Europe, ton rêve s’est brisé dans la Mer Égée.

Capture d’écran 2014-10-12 à 13.36.13Europe, depuis ce matin, en Grèce, des réfugiés irakiens ou syriens qui ont risqué leur vie pour traverser un bout de mer et accoster dans ton havre de liberté sont menottés deux à deux, poussés dans des bus, renvoyés en Turquie.

À la frontière syrienne, ce même pays repousse des réfugiés qui fuient la guerre. Il en a même tué seize, dont trois enfants, au cours des quatre derniers mois. Alors, Europe, chère Europe, j’ai deux mots à te dire.

J’ai cru en toi. J’ai cru que tous ensemble, on allait abattre les nationalismes qui nous avaient, par deux fois en un siècle, menés à la guerre mondiale. J’ai rêvé que tu allais imposer des valeurs morales plus swag encore que celles qui ont fondé, en Amérique, le premier État démocrate au monde. J’ai même rêvé — pour te dire ! — qu’un jour, les enfants réciteraient en classe les premiers articles d’une constitution qui unirait tes peuples.

Mais les populismes ont refleuri. Ils ont pris le pouvoir dans plusieurs de tes États membres. Ils ont cessé d’être anodins en France, aux Pays-Bas, en Suède, en Allemagne, en Belgique. Dans tous ces pays où l’extrême droite reprend ses couleurs infâmes.

Étourdis par leurs fringants auditoires mais pissant dans leur froc à l’idée de perdre quelques sièges ou la présidence d’une quelconque commission, les groupes politiques européens ont gardé en leur sein des dirigeants qui usent de la peur et de la haine pour asseoir leur pouvoir. Le PPE tolère Viktor Orban. Le PSE digère Robert Fico, qui n’a rien à envier à Donald Trump quand il déclare vouloir « surveiller tous les musulmans de Slovaquie ». Ils ont, comme d’autres, mis leur éthique à l’encan pour de minables mathématiques politiques.

Tes plus ardents défenseurs ont laissé les populistes grignoter tes principes en regardant ailleurs. Tu as laissé passer la confiscation des maigres biens des migrants et réfugiés arrivant au Danemark sans broncher plus que ça. L’idée de repousser les bateaux de réfugiés manu militari, tu n’en as pas fait un plat. Le rejet de tout migrant musulman par des pays de l’Est dont la croissance est payée depuis deux décennies par les travailleurs de l’Ouest, y compris musulmans, tu l’as passé au bleu.

Tu t’es habituée aux nouveaux nationalismes avec un cynisme ahurissant. À force de passivité, tu en es devenue un produit. À ton tour, tu as muté en une sorte de centrale nationaliste et populiste. Et tout ça, non pas par conviction, mais par lâcheté collective !

Europe, tu fus un garde-fou contre les extrémismes. Tu n’es plus aujourd’hui qu’un pauvre château de sable qui crie à hue et à dia qu’il va nous protéger du tsunami de haine, de rancœur, de xénophobie, de rejet, qui s’annonce au large. Et le seul vrai rempart que tu dresses désormais nous sépare et nous distingue de l’humanité : c’est ce mur insensé, censé éloigner les désespérés. Un mur contre la vie d’autrui. Détruite avant d’arriver. Celle, chavirée, de centaines de milliers d’errants.

Europe, en croyant empêcher le Radeau de la Méduse d’accoster, tu fais de nous, Européens, les naufragés de ton désastre moral.

Toi qui t’es construite contre l’abomination nazie, tu ratifies aujourd’hui un crime de masse, certes infiniment moins brutal et meurtrier, mais qui sonne le glas de tes valeurs : la déportation systématique des demandeurs d’asile et de réfugiés arrivant en Grèce. Et tu as chiffré notre tolérance : tu as fixé le quota à 72.000 Syriens. Immonde, tu prévois de renvoyer en Turquie ceux qui auront pris le risque désespéré de traverser la mer, en échange de réfugiés frais, mieux calibrés, présélectionnés, dociles.

Comment un enfant peut-il être mieux calibré qu’un autre ? Comment un jeune homme de 20 ans peut-être meilleur réfugié qu’un autre ?

Il aura fallu attendre 71 ans pour qu’une chancelière allemande ose à nouveau proposer la déportation de masse comme solution à un problème. Mais à toi, Europe, il n’a fallu que quelques semaines de négociations avec un pouvoir tyrannique pour brandir, satisfaite, repue mais répugnante, l’accord obtenu ! Pour l’emporter, tu as même supporté sans ciller d’être humiliée par MM. Erdogan et Davutoglu qui se sont permis de te faire la leçon en matière de droits de l’Homme ! Pire, tu t’en es réjouie !

Tu t’es engluée dans de piteuses manœuvres : tu as relancé des négociations d’adhésion avec un État qui abat des civils parce qu’ils sont Kurdes. Qui bombarde les plus efficaces et les plus volontaires des opposants à « Daesh » qui vient pourtant jusque dans nos capitales assassiner nos fils et nos compagnes. Qui ferme des journaux manu militari et remplace des journalistes par des propagandistes à sa solde. Qui enferme des opposants, traduit des dessinateurs — as-tu oublié Charlie ? — en justice. Se permet même, gifle ultime, d’annuler l’accréditation de sept journalistes allemands, en pleine « négociation » avec Angela Merkel !

Europe, ton traité stipule que les réfugiés et migrants seront renvoyés « individuellement », histoire de faire croire que tu ne violes pas totalement, délibérément, tes propres lois, tes principes fondateurs. La réalité est que tu les renvoies « individuellement mais tous ensemble », immonde oxymore qui dévoile l’énormité de ton effroyable hypocrisie.

On verra donc des familles, des jeunes gens, nés sous les bombes, poussés sur des bateaux par nos forces de l’ordre, nos policiers, nos soldats. Ou plutôt par les policiers grecs — car, même ça, tu ne lui as pas épargné, au berceau de ta démocratie !

Europe, ne t’y trompe pas. Bien avant de signer l’accord avec le premier ministre turc, ta faute, ton immense faute était déjà faite. Celle de biffer tes principes fondamentaux comme s’ils étaient de vulgaires mentions inutiles, pour les vendre ensuite à autrui. Pour satisfaire tes populismes. Ce calcul misérable et opportuniste. Et tout cela, pour te débarrasser de victimes d’une guerre que tu prétends étrangère, alors que quatorze de tes États membres ont soutenu l’invasion de l’Irak par « Doubleyou » Bush, qui en fut l’une des causes.

Europe, le fait d’avoir imaginé qu’on pouvait renvoyer des êtres humains en échange d’autres êtres humains, mais plus propres, plus vérifiés, mieux libellés, restera marqué à tout jamais sur ton front comme la première infamie majeure depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il y en aura d’autres, de pire en pire, tu sais mieux que quiconque où ces engrenages peuvent t’entraîner.

Europe, le petit Aylan t’a touché pendant une semaine ou deux. Il y en a eu des centaines, depuis, que tu n’as même pas daigné regarder. Aujourd’hui, tu lui craches au visage qu’il n’avait pas de droit chez toi. Europe, qu’es-tu devenue ?

Toi qui imposais naguère à tes nouveaux membres de respecter scrupuleusement un nombre impressionnant mais réjouissant de traités relatifs aux droits des hommes, des femmes, des enfants, des minorités, des réfugiés, tu as fini par vomir ta noblesse désormais désuète dans les latrines puantes d’une pseudorealpolitik qui cache la satisfaction des instincts les plus bas d’une partie de ta population : le refus de la différence, la peur de l’autre, le rejet du plus faible.

Tu as renoncé au droit d’asile, ce droit qui était l’un de tes piliers. Après ce seppuku, Europe, tu ne seras plus que le produit de la soif de pouvoir des reptiles politiques qui pourrissent ton sol de leur bave opportuniste. Les populistes. Les nationalistes. Les xénophobes. Tu viens de leur passer le relais.

Tu continueras donc à vendre aux pires « alliés », croûte par croûte, ton épiderme lépreux qui n’aura finalement été qu’un vernis commode sur tes cénacles qui pullulent de beaux orateurs, mais rabougris, timorés, impuissants, lâches surtout.

Tu ne pourras, à t’avilir comme ça, que renouer finalement avec les persécutions. Par ton ahurissante lâcheté. Ta peur d’éduquer. Ta soumission aux angoisses irréfléchies de certains citoyens. Ta tolérance pour ceux qui les manipulent.

Europe, regarde-toi ! Regarde la vieille carne que tu es devenue. Tu n’empêches plus les idéologies haineuses de croître en toi, tu leur sert désormais de tremplin ! Par tes montages cyniques, tu en est devenue la meilleur promotrice.

Europe, tu me semblais si belle. Je te croyais résistante, et là, tu pues déjà le ranci. Ressaisis-toi. Vite. Avant que notre beau rêve commun ne devienne cauchemar universel.

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27 Comments

  1. Moi, personnellement, et je ne dis pas cela pour plaisanter, je vote pour un coup d’état pour renverser le pouvoir européen et le remplacer en bloc par le seul véritable Européen qui reste sur ce continent: Marcel Sel. Et comme celui-ci représente aussi l’un des derniers véritables humanistes, non opportuniste et sans un quelconque agenda caché, avec de véritables valeurs humaines, la combinaison ne peut être qu’explosive. Merci Marcel de rappeler aux membres du législatif et exécutif européens les valeurs sous-jacentes qui étaient celle de l’Europe. C’est bête, mais avec le temps, on finit par oublier ses propres valeurs. Alzheimer sans doute. Le nouveau slogan de l’UE/Europe ne devrait plus être « Unis dans la diversité » mais « Peu importe les valeurs, tant qu’il nous reste le pognon ».
  2. Renal de Waterloo
    avril 07, 10:03 Reply
    Ce qui est agréable avec les bien-pensants, aux manettes depuis plus de 30 ans, c’est que eux seuls réfléchissent et ils sont la pour nous apporter la lumière. Malheureusement pour eux, tous les sondages disent le contraire… Dernier en date, ci-dessous: (et celui-ci est doux sur le sujet des migrants, certains montent jusqu’à 80% d’opinions défavorables…). Sondage paru dans La Libre ce 30 mars: « L’enquête menée pour le site français d’information Atlantico révèle en effet que seuls 25 % des Belges et des Néerlandais, et 26 % des Français et des Italiens considèrent qu’il y a « plus d’avantages que d’inconvénients » à appartenir à l’UE, contre respectivement 40 % des Français, 37 % des Belges, des Néerlandais et des Italiens, qui sont d’un avis contraire. Ces derniers seraient même plus eurosceptiques que les Britanniques, qui sont pourtant seuls à organiser un référendum sur la sortie de leur pays de l’UE. Ainsi, nos voisins d’outre-Manche sont tout de même 36 % à voir plus d’avantages que d’inconvénients à appartenir à l’Union. Sur la question des migrants et réfugiés « notamment en provenance de Syrie », la France, la Belgique et les Pays-Bas brillent par la forte réticence de leurs citoyens à l’accueil de ces personnes. 58 % des Français et 55 % des Belges et des Néerlandais s’y opposent. Même les Britanniques seraient un peu plus accueillants puisqu’ils ne sont « que » 51 % à refuser l’accueil des réfugiés dans leur pays. »
  3. Wallon
    avril 07, 10:06 Reply
    Vous y allez bien fort là ,Monsieur Sel.
Que l’Europe se meure, apparemment c’est l’évidence. Ce n’est pas un drame !
Toutefois, elle ne meure pas de l’extrême droite, elle se suicide pour combinaisons douteuses hypocrites et corruptrices.
L’idée, en soi, était géniale: constituer une structure impériale anonyme. Le despotisme crapuleux camouflé sous l’aspect d’une Commission ressemblant à un banal conseil d’administration avec pour complice bien rémunéré un « parlement croupion »( merci Cromwell) au pouvoir millimétré et à l’incompétence élargie.
De Gaulle et Adenauer ne pensaient pas à ce Machin dispendieux, ils ne cherchaient qu’à amoindrir ou éliminer les causes de conflits entre les Etats européens. Cette façon d’agir, pour modeste qu’elle fut, relevait de l’efficacité.
Mais l’Empire américain avait besoin d’une terre vassale pour son commerce extérieur et d’un terrain de manœuvres militaire face à l’Union Soviétique. L’Allemagne allait lui servir de factotum. Les peuples victimes de la Seconde Guerre Mondiale, tout comme leurs anciens combattants, furent roulés dans la farine, sauf les opportunistes qui s’en mirent plein les poches.
Même le Traité de Rome pue l’arnaque intellectuelle. Son auteur Walter Hallstein n’était -il pas un nazi notoire, proche d’Adolf Hitler ? La première mouture du Traité de Rome ne fut-elle pas rédigée à la demande d’Adolf Hitler puis amendée par certains services officiels américains avec l’aide des « Pères fondateurs » Robert Schuman et Jean Monnet ?
En fait, Monsieur Sel, il semblerait que la Seconde Guerre Mondiale continue depuis 1945 sous une autre forme plus vicieuse et sous l’œil goguenard des Anglo – Saxons (y compris les cousins, ceux du Brexit). En conséquence, nous avons tous été bernés et les envolées lyriques comme les bons sentiments cachèrent les pires combines surtout financières.
Comment les Américains accueillirent – ils les réfugiés au cours des années précédant la Seconde Guerre Mondiale ? Dans quelles conditions ? Dans quels lieux ? Combien furent-ils refoulés vers le continent européen ?
Pourquoi, dans ces conditions, devrions-nous ouvrir nos portes sans précautions à la marée poussée dans la seule direction de l’Europe comme une invasion (sans uniformes) bien orchestrée ?
    • u'tz
      avril 10, 23:48 Reply
      "Walter Hallstein n’était -il pas un nazi notoire, proche d’Adolf Hitler ?" un des auteurs du traité de rome entre marchand d'houille et d'acier est un proche de 18, des sources ?
  4. Rivière
    avril 07, 10:12 Reply
    Navrant constat : Maintenant, l’engeance nationaliste nauséabonde de xénophobie fachisante ET les dits utopistes cherchant à construire un monde plus juste et durable à léguer à leurs enfants vont vouloir un euroxit… Ne resteras à rêver d’Europe qu’une junte politique aveugle, sourde et beuglante (affublée de toutes sortes d’oripeaux qui autrefois permettaient de distinguer leurs visions du chemin que la société devait emprunter) fonçant droit vers l’abîme néolibéral
  5. Daphné C.
    avril 07, 10:13 Reply
    Très beau texte, mais complètement hors-sol en ce qui me concerne.
Je suis de l’île de Lesvos, d’où sont partis les premiers ferries rapatriant les déboutés du droit d’asile ce matin.
136 personnes ont été rapatriées.
Aucun enfant.
1 femme.
135 hommes.
Parmi eux: 124 pakistanais, 4, sri lankais, 3 bangladeshis, 2 indiens, 2 syriens et 1 irakien.
La police grecque dit l’irakien et les deux syriens étaient volontaires pour repartir. On n’est pas obligé de les croire, mais ça fait quand même 133 personnes sur 136 qui ne venaient PAS de pays en guerre.
Dans le même temps, 250 nouveaux migrants sont arrivés sur l’île.
Je répète: 136 expulsés. 250 nouveaux arrivants.
Voilà, je voulais juste mettre un peu de réalité dans vos fantasmes. Maintenant, vous pouvez retourner à vos indignations et à vos comparaisons avec la deuxième guerre mondiale. Je doute qu’elles soient très opérantes contre la montée des populismes.
    • u'tz
      avril 08, 01:03 Reply
      chère Daphné comme vous je trouve le texte de Marcel plutôt beau, perso j'apprécie qu'il soit hors-sol... bien sûr au coeur d'un continent on comprend pas très bien ce qu'est une île surtout la vôtre ou des rêveurs dans mon genre imaginent plutôt une suite de deux paires de seins plutôt que des middelclass syriens en fuite. mon bon sens me dit que les "124 pakistanais, 4, sri lankais, 3 bangladeshis, 2 indiens" vont revenir... je leur souhaite car franchement c'est mieux ici que là-bas je pense que nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde car une partie est si misérable qu'elle ne peut se déplacer, mais pour le reste... la misère va se répartir sur le monde, je serais rassuré si je mourais en étant sûr que mes enfants en seraient exclus mais pour moi les frontières (je suis né sur une frontière et j'habite sur une frontière) c'est toujours franchissable...contrebande et garde-barrière, une culture !
  6. u’tz
    avril 07, 10:16 Reply
    perso je trouve que l’europe en tout cas notre partie d’europe pue vachement moins que de 1940à1945 où en 1995 sans parler de l’europe hors d’europe genre algérie, israel etc
  7. Cyril Orcel
    avril 07, 10:20 Reply
    Bonjour Marcel, et bravo pour ton blog qui regorge d’idées et de commentaires enrichissants. A propos de ce post, je suis tenté de réagir pour la première fois car je me demande pourquoi je n’arrive pas à suivre ton raisonnement.
Certes la situation de la Syrie est détestable. Certes, la bravoure des réfugiés est respectable, mais l’Europe aurait-elle les moyens de résoudre toutes les souffrances du monde ? L »Europe est fragile. La misère existe en son sein et certains Européens, plus qu’on ne le croit, souffrent au point de mettre fin à leurs jours. En Grèce, en Espagne, en France mais aussi en Belgique. L’Europe est une entreprise naissante dont on ne sait pas si elle sera bénéficiaire ou déficitaire. Alors au moment ou la Belgique annonce que le chômage recule, ce qui est faux, c’est le nombre de chômeurs exclus du chômage qui renforce les demandeurs des CPAS qui crée dette illusion d’optique, au moment ou chacun se demande comment l’état ose encore emprunter sur les marché pour financer le service de la dette et le déficit annuel, au moment ou tout le monde s’inquiète de voir les prestations sociales diminuer on peut comprendre l’appréhension des Européens devant l’afflux massif mais surtout débridé de réfugiés. La misère qui touche les Européens semblent tout à coup moins intéressante que celle qui touche le reste du monde. En France, les resto du coeur ont demandé une contribution supplémentaire à la population pour faire face à l’augmentation des demandeurs d’aide. Oui le problème est vaste, et les demandeurs d’asile sont des être humains comme nous tous. Mais s’occuper de la misère du monde et brandir le drapeau des indignés ne soustraira pas les bénéficiaires du CPAS de la misère. L’Europe ne pue pas le ranci Marcel car elle est trop jeune. L’idée Européenne reste belle mais les Européens que nous sommes sont face à la réalité de la disparité Européenne. Nous devrions plutôt dire que notre Europe, encore très jeune, fait ses premières maladies infantiles. C’est l’ensemble des épreuves qu’elles traverse, traversera et vaincra qui feront de l’Europe la plus belle partie du monde ou il fait bon vivre. (Ce que d’après moi, elle est déjà). Amitiés, Cyril
  8. Capucine
    avril 07, 10:24 Reply
    Une grande déception,elle s’est fait truandée.
  9. Vince01
    avril 07, 10:27 Reply
    Ce texte a une humanité d’une force telle qu’elle ne doit pas toujours être facile à canaliser, chapeau. D’autant plus que ce qu’on appelle hypocritement « nos valeurs », ce que tu appelles les « principes fondamentaux » ne sont finalement que des promesses politiciennes, du commerce pour se vendre et pour faire bonne figure, des prétextes pour se justifier, comme une panacée quand on plus rien d’autre à dire. Les politiques européens sont devenus des mercenaires à la botte de la finance qui monopolise la loyauté et qui ne se porte bien qu’en endettant les pays au maximum pour assurer leur croissance si chère aux libéraux. Bravo pour ce bol d’air de démocratie même si il apparait de plus en plus obsolète, déjà d’un autre âge, déjà d’une autre époque. La déception est douloureuse mais n’arrivera jamais à éteindre complètement l’espoir.
  10. Mélanippe
    avril 07, 10:28 Reply
    L’homme est un loup pour l’homme. Cela évite de tomber de trop…
  11. geneghys
    avril 07, 10:30 Reply
    Excellent article qui doit tourner, tourner et encore tourner sur le Net. Je relaie à fond de train.
  12. Wallon
    avril 07, 16:18 Reply
    L'Europe ne peut pas accueillir toutes les populations du monde sur son sol, il n'y a pas la place et cela ne résoudrait pas les problèmes. Je vous conseille de lire le livre d'Alain Gachet "L'homme qui fait jaillir l'eau du désert", cela vous montrera que de nombreux européens (bien trop bons) se creusent la tête et s'investissent pour sauver l'Africain dont les nombreux dirigeants "éclairés" se soucient de lui comme d'un guigne. Depuis la nuit des temps, les populations africaines se massacrent entre elles dès qu'une pénurie se déclare. A tout hasard, je rappelle que le continent africain a viré le Blanc depuis les années cinquante/soixante mais qu'il en toujours besoin... Alain Gachet (Madagascar, 19511 -) est un ingénieur français. Il a mis au point une méthode de détection des nappes aquifères souterraines2. Grâce à ses travaux un aquifère contenant deux cents milliards de mètres cubes d'eau a été découvert en décembre 2013 au Kenya3. Exploration sous l'égide de l'UNESCO et du Kenya.
  13. u'tz
    avril 08, 01:35 Reply
    Pardon Marcel d'encore une fois troller votre post, mais croyez-moi ou non pour moi être européen c'est tout remettre en question, de toujours sembler n'avoir rien d'autre à faire que de poser des questions (de préférences ayant des réponses complexes)... chieur de service chez les constipés, quoi. «...rêve s’est brisé dans la Mer Égée.» sans revenir à thésée et tout le bazar, pensons aux nationalismes dans «l'empire ottoman homme malade de l'europe». bon la méchante turquie "en a même tué seize, dont trois enfants" mais bon sur les millions de réfugiés qu'elle accueille, ça rend pas nos quelques bons syriens morts en e.u. "au cours des quatre derniers mois" moins honteux. donald trump devrait envier robert fico, à proposer le même genre de connerie : «surveiller tous les musulmans de Slovaquie»... la trump repète : virons les musulmans des usa hahaha sympa, la mèche folle bien sûr si elle devenait reagan ii...comme tout les autres présidensciable (clinton comprise) il ne ferait pas ce qu'il a promis en tant que candidat-président... c'est comme ça au usa aussi, d'ailleurs trump aurait autant de gens à virer d'usa qu'il n'y a de slovaque à protéger dans leur merveilleuse identité mise à mal par les fantasmes d'orban et autres gitans. «Europe, tu fus un garde-fou contre les extrémismes.» voici une affirmation amusante, aussi tristement amusante que jambon rempart du terrorisme, des exemples seraient bienvenus... histoire de se compter entre gens non baveusement opportunistes ; imperméables aux populistes, aux nationalismes, à la xénophobie... entre gens pour qui être blanc chrétien voire athée n'est qu'une identité provisoire et pas un gage de supériorité. «le Radeau de la Méduse», c'est bien celui où les naufragés se sont entrebouffés... accueillir ses rescapés serait-il donc moins un «désastre moral» ? «Toi qui t’es construite contre l’abomination nazie,» votre déception sur l'hospitalité pour vous qui avez probablement été formaté toute votre enfance sur la liberté de circulation bafouée par les soviétistes peut faire comprendre votre confusion à propos de l'isolationnisme actuel de l'ouest-europe déconstruisant si peu le coconcept europe/nazisme... sans parler des sifflements d'oreille sioniste là où l'europe s'est exportée; rappellez-vous tout de même que dans les années septantes on reprochait dans la rue au projet européen d'être ce qu'il est effectivement devenu aujourd'hui, seuls les mensonges des delors, des rouges, des roses et des verts, à rendu l'europe plus sexy, institutionnellement une sorte de super-belgique, un super marché plein de gadgets bobos pour verhofst. et plein de banane et de savon (si slave quand même!)pour attiré les enfants du comecon avec plus de succés que daesh(plus blanc-là) qui n'attire que quelques petits crollés de molem. putain putain nous sommes tous européens, même notre ennemi public abdeslam dans son armoire... o europe tu t'es pas construite contre les nazis, et/ou par conscience postcoloniale, peut-être à la limite par volonté de collaboration post-nazie entre ex-frères ennemis en voie de réconciliation, sûrement par soumission au format états-unisien de démocratie marchande (victorieuse de la guerre froide entre vainqueurs de la dernière mondiale des guerres civiles européennes) démocratie conçue chez nos cousins dominants us comme un système de légitimation du profit au profit des nantis. cher Marcel votre désir d'éveiller un aylan de solidarité est louable mais comme j'ai pas bien suivi le film je suis dans le syrage côté compréhension d'angela, je la croyais responsable de l'appel d'air et...quoi! Les décideurs allemand on décidé de déporté des arabes vers les génocideurs d'arménien, diable ! Que fait georges d'allemagne, que fait le grand mufti de jérusalem pour conseiller la chancelière... «La réalité est que tu les renvoies «individuellement mais tous ensemble», immonde oxymore qui dévoile l’énormité de ton effroyable hypocrisie.» l'effroi ne serait-il pas moins grand si o europe tu séparais les mères de leurs petits... non non l'occident n'est pas mort car il oxymord encor, les docteurs ils soignent par l'hypocrisie la «crise» des migrants qu'ils hypertrophient fieu ! «ton épiderme lépreux» «Tu ne pourras, à t’avilir comme ça, que... » «Par ton ahurissante lâcheté. «Regarde la vieille carne que tu es devenue.» «tes montages cyniques» «tu pues déjà le drancy» Peut-on parler ainsi de sa mère? Même si votre mère vous a déçu...tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin «Europe, tu me semblais si belle. Je te croyais résistante,[...] Ressaisis-toi. Vite. Avant que notre beau rêve commun ne devienne cauchemar universel. Ta peur d’éduquer. Ta soumission aux angoisses irréfléchies de certains citoyens. Ta tolérance pour ceux qui les manipulent.» Marcel, je sais pourquoi je vous aime
  14. petit
    avril 08, 23:09 Reply
    Bravo Marcel. Je pense exactement la même chose
  15. Tournaisien
    avril 10, 09:18 Reply
    Marcel, Votre texte est évidemment marqué au coin de très beaux sentiments, mais je crains que les prémisses de votre texte qui ne souffre en apparence aucune contradiction ne soient entachées de positions de principe qui, comme toutes les positions de principe, pèchent parfois par non prise en compte de la réalité. De quoi s'agit-il ? À quelle aune doit-on mesurer ce qui se passe aujourd'hui ? Ce qui est en jeu, c'est l'avenir, à savoir l'avenir de l'Europe, de cette Europe qui est notre maison à tous, qui de fait, comme vous le rappelez très bien, tire une grande partie de sa raison d'être des valeurs qui sont les siennes depuis l'après-guerre, de cette Europe qui a, partant de là, à se construire dans la durée, de façon prospective en essayant de garder un cap, celui de l'excellence. Or vous ne réduisez cette Europe uniquement qu'à ses valeurs, celles d'ouverture, de citoyenneté, d'humanisme. Tout cela est très bien, mais ce n'est que partie du problème. Les valeurs sans la dynamique d'excellence et la lucidité ne sont rien, voire bien au contraire risquent d'être le viatique de ce qui pourrait à terme contribuer à la remise en question de l'ensemble de notre modèle civilisationnel, ses valeurs incluses. Ce qui se passe aujourd'hui s'apparente à une forme de paradoxe, une forme de double paradoxe même. Je m'explique : Le problème se pose d'abord à un niveau socio-économique. Dois-je rappeler que le système de "sécurité sociale" mis en place pour l'essentiel après-guerre le fut dans un contexte de développement économique qui permit d'organiser cette solidarité, et que donc une économie à bout de souffle remettra de facto en cause les fondements même de cette solidarité sociale. Or dès que certains paramètres se modifient, c'est l'ensemble des mécanismes visant à l'équilibre du système qui se modifie. Prenez la démographie : il suffit que, sur dix à vingt ans, on ait gagné trois à quatre ans d'espérance de vie supplémentaire, et voilà que de façon quasi arithmétique, l'équilibre s'en trouve plombé à proportion. Il en va de même de l'immigration : nos pays ont globalement adopté une position d'ouverture (quand bien même celle-ci aurait tendance à se refermer aujourd'hui), une position qui n'a pas été sans conséquences, disons-le, sur les équilibres budgétaires de notre couverture sociale. Il y a donc là, bel et bien, un paradoxe. L'esprit qui avait présidé à l'adoption d'un système de solidarité sociale était bel et bien celui de l'ouverture, d'une forme d'humanisme, mais les déséquilibres qui en ont découlé ont tôt fait de conduire à restreindre les conditions d'accès pour tous à ce système de solidarité. L'ouverture maximale a donc, d'une certaine manière, conduit à moins d'ouverture, ou pour le dire autrement, les systèmes de solidarité nationale ont fini par conduire à une forme d'égoïsme national. Le problème se pose ensuite en termes culturels. Qu'on le veuille ou non, toutes les communautés n'ont pas la même capacité à se fondre dans un modus vivendi lui-même enraciné sur un système de valeurs donné. Certaines "Weltanschauungen" sont incompatibles avec le modèle occidental, foncièrement libéral (dans tous les sens du terme) qui est le nôtre. Et vous l'aurez deviné, les nœuds de résistance, en l'espèce, sont évidemment constituées prioritairement par la religion, avant de l'être par la langue, les usages multiples, les us alimentaires, sociaux, etc. Car c'est la religion, avant toute autre chose, qui dicte le rapport au monde, le rapport à l'autre. Or quand les religions sont non-prosélytes, comme le Judaïsme, cela ne pose aucun problème" ; quand elles sont prosélytes mais fondamentalement humanistes, cela n'en pose plus guère non plus, ainsi pour le christianisme. En revanche, quand elles sont prosélytes, intolérantes voire violentes, alors se pose un problème majeur. Un tel modèle religieux ajouté au phénomène du communautarisme, dans des sociétés telles que les nôtres, ne peut qu'aboutir à un choc et, disons-le, à un échec cuisant. C'est très exactement ce qui se passe actuellement, et ce quand bien même les faits incriminés ne concernent qu'une minorité de musulmans chez nous. À vrai dire, si on y regarde bien, ce choc de civilisation qui nous touche jusqu'au cœur même de nos banlieues s'est refermé sur nous comme un piège. Un piège en forme de dilemme infernal : que vous vous appeliez Merkel et négociez avec la Turquie le retour de réfugiés, dont la plupart fuient authentiquement les combats, ou que vous vous appeliez Marcel Sel, appelant quelles qu'en soient les conséquences à la grande ouverture, vous êtes pris au piège. D'un côté, qu'on le veuille ou non, vous trahissez les valeurs dont vous vous réclamez et, ceci étant, vous n'échappez pas au procès d'hypocrisie que d'aucuns ne manqueront de vous faire, de l'autre, en privilégiant une vision idéaliste plutôt que pragmatique, vous prenez le risque de laisser croître les facteurs réels qui mèneront précisément à la dislocation des valeurs qui forment le socle de notre modèle de société. Si le paradoxe du socio-économique peut, à mon avis, trouver une solution, dans une meilleure gestion des ressources de l'état, dans une réorganisation des systèmes de prélèvements sociaux et de perceptions fiscales ... pour autant néanmoins que nos économies se portent suffisamment bien pour maintenir le navire à flots bien sûr, il n'en va pas de même des problèmes culturels : on ne négocie pas avec la haine aveugle, avec l'intolérance noire. Il n'y a pour moi qu'une manière d'aborder le problème : dire les choses comme elles sont, expliquer, faire de la pédagogie, mais sans faux fuyants. J'attends toujours à ce propos, dans la grande presse, des articles de fond qui, pour tous, expliqueraient où se trouvent, dans l'Islam, les germes de violence et d'intolérance, les mécanismes qui, jusqu'ici, ont empêché cette religion d'évoluer vers un modèle qui soit soluble avec la modernité (modernité au sens de progrès social, au sens d'émancipation de la femme, au sens d'adaptation aux progrès de la science, etc.), des articles qui appelleraient donc nos amis musulmans à reconsidérer les fondements de leur tradition scripturaire. Marcel, ne perdez pas de vue que ce qui se passe aujourd'hui est aussi, avant d'être un pur égoïsme, une réponse précisément aux attentas de Paris en novembre dernier, aux événements de Cologne à la nouvelle année, aux attentats de Bruxelles de mars dernier, aux images incessantes de violence et de cruauté qui nous viennent de Syrie, d'Irak, du Pakistan et d'ailleurs ... Vouloir réduire la fermeture de l'Europe à de stricts réflexes égoïstes, voire à des relents fascisants, serait commettre une erreur tout aussi grave que celle qui consisterait, précisément, à renoncer à nos valeurs de fond face à ces spectacles d'horreur qui se multiplient. Notre devoir, c'est d'abord d'être lucide, d'ouvrir les yeux, d'aborder la réalité comme elle est, avec courage et détermination, de façon généreuse certes, mais sans être naïf. Je crains donc que la voie à suivre se trouve quelque part à mi-chemin entre les inconséquences de la politique européenne aujourd'hui et les positions de principe qui sont les vôtres. Ni boutiquiers ni imprécateurs ! Des gens lucides, courageux ... des hommes d'état, des vrais : voilà ce qu'il nous faut ! Des gens fermes sur leurs principes, mais aussi pragmatiques et lucides, car sans cela, les populismes de tout bord ne manqueront pas de faire leur miel, ce qui est d'ailleurs déjà occupé à se passer. Il est plus que temps de réagir, mais pas en agitant des bannières ... en analysant, en expliquant, en faisant de la pédagogie ... ET SURTOUT, EN SE REFUSANT À TOMBER DANS LA TENTATION DU COUVERCLE DU POLITIQUEMENT CORRECT: ce qui doit être dit, doit être dit. Ce n'est qu'à ce prix-là que l'on parviendra à transcender les obstacles et les contradictions qui nous traversent.
    • u'tz
      avril 11, 01:18 Reply
      "réduire la fermeture de l'Europe à de stricts réflexes égoïstes, voire à des relents fascisants, serait commettre une erreur tout aussi grave que celle qui consisterait, précisément, à renoncer à nos valeurs de fond face à ces spectacles d'horreur qui se multiplient." nos valeurs de fond face aux horreurs multiples... vive le couvercle politiquement correct pour passer les obstacles que l'on rencontre et surmonter les contradictions qui nous constituent... pédagogie : moins l'europe sera sexy, moins y aura d'aspirants immigrés à noyer, si on veut une europe sexy, il faut payer le prix en aspirants immigrés à noyer
      • Tournaisien
        avril 11, 22:42 Reply
        Ut'z Ouvrez les guillemets, extrayez un passage du commentaire que l'on veut brocarder et envoyez. Empaqueté, ficelé, c'est vendu. Signé Ut'z. On ne se refait pas, hein Ut'z ? PS: Ai-je parlé de limiter le flot des immigrés venant de Syrie ? Relisez moi bien, Ut'z. Est-cela que j'ai écrit ?
  16. u'tz
    avril 10, 22:46 Reply
    l'europe fout le camp, ex : vervoort dit 75% du métro opérationnel, parce que 51/68 (75%)station seront "ouvertes" jusqu'à 21h, tout le monde peut se foutre de la gueule de l'europe, normal qu'elle foute le camp
  17. Marcx
    avril 12, 18:03 Reply
    L'accueil inconditionnel de migrants est un suicide pour l'Europe à très court terme. Les gens ne veulent pas d'immigrations musulmanes supplémentaires car ils vivent mal la cohabitation dans leurs quotidien et cet difficulté est monté à son paroxysme avec les derniers événements. Vous parlez de valeurs, de belles phrases quand une bonne partie de la population vous parles de vécu et de peurs totalement coherentes fondées. Les populismes que vous dénoncés ne sont que le corolaire de l'application de vos beaux discours pendant de nombreuses années. C'est presque touchant de vous voir (vous comme un paquet d'autre) vous cramponner à vos idéaux alors qu'ils s'effondrent autour de vous façe à une réalité nettement moins belle, elle.
  18. Eridan
    avril 16, 11:21 Reply
    Il est clair que si l'on pense l'Europe en fonction de ce qu'elle n'est manifestement pas, on s'expose à de sérieuses désillusions. L'Europe est ce qui a été voulu, c'est-à-dire principalement une machine économico-financière au service du capitalisme, avec des concessions décoratives de démocratie en trompe-l'oeil. Quand Mama Merkel a voulu faire plaisir au patronat allemand en lui offrant 800.000 travailleurs au rabais, les naïfs se sont exclamés dans une solennelle communion : « Sainte Angela ». Ils ont déchanté. On comprend pourtant facilement pourquoi elle ne s'est pas préoccupée de la possibilité d'un consensus avec les autres dirigeants. Avec son vote sur le secret des affaires qui va rendre la vie bien plus difficile aux lanceurs d'alerte, le parlement européen vient encore de démontrer que, le chef, ici, c'est et cela restera le grand capitalisme. C'est cela, l'Europe, et pas votre rêve. Les peuples commencent à s'en rendre compte et à se méfier, à juste titre, de cette machinerie qui ne sert qu'à les gruger. Mais comment s'y prendre ? comme chantait Juliette. Alors, cette réaction, on l'emballe dans des qualificatifs les plus désobligeants possibles, du genre « populisme », « racisme », « intolérance », « islamophobie » et j'en passe... Evidemment, ce qui intéresse les partis populistes, c'est le pouvoir pour le pouvoir, et évidemment pas le bien-être des populations. Au milieu, entre le capitalisme débridé et les populistes, il y a les dindons rêveurs... qui ont cru que... Sauf que ce n'est pas cela que veulent et voudront ceux qui ont le pouvoir. Alors ne cherchez pas à créer des états d'âme chez ceux-là qui dirigent et qui n'en ont pas.
  19. mélanippe
    avril 20, 15:18 Reply
    Ah Marcel, le problème c'est que le rêve des uns n'est pas celui des autres. Si on me demandais de dessiner "mon" Europe, je l'imaginerais ainsi et j'aurais l'impression d'être dans le bon pour l'avenir des jeunes Revalorisation de l'enseignement et de la culture. Aide plus conséquente aux agriculteurs bio. Rupture totale avec le TTPI Ne pas imposer le mariage homosexuel, la GPA et la PMA. Frontière semi-ouvertes. Refouler les personnes mal-intentionnées (de ceux qui ont des armes, à la Mafia,...) Difficile: arrêt du nucléaire. Laïcité. Régulation des naissances (planning familial). Ah, que c'est beau.... Mais voilà, nous sommes combien à penser comme moi? Quelques dizaines de milliers. Mon rêve est brisé d'avance. Alors, tant pis.
  20. Le futur de l'Europe est musulman et africain. Les tendances démographiques de ce siècle sont inaltérables. Pourquoi les Européens - Jean-Marie Le Pen, Viktor Orban et autres populistes - ont-ils tant de difficultés à accepter cela ? Cette histoire peut être régler pacifiquement.
  21. Hécate Mélanippe
    juin 01, 10:57 Reply
    Pourquoi s'inquiéter de l'avenir de l'Europe? C'est un peu comme les nains de jardin: juste une illusion de l'existence d'un symbole, celui du vide du capitalisme qui l'a fondée. Pour comprendre l'Europe relire ce grand philosophe qu'était: Jean-François Mattéi. Excellent l'émoticone.
  22. Laurent
    juin 10, 18:20 Reply
    La capitalisme a fondé l'europe?c'est quoi que vous fumé? je veux la même chose svp! L'europe a été créé par des technocrates et des fonctionnaires, des étatistes pure jus pour qui le capitalisme était un mal nécessaire qu'on éliminerais dès que possible dans un futur proche. Cette élimination est en bonne voix, jamais notre société n'a été aussi proche d'une société administrée type URSS. Le capitalisme en Europe n'est plus qu'une marionnette au main des politiques qui contôle tout de A à Z. Et je ne parle même pas de la finance qui n'est plus qu'une administration fiscale d'ordre privé diriger par des apparatchiks s'enrichissant sur le dos du peuple avec la bénédiction de nos gouvernants (qui en profite aussi largement)

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