Les progressistes qui effacent ou minimisent le génocide du 7 octobre encouragent le Hamas.
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C’était il y a seulement deux semaines. Et déjà, les efforts communs d’une extrême droite islamiste et de « progressistes » ont dangereusement gommé les faits. Des militants des droits humains (sic) ont depuis égalisé le terrain en ramenant tout à une même qualification de « crimes de guerre ». Servant ainsi la stratégie et la propagande du Hamas qui a tout lieu de se réjouir de sa victoire médiatique dans nos rues, dans des médias complaisants, et dans plusieurs partis de gauche. En Belgique, ceci inclut des partis de gouvernement. Ce faisant, nos prétendus progressistes ont de facto avalisé le recours à un massacre génocidaire comme stratégie militaire contre des Israéliens.
Ça a débuté par 260 jeunes festivaliers abattus de sang froid. À bout portant. À la grenade. Des blessés achevés sommairement d’une balle dans la tête. Le corps inerte et dénudé d’une jeune festivalière, Shani Louk, gravement blessée à la tête, promenée comme un trophée à Gaza, comme un animal ramené de la chasse. Exposée à la vindicte et aux crachats. Le tout, aux cris d’Allahu Akbar. Une autre jeune femme, le pantalon ensanglanté et visiblement blessée, est traitée, elle aussi, comme une bête.
Jewish Lives Don’t Matter
Dans toute autre guerre, ces premières images auraient provoqué un tollé unanime. Tout euphémisme eût été proscrit. Au contraire, même Black Lives Matter, qui a fait s’agenouiller le monde pour un seul homme, Georges Floyd, a cette fois célébré les ULM du Hamas. On a envie de les rebaptiser JLDM : Jewish lives Don’t Matter.
Car cette fois, il s’agit d’Israël. Ce pays pour lequel on ne peut plus nier que ces « progressistes » appliquent un double standard, celui qui exige d’un belligérant une correction absolue, scrute chacune de ses opérations au millimètre, exagère systématiquement les bilans et les raisons.
Tandis que, de l’autre, il tolère désormais jusqu’au crime de génocide. Ne pipe mot. Nie les faits. Ou même, il hurle que la victime est elle-même coupable. Et ça se passe dans l’élite : les partis autoproclamés les plus « généreux », la culture, les universités !
Le préalable d’une aussi horrible confusion chez des progressistes (sic), c’est l’organisation du discrédit total d’Israël. Depuis des décennies, des propagandistes « propalestiniens » ramènent systématiquement l’État hébreu à un état colonial, d’apartheid, criminel, voire génocidaire. Des qualificatifs qui ne sont utilisés pour aucun autre État de la région, même ceux qui sont cent fois plus assassins, comme la Syrie !
Ce que le silence et le déni des progressistes nous indique en réalité, c’est que ce dénigrement de l’État a bien abouti à la déshumanisation de ses citoyens. Car plutôt que de réveiller la gauche et l’extrême gauche manichéennes de leur torpeur exotique, les pogroms du 7 octobre ont eu l’effet exactement inverse : il a radicalement décomplexé l’antisémitisme qui se dissimulait derrière « l’antisionisme ».
Cette déshumanisation est le cœur du narratif du Hamas, très populaire à gauche en Belgique. Un pays où hisser le drapeau israélien après l’épouvantable massacre du 7 octobre a valu à Bart De Wever, leader nationaliste flamand et seul bourgmestre (maire) à l’avoir fait, des critiques immédiates des socialistes et des verts flamands.
Il n’y a pas de « oui, mais… »
Les premières scènes d’horreur qui nous sont parvenues évoquaient pourtant les Chasses du Comte Zaroff exposant cent. Et d’emblée, une certaine gauche crachait son « oui, mais… » à la tête des victimes de ce qui s’annonçait déjà comme un massacre inouï. Ces « wokistes » ont à ce point enfoui leur tête dans un sable maudit qu’ils n’ont même pas réalisé qu’en visant une rave-party d’Universo Paralello — un festival international néo-hippie qui célèbre « la paix l’amour, l’union et le respect » — les jihadistes islamistes assassinaient la plus utopique mais aussi la plus belle faction de la jeune gauche, avec une barbarie digne de Daesh !
Ces militants biberonnés au « propalestinisme » (whatever that means), n’ont même pas capté que ce n’étaient pas « seulement » des jeunes Israéliens qui étaient massacrés. C’était leur propre mode de vie. Leurs propres fêtes. C’était leur joyeuse promiscuité entre les genres les plus divers. C’était la liberté des femmes de danser, de s’habiller comme elles le souhaitent, d’aimer qui elles veulent, quand elles veulent, comme elles veulent. C’était le droit de vivre son homosexualité au grand jour, le droit au mariage gay, à l’avortement. C’étaient vous, bordel !
Ce que la Hamas a assassiné le 7 octobre, maison par maison, homme par homme, femme par femme, bébé par bébé, n’était pas l’Israël du nationalisme ni de l’extrémisme religieux. C’était au contraire celui qui nous ressemble le plus. Ce miroir de l’Europe. Une capture d’écran de notre société démocrate et progressiste dans laquelle, hélas, nos wokistes bourgeois ont trouvé un moyen idéal d’expier leur haine de soi, leur propre richesse, leur confort, leur luxe. Le moyen commode d’hurler leur solidarité avec ces damnés de la terre qu’ils ne seront jamais !
Comme pour exorciser les images horribles qui leur parvenaient et qui leur imposaient, une fois dans leur vie, de soutenir un État qu’ils exècrent, quelques politiques, et même quelques médias (comme la BBC), refusaient d’emblée de qualifier l’acte, ou le Hamas, de « terroriste » et enterraient illico l’indicible épouvante en la remettant immédiatement en « contexte » : c’est, après tout, leur faute à eux !
Un renvoi ahurissant de responsabilité qui rappelle les pires négationnismes. Mais en temps réel.
Avec en bonus, le silence hallucinant des (néo)féministes. Le corps dénudé sexuellement d’une jeune femme gravement blessée exposée aux crachats, ça ne les concerne donc pas ! Elle est juive, voyons ! Et ces féministes en carton-pâte qui hurlent à la mort pour un « male gaze » ne sont pas non plus senties concernées par plus qu’un demi-millier de féminicides en moins de 24 heures. Pas plus que par l’envoi de femmes, d’enfants et de bébés en esclavage. Ce double standard ne peut porter qu’un nom : l’antisémitisme.
Et la preuve s’étale tous les jours sous nos yeux dans les actes antisémites qui accompagnent ou suivent chaque manifestation : cocktails Molotov contre une synagogue à Berlin, hôtel ciblé à Barcelone parce que le propriétaire est juif et, probablement aussi, la porte de deux octogénaires incendiée à Paris parce qu’affichant une mezouza. Parmi des centaines d’autres actes antisémites. À Londres, ceux-ci ont augmenté de 1470%. Les actes anti-musulmans, de 240%.
La Belgique docile.
Dans un pays démocratique qui a mis soixante ans à reconnaître sa propre implication dans la déportation des Juifs sous le nazisme, on aurait pu espérer que la Mémoire soit suffisamment entretenue pour qu’au moins ses élites soient capables de faire la différence entre, d’une part, un crime « de guerre » comme on en voit hélas dans toutes les confrontations militaires et, d’autre part, ce qui relève clairement, selon la définition de l’ONU, du génocide.
On devrait être horrifié que le massacre terroriste de masse perpétré par le Hamas dans des kibboutz plutôt de gauche n’a pas suffisamment « impressionné » ces universitaires, politiques, journalistes pour qu’ils se dressent inconditionnellement contre un pogrom effroyable visant les Juifs d’Israël, mais aussi contre un événement exceptionnellement barbare qui vise nos modes de vie, nos droits fondamentaux, la démocratie en général et concerne, par son caractère effroyable, l’humanité entière.
Rien que le massacre de la rave-party néo-hippie, c’est plus de deux fois le Bataclan. Et en proportion de la population nationale, ça monte à quatorze fois. Rappelons qu’à l’époque du Bataclan, Tel Aviv avait immédiatement projeté le drapeau français sur sa mairie. Paris a rendu la pareille, mais sous les huées d’une gauche qui a perdu le Nord. Et Bruxelles, minable, exécrable, s’est tue.
Le génocide qui n’a jamais existé
Il faut dire que les militants « des droits humains » ont été préparés depuis des décennies à accepter les pires outrances de prétendus résistants palestiniens. Et cette gauche militante a même été gavée comme une oie blanche par l’idée que, depuis 1948, Israël commet un « génocide » contre les Palestiniens. Le relativisme actuel a bien été organisé, prémédité, par les islamistes.
Pour mieux impressionner ce public captif, depuis des années, le Hamas publie la photo de chaque bébé, de chaque petit bout tué dans un bombardement, mais en savourant l’effet médiatique prévisible. Quand ils n’en trouvent pas assez, ses militants y ajoutent des photos venues d’ailleurs, comme celles du massacre d’élèves de primaire dans la Ghouta, en Syrie.
Il publie aussi, sans qu’on ne pense à contextualiser, les photos « d’enfants » (en fait, des ados) tués en action, dont il oublie de préciser qu’ils étaient armés et membre d’un groupe terroriste, ce dont les médias « oublient » ensuite de tenir compte. Ces malheureux enfants soldats sont formés dès leur plus tendre enfance à tuer des « Yehud ». Des Juifs. Et à se fair tuer le plus vite possible, pour servir la propagande de « Allah ». Les bilans du Hamas, dont il est évident qu’il est aussi fiable qu’un horoscope de gazette toute-boîte, commencent seulement à être mis en doute par certains médias. D’autres les publient encore comme des faits avérés.
Pour noyer et justifier le massacre génocidaire du groupe terroriste le plus sanguinaire de la région, les « propalestiniens » ont martelé, dès le lendemain des faits, qu’Israël a lui-même commis un génocide. Sérieux ? S’il y avait jamais eu un « génocide » par Israël, les Palestiniens ne seraient pas aujourd’hui près de cinq-millions, rien que sur la terre qu’ils revendiquent !
Cette accusation #israelgenocide est l’un des alibis les plus hideux utilisés par la gauche « wokiste » pour gommer le caractère génocidaire des pogroms du 7 octobre : les néonazis ont utilisé le même subterfuge avec le bombardement de Dresde, pour tenter de nier la Shoah. Un précédent qui devrait sérieusement faire réfléchir nos cocos, écolos et trop de socialos.
En Belgique plus encore qu’en France, un nombre effrayant d’intellectuels ont repris sans sourciller ces éléments de langage de la propagande des jihadistes palestiniens.
L’égalité des crimes sert le négationnisme
Exemple. Sur les réseaux sociaux, où les concepts se développent au vu de tous, j’en ai suivi un en particulier qui s’est propagé comme une traînée de poudre. Il part de l’idée que la victime collatérale d’un bombardement serait autant pleurée par ses proches que la victime d’un pogrom assassinée à bout portant, violée, décapitée, torturée devant ses parents ou ses enfants et ensuite brûlée vive. Conclusion des propalestiniens : le crime serait donc bien le même !
Des progressistes ont digéré et régurgité cette infamie, rotant par la même occasion, et sans complexes, des relents pestilentiels de chambres à gaz. Car une telle « égalité» revient à abolir l’idée même de justice, pour laquelle c’est au contraire la façon et la raison qui caractérisent le crime.
Cela revient à prétendre, par exemple, qu’un assassinat prémédité par 36 coups de couteau est égal à un homicide involontaire sur la route… On ne peut oser une telle déviance que si l’on applique un double standard à Israël. Pour cela, il faut considérer que ses citoyens n’ont plus les mêmes droits que les autres humains. Pour cela, il faut les voir comme des Untermensch !
Car si l’on appliquait ce principe d’égalité absolue des victimes à nos propres guerres passées, les bombardements alliés destinés à nous libérer du nazisme (67.000 civils tués en France ; 500.000 en Allemagne) seraient donc des crimes comparables à la Shoah par balle ou au génocide rwandais !
Plus récemment, dans la guerre contre Daesh, Libé rapporte qu’en cinq ans, la coalition « a conduit 34.763 frappes » provoquant officiellement la mort de 1370 civils. Si l’on suivait le raisonnement de ces propalestiniens, nous aurions donc dû laisser Daesh proliférer et continuer à assassiner des civils en masse partout dans le monde, envahir la Syrie et l’Irak, génocide les Yezidis, opprimer leur propre « population » avec une violence à faire s’évanouir Himmler (ne réagissez que si vous avez la ref). Et sans réagir.
Toute guerre, tout bombardement, toute action militaire tue des civils. Et comme tout État sauvagement attaqué, Israël doit se défendre. Ce droit lui est désormais refusé.
La logique de l’ONU
La définition du génocide par l’ONU n’est pas non plus fondée sur l’émotion suscitée par la mort d’un proche. Elle ne se limite même pas à la façon de tuer. Elle repose au contraire sur l’intention de l’auteur. Des victimes collatérales de bombardements, pour nombreuses qu’elles soient, et quel que soit leur âge, ne sont des victimes de génocide que s’il est démontré que ces actes participent de la volonté d’éradiquer une population. Dès lors que, dans la plupart des cas, Israël avertit les habitants d’un immeuble avant de le bombarder, la question, elle est vite répondue !
En revanche, au moins trois éléments objectifs — outre d’innombrables circonstances — permettent de qualifier de génocide les massacres du 7 octobre. D’abord, il y a les ordres donnés dans les kibboutz de tuer systématiquement et méthodiquement tous les habitants — y compris dans les écoles, sauf quelques otages à ramener à Gaza.
Ensuite, il y a les deux ans de préparation, méthodique elle aussi, de cette « opération » par le Hamas.
Enfin, sur Al Jazeera, le leader du Hamas Ismaïl Haniyeh a déclaré sans équivoque qu’il ne voulait plus voir de Juif sur « cette » terre. La mise en exécution, même partiellement, de l’’éradication d’un peuple, constitue un génocide.
On peut ajouter à cela la charte du Hamas qui n’a manifestement été amendée que pour la forme, les innombrables appels de ses militants à éliminer Israël, la formation d’enfants au meurtre de Juifs, l’idéologie totalitaire et identitaire du « parti », les innombrables cris de ses partisans, exigeant une Palestine « de la rivière à la mer », y compris à Bruxelles, y compris sur des tweets de mandataire politiques de gauche.
La « jurisprudence » Sabra et Chatila
Le massacre de Sabra et Chatila en 1983 (« entre 450 et 3.500 morts » selon Wikipédia), perpétré par les phalangistes chrétiens libanais sous la responsabilité militaire d’Israël, a été qualifié de génocide par l’Assemblée générale de l’ONU, par 123 voix pour, zéro voix contre et 22 abstentions.
Pourtant, à Sabra et Chatila, il n’a pas été démontré que l’intention de départ était « d’éradiquer » les Palestiniens. Il s’agissait d’une vengeance épouvantable dans une guerre civile fratricide entre Arabes, sous prétexte de chasser les derniers membres de l’OLP des deux quartiers de Beyrouth. Même s’il avait été planifié (officiellement, les Phalangistes sont entrés dans les deux quartier pour éliminer les derniers militants de l’OLP), une telle planification d’un massacre local isolé ne serait toujours pas constitutif d’une Solution finale.
Cette qualification de génocide fut donc contestée par des membres de l’AG de l’ONU qui s’étaient abstenus, ainsi que par des historiens et des juristes. Cela n’empêche que la « jurisprudence » de l’ONU imposerait déjà de considérer les pogroms du 7 octobre comme un génocide.
D’autant qu’à cette « jurisprudence » s’ajoutent les trois points décrits ci-dessus. On peut encore y joindre, comme pour le génocide de Srebrenica, la volonté d’empêcher toute reproduction, ce qui s’est ici traduit par l’assassinat délibéré et systématique de couples, d’enfants et de bébés dans des kibboutz connus pour leur popularité chez les jeunes parents.
250 juristes, aucun belge…
Il ne s’agit donc pas d’une « attaque du Hamas », comme l’écrivent les propalestiniens du PTB (communiste), d’Ecolo, du Parti Socialiste et de « la société civile ». mais bien d’un génocide, accompagné de nombreux crimes contre l’Humanité, dont la torture, le démembrement, l’immolation de familles entières, parfois ligotées avant exécution, la capture d’otages civils, y compris de tout petits enfants, de personnes âgées et d’handicapés, le refus d’informer leurs familles de leur sort.
C’est l’opinion de plus de 250 juristes — principalement des professeurs d’université, exprimée dans une lettre ouverte qui n’est apparemment pas parvenue dans les rédactions des journaux belges (ou alors, mon Google marche mal). Outre des universités israéliennes, les signataires viennent d’universités allemandes (Kiel, Göttingen, Hambourg), du Royaume-Uni (Cambridge, Oxford, King’s College,), de prestigieuses universités américaines (Harvard, McGill…), ainsi que du Canada, d’Italie, de Hong Kong, Luxembourg, Autriche, France, Géorgie, Suisse, Argentine, Pologne, Irlande, Brésil, Pays-Bas, Mexique, Espagne, Australie.
Un pays en particulier manque à l’appel : la Belgique.
L’exception culturelle
Pour rappel à ces oublieux qui essentialisent l’Israélien et, partant, le Juif, dix jours après l’annonce du massacre de Sabra et Chatila, quatre-cent mille Israéliens, soit huit pour-cent de la population du pays, sont descendus dans la rue, pour la plus grande manifestation jamais organisée en Israël, sous l’égide de Shalom Arshav (la paix maintenant).
Au contraire, après le génocide du Hamas, dans la population palestinienne et arabe en général, on a surtout vu des manifestations de joie frénétique. Ce n’est pas pour autant l’opinion des Arabes en général, loin de là, mais c’est la plus visible.
En Europe, et notamment en Belgique, les quartiers arabo-musulmans ont également été le théâtre de manifestations de joie, de déploiement de drapeaux palestiniens, d’appels à l’intifada et à l’éradication d’Israël. À Berlin, une allemande en abaya s’est réjouie, face caméra, du massacre, qu’elle affirmait avoir fêté à la maison.
Mais le pire, ce sont ces « progressistes » qui ont strictement boycotté les deux petits rassemblements de soutien aux victimes israéliennes de Bruxelles pour ensuite se rallier frénétiquement aux manifestations « pour la paix » sous les drapeaux palestiniens, des références à Allah et à côté de Samidoun, organisation pro-Hamas interdite, par exemple, en Allamagne — il y en a déjà eu trois !
Non seulement, ils n’ont consenti à aucune pause pour les victimes du crime le plus barbare depuis ceux de Daesh. Mais en plus, ils ont patiemment attendu la réaction évidente et, je le souligne, légitime, d’Israël. Aussi légitime que l’invasion de l’Afghanistan après le 9/11. Aussi légitime que les bombardements contre Daesh. Aussi légitime que les actions des résistants palestiniens contre des cibles strictement militaires.
Amnésie immédiate, négationnisme radical
Aujourd’hui déjà, dans le monde, et en particulier en Belgique, les mouvements « propalestiniens » et leurs alliés de la société civile, souvent amplement subsidiés, profitent de cette réaction d’Israël et des horreurs que la guerre voulue par le Hamas implique, pour gommer le plus rapidement possible ce dernier génocide en date.
L’amnésie est pour eux, déjà achevée. Le négationnisme immédiat vient d’être inventé !
En refusant la pause militante indispensable après un événement d’une telle ampleur, d’une telle horreur, les propalestiens ne font en réalité rien de moins que valider la méthode appliquée par le Hamas, soit le génocide. Un exemple parmi d’autres : le député belge Simon Moutquin (Ecolo) parle de « l’attaque du Hamas » pour décrire le génocide, et de « massacres d’Israël » pour décrire l’action militaire contre le Hamas.
Cette adhésion à la logique islamiste revient à mettre sur le même pied un génocide et de possibles crimes de guerre. Non seulement, elle ne décourage en aucune manière le Hamas et consorts de recommencer. Mais en plus, elle valide le recours aux pires crimes contre l’Humanité ! Ce qui revient à donner carte blanche aux terroristes pour recommencer quand ça leur chante. Ils savent désormais qu’exécuter autant de civils israéliens qu’ils veulent, et de la manière la plus effroyable, ne les privera pas du soutien de la rue arabe, et pas non plus de celui des progressistes occidentaux.
Mais quelle horreur que ce résultat ! Mais comment est-ce possible ? Comment peut-on à ce point perdre tout sens des réalités ? Et condamner la victime ? Et encourager le pire des bourreaux qu’on ait vu sur cette terre depuis Daesh et Boko Haram ?
On a bien envie de répondre : « Parce qu’après tout, ce ne sont que des Juifs. »
Et le pire, c’est que cette conclusion tient extrêmement bien la route !
Dans l’article suivant, je montrerai comment des partis de la majorité et d’extrême gauche belges alimentent ce désastreux résultat.
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© Marcel Sel, 2023. Reproduction interdite sans accord de l’auteur.
11 Comments
MAURICE EINHORN
octobre 22, 15:38Propater
octobre 22, 17:00Deffense Ben
octobre 24, 15:08Rosie Atomique
octobre 25, 16:32marcel
novembre 04, 11:09Bisounours
novembre 19, 11:24marcel
novembre 21, 16:46U’tZ
décembre 08, 21:34U’tZ
décembre 12, 20:38µiyovo
octobre 27, 19:30docteur watson
novembre 08, 22:40