article/detail?id=9271968 galant sort de ce corps... simplifions le charles iii
  27. Didier
    avril 18, 14:21 Reply
    Je partage complètement cette vision d'avenir pour Bruxelles. Pour qu'elle se réalise, seule la pression médiatique fera que les politiciens bruxellois se remettent en question (ils ont obtenus l'autonomie constitutive, non ?) . Ne pas hésiter donc à taper encore et encore sur le clou, cher Marcel. Faites des émules chez tous les journalistes que vous connaissez (voire les autres) !!!
  28. Février
    avril 18, 16:13 Reply
    Bruxelles est un assassinat politique...Bruxelles doit sortir du carcan qu'on lui impose et se rapprocher de l'Europe pour établir sa base territoriale pour devenir soit une entité "district européen" soit une capitale bilingue (ou trilingue) soit une région à part entière. La parole est maintenant aux Bruxellois et à eux de trouver leur viabilité en tant que Région. Cet objectif passe par une refonte du système électorat, un arrêt de la particratie et des nominations politiques! L'électeur doit avoir une prise directe avec les élus. C'est la fin aussi du compromis à la belge qui a vu ses limites et son inefficacité. C'est la fin de l'ancien régime à la Bruxelloise avec 19 seigneurs...Il est temps de passer à l'action : Podemos, Nous pouvons, We kunnen! Cessons d'opposer les gens par leurs langues, leurs identités, leurs différences et travaillons ensemble sur des chantiers aussi vastes que l'éducation, la justice, la mobilité et l'oxygène que l'on respire tous les jours! Bruxelles est actuellement une poubelle dans un cul de sac qui fuit de toute part sans une vision claire et une ambition qui endormirait un anesthésiste !
  29. mélanippe
    avril 18, 19:58 Reply
    Juste une réflexion, qui n'est pas en rapport avec le sujet mais sur l'un de vos tweets (je ne suis pas sur Twitter). Vous faites remarquer que de nombreux N-VA ont des ancêtres collabos. Par contre quand il s'agit de la PMA pour les homosexuels, cela ne vous choque pas. Et si le donneur était nazi?... (réf. à un article sur Lalibre à propos d'un donneur qui se révèle psychotique...)
    • marcel
      avril 19, 11:40 Reply
      Ce n'est pas moi qui le fait remarquer mais Luc Beyer. Le fait qu'ils aient des ancêtres collabo n'a pas de sens en soi (j'ai aussi eu un grand-oncle collabo et Filip Dewinter dit avoir eu un grand-père résistant). Ce qui crée le lien, c'est qu'ils sont restés dans la même mouvance, la N-VA ayant encore aujourd'hui des liens avec le Vlaamse Volksbeweging qui continue à commémorer notamment August Borms.
    • u'tz
      avril 20, 20:22 Reply
      si charlie michel donne généreusement sa semence à des mariés lesbiennes, est-ce de la semence de collabo pro nazouillon ? de résistant antirouge ? voire de terrorice (hahaha de gamin de mrde j'veux dire)... trop facile de traiter les mecs de psychotique !
  30. Salade
    avril 19, 09:16 Reply
    "Si les flamands veulent bien" Un concentré de la naïveté francophone...
  31. Salade
    avril 19, 16:21 Reply
    simplifier bruxelles ? et simplifier la RTBF? http://www.lesoir.be/1185890/article/economie/2016-04-19/jean-paul-philippot-rtbf-n-est-pas-une-armee-mexicaine je ne sais pas si la rtbf est une armée mexicaine; mais en tout cas c'est une belle salade mexicaine pleine de grosses légumes rouges genre haricots et poivrons...avec un peu de tout et surtout beaucoup de culture de rien. Le truc typique : le journaliste et l'invité nous parlent d' un livre / album / film (biffer les mentions inutiles mais il n'y a que ces 3 choix), et qu'ils ont tous deux vu (en principe mais pas sûr!). Puis ils papotent sur leurs impressions respectives, détails, etc... alors que nous spectateurs on n'a rien vu du tout, on s'emmerde et on éteint!! Restent le sport et les microtrottoirs. Beaucoup des derniers pour payer un tout petit peu du premier. Quand je pense que l seul truc de mexicain qui m'amuse c'est le cactus..
  32. moinsqueparfait'
    avril 19, 16:25 Reply
    Dans le genre "y a-t-il moyen de tomber plus bas?": http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/peut-on-etre-juif-au-ps-bruxellois-571634bc35702a22d687c889 ///// S'il n'est pas possible d'avoir une réponse clairement positive à la question "Peut-on être juif au PS bruxellois?", le PS (wallon...) doit se couper complètement et officiellement du PS bruxellois. C'est aussi simple que ça.
  33. Eridan
    avril 19, 17:18 Reply
    Si je comprends bien (pas sûr), cette ville-région est devenue un foutoir ingérable, et si les Flamands veulent y mettre encore plus le nez (qui y est déjà pas mal fourré), ce sera encore pire. Donc, je me répète : qu'est-ce qui peur laisser espérer que les choses pourraient s'améliorer, à part une phénoménale dose d'optimisme ? En attendant, ce serait peut-être intéressant, pour se rafraîchir un peu, de parler du « patriotisme wallon » à la mode. Je trouve que Magnette a tout à fait raison d'avoir mis le sujet sur le plan économique, contrairement à Demotte qui l'avais placé sur le plan culturel ; cela n'a pas manqué d'exaspérer Jean-Marie Dedecker, ce qui prouve qu'il a vu juste. Tenez, un exemple de ce que produit le flamingantisme spontané (pardon : « nationalisme »), tellement naturel chez les décideurs flamands qu'ils ne voient pas où il pourrait y avoir problème : je passais récemment dans un Colruyt du Tournaisis ; l'entretien des plantations du parking y est effectué par une entreprise d'Anvers. Pardieu ! Les jardiniers tournaisiens sont donc tellement chers ou incompétents que, pour la différence, on sait se payer pour quelques heures de jardinage le déplacement d'Anvers ! Vous m'en direz tant... ! Tous les travaux d'agrandissement y sont effectués à peu près exclusivement par des entreprises flamandes. Dedecker -très agacé- rétorquait que c'est la loi de l'offre et de la demande. Bien tiens ! Dedecker sait très bien que la Wallonie est un client précieux pour la Flandre. Il est donc important de surveiller comment pensent les Wallons ! Il ne faudrait tout de même pas que les Wallons se mettent à se comporter et à penser en Flamands ! ! Car rien n'empêcherait le Wallon de créer lui-même la demande locale qui va engendrer et favoriser l'offre locale... C'est une question d'état d'esprit.
  34. Eridan
    avril 19, 17:58 Reply
    @moinsqueparfait : « ...l'obsession bruxelloise, la folie de se défaire de tous nos atouts, de pousser dès l'école primaire nos meilleurs éléments à croire qu'il faut "monter à la capitale" et renier tout ce qu'on est et d'où on vient pour "s'élever" alors que l'on n'y aboutit en réalité qu'à une ville réellement "surréaliste" qui se croit cosmopolite et mondialiste alors qu'en réalité, toute personne sortie un peu de son trou se rend compte qu'il y règne une mentalité de village à un point carrément choquant ». Je suis de ceux-là qui sont « montés à la capitale », pour prester à partir de là une petite trentaine d'années professionnelles. Au cours de ces trois décennies, deux aspects m'ont plus particulièrement frappé : - le premier, c'est le mépris condescendant dans lequel les bourgeois des Rotary et autres clubs sélects de Bruxelles ont toujours tenu les bouseux et prétendus « syndicalistes » de Wallonie - le second, c'est la transformation et la dépersonnalisation progressive de la ville, à la fois par l'arrivée des institutions européennes et de leur faune cosmopolite, par les modifications constitutionnelles, par la flamandisation des secteurs privé comme public et par une immigration incontrôlée, avec toutes ses conséquences sociales. J'éprouvais encore un réel plaisir à me promener dans le « village Bruxelles » des années -60-70 ; un village, comme vous dites, mais pas nécessairement dans le sens péjoratif, avec pas mal de côtés pittoresques. Mais le Bruxelles déboussolé et difforme d'aujourd'hui ne m'inspire plus aucune sympathie. C'est (ce serait) sans doute une bonne chose que les Bruxellois prennent leur sort en mains ; mais cela veut surtout dire une distance de plus en plus grande avec la Wallonie. Je pense en tout cas que février, ci-dessus, se fait de phénoménales illusions en rêvant de son « district européen ».
    • moinsqueparfait'
      avril 25, 13:33 Reply
      Eridan, avec "de phénoménales illusions", vous avez tout résumé. Mais c'est un vrai cas d'école, car se monter le bourrichon à ce point en se croyant à la fois Monaco, New York, Washington, Dubai, Singapour, Silicon Valley et Rome (pour l'immmmmmense offre culturelle) quand on affiche un tel visage au businessman japonais qui se fait amener en taxi au Métropole et se demande logiquement si on l'a pas déposé du mauvais côté de Rio de Janeiro (encore que là, il y a au moins un côté qui est réellement beau...) en scrutant le voisinage... c'est saisissant et consternant... Pour le reste, le problème est que le Bruxellois est trrrrrès, très fier, voyez-vous... il distribue les mauvais points au monde entier (il n'y a de bons points qu'à Brussel et le crancre wallon, qui lui a pourtant balancé des milliards en refinancement par-dessous la table à l'époque de "l'horrible socialiste wallon©" M. Daerden avant le dernier refinancement, officiel celui-là, est évidemment la tête de pipe préférée...), a des avis très avisés sur votre arriération... Mais allez émettre une remarque sur Brussel, vous... houlalaaaaa... c'est qu'il vous répliquera dans la seconde qu'il est une "région à part entière", Mooossieur le bouseux qui lui a volé "son Brabant", qui "use ses tunnels" et "profite de son offre culturelle" qu'il croit avoir financés tout seul avec son "immense PIB"... Il n'y a plus besoin de créer de la distance, au PS la fédération bruxelloise est déjà considérée officieusement comme étrangère par les fédérations wallonnes, au MR c'est pas drôle non plus et s'agissant d'Ecolo et du CDH, la décapitation de Milquet et la "coprésidence" ne font que traduire ceci: c'est un gouffre qu'il y a entre la Wallonie et Brussel... mais on maintient les apparences jusqu'au jour où n'y parviendra plus. Bien malin qui peut dire à quoi ça va aboutir mais une chose est sûre, les Brusselois qui s'imaginent continuer longtemps leurs couillonnades à grandes rasades de "consensus au-delà de Brussel" "pour l'intérêt national de la belgique et tous nos amis du nord et du sud du péyïs" afin de replâtrer les murs après les désastres systématiques, eux-aussi, ils se font de "phénoménales illusions".
      • Brusseleir
        avril 26, 20:10 Reply
        [CE COMMENTAIRE SUGGERE UN GENOCIDE DES BRUXELLOIS ("Pol Pot"). Je m'en désolidarise absolument, mais le laisse en l'état pour qu'on se rende compte de l'extrémisme de certaines opinions. NOTE DU CENSEUR SEL]. Remarquable lucidité francophone, probablement wallonne. Drame de la Wallonie : le poids mort de Bruxelles, ville du tiers-monde "en devenir". Mais comment s'en débarrasser ? A part une solution "à la cambodgnienne", type Pol Pot, je vois pas… L'histoire du Japonais : même un Vietnamien, et je parle pas des Chinois, serait probablement choqué de se retrouver un soir d'avril hivernal rue Belliard ou rue de la Loi, en plein cœur de l'Europe et du pouvoir belge (prétendument). Ces deux artères thrombosées, et le non-quartier qui les entoure, en disent beaucoup plus long que tous nos discours sur la décomposition d'une ville. En espérant que ces étrangers n'aient pas été dans l'obligation de passer par la gare du nord, un chancre sur une hémorroïde, i.e., la "ville" (sic) de Bruxelles, bidonville qui s'ignore. Merci pour votre commentaire, il relève le niveau général de ce fil de discussions.
  35. Salade
    avril 20, 10:25 Reply
    belgocontrol: y a pas du communautaire là dessous? on n'investit plus dans l'état (on aide juste un peu les entreprises et indépendants) et après tout s'effondre.
  36. mélanippe
    avril 20, 16:11 Reply
    Que vous le vouliez ou non, nos ancêtres laissent toujours une marque dans notre manière de penser. Chez vous, cela se traduit par une "allergie" compréhensible, mais excessive à tout ce que vous percevez comme étant un comportement d'extrême-droite. L'inconvénient étant souvent le manque de recul. Mieux vaut avoir un ancêtre nazi (cela peut se travailler et même enrichir notre personnalité) que n'avoir aucun point de repère dans notre histoire personnelle.
  37. Tournaisien
    avril 22, 06:35 Reply
    BEL EXEMPLE ... J'étais voici peu en discussion avec un de mes amis, gauche de son état (très à gauche). Nous devisions du problème du terrorisme, des attentats de Bruxelles. Et lui de me rétorquer que le problème était social, rien d'autre. Le piège ! Le classique des classiques, l'erreur fatale. Un bel exemple de ce que le débat hyper-démocratisé, et public, que l'on voit se répandre aujourd'hui sur les plateaux, les talk-shows, sur les blogs, les réseaux sociaux est pollué par les réductions de la pensée. Mon interlocuteur en l'occurrence ne connaissait pas les fondements même de la logique la plus élémentaire, celle des propositions analysées. La "profération" qu'il m'avait servie tombe en effet sous le coup d'une fonction logique que l'on appelle l'implication (comme il en est quinze autres, parmi lesquelles les plus courantes, celles des stoïciens, dont la conjonction, l'équivalence, la disjonction exclusive, la disjonction inclusive). Le problème de l'implication est qu'il s'agit d'un raisonnement qui ne fonctionne que dans un sens. Ainsi par exemple, s'agissant de la proposition "Si il pleut, le sol est mouillé", si l'on peut affirmer "or le sol n'est pas mouillé, donc il ne pleut pas", en revanche, on ne peut poser "or le sol est mouillé, donc il pleut" (il se peut en effet que le sol soit mouillé pour une toute autre raison). La question de l'implication est liée à ce que l'on appelle "la condition nécessaire" et "la condition suffisante". En clair, "il peut" est condition nécessaire pour que le sol soit mouillé, mais pas condition suffisante. Je reviens à l'affirmation de mon interlocuteur : "le problème du terrorisme est social, rien d'autre". L'erreur tient en ceci que la question sociale est condition nécessaire pour que l'on en arrive au terrorisme, pas condition suffisante, la condition suffisante étant en l'occurrence le fait religieux. Ceci revient à dire qu'il n'y aurait sans doute pas de terrorisme si tous les musulmans étaient parfaitement intégrés socialement et vivaient dans des conditions de vie parfaitement décentes, mais que pour qu'il y ait terrorisme, il faut quoi qu'il en soit qu'il y ait à tout le moins l'élément idéologique (religieux) qui mette l'étincelle à la poudre. Pour m'exprimer autrement, le fait social est le baril de poudre, mais le fait religieux est l'étincelle. Si vous n'avez pas l'étincelle, vous n'aurez pas l'explosion, mais il est vrai que pour qu'il y ait explosion, il faut au préalable également que l'on ait le baril de poudre. La preuve en est, c'est que les oubliés de l'économie actuelle, quand ils ne sont pas structurés mentalement par une idéologie du type "islamisme", ne dérivent pas vers le terrorisme. À la limite, ils développeront d'autres comportements inciviques, tels que vols, fraudes sociales ou que sais-je encore?, mais ils ne deviendront pas terroristes. Dans le phénomène qui nous occupe aujourd'hui, le fait premier, la condition essentielle pour qu'il y ait terrorisme, est donc bel et bien l'Islam, ou du moins une certaine compréhension de l'Islam, de cet Islam qu'on appelle le Wahhabisme et qui est une merde absolue.
  38. Salade
    avril 22, 08:48 Reply
    http://www.lesoir.be/1188379/article/actualite/belgique/politique/2016-04-21/jacqueline-galant-sous-certificat-medical sous la complaisance de Charles Michel?
  39. moinsqueparfait'
    avril 22, 11:51 Reply
    Ca, aussi, c'est du "belge"... Comme toujours avec la presse flamande d'expression française soi-disant "belge", à la Sonaca, les grèves sont wallonnes, les avions sont belges... Pourtant, combien de "Belges" ne nous ont-ils pas expliqué il y a un temps pas si éloigné que la Sonaca n'avait pas d'avenir, que les Wallons unilingues, paresseux, socialos, etc., etc. (continuez le chapelet) s'acharnaient sur des trucs dépassés (ces remarques n'auraient évidemment jamais été formulées si l'entreprise avait située en Flandre francophone ou néerlandophone, là il y aurait tout de suite eu des "recherches de consensus au-delà de ...©") http://www.lalibre.be/economie/actualite/le-sonaca-200-un-avion-belge-superbe-taille-pour-le-marche-europeen-video-5718fbec35702a22d699302e Et on taxera de "wallingantisme basique" tous ceux qui ont le toupet de le faire remarquer... Quel magnifique péyïs... 33% de sa population rabaissée en permanence de manière on ne peu plus visiblement délibérée par ce qui est censé être sa propre presse...
  40. Capucine
    avril 22, 20:18 Reply
    Ce soir ,je vote pour le télévie!pour l'amour de la vie pour l'optimisme pour des gens formidables qui donnent envie ,c'est juste merveilleux .
  41. Salade
    avril 24, 11:19 Reply
    Plus de nouvelles de Marcel Sel depuis 10 jours. Serait-il en vacances en Wallonie? C'est tellement loin des médias belges, la Wallonie...
    • Lachmoneky
      avril 26, 16:02 Reply
      Le billet suivant de Marcel méritait sans doute un long mûrissement: il est vrai qu'il y avait de la "matière"! lol
  42. Joel Delville
    mai 12, 13:16 Reply
    Très bonne synthèse de nos innombrables maux chroniques. Cependant , il me semble et peu de bruxellois le relèvent, que le taux de chômage donné pour Bxl, l'est toujours pour les 19 communes et est alors comparé à d'autres villes internationales. c'est évidemment ridicule et dommageable pour les bruxellois car pour Paris ou Frankfort , on ne prend pas le chômage intramuros mais bien celui de la Seyne Saint-Denis. Si on ne prend pas les banlieues complémentaires , on se retrouve avec des indices de faillite dans presque toutes les villes du monde. Il faut attirer l'attention de tous sur ce point, et ce serait bien meilleurs pour notre fierté. Au même titre d'ailleurs, le fait de bien prononcer le "qs" de Bruxelles , comme on le fait pour Ixelles. Car, les flamands et sans le savoir, les étrangers Anglo-saxons le prononçant en "ss", on fait acte politique francophone en veillant à le prononçant à l'ancienne. Brel, flamand, le prononçait en flamand et malheureusement , cela s'est répandu en France.
    • Brusseleir
      mai 12, 19:30 Reply
      Sans rire ? Ah Ah Ah ! Le refus obstiné des francophones belges de voir la vérité telle qu'elle est ne laisse pas d'étonner, voire de sidérer : "bêtise à front de taureau" (Baudelaire) – dans une remarquable interview, le grand chanteur flamand de langue française né à Schaarbeek (commune flamande, avec 2 A) définissait la bêtise comme une absence de curiosité. Bref. Le commentaire "insane" (English) de M. Delville : bonne tranche de rigolade – une bonne blague belge inédite. Sauf erreur de ma part : Brussel (ville flamande, 2 S, à l'écrit comme à l'oral) est une ville flamande, sous occupation francophone depuis quelques décennies/siècles, avec la collaboration active de néerlandophones contraints ou volontaire pour abdiquer leur langue et leur culture. Colonisation qui n'a jamais dit son nom, mais dont les résultats – de pathétiques à tragiques selon les périodes de l'histoire, pour mémoire : voutement de la Senne; construction du palais de justice ("le plus grand du monde", sans rire (bis); jonction nord-sud; expo 58; crime abject impuni contre le Palais du peuple de Horta ; "urbanisation" (sic) du quartier Léopold; destruction des quartiers de la gare du nord et du midi; communautarisme politique crapuleux de Molenbeek, Schaarbeek (commune flamande, avec 2 A) et autres lieux, terreur, permise par l'irresponsabilité et la démission généralisées de minables pseudo "élites" corrompues jusqu'à la moelle (à supposer que les dites "élites" en ait une, de moelle)… – sont un jugement sans appel : pour se dégager les sinus, une visite d'une petite journée à Anvers, ville dynamique, confiante en elle et douce à ses habitants, permet de comprendre Brussel (ville flamande, 2 S, à l'écrit comme à l'oral), hémorrhoïde sur l'anus de l'Europe, j'ai nommé la Wallonie. Bref, pour sauver, peut-être, le bidonville-capitale belge : retour de Brussel (ville flamande, 2 S, à l'écrit comme à l'oral) à la Flandre, dont elle deviendrait enfin la capitale symbolique aux côtés d'un centre économique de stature mondiale (modèle : Brasilia / Rio de Janeiro). Dans cette configuration raisonnable, conforme à l'histoire et à la raison, les pauvres petits francophones, incapables d'articuler "Brussel" correctement – on n'évoque même pas la possibilité pour ceux-ci de s'exprimer en néerlandais, par charité – pourront toujours retourner d'où la majorité d'entre eux sont venus : le tiers-monde wallon. On leur suggèrera Binche, où ils auront encore la possibilité de noyer leur chagrin dans les flots de bière et de champagne dégueu, en piétinant sans honte des kilos d'oranges, sous le fallacieux prétexte de la tradition, avec l'argent de l'aide publique financée par la Flandre. Cordialement, nonobstant.
    • Lachmoneky
      mai 13, 20:11 Reply
      Brel, "Flamand" qui a fait ses humanités à l'Institut Saint-Louis? Ha, mais, vous connaissez sa famille "purement flamande"! lol Un "francophone d'origine flamande" si vous voulez... comme beaucoup de Bruxellois. Mais francolâtre, si vous l'êtes, comment prononcez-vous Auxerre? Ou soixante? lol Je parierais que vous prononcez "Wallon" "valon" :p ... comme tous les "Valons" prononcent "Brukselles", c'est bien connu! Au fait, voici un avis canadien : "Dans de rares cas, x se prononce [s], comme dans les mots six, dix, soixante ou les toponymes Aloxe-Corton, Auxerre, Auxey-Duresses, Auxois, Auxonne, Bruxelles et Fixin. " http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=2395 Merci, Joël, vous m'avez bien fait rire! ;-) ======================= Par contre, redevenons sérieux, pour le taux de chômage (et autres statistiques, d'ailleurs), des statistiques économiques limités aux 19 communes sont parfaitement ridicules: le minimum serait de les globaliser aux deux Brabants. Rien n'empêche, bien entendu, de comparer 3 composantes: 19 communes, Brabant flamand, Brabant wallon. On constaterait même que la composante "wallonne" se débrouille au moins aussi bien que la composante "flamande"

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