Uber : ‘La Droite’ a-t-elle manipulé les médias ?

Capture d’écran 2015-07-31 à 20.32.18Déclaration d’intérêts à la fin de l’article — Mise à jour du 1 août à 11h30 en gras.

 

Michaël Willemaers me communique l’information suivante, à garder à l’esprit en lisant cet article datant de juillet 2015 : « J’ai quitté depuis plusieurs mois la vie publique pour me concentrer définitivement sur mon projet professionnel. J’ai quitté et démissionné de toutes mes fonctions et je serais content de ne plus devoir expliquer à tout un chacun comment j’aurais manipulé les médias, selon l’article, alors que je l’avais fait à l’époque sans aucune arrière pensée négative. » Je prends acte de ce changement. Il est évident que tenter manipuler les médias (que ce soit le cas ici ou non) est une attitude parfaitement normale de la part d’un politique et ne dit absolument rien de ses qualités professionnelles dans un autre contexte ; cet article ne se voulait pas non plus une critique de Willemaers. L’article suivant reste toutefois intéressant parce qu’il pose la question de la qualification d’un intervenant en télévision.

C’est Télé Bruxelles qui l’a annoncé en premier : il y aurait pas mal de chauffeurs de taxi qui arrondiraient leurs fins de mois en faisant un peu de beurre comme chauffeur Uber après leurs heures (profitez-en, c’est l’été, je vous mets les rimes en cadeau).

Petit problème : le monsieur qui donne l’information au micro de Jean-Christophe Pesesse, et qui est identifié comme simple « utilisateur d’Uber » n’est autre que Michaël Willemaers, le porte-parole de La Droite, petit parti qui peine à décoller (1,5 % de voix aux Européennes). Or, le porte-parole d’un parti a forcément une opinion partisane et tout ce qu’il dit doit être pris avec un certain recul. Le présenter au public comme un simple « utilisateur » d’un service qu’il commente ou qu’il critique empêche le spectateur de prendre la mesure éventuellement partisane de son discours. Voilà pour le principe.

Dans la pratique, ça se complique.

« La presse s’est jetée sur ce pseudo-scoop en reprenant des chiffres sans la moindre vérification » (Sam Bouchal)

Car aucun des médias qui ont repris l’information rassemblée par Télé Bruxelles (généralement sans citer la chaîne locale…) n’a évoqué la fonction politique de Michaël Willemaers. Une unanimité qui n’est pas passée inaperçue et a fait grincer quelques dents. Elle a notamment choqué Sam Bouchal, membre du comité consultatif des taxis et de la Fédération nationale des exploitants indépendants de taxis (FNEIT), lui même patron d’une petite entreprise de taxis. Il consacre son tout premier article de blog à ce sujet : « que toute la presse se soit jetée sur ce pseudo-scoop livré par Michaël Willemaers, porte parole [de] ‘La Droite’, en reprenant les chiffres que ce dernier balance sans la moindre vérification, n’est qu’à moitié étonnant en cette période de vacances et de vaches maigres pour les rédactions, mais pas très sérieux ! »

Alors quoi ? Scandale ? A-t-on oublié de soumettre une information importante au public ? Willemaers a-t-il manipulé les médias ? Le manque d’informations en été rend-il vraiment les rédacteurs en chef plus « souples » sur leurs sources et leurs sujets ?

Fabrice Grosfilley, directeur de l’info à Télé Bruxelles, estime au contraire que Willemaers apportait « une vraie info et une vraie problématique ». La chaîne bruxelloise avait reçu, comme toutes les rédactions importantes, le communiqué de presse de « l’utilisateur d’Uber ». Celui-ci était signé « Michaël Willemaers, dirigeant et communicant d’entreprise » (et non « porte-parole de La Droite »). Il était envoyé à partir d’un compte mail personnel. Willemaers y évoquait l’exemple d’un taximan prénommé Abdel, qui lui aurait affirmé que s’il ne se mettait pas à faire aussi des courses pour Uber, dans 6 mois, il mettrait la clé sous le paillasson. « Visiblement, c’est une question de survie », notait Willemaers. Il ajoutait que, selon ses calculs, 15 à 25 % des taximans bruxellois faisaient des courses Uber à temps partiel.

« Visiblement, travailler pour Uber, c’est une question de survie pour certains taxis » (Michaël Willemaers)

Beaucoup de rédactions ont laissé passer, l’une d’entre elles me fait savoir que, les chiffres de Willemaers étant invérifiables, l’info n’était pas publiable à ses yeux. Pourtant, l’alerte était interpellante. Si elle se vérifiait, c’était évidemment une info. Télé Bruxelles a mené son enquête. Fabrice Grosfilley : « Nous n’aurions pas fait le sujet si son témoignage n’avait pas été corroboré par des témoignages des chauffeurs eux-mêmes, au micro et surtout hors micro. »

Une fois convaincu que Willemaers avait bien soulevé un lièvre taxi-dermique, un reportage s’imposait. Les taxis étaient bien représentés dans celui de Télé Bruxelles puisque Constantin Tsatsakis, membre de l’association des taxis bruxellois, y confirmait qu’il y avait comme qui dirait une mégacrise sur le terrain, lançant un chiffre (non vérifiable non plus) de 40 % de courses perdues et reconnaissant qu’il y avait bien des doubles casquettes chez les taxis.

Dans son interview à Télé Bruxelles, le porte-parole de La Droite se contente de confirmer que sur quelque 40 chauffeurs Uber qui l’auraient véhiculé récemment, « grosso modo entre 15 et 20 chauffeurs [lui] ont fait cette confidence-là ». D’où sa conclusion qu’il « semblerait qu’un certain nombre de taximans ont décidé de ne pas s’opposer à Uber […] tant qu’ils peuvent aussi arrondir leurs fins de mois avec ce chiffre d’affaires complémentaire ». Une opinion invérifiable qui pourrait avoir un fond politique. Car dans la guerre qu’Uber a lancée contre les taxis au niveau planétaire, chacun a pris position. Les partis de droite et de gauche se dressent l’un contre l’autre et sur les réseaux, chacun (moi y compris) diffuse les infos qui pourraient corroborer ses convictions.

« Ce qui nous intéresse est son témoignage en tant qu’utilisateur. » (Fabrice Grosfilley)

Dans ce cadre-là, le fait que les taxis ne soient en fait pas tous opposés à Uber décrédibilise les récentes déclarations des syndicats de taxis qui ont prévenu d’actions musclées. C’est d’ailleurs le ton de l’article de la Dernière Heure sur le sujet.

Du coup, certains se demandent s’il ne fallait pas jouer la clarté sur la fonction politique du porte-parole de La Droite. Fabrice Grosfilley estime que non. Pour lui, l’activité partisane n’est pas pertinente dans le cadre du reportage. « Ce qui nous intéresse est son témoignage en tant qu’utilisateur […] Dès lors que nous avions plusieurs témoignages y compris de chauffeurs, le reportage [était] justifié. » Et à l’idée que l’été aurait facilité la décision de monter le sujet, Fabrice rétorque « C’est la faible actualité estivale et les réactions des internautes qui lui ont donné plus de retentissement. » 

Par ailleurs, présenter Michaël Willemaers comme porte-parole de La Droite serait revenu à faire de la publicité pour le parti, ce qui n’avait évidemment rien à voir avec le sujet du jour, d’autant que Willemaers lui-même a bien pris soin de ne pas s’identifier de façon partisane.

En même temps, si le communiqué de presse avait directement été envoyé par le parti, ou par Aldo-Michel Mungo, son président, à titre officiel, il aurait eu très peu, sinon aucune chance d’être diffusé. La Droite est un microparti auquel les médias assurent le service minimum, tout comme pour le Parti populaire, dont il est une dissidence. Comme ce dernier, La Droite se situe à droite de la droite sans être à l’extrême droite tout en étant très à droite au point qu’on confond parfois. On en perd même un peu le sens de l’orientation.

Un casier judiciaire vierge, à 25 € près.

Aldo-Michel Mungo lui-même est médiatiquement encombrant. D’abord, il a eu quelques démêlés légers avec la justice. La Libre s’en est presque amusée, tant ses « casseroles » font penser à la batterie de cuisine d’un Jamie Oliver préparant un banquet pour les Marx Brothers. Rien de grave (la condamnation évoquée par La Libre dans l’article ci-devant a été annulée en appel en 2014), mais des imbroglios dont il est difficile de séparer le vrai du faux : ainsi, en janvier 2012, pour clouer le bec à la critique, Mungo produisit son casier judiciaire qui, selon lui, était vierge… Enfin presque. On y trouve tout de même une petite amende du tribunal correctionnel de Louvain d’un montant de 1.000 francs belges (25 € environ), pour avoir employé un étranger non autorisé à travailler. Oui, mais seulement pendant trois jours, précise Mungo. Et il avait bien l’intention de le régulariser ! Et puis c’était il y a longtemps (1983 en effet). Ou il sentait pas bon…

S’il n’a pas été condamné au final, Mungo semblerait se promener de temps en temps à la limite de la légalité. Ça n’est évidemment pas un crime mais du point de vue des journalistes, ça fait tache quand on dirige un parti. Et ça ne les rend pas confiants.

Plus embêtant : Mungo a des fréquentations parfois borderline. Il a ainsi donné un discours aux Assises contre l’Islamisation, organisées en décembre 2010 à Paris par Riposte laïque et le Bloc identitaire. Un parfum de radicalisme qui fait que certains hésitent à donner la parole à La Droite en vertu du cordon sanitaire. Mais étaient-elles d’extrême droite, ces assises ? On y croisait en fait un curieux mélange où le gauchiste islamophobe-bobo percutait l’extrême droitiste déguisé en défenseur de la laïcité. On y entendit aussi bien un syndicaliste Force ouvrière, qu’Oskar Freysinger, le président du parti populiste suisse UDC, initiateur de la votation sur l’interdiction des minarets, ou encore Renaud « Grand remplacement » Camus.

« La coexistence de plusieurs civilisations sur le même sol mène à la guerre civile » (Aldo-Michel Mungo)

Le Bloc Identitaire dans ses grands moments humanistes.

Le Bloc Identitaire dans ses grands moments humanistes.

Mungo n’était pas là pour faire joli. Après une blague belge, il enchaîna tout de suite en assénant que « 40 % des Bruxellois sont musulmans », qui provoqua des cris dans la foule médusée, non pas par l’évidente fausseté du chiffre, mais par la perspective horrible d’une capitale européenne aussi musulmane, imaginant déjà un imam chantant depuis chacune des deux tourelles de la Basilique de Quq-al-Berj (Koekelberg en néerlandais) et la moitié ou presque de la population bruxelloise interrompant immédiatement toute activité pour prier waha-sta-blif sur un tapis d’Orient acheté entre deux rasades de chai na’ na’ dans le sulfureux quartier de Mul-el-beek !

Il faut dire que le mot musulman fait très peur dans ces milieux. Et Aldo-Michel n’a pas peur de faire peur puisqu’il faut bien, asséna-t-il, « constater que la majorité des musulmans tendent à revendiquer la non-intégration comme un droit ». Ou encore, que la coexistence de plusieurs civilisations sur le même sol « mène à la guerre civile ».

Et voilà comment on devient infréquentable…

Pourtant, La Droite n’est certes pas xénophobe primaire comme peut l’être le Vlaams Belang. Mais la proximité passée de Mungo et de Riposte laïque (qui vient de lancer la section française de PEGIDA, le mouvement islamophobe allemand), condamnée en 2014 pour « provocation à la discrimination, la haine ou la violence à l’égard d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance à une religion », invite les médias à la prudence. D’autant qu’à l’époque des faits ainsi condamnés, Mungo était coordinateur de Riposte laïque (selon son propre CV).

À la décharge du parti, sur le papier, le programme anti-immigration de La Droite ne diffère pas extraordinairement de celui du gouvernement (renvoi des criminels, durcissement du regroupement familial, limitation stricte de l’immigration, parcours d’intégration obligatoire, etc.) Ce qui donne probablement la mesure du glissement radical que nous avons subi, déjà sous le gouvernement Di Rupo. Hormis toutefois cette vieille rengaine populiste de la double nationalité que La Droite a resservie dans son programme pour les élections législatives et européennes de 2014. Pour elle, les candidats à la nationalité belge devraient abjurer toute autre nationalité. Beau principe qui cache le fait que, dans plusieurs pays, dont le Maroc, c’est pratiquement impossible. Après un an, les étrangers n’auraient plus droit non plus à un traducteur en justice. Les candidats-immigrants ont donc intérêt à être très doués en langue…

Monter un sujet sans ce témoin l’eût rendu impersonnel.

La Droite se distingue néanmoins d’autres droitistes qui flirtent avec l’islamophobie, en prônant la fin du financement des cultes en général, ce qui concerne plutôt le catholicisme. Bref, on est très laïc, très (trop) concerné par l’islam, mais cohérent. Quant au reste du programme, le parti le situe dans la sphère libérale, à droite de la droite devenue trop gauche à son goût.

Alors, quand Michaël Willemaers arrive avec une « vraie info », sans brandir sa fonction à La Droite, la question se pose aux rédacteurs en chef. Qu’en fait-on ? Surtout en télévision. Monter un sujet sans ce témoin revenait à le rendre impersonnel et pour tout dire, inintéressant. Or, il se passe bien quelque chose dans le secteur des taxis. Et que l’on soit pour ou contre Uber, ça a des implications potentiellement ravageuses pour l’avenir de tout un secteur. C’est aussi une information d’intérêt public : nous sommes tous concernés, parce que la mobilité, voire la paix sociale, est en jeu. Oui, il fallait aborder le sujet. Et en télé, on est dans le quotidien, il faut aller vite. Et oui, il valait mieux s’en tenir à « utilisateur d’Uber » quitte à prendre le risque d’être manipulé par un petit parti. 

Même s’il s’est présenté comme citoyen, Michaël Willemaers n’aurait d’ailleurs pas refusé d’être présenté comme politique, une petite publicité au passage pour le parti eut été bienvenue — surtout que la droite est presque absente des médias. Mais il estime ne pas avoir politisé le message :  « il n’y a donc à mon sens aucune mésinformation du public et aucune influence [du parti] sur mon discours », dit-il.

Je pense au contraire que la position de La Droite sur Uber peut avoir influencé son porte-parole. Le parti est « contre les forces conservatrices qui veulent préserver les corporatismes » mais souhaite que « les taxis ne soient pas discriminés et soient égaux face à un service tel que celui d’Uber. Concrètement : suppression de la licence exorbitante qui leur est imposée et l’ajout de la TVA sur le service UBER qui aujourd’hui n’est pas appliquée ». Les révélations de Willemaers, ou plutôt le choix de révéler ce qu’il a remarqué au niveau de l’emploi des taxis, peut parfaitement entrer dans cette logique.

Est-ce grave, docteur ? Grave, non. Mais embêtant quand même, quand on sait qu’Aldo-Michel Mungo s’est intéressé aux données du calcul citoyen de Willemaers. Au point de lui donner des consignes de communication sur le sujet. D’où le soupçon que le parti ne serait pas étranger à l’initiative « citoyenne » de son porte-parole. Au strict minimum, il était au courant. Et entre un conseil et une influence, il n’y a parfois l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette. D’un autre côté, ne pas diffuser eût revenu à cacher une information bien plus importante que le statut de Willemaers.

C’est compliqué, hein, l’info ?

Impossible aussi d’avoir une réponse précise du porte-parole sur la méthode utilisée par le porte-parole pour établir le nombre de chauffeurs « à double casquette ». Michaël parle de 15 à 20 chauffeurs sur 40. Mais comment les a-t-il dénombrés ? A-t-il noté la réponse à chaque voyage ? Ce serait étonnant, car dans ce cas, il n’aurait pas eu une fourchette de 5 entre le minimum et le maximum… Ou a-t-il a posteriori estimé de mémoire ? Dès lors, ne serait-il pas plus juste de se contenter de dire « au moins un tiers » ou « un nombre qui m’a étonné », ou « on m’a dit assez régulièrement que… » plutôt que de donner un chiffre aussi fourcheté ?

Heureusement, La Droite a de l’humour. Après que je lui ai posé la question trois fois sans obtenir une réponse qui me satisfasse, Michaël Willemaers a fini par me lancer : « tout bon politicien a toujours son cahier ATOMA ! » Avouez que ça aurait fait un bon mot de la fin.

Les Uber sont chocolats.

Mais je me dois de noter d’abord que pour Sam Bouchal, la plupart des chauffeurs de taxi qui se seraient reconvertis en chauffeurs UberPop seraient en fait des chauffeurs « plaque chocolat », venus de la Périphérie, qui échapperaient ainsi à toute identification et contourneraient doublement la légalité, d’une part en prenant des courses hors de la zone où ils y ont droit, d’autre part, en utilisant le système Uber pour choper des clients.

Là non plus, aucun élément factuel ne vient corroborer les dires de Bouchal. Mais il vaudrait la peine d’enquêter là-dessus. Parce que si c’est vrai, ça montre à quel point le système Uber est disruptif, au-delà de la zone qu’il couvre (c’est déjà le cas pour l’aéroport de Zaventem) et revient à donner un grand coup dans une fourmilière qui vit plus ou moins bien (et dont beaucoup de chauffeurs vivent plutôt moyennement bien). Car ça, c’est le genre de choses qui peut faire des dégâts. Les révolutions se font le ventre vide. Dès lors, il vaudrait mieux agir avant que nos rues ne ressemblent à celles de Marseille ou de Paris un jour de manif des taxis.

Déclaration d’intérêts : je suis invité régulièrement dans les Experts (Télé Bruxelles) présentés par Fabrice Grosfilley.

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0 Comments

  1. Olieve
    juillet 31, 21:02 Reply
    La Presse est toujours dangereuse en juillet et août. Il faut bien remplir les colonnes même si c'est avec n'importe quoi. Les communicants en mal d'audience l'ont compris depuis longtemps.
  2. Debière Pascal
    août 01, 08:15 Reply
    En gros, ce qu'il faut retenir, c'est que l'ingérence politique est partout et à dessein. Apportent ils quelque chose au débat? Font ils progresser les choses? Ce sont des questions auxquelles de nombreux citoyens devraient se forcer à réfléchir. Politique, presse, médias sont devenus un immense panier de crabes dont le citoyen lambda a bien du mal à faire le tri. Mais rassurons nous, un grand nombre de belges n'a pas les moyens de se déplacer en taxi et se contente des transports en commun. Mon avis personnel sur les taxis de Bruxelles est tout simplement que malheureusement, ce lobbys ne pratique pas non plus la transparence. Anecdote vécue: Je demande à quatre taxi l'estimation d'une course entre le centre de Bruxelles et Zellik. Résultat, 4 pris différents proposés allant du simple au triple. Cherchez l'erreur. Un bon conseil à tous...Déplacez vous à vélo ;-) PS: La Droite n'est ni meilleure, ni pire que les autres partis. Elle tente simplement d'atteindre la galette. Pour rappel, le métier de politicien est au point de vue rapport qualité/prix, la meilleure des aubaines. Mieux encore, vous n'êtes pas tenu aux résultats.
    • Alain Marcocchio
      août 01, 13:51 Reply
      Notons au passage que le Post Scriptum de M. Debière n'a aucune valeur puisqu'il est lui même un des premiers membres du parti La Droite, avec un départ qu'il n'a apparemment toujours pas digéré.
      • Debière Pascal
        août 12, 16:31 Reply
        Bien au contraire, il a justement la valeur de l'expérience vécue. C'est justement parce que j'ai vécu de l'intérieur toute la création d'un parti (avant la Droite) que je peux donner mon avis. Il n'engage que moi effectivement. C'est "mon avis". Si j'ai démissionné de toute fonction politique, c'est parce que j'ai cessé d'y croire tout simplement. Je n'ai malheureusement vu en politique que la recherche de pouvoir et des guerres internes pour l'acquérir. Les résultats obtenus par tous nos politiques, quelques soient leurs convictions, ne sont certainement pas à hauteur de ce qu'ils coutent au pays. La technique étant toujours de discréditer, de salir l'autre. Pour reprendre une phrase de Paul Valery; "Qui ne peut attaquer le raisonnement, attaque le raisonneur". Cette réponse sera la seule. Le "Trollisme" n'est pas une de mes préférences. Excellente journée.
    • Lachmoneky
      août 01, 22:02 Reply
      Zellik est en région flamande: suivant que vous vous adresserez à un taxi bruxellois ou un taxi "flamand" vous recevrez des prix différents. Il faut aussi savoir que théoriquement la course "retour" devrait être comprise... mais pas nécessairement. Par ailleurs, un taximan bruxellois est sensé travailler 12 heures / jour: il serait étonnant que beaucoup fassent encore des "heures supplémentaires"! Je suis donc très sceptique sur le bien-fondé de cette information.
      • Debière Pascal
        août 12, 16:34 Reply
        Juste pour vous informer, je me trouvais Gare du Nord. Les taxis auxquels je me suis adressés semblaient être francophones. Mais trois étaient semblerait il d'origine immigrée, il est donc difficile de savoir vraiment de quelle région ils venaient.
  3. Pfff
    août 01, 09:31 Reply
    Les révolutions se font le ventre plein. Quand il a le ventre vide, l'homme ne peut s'emporter ; il veille à sa survie. Le secret des révolutions est qu'elles ont déjà gagné avant de commencer. Une révolution nous ramène toujours au même point. Fujicolor, qui s'en rappelle ? Uber est une mode qui passera, comme le café et le chocolat.
  4. lievenm
    août 01, 21:19 Reply
    Hoe partijdig kun je worden? Spitaels was veroordeeld voor corruptie. Stevaert was een verkrachter. Ongeveer het halve PS partijbureau hoort achter de tralies thuis. De oplichter van het Zilverfonds kondigt vandaag in de Standaard aan dat hij zich uit de nationale politiek gaat terugtrekken om zich te concentreren op zijn corrupte zaakjes in Oostende maar het is "La Droite" (eerlijk gezegd nog nooit van gehoord) die niet salonfahig is omwille van een veroordeling tot 25 EUR. Misschien heeft die voorzitter ook nog enkele parkeerboetes gekregen. Nog een kans voor een diepgravende onderzoeksjournalistiek a la Sel.
    • Marcel Sel
      août 02, 11:18 Reply
      Je hebt me verkeerd verstaan, ik zeg alleen dat wanneer je beweert dat je strafregister leeg is, het beter echt leeg is. Anders val je je eigen credibiliteit aan en moet je niet verbaasd zijn dat journalisten je niet au sérieux nemen. Idd was Spitaels nog een veel slechtere burger.
  5. u'tz
    août 05, 23:28 Reply
    pour "soulevé un lièvre taxi-dermique" : perso je sens bien qu'on empaille le rand "...chauffeurs UberPop seraient en fait des chauffeurs « plaque chocolat », venus de la Périphérie, qui échapperaient ainsi à toute identification et contourneraient doublement la légalité, d’une part en prenant des courses hors de la zone où ils y ont droit"
    • u'tz
      août 06, 22:29 Reply
      perso je me demandais si les pirates du rand flamand (waar ze tuin zijn) étaient à ce point plus travailleurs que tous ces maroquins de bruxelles
  6. L'enfoiré
    août 06, 13:01 Reply
    Comme dit Bill Gates, la véritable révolution viendra quand dans les véhicul(t)es n'auront plus besoin de chauffeurs. Et les tests ont commencé http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=serait-ce-lune-des-premieres-voitures-sans-conducteur-duber-les-tests-semblent-avoir-commence&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

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