Après la polémique, les Noirauds réfléchissent à leur évolution.

Capture d’écran 2015-03-20 à 00.34.57La polémique sur les Noirauds — amorcée par une interview de Didier Reynders en noiraud à France 2 — a eu au moins un résultat positif. Quoi ? Didier Reynders aurait regretté son élan folklorique bruxellois subit et ses conséquences internationales ? Eh bien non. Apparemment, être ministre des Affaires étrangères en Belgique, c’est ne pas se soucier de ce que le reste du monde peut penser de vos actes. L’effet positif de la séquence télé de François Beaudonnet (France 2) et des articles publiés ensuite sur les Noirauds, c’est une prise de conscience par la congrégation elle-même qu’il y a peut-être une réflexion à mener sur l’évolution de cette œuvre de bienfaisance où l’on se grime en notable noir vu par le notable blanc du XIXe siècle, pour récolter des fonds pour des enfants. C’est à cela que j’invitais le Conservatoire Africain, ou encore Œuvre royale des Berceaux Princesse Paola, l’association dont les Noirauds s’occupent, dans mon précédent article.

En ce qui concerne les Noirauds eux-mêmes, l’objet du délit ne fut pas tant Didier Reynders que la tête de Noir brandie au bout d’une pique, que l’on voit dans le reportage et sur d’autres photos. Il répercute une vision raciste d’une époque révolue, avec de grosses lèvres et un anneau dans le nez. Le fait qu’il soit en haut d’une pique donne l’impression qu’on trimbale une tête coupée. Ça la fout mal, comme on dit.

Jusque-là, pour les Noirauds, cette tête n’avait rien de suspect. C’est en fait celle de Gustave ! Mais qui est Gustave ? En 1887, la ville de Bruxelles a organisé un cortège pour lequel les Noirauds avaient conçu un char. En tête du véhicule, il y avait un grand Noir. La tête était posée sur un corps de 3m de haut. Celui-ci a disparu, mais la tête a été conservée et posée sur une hampe pour pouvoir la trimbaler dans les cortèges (il ne s’agit donc pas d’une tête coupée qu’on trimaballerait au bout d’une pique). On la promenait en battant la mesure, les Noirauds étant depuis toujours accompagnés par un orchestre quand ils défilent. C’est lors d’un passage à Liège, en 1893, que la tête reçut son nom Gustave, suite à une péripétie franchement drôle, mais que je ne vous dévoilerai pas, elle paraîtra dans un livre que l’association publiera l’an prochain.

Gustave reçut son nom à Liège en 1893.

Au fil du temps, les Noirauds ont tout naturellement continué à la promener comme un vestige d’un temps jadis, sans jamais se rendre compte de la charge symbolique lourde qu’elle a fini par porter après la fin des colonies, nos sociétés étant de moins en moins tolérantes face aux caricatures de peuples qu’autrefois, elles avaient considérés comme inférieurs et dépeint avec cruauté, mais pas forcément avec mauvaise intention. En gros, le monde a changé, mais les Noirauds étaient coincés entre la perpétuation d’une œuvre et d’une tradition et l’adéquation aux standards humains d’aujourd’hui. La première réaction des Noirauds fut franchement maladroite, comme je l’ai montré dans mon billet précédent. Entre déni et tentative d’explication, les porte-parole de l’œuvre philanthropique n’étaient pas à l’aise, jusqu’à accuser François Beaudonnet d’avoir cherché le buzz. En fait, c’est Didier Reynders et lui seul qui pourrait être accusé d’avoir cherché à faire valoir qu’il faisait de la philanthropie et à s’en vanter.

La tête à Gustave, un vestige d'une parade de 1886 qui fait aujourd'hui mauvais genre.

La tête à Gustave, un vestige d’une parade de 1886 qui fait aujourd’hui mauvais genre.

Il a alors fallu que Gustave passe à la télé pour que certains des Noirauds se rendent compte de l’image négative que projetait la vieille tête de Nègre et se posent les bonnes questions. Il y eut alors un débat au sein des Noirauds, avec pour résultat une communication parue sur leur profil Facebook.

Le 30e président, Jean-François Simon, y rappelle d’abord l’objectif philanthropique de l’organisation et les résultats de cette année, 64.112 €, qui iront intégralement aux enfants. « En 2014, les Noirauds ont aidé 1860 enfants pour un montant de 141.000 € en prenant en charge des frais scolaires, des frais médicaux, des lunettes, des appareils dentaires, des appareils auditifs, des camps de vacances ; ils ont permis à 1.200 d‘entre eux d’assister à un après-midi au Cirque Bouglione ». Sans distinction, bien sûr, d’origine ou de couleur de peau.

« L’association doit penser à évoluer sur la forme tout en gardant son caractère. » J-L Simon, président.

Il passe ensuite à la réflexion née de la polémique : « Notre mode de fonctionnement s’est prêté fidèlement jusqu’à ce jour, au respect de nos traditions basées sur un objectif noble mais aussi, il faut le reconnaitre, sur un concept datant de 1876. Il faut bien dire que, jusqu’à présent, nos habitudes folkloriques avaient plutôt suscité de l’enthousiasme et le résultat de notre collecte en est la preuve. La polémique lancée par un journaliste nous permet de nous rendre compte que notre historique peut poser problème par rapport à la forme et à l’image véhiculée […]L’association, forte de ses traditions, ne doit pas changer mais elle doit penser à évoluer. Dès maintenant, nous entamons la réflexion pour évoluer sur la forme tout en gardant notre caractère ainsi que notre anonymat et tout en continuant à participer, dans un objectif caritatif, au folklore bruxellois. »

Et de rappeler que si, à l’origine, les Noirauds étaient des bourgeois et des notables de Bruxelles, aujourd’hui, ils se recrutent dans « la plupart des couches sociales ». Depuis quelques années, aussi, les femmes ont le droit de noirauder.

On verra comment la réflexion menée par les Noirauds se traduira dans les faits. Mais je suis toujours favorablement impressionné quand une institution parvient à écouter les critiques — arrivées de façon inattendue et assez brusque cette fois —, à les digérer et à en débattre en interne. C’est une preuve de maturité devenue plutôt rare à l’ère de la com où reconnaître qu’il y a un problème est devenu un tabou suprême.

Alors, je suis curieux et même impatient de voir comment les Noirauds vont évoluer. Peut-être qu’il faudra en passer par un jumelage avec Matonge, des échanges de vues avec les Noirs de Bruxelles, un foisonnement d’idées partant du fait que ce n’est pas se déguiser en Noir qui pose problème, mais le sens que l’on peut en donner et la souffrance que cela peut réveiller.

Et si Matonge s’en mêlait ?

Car il ne faut pas effacer les vestiges de nos erreurs passées. Il ne faut pas interdire Tintin au Congo. Il faut au contraire les préserver, faute de quoi nous perdrons bientôt le souvenir que notre pays et notre société se sont aussi bâtis sur le racisme, le colonialisme et l’exploitation d’autrui par l’esclavage et la traite négrière. Si l’on censure tout souvenir de ce passé, on censure aussi les leçons à en tirer. Il faut au contraire présenter les choses, revenir au contexte. Dans le cas de Tintin, c’est facile, une préface explicative suffit à donner à l’ouvrage une dimension éducative. Dans le cas des Noirauds, c’est évidemment plus compliqué, il faut qu’ils restent étonnants et drôles.

Peut-être que ça coûtera tout de même la tête à Gustave et que la parade des Noirauds sera assortie d’une reconnaissance des excès du colonialisme belge sous une forme ou une autre. Peut-être qu’un jour, on verra les Noirauds accompagnés de Blanchots figurant les exploiteurs des colonies. Et, pourquoi pas, qu’une fanfare congolaise jouant Indépendance Cha-cha accompagnera la troupe, ou qu’elle inaugurera un jour un monument à la gloire de Jamais Kolonga, le premier Congolais qui ait eu le droit de danser avec une Blanche. C’était en 1952, à Ilebo. À l’époque, la ville s’appelait Port Francqui.

Alors voilà, les Noirauds ont officiellement fait un premier pas. Je me suis dit que ça valait bien un billet. Avis aux Bruxellois d’origine congolaise qui ont envie d’aider à transformer une parade qui peut leur avoir semblé vexante en leçon d’histoire au bénéfice de tous ! Après tout, leur slogan est : « Plaisir et Charité ». Ça vaut bien de dépasser les polémiques !

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0 Comments

  1. Jean Duval
    mars 26, 01:33 Reply
    Bonjour Marcel, Article bien salutaire. Malgré mon soutien total à nos (vieilles) traditions (aussi nauséabondes soient-elles [sic]), je trouve très opportun de la part du comité des Noireauds d'en avoir discuté en interne et d'avoir envisagé des adaptations pour moins choquer les journalistes français et Mia Farrow, tout comme je trouve tout aussi opportun et honorable que vous le soulignez dans un nouveau billet. Néanmoins, votre dernier paragraphe m'interpelle, comme d'autres dans certains de vos précédents articles. Lorsque j'ai lu ceci, je suis presque tombé de ma chaise: " Car il ne faut pas effacer les vestiges de nos erreurs passées. (...) faute de quoi nous perdrons bientôt le souvenir que notre pays et notre société se sont aussi bâtis sur le racisme, le colonialisme et l’exploitation d’autrui par l’esclavage et la traite négrière. " A vous lire et à lire certains (tous ?) militants (anti)racistes de la cause noir, on pourrait croire que tout notre héritage n'est presque dû qu'à l'exploitation du peuple noir. Je trouve ce propos profondément blessant et insultant envers mes ancêtres. Mais je sais ce que vous allez me répondre: " Ce n'est pas du tout ce que je voulais dire, vous déformez mes propos. J'ai ajouté le petit aussi, qui fait toute le différence. Bla bla bla .... Bla bla bla." Bof bof comme excuse, Try again ! Je suis intimement persuadé que je ne suis pas le seul à l'avoir compris ainsi dans votre article. Pareil dans le reportage du journaliste français qui a vraiment sous-entendu ce type d' affirmation qui m'a sautée au visage. Plus que l'attaque de la tradition, je pense que c'est ce genre de propos qui a fâché bon nombre de personnes qui contestent l'article de votre collègue français et le votre par la même occasion. Il est, j'en suis sur, inutile de vous rappeler que le XIXe siècle n'était pas tout rose non plus pour le petit peuple belge dont nous sommes, pour l'écrasante majorité d'entre nous, tous issus. C'est à ces ouvriers et à ces paysans que nous devons notre héritage, le miens en tout cas. J'ai personnellement la certitude qu'aucun nègre n'a garder ni les vaches, ni les cochons de Papy Marcel dans les verts pâturages du plateau de Herve. [D'ailleurs petit devoir agréable pour vous: je vous invite à revoir l'excellent film "Daens" sorti en 1992 qui illustre assez bien les conditions de vie de l'époque en Belgique. Lors du visionnage tâchez de repérer la scène dans laquelle on voit des noirs et observez avec qui sont ces serviteurs (Des ouvriers ? Des paysans ? Qui ?) + Demandez-vous si Nette Scholliers aurait été une femme raciste responsable des atrocités faites au Congo.] Autre question: " (...) la parade des Noirauds sera assortie d’une reconnaissance des excès du colonialisme belge sous une forme ou une autre. " Ça veut dire quoi et ça passe par quoi "une reconnaissance des excès du colonialisme " ? C'est une repentance éternelle ? Le droit de nous chier en bouche à longueur d'année sous prétexte que Papy Marcel (cité plus haut) aurait massacré 10 m de Congolais, ou pire, laissé faire ce massacre ? L'obligation pour moi de payer (par mes impôts) des dédommagements pour des faits que mes ancêtres n'ont même pas commis ? La reconnaissance, elle est bien réelle. Si ce n'était pas le cas, ce thème serait absent des livres d'histoire que j'ai utilisés en primaire, secondaire et même aujourd'hui pour ma culture personnelle. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas une semaine de deuil national et la récitation du nom des victime de ces atrocités chaque année que ces faits sont absents de la mémoire collective. J'ai aussi vu fleurir sur Tweeter des propos nous accusant d' amnésie. Je ne suis pas amnésique, je connais très bien mon Histoire, la seule différence est que je prends acte des faits historique sans y ajouter quoi que ce soit d' émotionnel qui biaiserait l'interprétation que j'en fait et qui m'empêcherait de prendre du recul par rapport à ces faits. J'espère que vous aurez eu le temps de me lire. Sur ce, je vous souhaite une bonne journée, Marcel. Jean
    • Marcel Sel
      mars 29, 22:10 Reply
      Ben, si vous faites vos questions et mes réponses, je ne sais plus trop quoi ajouter…  je pense qu'un État qui se respecte doit pouvoir reconnaître ses erreurs passées. Les Allemands font ça très bien et cela rend l'Allemagne particulièrement respectable. La France l'est devenue quand elle s'est excusée pour le Vel d'Hiv. Je suis citoyen belge, j'exige du pays dont je porte la nationalité qu'il me permettre d'être fier de lui. Reconnaître les crimes de la Belgique au Congo n'est pas un aveu de faiblesse mais de force. Enfin voilà.
    • Pfff
      mars 30, 10:36 Reply
      "D’ailleurs petit devoir agréable pour vous: je vous invite à revoir l’excellent film « Daens » sorti en 1992 qui illustre assez bien les conditions de vie de l’époque en Belgique." Qu'est-ce que j'avais dit ? L'antiracisme a tout en commun avec le flamingâtisme. Concurrence victimaire, ressentiment éternel. Daens est le porno nationaliste flamand. Au CVP, lors des projections privées, il y a abus de Kleenex.
    • Kombo
      mars 02, 03:30 Reply
      "A vous lire et à lire certains (tous ?) militants (anti)racistes de la cause noir, on pourrait croire que tout notre héritage n’est presque dû qu’à l’exploitation du peuple noir."?? Pourtant, c'est bien le cas, du moins par l'exploitation du peuple congolais et cela est toujours d'actualité. "J’ai personnellement la certitude qu’aucun NÈGRE n’a garder ni les vaches, ni les cochons de Papy Marcel dans les verts pâturages du plateau de Herve". ... "NÈGRE", ça en dit long sur le personnage que vous êtes. Et tout le reste de votre commentaire peut se résumer en une expression: "White tears" (comprendra qui pourra)
  2. Hansen
    mars 26, 07:53 Reply
    Affaire à suivre. Merci pour votre commentaire quî réhabilite les généreux noirauds. Y a-t-il eu un commentaire du beau donnait?
    • Marcel Sel
      mars 29, 22:12 Reply
      Non. Mais il a d'autres chats (noirs) à fouetter :-)
  3. guypimi
    mars 26, 10:59 Reply
    Ce billet est bienvenu pour au moins 2 raisons: Prendre acte des intentions positives de l'association a se remettre en question wait & see? Marquer que Marcel n'écrit pas seulement à charge et peut aussi saluer les points positifs. Merci
  4. Pfff
    mars 26, 11:28 Reply
    Ah, encore mieux que l'extermination : la repentance. Il faut donc conserver pieusement la trace de nos errements passés parce que cela peut encore servir (à qui ? à quoi ?). Pendant ce temps-là, Mugabe, génocidaire de blancs à ses heures, a été élu en triomphe à la tête de l'union africaine. Mais c'est parce qu'il a eu une enfance difficile, dans laquelle tous les gauchistes inviteront tous les noirs à se reconnaître. Bravo !
    • Kombo
      mars 02, 03:39 Reply
      Donc les blancs s'imposent sur le sol africain et se plaignent ensuite de se faire chasser?? Vous me faites rire. Sachez que la roue tourne, tôt ou tard
      • u'tz
        mars 03, 23:01 Reply
        @Kombo (belge?) faut apprendr' à lire... méchant Pfff a dit : "Mugabe, génocidaire de blancs à ses heures, a été élu en triomphe" ou alors toi yen a pas beau de rire des « White tears » jacques brel : bo et kom allah foi (une fois)
  5. Pfff
    mars 26, 12:17 Reply
    "Dans le cas de Tintin, c’est facile, une préface explicative suffit à donner à l’ouvrage une dimension éducative." Je propose que Patrick Besson, éminent tintinologue et grand ami de l'Afrique, s'y colle, dans le cadre de sa collection de préface "lectures assistées". Je suis rasséréné : je pensais que plus personne ne lisait, parce que plus personne ne sait lire (physiquement) de livres (et je parle de livres et pas de l'immense diarrhée de l'édition). En fait, ils en sont encore aux préfaces.
  6. L'enfoiré
    mars 26, 20:23 Reply
    Bonsoir Marcel, "Apparemment, être ministre des Affaires étrangères en Belgique, c’est ne pas se soucier de ce que le reste du monde peut penser de vos actes." Et si tu étais ministre, aurais-tu eu ce genre de scrupule? Le reste du monde s'intéresse-t-il au ministre des Affaires étrangères de Belgique? Sorti des frontières, (et je peux le dire à partir de la France pour l'avoir testé), il devient un parfais inconnu. En France, on ne connait que les Ministres français.. Ah, oui, les Français sont beaucoup plus politisés qu'en Belgique. Ca je peux le confirmer. Beaucoup de touches sur le passé. De Gaulle qui revient dans tous les plats réchauffés ou brûlants.
  7. L'enfoiré
    mars 26, 20:25 Reply
    Pour ce qui est des réactions des Congolais, je m'adresserais au blog de Colette Braeckman pour chercher des références http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/
  8. uit 't zuiltje
    mars 26, 21:52 Reply
    bonjour c'est princesse o dette (remboursée par du ferco,qbla,add,etc) bravo braves nwaro... quelle santé présentement (même blacklisté, ost racisé) en tout cas mon cher proposer le jumellage avec ma tong gay... http://www.kletandko.be/files/KK-catalogue-complet-okfull.pdf
  9. Tournaisien
    mars 28, 10:23 Reply
    http://www.lesoir.be/835384/article/economie/2015-03-27/bnp-paribas-fortis-fourgue-des-titres-grecs-ses-clients Cynisme ! L'état belge, donc le contribuable belge, nous en l'occurrence, est intervenu massivement pour sauver Fortis et BNP, et la réponse est celle-là ! Ce genre de dérive est du même ordre que les affaires Kubla et De Decker : un perte totale de ligne morale, voire même d'éthique.
  10. Tournaisien
    mars 28, 16:00 Reply
    http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2015/03/28/01007-20150328ARTFIG00078-l-embauche-a-70-millions-de-dollars-de-la-nouvelle-directrice-financiere-de-google.php Ruth Porat touchera un salaire net de 2.170.000 BEF par mois, à quoi s'ajoute une prime d'arrivée qui, reportée mensuellement sur les huit ans qui lui restent avant son départ à la retraite (elle a 57 ans), revient à 29.170.000 BEF par mois. Soit un salaire effectif mensuel sur les huit ans qui lui restent de 31.350.000 BEF. Pour mémoire, le salaire minimum moyen aux Etats-Unis est à peu près de 51.000 BEF par mois. Madame Porat touchera donc à peu près 615 fois ce que touche un minimexé américain. ... tout cela pour, nous dit-on, parvenir à faire réaliser des économies substantielles à Google. Mais que bien sûr ! J'imagine que pour ce prix-là, elle pourra en foutre à la porte quelques-uns, des employés et techniciens de Google. Faudrait peut-être leur suggérer de se mettre en contact avec Serge Kubla, histoire de trouver une formule à 500.000 € sous couvert de "rémunération on ne peut plus légale" qu'ils pourront glisser en frais professionnels !
  11. L'enfoiré
    mars 28, 16:27 Reply
    Le droit de réponse à Didier Reynders qui se trouve dans le Telepro de la semaine et qui se trouve sur son blog: Je suis fier d'avoir participé à cette tradition. Cette collecte sert à prendre financièrement et individuellement en charge les besoins des enfants auprès, par exemple, des hopitaux, des écoles, des pharmacies, directement, sans distribuer d'argent ni passer par les parents. C'est avec bonheur et bonne humeur que j'y ai participé. Pour moi, nul symbole raciste dans ce déquisement, conçu pour être remarquable tout en restant anonyme.
  12. willy
    mars 28, 17:34 Reply
    Fortement étonné que ce bon Marcel n ait pas encore trouvé le temps de refiler les propos du grand leader d Anvers dans les chausettes de Charles Michel......☺
  13. Linda Mondry
    avril 08, 10:48 Reply
    https://laguenon.wordpress.com/2015/04/07/100-visages-ou-le-voile-sur-la-source/ Très Sincèrement Linda conseille un costume Plus, Se XY pour la prochaine édition. ;)

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