Bart De Wever, complice de la réhabilitation d’un fasciste antisémite.

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Une illustration de Hier Dinaso ! : les dangers par ordre d’importance : le bolchévisme, la franc-maçonnerie, et par dessus-tout, le Juif.

Ce samedi, le député N-VA Koenraad Degroote introduira le colloque en hommage à Joris Van Severen, le premier fasciste flamand, leader du Verdinaso de sinistre mémoire, dont l’antisémitisme virulent a entaché l’Histoire de Belgique, et dont le bulletin publiait régulièrement des articles encensant Adolf Hitler. Au Soir qui lui 

demandait s’il ne condamnait pas le personnage, Koenraad Degroote répondit comme répond un membre de n’importe quelle extrême droite en Europe : «condamner, c’est exagéré, je ne vais pas le condamner». Lorsque le journaliste lui demande «N’était-il donc pas fasciste», il reprend le

s mots de Bart De Wever ce weekend dans De Zevende Dag : «Il faut voir ça dans le contexte historique de l’époque, ce n’est 

pas comparable avec aujourd’hui».

La presse francophone crie à une nouvelle affaire Theo Francken. Et une fois encore, elle passe à-côté des faits. Car tout comme la visite de Francken à l’anniversaire de Bob Maes n’était pas fortuite, mais organisée par le parti, la visite de Degroote au Centre d’Études et de Coordination Joris Van Severen n’est pas la première d’un membre de la N-VA. À l’époque où Jan Jambon expliquait dans un cercle de Waffen-SS que les Flamands n’avaient pas à s’excuser pour

 la collaboration, Bart De Wever en personne rédigeait un texte qui, pour le moins, réhabilitait Joris Van Severen. Mais en plus, il alla le lire à Wakken, devant un parterre de nostalgique, d’anciens VERDINASO et même ex-Waffen-SS. C’est ce qui explique la présence, aujourd’hui encore, du nom de Bart De Wever dans la liste des «collaborateurs» du Centre d’Études et de Coordination dont l’ambition n’est pas d’examiner scientifiquement l’histoire et la personnalité du leader fasciste flamand, mais bien de réhabiliter totalement une des figures maîtresses de l’Ordre Nouveau en Flandre.

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Les fondateurs du Centre d’Études et de Coordination Joris Van Severen. Pour son travail très apprécié, Bart De Wever y figure comme « collaborateur ». On ne peut mieux dire.

J’ai révélé cette visite et le contenu ahurissant du texte «académique» que Bart De Wever y a présenté ce jour-là dans Les Secrets de Bart De Wever. Pratiquement aucun journal n’a repris cette information qui jette pourtant une lumière fondamentale sur la personnalité et les errements (passés ?) du président du premier parti de Belgique. La presse flamande a totalement fait l’impasse sur ces révélations et sur l’analyse de texte. Voici le résumé des deux chapitres consacrés à l’événement. Ils montrent que Bart De Wever donnait pour le moins l’impression de vouloir blanchir le fasciste pour en faire l’icône du Mouvement flamand, avec les mêmes excuses de «mise en contexte». Détail qui tue : le colloque était modéré par Mathias Storme, envoyé aujourd’hui au Centre de l’Égalité des Chances et contre le Racisme par le Parlement flamand. Où je me demande quand je me retrouverai accusé par ces instances de crime contre la N-VA.

On commence par Leni Riefenstahl

Il y a quelques années, Dimitri Verhulst (l’auteur de la merditude des choses) a rencontré Jef Persyn pour écrire un article sur les ex-collaborateurs. C’est un ex-membre du Verdinaso de Joris Van Severen. C’est aussi le frère d’un ex-Waffen-SS flamand qui «a figuré de son plein gré dans Triumph des Willens de Leni Riefenstahl», l’un des chefs d’œuvres de la propagande nazie. Selon Dimitri Verhulst «Jef Persyn […] avait plutôt l’attitude de Bert Eriksson (fondateur du VMO 2e mouture). À savoir que ça ne le dérangeait absolument pas que chacun sache qu’il trouvait dommage que tous les Juifs n’aient pas été éliminés, et qu’il espérait encore avoir la chance de refaire une deuxième guerre mondiale afin de mieux y parvenir. Il parlait, la poitrine gonflée d’arrogance, de cette ‘pourriture de démocratie’ et au mot ‘fasciste’, le nez de l’homme n’associait pas la moindre odeur de ranci. Non, il était assez fier que quelqu’un épande une fois encore ses points de vue à travers le monde, particulièrement à une époque comme celle-ci, où le droit à la liberté d’expression est, selon lui, ‘si menacée’. »

Un Reich à la flamande

16 avril 1937. L’Hippodrome d’Anvers est plein à craquer. « Quelques milliers de personnes », d’après le journal. Dans les travées, en ordre militaire, debouts et immobiles, il y a les membres du DMO, le Dietsche Militanten Orde (sur le modèle duquel le néo-nazi Bert Eriksson a conçu le deuxième VMO) . C’est un jour important pour les Dinaso, du nom du mouvement auquel ils adhèrent inconditionnellement. Dinaso signifie : Dietsche Nationaal- Solidaristen. En français, Nationaux-solidaristes thiois. (Aujourd’hui, les néo-nazis de Nation, du NSV ou encore du Voorpost se réclament du national-solidarisme). Le nom officiel de ces fascistes du Nord est Verdinaso. Avec le préfixe Ver, pour Verbond (alliance). Tous ces gens sont venus écouter l’homme de l’ordre nouveau. Leur Leider (Führer), Joris Van Severen.

Le Gewestleider (chef régional) arrive sur la scène. Il donne au public avide une courte introduction. Puis, il présente le premier orateur. C’est un monsieur M. Lambrechts qui va chauffer la salle. Il commence bien sûr par parler du Dietsche Rijk. Non, ce n’est pas le Reich allemand, mais bien celui qu’on traduit en français par thiois. Le néerlandais étant, comme on l’a vu, très proche de l’allemand, Deutsch est le même mot que Dietsch, l’étymologie est identique. Comme en allemand, Dietsch évoque l’appartenance à une « race » de seigneurs, noble de par sa descendance germanique. Mais l’État thiois dont rêvent en chœur les milliers de spectateurs de ce congrès du Verdinaso, et leurs Gouwleiders, Gewestleiders, Miliciens et Leider, c’est la nation pan-Néerlandaise qui unit Flamands et Hollandais. Comme le Leider est un homme de paix – il a fait la Grande Guerre –, il a quelque peu réorienté ses ambitions (vers 1934-35) : désormais, les Wallons, les Luxembourgeois et les Frisons sont invités à intégrer ce nouvel empire, et l’on oublie la Flandre française, parce que l’arracher à la France signifierait la guerre, et au Verdinaso, on n’aime pas ça. La guerre, ça fait désordre. Et le premier, le tout premier mot d’ordre de l’organisation, c’est justement le mot Ordre.

La Wallonie, on l’accepte dans le grand Reich thiois, parce que seule, elle « ne constituerait pas un État viable », selon Van Severen (alors qu’à l’époque, la Wallonie était richissime). En réalité, son souci est  : si on séparait la Flandre (les «Thiois méridionaux») de la Wallonie, il fallait scinder le Congo belge en deux ! Or, le Congo transforme ce Rijk en Empire. Avec cette immense colonie, l’État thiois pourra s’enorgueillir d’être une nation comparable à l’Allemagne (nazie), sa voisine, source d’une grande admiration (pour Adolf Hitler) de la part d’une des deux ailes principales du Verdinaso, mais aussi de concurrence de la part de l’autre aile, pro-Mussolini.

Joris Van Severen veut « un Reich, le ‘Dietsche Rijk der Nederlanden’, dans l’Empire thiois. Le Peuple thiois doit devenir un dans la réalité et le fait, et être un dans son État ! Les peuples autour de lui […], Frisons, Wallons et Luxembourgeois doivent former avec le peuple thiois une véritable communauté étatique […] sous l’hégémonie (sic) du peuple thiois, sous l’hégémonie du Volksreich thiois.  […] « Les ethnies frisonne, wallonne et luxembourgeoise […] seront dirigées par la plus grande, la plus importante et la plus forte d’entre elles : le groupe ethnique thiois.» Quant à Bruxelles, même si elle est bilingue – ce que le Leider reconnaît bien volontiers – elle est de toute évidence flamande.

Là où le Juif s’installe, l’air devient irrespirable

Après s’être épandu sur la grandeur thioise et le futur Reich soumis à l’ordre nouveau, M. Lambrechts finit son speech par : « Là où le Juif s’installe, l’air devient irrespirable, et l’Anver-sois s’en va. En ce moment, un quart du sol à l’intérieur de l’ancienne enceinte [d’Anvers] s’est dégradé en un ghetto […] partout, ils continuent à affluer […] Rex les épargne. Le VNV parlemente avec eux. Dans ce combat vital pour notre Peuple, seul le Verdinaso sert son homme […] Ici, le danger juif croît chaque jour.» Et il conclut comme l’on conclut tous les discours du mouvement, en tendant bien sûr le bras : « Le Verdinaso, Heil ! » Le journal Hier Dinaso !, l’organe du mouvement, notera quelques jours plus tard que M. Lambrechts reçoit « des applaudissements chaleureux. ». Après un discours du Gouwleider (Gauleiter) Van Gorpe, Joris Van Severen arrive, acclamé et parle de la future organisation du Reich thiois : « Un roi, un chancelier, un gauleiter par province ». Ce dernier nommera les bourgmestres et c’en sera fini des partis et du régime des partis. « Plus de parlement, plus de conseils provinciaux ou communaux, suppression des syndicats, remplacés par des syndicats ORGANIQUES de corporations. […] Le souhait du peuple s’exprimera au travers des conseils des entreprises et des corporations. La presse entière sera mise sous contrôle. Il sera veillé avec la plus grande rigueur à ce que la presse remplisse son rôle honnêtement et avec conscience : informer et éduquer le peuple honnêtement et avec le sens de la vérité. » Bref, une copie conforme du fascisme de Mussolini, avec l’antisémitisme en plus. Ça ressemble à quoi ?

Joris Van Severen termine d’ailleurs par quelque chose de bien nazi : « Le Reich thiois des Pays-Bas, Heil ! ; L’Empire thiois, Heil ! Le Verdinaso, Heil ! »

Heil Dinaso !

Dans son texte sur Joris Van Severen, Bart De Wever affirme qu’il n’était absolument pas antisémite. Or, un antisémitisme féroce apparaît dans chaque numéro de Hier Dinaso !, et dès les premiers. Exemples :

Dans le numéro 21, de 1937, sous le titre Trop de Juifs, ou trop peu ? : « Nous ne sommes pas des antisémites, nous détestons seulement le mal ! Nous voulons instaurer l’ordre et le droit pour notre peuple, nous voulons pour cela gouverner par nous-mêmes. Les étrangers ne sont pas chez eux dans la direction de notre État. Que la représentation des Juifs dans la direction de la vie étatique, économique et culturelle de notre peuple est d’un pourcentage bien plus élevé que leur nombre, démontre simplement que la question juive est effectivement importante pour notre peuple. Nous résoudrons cette question sans haine, mais avec la stricte application des lois de la justice. Heil Dinaso ! »

Mais bien avant, en 1933, Hier Dinaso ! publie un article intitulé Juifs et marxistes dans le diamant.

Dans une brochure publiée aux Pays-Bas en 1938, Ernst Voorhoeve, bras droit hollandais de Joris Van Severen détaille le programme du Leider, et au chapitre La Judéité, l’auteur écrit : « Bien que beaucoup de Juifs soient des citoyens néerlandais, ils sont et restent membres du Peuple juif. Ils sont et restent un élément populaire étranger dans chaque État non-juif. Les pogroms sont toujours principalement le résultat de prises de pouvoir juives à l’intérieur de l’État. Aux Pays-Bas, les Juifs possèdent de par leur argent, influent sur et dirigent l’État, l’éducation, la médecine, la défense en justice, la publicité, les loisirs, le commerce et l’industrie. Le Verdinaso souhaite qu’à la partie de ce peuple résidant en Hollande, il soit laissé l’asile à la condition que les Juifs respectent et s’adaptent à nos mœurs, par le mot, l’écrit et le geste […] Pour les Juifs est prévu un statut d’exception par lequel leurs droits et leurs devoirs sont définis. Cela est indispensable dans l’intérêt de la population néerlandaise et des Juifs eux-mêmes. » L’apparente retenue dans l’antisémitisme n’est que de façade, pour ne pas choquer la population. Dans les plans réels du parti, les Juifs doivent, pour commencer, être exclus de tout poste de fonctionnaire, ainsi que dans l’éducation.

Les belles lettre allemandes : Gœbbels.

En 1936, Hier Dinaso ! publie intégralement un discours de Josef Gœbbels et s’en félicite.

En 1933, le même magazine publie un débat parlementaire allemand dans lequel Adolf Hitler « se fait » les sociaux-démocrates au Reichstag (si sa haine des «socialistes» vous rappelle un récent discours de De Wever, c’est sûrement un hasard)

Dans un autre numéro de Hier Dinaso ! de 1937, on trouve : « Et les Juifs ? […] tous les pays de l’Ordre ont rejeté ces éléments sinistres et les démocrates les ont accueillis en Belgique les bras ouverts, et salués… À des dizaines de milliers de nos propres compatriotes, on a dérobé le pain de la bouche, et nos démocrates parlaient simplement d’amour chrétien du prochain. […] Les Juifs sont des étrangers ET DES ÉTRANGERS D’UNE SORTE TRÈS DANGEREUSE. »

En 1937 encore, dans le numéro 21 de Hier Dinaso !, on scande : « Celui qui veut la prospérité sociale, doit vouloir l’État thiois. Celui qui veut la sécurité militaire doit vouloir l’État thiois. Celui qui veut la grandeur nationale, et la renaissance nationale doit vouloir l’État thiois. Celui qui rejette l’État thiois rejette toutes les possibilités de notre être un peuple et laisse notre peuple en proie à l’humanisme juif. »

Enfin, un texte parmi tant d’autres lie directement le VERDINASO au nazisme : « L’Acte de Mussolini et celui d’Hitler sont en soi déjà porteurs d’une victoire (qui aura probablement pour prolongement la victoire de Franco). La plus grande victoire de Joris Van Severen sera : ‘La Nation thioise et l’Ordre’[…] L’Occident s’est retrouvé : son être et sa réalité dans sa propre nature, à savoir que les peuples ont retrouvé leur ordre et vie (nationaux) naturels. Pour nous, c’est ça : une grande nation thioise et une grande vie nationale-thioise dans notre style : la CULTURE THIOISE. »

Comment un facho-nazi devient un mythe.

Joris Van Severen est arrêté en mai 1940, envoyé en France dans la panique de la Blitzkrieg avec des espions allemands mais aussi des civils innocents (dont des Juifs) et exécuté sommairement par des soldats français à Abbeville, avec 20 autres personnes, suite au bombardement d’Abbeville. L’historiographie flamande ne retiendra que ce «bain de sang» (Maurice De Wilde), oubliant que le bombardement de la ville par les nazis en était très probablement le déclencheur : un officier français, ivre de rage et d’alcool, a ordonné au petit matin de tuer ces espions allemands, retenus prisonniers dans un kiosque. De là naît la «légende Van Severen» : le Mouvement flamand ne retiendra de lui que son assassinat et le Centre d’Études et de Coordination Van Severen s’occupera patiemment de blanchir tout le reste, d’effacer le mussolinisme, le nazisme et l’antisémitisme. Un monument lui est érigé à Abbeville et une commémoration annuelle organisée. « Les membres du Vlaams Blok, de Were Di, de Voorpost et du VMO ne manqueront jamais à l’appel. » écrit Hugo Gijssels. La remise à l’honneur du facho-nazi prendra même un tour officiel, le monument étant cofinancé par le VDAB (office du tourisme flamand) et un certain ministre déposera une gerbe de fleurs devant sa maison.

De là naît aussi la légende que Joris Van Severen n’aurait en aucun cas collaboré. Celle-ci est contredite par Hier Dinaso ! d’août 1940, un numéro spécial in memoriam de Joris Van Severen. Pol Le Roy, secrétaire du Verdinaso, y raconte ses adieux au Leider, le 10 mai, au moment où celui-ci est arrêté par la police :

« ‘MAINTENANT, notre objectif va se réaliser…, c’est seulement dommage que cela arrivera grâce à des circonstances aussi tragiques.’ C’est avec ces mots que Joris Van Severen me fit ses adieux, ce matin du 10 mai, inconscient de ce que le Destin agitât derrière lui l’ombre de la mort ».

Oui. Selon Pol Le Roy, en partant pour Bruges, puis Abbeville, puis la mort, Joris Van Severen dit à son lieutenant qu’il se préparait bien à collaborer.

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La famille Cordova d’Anvers, dénoncée par un des chasseurs de Juifs Dinaso, déportée à Auschwitz, les enfants gazés puis brûlés à l’arrivée.

Le DINASO, fournisseur de chasseurs de Juifs

Si plusieurs Dinaso se sont battus sous l’uniforme belge, si quelques rares d’entre eux sont entrés en résistance (et pourquoi n’est-ce pas eux que la N-VA commémore ?), la plupart a compris le message principal de Van Severen, qui était « Nous allons instaurer l’ordre nouveau en Flandre. »

C’est Jef François, l’ex-chef du DMO, la Dietsche Militantenorde, la branche milicienne du Verdinaso, qui prit le relais de Joris Van Severen. Et c’est le même Jef François que l’on retrouvera en 1942 avec le grade de sous-lieutenant dans la 1re compagnie de fusiliers de la Légion SS Flandre, en URSS. Sans compter les Vlaamse-SS, stationnés à Anvers, spécialisés dans la chasse aux Juifs. Dans son ouvrage Des simples Flamands ? Les chasseurs de Juifs de la Vlaamse-SS, Lieven Saerens note : « Lorsqu’on regarde le cadre des SS anversois de près, il est frappant de constater qu’il est surtout constitué d’anciens (Ver)Dinaso. » Et de fait, parmi les adjudants qui vont s’y succéder, il y aura Frans Dillen, cofondateur de la Algemeene SS-Vlaanderen, ancien du Dinaso ; Gaston De Brandt, Unterscharführer Vlaamse-SS, « sympathisant Dinaso » ; Luc Remacle, proba- blement issu du Jong Dinaso. August Schollen et Victor Nobels étaient effectivement actifs dans le Verdinaso. Le SS-Stormbanleider Jozef Bachot, également ex-Dinaso. Remacle, Schollen, De Brandt : chasseurs de Juifs. La plupart d’entre eux participent à la nuit de cristal anversoise, où « quelque 200 à 400 Vlaamse-SS et membres de la Volksverwering et de la Zwarte Brigade (Brigade Noire) du VNV ont mis le feu à deux synagogues et à la maison d’un rabbin et ont cassé des dizaines de vitrines. » Ces chasseurs de Juifs sont tellement violents que « l’Oberfeldkommandantur de Gand a été obligée d’interdire aux SS [flamands] locaux de ‘prendre des mesures contre les Juifs’. » Et la délation fait partie de leur arsenal : « Le 17 décembre 1942, De Brandt écrit une lettre à Ernst Laïs de la Sipo-SD Anvers où il accuse le commerçant juif d’origine turque Nissim Cordova d’être l’assassin [du Vlaamse-SS] August Schollen. » Cordova est torturé, amené au camp de Breendonck, l’antichambre d’Auschwitz, où finalement, toute la famille périt. Le bébé, le petit garçon, la maman, le commerçant. Gazés, puis brûlés.

En 1942, le successeur de Joris Van Severen, Jef François, devenu SS-Untersturmführer, prend la direction de l’Algemene SS-Vlaanderen. Et Lieven Saerens rappelle ses exploits d’avant-guerre : « [Jef François] avait une position importante dans le Verdi- naso et faisait partie de l’aile pronazie. Dès avant la guerre, il avait régulièrement des contacts avec l’Allemagne nazie et assisté à plusieurs discours d’Hitler » avec l’accord de Joris Van Severen.

Le financement et le blanc-seing des nazis

Le samedi 16 septembre 2000, Bart De Wever un peu avant 9h, Bart De Wever arrive au Centre Culturel Hondius, à Wakken, entre Gand et Courtrai. Il va parler devant 82 personnes, dont Jef Persyn, l’antisémite virulent dont Dimitri Verhulst parle dans son interview. Sa présence n’a rien d’occasionnel : la conférence est organisée par le Centre d’Études et de Coordination Joris Van Severen, celui-là même qui organise la commémo au fachiste à Abbeville chaque année, et Jef Persyn en est l’un des membres éminents !

La conférence commence. Elle est introduite par Roland Bekaert, président de l’association Wakken Commémore. Il présente Rudy Pauwels, neveu de Joris Van Severen, dont le père fut proche. Pauwels lit un texte intitulé Joris Van Severen et la politique de neutralité de Léopold III, ainsi que son « testament politique ».

Le troisième intervenant est Luc Pauwels (fondateur de la revue identitaire de nouvelle (extrême-)droite TeKoS). Il détaille l’état de ses recherches sur Joris Van Severen et l’Allemagne. Il y évoque une interview de Joris Van Severen en 1935, dans laquelle il aurait déclaré détester « les hitlériens ». Il affirme également qu’après la Nuit de Cristal, Van Severen se serait expressément distancié du nazisme. Mais pas un mot sur l’envoi du futur Untersturmführer-SS Jef François, chef de la milice du Dinaso et très proche du Leider, à Nuremberg pour écouter Hitler, juste avant guerre. Luc Pauwels affirma en outre que Van Severen n’aurait jamais accepté un centime du NSDAP. Pourtant, l’historien Maurice De Wilde relève : « En 1931, Van Severen cherchait à approcher le parti d’Hitler, le NSDAP, qui n’était pas encore au pouvoir en Allemagne. Le NSDAP montra pour le Verdinaso un intérêt vivace. Walther Reusch, étroitement impliqué dans le ‘Bund der Flamenfrende’ (association de l’amitié flamande, NDT) jugea même en avril 1933 que le Verdinaso était la seule organisation nationale-flamande à mériter un subside allemand : 20 000 reichsmarks par an, à régler via les Pays-Bas, par prudence, suffiraient. On ne sait pas si ceux-ci ont effectivement été virés, bien qu’il y eût des rumeurs insistantes assurant que le Verdinaso recevait bien de l’argent allemand » Et puis, il y a cette note du 14 juin 1933, du service des Affaires étrangères nazi, l’Auswärtiges Amt, qui fait la promotion du VERDINASO : « […] que vous pouvez donc reconnaître que le fait que le programme nationaliste pan-néerlandais du mouvement de Van Severen implique un profond parallélisme avec notre Pensée ne fait aucun doute »

De Wever présenté par Storme : la (future) N-VA de mèche.

Après le repas, un nouvel orateur présente un texte sur Les Influences du Dinaso sur la formation des partis nationaux-flamands après la Seconde Guerre mondiale. L’orateur s’appelle Bart De Wever. Il n’est pas en terrain inconnu : la soirée est modérée par Matthias Storme — aujourd’hui envoyé par la N-VA au nouveau Centre de l’Égalité des Chances et contre le Racisme, un centre dont la N-VA veut, depuis toujours, l’abolition. Quand le Vlaams Belang a été condamné pour racisme, Storme a déclaré qu’il avait «l’obligation éthique de voter pour le Vlaams Belang». Il faut dire que c’est un chaud partisan de l’abolition du cordon sanitaire et donc de coalitions avec les néo-nazis du Vlaams Belang.

Le site du Centre d’Études et de Coordination Joris Van Severen a gardé une trace de la visite de Bart De Wever en l’an 2000. On y lit : « [Bart De Wever] nous apprend de quelle manière et au moyen de quelles initiatives la pensée de Joris Van Severen a continué à vivre après la Seconde Guerre mondiale –, et ceci, tant au niveau de ce que l’auteur appelle ‘l’aile belgiciste’ que sur le podium nationaliste-flamand. C’est un apport qui contient la matière nécessaire au débat et appelle à des sentiments ambivalents chez les uns et les autres. Elle reflète néanmoins d’une façon correcte l’état actuel de la recherche historique. » Bart De Wever se retrouve même dans la liste des « collaborateurs » (medewerkers) de la Fondation, aux côtés, par exemple du fondateur de la NSV, les jeunesses estudiantines nationales-solidaristes qui ont donné de nombreux cadres au Vlaams Belang. Et bien sûr, aux côtés de Jef Persyn, l’antisémite néofasciste.

Le texte lu par Bart De Wever au Centre de Coordination Joris Van Severen a également été publié dans la Revue belge d’Histoire contemporaine de la Fondation Jan Dhondt de l’Université de Gand. Il s’agit d’un texte présenté comme académique, mais dès l’introduction, la minimisation du caractère fascisto-nazi fait plutôt penser à une révision du personnage, frisant son apologie  : « Dans la seconde moitié des années 30, Joris Van Severen coupla son organisation d’ordre nouveau à un programme nationaliste-bourguignon (sic). Cette pensée d’un État thiois, qui comprenait la préservation de la Belgique, le mit en opposition au nationalisme-flamand qui se cramponnait au programme nationaliste linguistique traditionnel. Cet article examine comment les idées du Leider (sic) ont continué à vivre après la guerre et en particulier quel rôle ses partisans ont joué par rapport au Mouvement flamand. » L’intro porte clairement, non pas sur le fascisme de Joris Van Severen, mais sur la querelle interne aux mouvements de l’ordre nouveau flamands : pour une Flandre indépendante, ou pour un État thiois avec les Pays-Bas.

Les sources fiables de «l’historien» De Wever : des ex-collabos !

Dès les premiers paragraphes, Bart De Wever cite Luc Pauwels, le nostalgique, l’identitaire, le fondateur de TeKoS, dont RésistanceS indique qu’il serait aussi le corres- pondant en Flandre de GRECE, mouvement de la Nouvelle (extrême-) Droite. Dans la bibliographie de L’ombre du Leider, Bart De Wever reprend sa précédente contribution annuelle : « Luc Pauwels, L’évolution idéologique de Joris Van Severen, in Jaarboek 3, Centre d’Études et de Coordination Joris Van Severen. » L’historien De Wever considère donc comme fiable une source directement impliquée dans les commémorations annuelles à Van Severen ! Il va jusqu’à écrire : « Au sujet de l’idéologie et de ses évolu- tions permanentes, nous sommes excellemment informés par l’ouvrage récent de Luk Pauwels. L’auteur montre d’une façon convaincante qu’idéologiquement, Joris Van Severen était surtout influencé par les différentes directions prises par le mouvement jeune-conservateur.» En d’autres termes, Bart De Wever participait, en 2001, à une révision de l’histoire de l’Ordre nouveau en Flandre et à la réhabilitation de Joris Van Severen, le premier fasciste flamand, antisémite virulent, dont plusieurs lieutenants ont codirigé la chasse aux Juifs, notamment à Anvers, en présentant comme scientifique les travaux de Luc Pauwels, un autre des membres éminents du Centre de réhabilitation du fascisto-nazi.

Mais il ne puise pas que chez ce nostalgique-là : le futur président de la N-VA affirme aussi avoir puisé ses sources dans les archives personnelles de Maurits Cailliau, le secrétaire du Centre d’Études. L’adresse postale du Centre, c’est d’ailleurs aussi l’adresse privée de Maurits Cailliau. Bart n’ignore pas l’engagement passé de Cailliau. Il écrit de lui dans le texte : « Une série de vétérans, en particulier Maurits Cailliau […] ont immédiatement fondé l’ADJoV ou Algemeen Diets Jonge- renverdbond (Alliance générale thioise des jeunes), un groupe de formation ayant pour objectif d’amener les mouvements de jeunesse existants sur la ligne des néo-Dinasos. […] Une dernière tentative de jeunesses néo-Dinaso fut lancée en 1982 par la fondation de la Oranjejeugd (Jeunesse orangiste). » Et là aussi, de reprendre dans la bibliographie deux œuvres de Cailliau !

Le texte du futur président de la N-VA est extrêmement intéressant à d’autres titres. Dans ses notes, on découvre que le Centre d’Études et de Coordination Joris Van Severen fut imaginé dans… la revue Hier Dinaso ! (sic) d’après-guerre, calque exact du bulletin officiel du VERDINASO y compris pendant la collaboration. C’est un certain Paul Persyn (qui serait le frère de Jef Persyn – je ne sais pas si c’est lui qui a posé pour Leni Riefenstal) qui l’a lancé.

Minimisation, réhabilitation, ou apologie d’un fasciste ?

Dans la première partie de L’ombre du Leider, Bart De Wever résume qui était Joris Van Severen. Mais à aucun moment, il ne parle de l’influence de Mussolini. Il ne parle pas du camp hitlérien qui fut actif dans le Verdinaso jusqu’à la fin, et il n’évoque jamais l’antisémitisme évident et constant de Hier Dinaso ! Il écrit : « Van Severen nomma la vision de la société du Verdinaso par le néologisme ‘national-solidarisme’. La pierre angulaire était un remplacement de la détestable démocratie parlementaire – ‘le chaos démolibéral’ – par un ordonnancement corporatiste de la société. Van Severen occupa par son interprétation le milieu de terrain entre catholicisme conservateur et l’interprétation fasciste (sic) ». Notez bien que dans la phrase qui précède, Bart De Wever ne met pas détestable démocratie parlementaire entre guillemets.

Il y a une autre dimension étrange dans De schaduw van de Leider. Si vous écrivez un texte sur une personnalité de l’ordre nouveau aujourd’hui, après guerre, il semble évident que, partant d’un point de vue démocrate, un certain dégoût devrait transparaître dans votre rédaction. Ainsi, si j’écris sur Mussolini, personnalité moins Godwinesque qu’Hitler, je parlerai du Duce, de Mussolini, de Benito Mussolini, mais immanquablement, j’userai aussi des termes comme le leader fasciste, l’inventeur du fascisme, l’inventeur du totalitarisme d’État, ou plus sobrement le leader corporatiste. Si je devais écrire son histoire de façon courte, je devrais quand même aborder les travers du régime, à savoir son homophobie, son antisyndicalisme, et bien sûr, son évolution de l’antiracisme – ou plutôt d’une vision non raciale de l’identité italienne basée au départ sur la stirpe (lignée ou extraction) – vers l’antisémitisme d’État. Je ne peux pas être complet sur Mussolini sans rappeler la Shoah…

Au contraire, dans De Schaduw van de Leider, Bart De Wever n’utilise pratiquement pas le mot fasciste. Sur les quelque huit pages d’historique du mouvement, on ne retrouve le mot fasciste quatre fois. Mais la première, c’est dans une citation issue d’un journal nationaliste-flamand où « le tout premier fasciste de Flandre » est mis entre guillemets par l’auteur (!) ; il apparaît deux autres fois dans une citation de Luc(k) Pauwels, qui parle bien d’une « inspiration (sic) fasciste à partir de 1930 » mais pour la rejeter (!) aussitôt, évoquant un « repli (après 1934, NDT) de plus en plus important vers un conservatisme spartiate propre au mouvement, où les fondements catholiques prennent le pas sur la mode fasciste […] les parallèles avec les jeunes-conservateurs allemands et français sont notables […] ». Est-ce que cela correspond aux extraits de Hier Dinaso ! que j’énumère plus haut ? Aux militants du Dietsche Militantenorde dans les travées de l’hippodrome d’Anvers ? Aux articles sur les Juifs qui rendraient Anvers irrespirable ? Bart De Wever adhère pourtant à la vision du nostalgique de nouvelle (extrême-)droite Luc(k) Pauwels, puisqu’il fait précéder sa citation par : « Au sein du vaste espace de la révolution conservatrice, ses principes sociaux ont continuellement changé [… Luc] Pauwels résume son parcours ». Dans cette dernière citation, Bart De Wever utilise le terme révolution conservatrice. Non pas fasciste, ni totalitariste, ni même corporatiste. Que penser de cet usage de l’oxymore Révolution conservatrice ? Joris Van Severen l’évoquait lui-même pour décrire son action. Il parlait aussi de véritable démocratie.

La quatrième mention du mot « fascisme » est la seule qui soit de la plume de De Wever, et paraît montrer qu’il adhère à la position du neveu de Joris Van Severen, lorsqu’il place le corporatisme du Leider, non pas entre fascisme et nazisme, mais bien « quelque part entre l’interprétation classique conservatrice-catholique et l’interprétation (1) fasciste ». Autrement dit, le Verdinaso n’était pas, aux yeux de «l’historien» Bart De Wever, en l’an 2000, un mouvement radicalement fasciste. Ou alors, l’historien, qui dispose de tous les éléments pour conclure que le VERDINASO était bien un mouvement partagé entre fascistes et nazis, œuvre en vue d’une réhabilitation définitive de Joris Van Severen.

Pour De Wever, seuls des Francophones peuvent être d’extrême droite !

La francophobie n’est pas absente du texte. Quand Bart De Wever évoque les héritiers du Verdinaso d’après-guerre, le président de la N-VA utilise quelquefois le mot extrême droite. Mais toujours pour parler de mouvements francophones ! En voici toutes les occurrences :

  1. Le discours classique de l’extrême droite francophone en Belgique…
  2. Extrême droite francophone.
  3. Le petit monde houleux de l’extrême droite belgiciste, traditionnellement principalement francophone…
  4. Des groupes d’extrême droite belgiciste…
  5. Une dissidence d’extrême droite de la Fédération Natio- nale des Croix de feu (en français dans le texte)…
  6. Des groupes d’extrême droite belgiciste…
  7. L’extrême droite en Wallonie…
  8. Le petit monde de l’extrême droite francophone…
  9. L’extrême droite francophone…

Il n’utilise jamais le terme extrême droite pour désigner les héritiers flamands de l’Ordre Nouveau ! Ni pour le VMO, ni pour le magazine De Voorpost (Le poste avancé) créé par des ex-Dinaso juste après guerre, ni pour le Vlaams Blok (Vlaams Belang), ni pour la VNJ, ni pour les Néo-Dinaso, ni pour Van Severen lui-même. Au contraire, il attribue à Gueuning, le francophone – à qui il semble reprocher que son « camp » a un jour… critiqué ouvertement la collaboration lors d’une des premières commémorations au monument à Joris Van Severen.

On tombe de sa chaise quand on lit : « Gueuning promeut un régime autoritaire bâti autour de la personnalité du roi qui devait pouvoir exercer la totalité de ses prérogatives constitutionnelles par la constitution d’un gouvernement indépendant ; le discours classique de l’extrême droite francophone en Belgique, donc. », qu’il oppose ensuite au nationalisme-flamand des héritiers flamands de Van Severen !

Dans l’ensemble du texte, Bart De Wever utilise 14 fois le mot « Leider » (sans guillemets ni italiques) pour décrire le Mussolini flamand, et 97 fois le mot Van Severen ou Joris Van Severen. Je n’ai pas trouvé d’autre qualificatif, et aucun qui ne soit un tant soit peu témoin d’une vision critique du mouvement (par exemple : le leader fasciste, le chef des corporatistes…) Il n’y a même pas une occurrence de ce qui me paraît évident dans un texte sur Van Severen : le leader national-solidariste. Et cela, sur 72 pages ! « Leider » (sans guillemets) est le seul et unique synonyme de « Van Severen » utilisé par De Wever. Quelqu’un qui chercherait à faire passer le Verdinaso pour un mouvement légitime ne s’y prendrait pas autrement.

Car le Leader (de la N-VA) « oublie ». Ainsi, quand une première Volksunie (qui disparaîtra la même année) est créée en 1949 par des ex-Dinaso, prétendant notamment « juger la voyoucratie actuelle et tendre vers une véritable démocratie (sic) où la dictature des partis (sic) sera éliminée », le nationaliste flamand Frans Van Der Elst, qui a cofondé quelques années plus tard l’autre Volksunie, celle à laquelle Bart a adhéré, décrit son ancêtre comme ayant été « fasciste d’inspiration ». Vu les membres et les discours de cette «première Volksunie», on peut difficilement dire le contraire. Pourtant, en note de bas de page, Bart De Wever écrit : « Il n’est pas impossible [que Frans Van Der Elst]  cherchait à transmettre le reproche (sic) de fascisme aux (ex -)Dinaso. » Là encore, le point de vue pue la réhabilitation du facho-nazi à plein né !

Du reste, Bart De Wever ne pipe mot des orientations fondamentales du VERDINASO. Il ne cite pas Mussolini, qui fut le modèle fondamental de Van Severen. Il ne cite pas Hitler, dont le Leider faisait régulièrement publier les discours dans Hier Dinaso !, sauf pour insinuer que le Leider fut antihitlérien, et en profite pour déclarer la réhabilitation inconditionnelle du fasciste antisémite :

« Le Van Severen des débuts a d’ailleurs été entièrement réhabilité par son exécution (sic). L’assassinat est du reste la preuve du caractère antiflamand (sic) du pouvoir étatique belge (sic), et vu le moment où elle a eu lieu, elle fut un élément important dans l’apologie de la collaboration (sic). Ceci explique pourquoi Van Severen – qui a quand même traité le VNV de valets d’Hitler et de séparatistes – a trouvé sa place dans le panthéon du nationalisme-flamand de droite. »

Il veut bien entendu dire « le nationalisme flamand d’extrême droite ». Mais les Flamands n’étant pas des Francophones, à qui il réserve le terme extrême, il s’abstient. La phrase qui précède celle que je viens de citer explique peut-être qu’il utilise « caractère antiflamand du pouvoir étatique belge ».

Mais surtout, oui, surtout, dans les sept ou huit pages d’introduction où il retrace l’évolution de Joris Van Severen, il y a une chose qui ne revient jamais : c’est l’antisémitisme. Pas un mot, pas une allusion. Il rappelle bien que Jef François a été SS, mais ne dit rien du fait qu’il aurait aussi été un chasseur de Juifs. Serait-ce un point de détail de l’histoire de Van Severen ? Un point de détail de l’Histoire tout court ?

L’épilogue, comme un requiem d’un *snif* si bon «Flamand».

« L’ombre du Leider a longtemps porté et porte encore. Les rangs des néo-Dinaso sont toutefois de plus en plus clairsemés. La prise de conscience de cette situation les a amenés à passer, au cours des 15 dernières années, à une phase d’étude. Le Centre d’Études et de Documentation Joris Van Severen de l’infatigable (sic) Jef Werkers [ex-collaborateur du DINASO francophone Gueuning NDT] en a donné en 1983 le coup d’envoi avec la publication d’un périodique avec cet objectif, Ter Waarheid over Joris Van Severen (Place à la Vérité sur Joris Van Severen). Au cours des dernières années, une énergie remarquable a été dépensée pour produire et stimuler l’historiographie sur la tendance Dinaso. […] La phase studieuse a même permis de passer outre les oppositions entre les diverses tendances. Ainsi, Cailliau (l’organisateur du

colloque, NDT) s’engagea dans la réalisation d’une brochure hagiographique (sic) sur Gueuning (le francophone, NDT), bien qu’il ne voulait pas entendre parler de ce dernier dans les années 60. Il semble que, consciemment ou pas, l’on prépare le tombeau historiographique de Van Severen ; dans l’attente de l’inévitable. »

Est-ce là une conclusion d’un historien désintéressé par la cause Van Severen, ou celle de quelqu’un qui participe activement à sa réhabilitation ?

Mais une fois encore, dans sa conclusion, l’historien Bart De Wever s’est trompé : l’ombre du Leider porte toujours — la N-VA a envoyé un député au colloque de cette année — et portera encore longtemps. Il n’y aura pas d’oubli. Bien au contraire. Il est devenu une référence aussi importante qu’Auguste Borms, plus sulfureux, puisque celui-ci a collaboré totalement alors que pour Joris Van Severen, assassiné dès le début de la guerre, le doute subsiste. Il est donc l’atout Ordre Nouveau fréquentable, et largement répandu chez les nostalgiques. On trouve ainsi le portrait du Leider dans les outils de propagande de Were Di, dans Branding (le magazine des jeunes nationaux-solidaristes de la NSV), au VMO, au Vlaams Belang et de plus en plus souvent, dès qu’on ressort des preuves de la collaboration passée des «grands héros» de l’historiographie nationale- flamande (Staf De Clercq, Raymond Tollenaere, etc.) à un sympathisant de ces mouvements, on vous sort Joris Van Severen. Le Joker.

Et à aucun moment, jamais, ni de la bouche de De Wever, ni de Degroote, ni de Mathias Storme, le moindre regret pour les actes immondes commis par les troupes de Joris Van Severen et que de nombreux citoyens belges ont payé de leur mort, parfois des enfants, parfois des bébés.

En 2007, lorsque le bourgmestre socialiste d’Anvers s’était excusé pour la participation du bourgmestre et de policiers dans les rafles de Juifs, Bart De Wever avait parlé « d’acte gratuit ». À l’époque, il fallait le traduire en justice, mais le Centre de l’Égalité des Chances et contre le Racisme avait trouvé que tout baignait. Demain, il y a aura deux N-VA dans le nouveau centre. Dont un a participé à une apologie au leader d’un parti rageusement antisémite. On n’a pas accepté de dire suffisamment tôt que la N-VA était un parti d’extrême droite. On nous la même interdit sur tous les tons. Aujourd’hui, il est au gouvernement et les petits scandales à répétition ne sont que la conséquence de cet aveuglement précédent. On se rappeller a que c’est un libéral, Charles Michel, qui a permis cet outrage à la Belgique, à la démocratie, au libéralisme.

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0 Comments

  1. Peter
    octobre 23, 14:50 Reply
    Marcello, point de vue d'un ami à toi ! http://www.knack.be/nieuws/belgie/philippe-moureaux-ps-over-collaboratie-amnestie-is-aanvaardbaar-we-moeten-bladzijde-omdraaien/article-normal-454265.html?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=knack
    • Marcel Sel
      octobre 23, 23:14 Reply
      Ce n'est pas quelqu'un que je connais ni que je soutiens.
    • uit 't zuiltje
      octobre 26, 20:00 Reply
      ah! mon centime d'euro rémunicipal tombe, je comprends enfin pourquoi l'émir rouge flupke à céder avec tant de plêzir son mayorat à l'mr courage françoise...
  2. Pfff
    octobre 23, 15:24 Reply
    "caractère antiflamand du pouvoir étatique belge" Ach, la rébression belche. Gross malheur. Brière de ne bas rire. Le pire étant qu'ils trouveront TOUJOURS des tas de français, y compris chez les meilleurs, complètement ignorant de la réalité des choses, mais tout prêts à expier, par procuration, "la domination francophone". C'est tellement tentant. C'est irrésistible pour le chroniqueur français "neutre et objectif". Il n'y a vraiment que Quatremer pour ne pas tomber dans le panneau.
    • Pfff
      octobre 23, 15:54 Reply
      "On se rappellera que c’est un libéral, Charles Michel, qui a permis cet outrage à la Belgique, à la démocratie, au libéralisme." Et si vous rendiez chacun responsable de ces actes, à commencer par la NVa ? Je sais bien que disculper le flamoutch est une question de survie pour le belgicain, mais il faudrait voir à ne pas pousser bobonne dans les orties. Et si on évitait de servir une guerre entre francophones à Bart De Wever, sur un plateau d'argent ? Qui sont les traitres, à la fin ?
      • Démocrate
        octobre 25, 03:14 Reply
        En effet. Le Belgicanisme, ça satuuuuuuure. A pour effet, de même que pour la nva, de ne pas pointer le gros problème permanent de ce pays : le fascisme (rampant pour nombreux), le nazisme, affiché clairement pour d'autres. Ce pays - qui n'existe pas - est une colonie d'autres pays-puissances.Depuis toujours. On y a pour principale activité de tourner autour du pot, de faire de l'hypocrisie aux arômes provinciaux et du dolorisme induit par une ambiance et une mentalité de petit bien réprimé (faute, coupable, fainéant, etc.. sont des gros péchés..). Rappelez-moi qui est ce Leterme? Qui est ce CD V? Ah oui, ne fouillons pas. Ils se sont associés afin de CONTOURNER le CORDON SANITAIRE. Le tout sous le parrainage génial du CD V ex CVP Boerenbond Kredietbank et BHV. N'est-ce pas un certain Eric Van Rompuy qui faisait le gordel en tremblant d'émotion sentimentaloïde identitaire? Tiens n'est-ce pas son frère, le Grrrrand Herman qui, tout en étant adoubé par TOUS les Chefs d'Etat et Gouvernement UE au poste de Président du Conseil Européen, publiait sur son blog (avant qu'on ne le débusque) un poème d'un curé-waffen ss flamand? Oh hasard.. etc..., blabla,et bien sûr tous les Chefs Etat-Gouv. UE l'ignorent, n'est-ce-pas? Tous. Ben voyons, le quidam benêt penchera pour la réaction facile "tous incompétents-ignorants.etc--" En réalité, pas d u t o u t. Ils savent et ils approuvent. L'heure est revenue de mettre des fascistes et des nazis au pouvoir. (On a toujours fait comme ça) Nous avons le grand actionnariat et le petit réactionnariat (petits-bourgeois à la toto-maison-chien-chien) qui l'appuie toujours, pour question d'identification, jusqu'à son sacrifice. En politique r i e n n'est fait au hasard. Tout se prépare et se programme. Voir Ukraine où nazis paradent en tant que Ministres - ohohoh comme en Belgique- hasard - de la SECURITE-INTERIEUR-DEFENSE ET SERVICES RENSEIGNEMENT - h a s a r d on vous dit - et sont au gouvernement issu d'un coup de force, et n o n d'élections - et celles de ce 26 octobre seront tronquées puisque cette grrrrande démocratie interdit déjà des tas de partis ou bien envoie ses sbires nazis attaquer à coups de "goudendag" ou de chaînes tout individu individué et non identitaire - ou truquées et nos magnifiques observateurs UE n'y verront r i e n . Circulez, y a rien à voir. Tout va bien. Se renseigner sur la fondation du Parti Verts allemands (GRUNE) dont le nom est Fondation Heirich BOLL, Prix Nobel Littérature et sur ses réelles affiliations, éclaire tout. Entre autres. Coups d'Etat ou de force régulièrement mis en scène "spontanément" où des milliers de drapeaux, uniformes, armes apparaissent tout aussi "soudainement" en quelques minutes - bien sûr,voyons - des gens occupent des places pendant des mois s a n s travailler - donc sans être payés pour vivre 3mois, y a que des millionnaires sur ces places, car le quidam ne peut se le permettre...tout simplement, avec d'autres miracles de madonne en chaise roulante qui tel Lazare se lève et marche (y a comme un lézard dans l'affaire de Lazare) - derrière les coulisses - appelé en langage marketing made in usa, "révolution colorée" " pro-européenne",et des parapluies, du printemps, des jasmins et des pyramides... afin de conserver les momies au pouvoir - autre propagande pour nain simplet, sous l'entière bénédiction de TOUS les partis politiques(?) UE.+ Epaisse propagande gooddies-baddies, pour-contre. Curieux, non? Toutes ces coïncidences...
    • uit 't zuiltje
      octobre 24, 23:05 Reply
      une nation médiocre ne peut exister qu'en se mutilant de ses minorités... sans la belgique où les flamands ont toujours été majoritaires tous ses flamingants parleraient (ou croiraient parler) FR ennégligeant tout simplement le NL, ceux qui ont ouvert la voie au NL étaient aussi (et souvent surtout) FR, l'ignorance est plus fasciste que flamingante soyons de bon compte les curés flamands ont aussi un rôle pour la volkstaal, eux qui voulait protéger le peuple bigot de l'horrible langue FR, hahaha avec pour résultat que ces mécréants aujourd'hui ne se disent plus chrétiens que par islamophobie une nation médiocre ne peut exister qu'en se mutilant d'une langue qui ne l'a jamais déservi... bxl reste une chance pour la flandre, virons la haine-v-haat
  3. ouyeah
    octobre 23, 16:57 Reply
    Bravo pour votre travail et ces analyses poussées et qui donnent à réfléchir! Les intentions réelles de notre "Leider" Bart doivent être mises à nues et votre travail y contribue grandement... Ce type est bien trop manipulateur pour prendre le moindre risque mais sa pensée malsaine est distillée de plus en plus insidieusement et grâce au MR les brèches sont maintenant ouverte même dans le sud du pays ... Encore merci et bravo!
  4. Wallon
    octobre 23, 17:42 Reply
    Monsieur Sel, pourquoi ne pas compléter la documentation sur Van Severen en signalant qu'il fut arrêté hors toute légalité et expédié en France par "les trains fantômes". L'ordre vint, le 10 mai 40, de l'honorable ministre de la Justice P.-E. Janson, en accord avec le Premier ministre H. Pierlot, et l'exécution de l'ordre fut suivie par l'auditeur Ganshof van der Meersch ( gantois fransquillon, belgicain et proche des familles Janson/Spaak !). Les transferts en France se firent dans des conditions inhumaines. Il fut certes abattus par des soldats français comme des agents de la cinquième colonne soumis à la vindicte publique. (Voir l'An 40, Crisp, Gérard-Libois et Gotovich). Mais la responsabilité devant l'Histoire incombe bien à la très démocrate Belgique. Maintenant, quant au rêve de la Grande Néerlande ( avec ou sans la Wallonie), laissez-moi vous dire que le BENELUX de Paul-Henri Spaak y ressemble énormément. Pour le reste, je dirai comme Bart De Wever: je n'étais pas né à cette époque.
    • Marcel Sel
      octobre 23, 23:13 Reply
      Oui, il fallait que la Belgique se laisse envahir sans tenter d'arrêter les amis d'Hitler. Mais oui, mais oui…
      • MUC
        octobre 26, 07:54 Reply
        Monsieur Sel, Selon ce "studiecentrum Van Severen" , J. Van Severen a dit à ses camarades de lutter CONTRE l'agresseur Allemand "de beste onder de helm te zijn"... Quand même "intéressant", n'est-ce pas ? Pourquoi est-ce que vous ne mentionnez pas ce fait ? Omdat het niet in uw kraam past ?
        • Marcel Sel
          octobre 26, 18:38 Reply
          Parce qu'un historien qui se respecte aurait au moins confronté cette affirmation au numéro de Heil Dinaso de 1940 en hommage à Joris Van Severen, qui dit exactement le contraire.
        • MUC
          octobre 27, 09:56 Reply
          Ce Joris Van Severen était mort (exécuté à Abbeville) au moment où on écrivait le contraire dans le magazine du Verdinaso.... Donc il n'était pas responsable.... Si vous prétendez d'être historien, je vous invite de mentionner les deux faits. Vous cachez le fait - quand-même important - que Van Severen supportait la défense militaire contre les Nazi's.... pas vraiment un collaborateur ...
          • Marcel Sel
            octobre 29, 17:11
            MUC, c'est son secrétaire personnel qui a rédigé cet article, et il était grandiloquent vis-à-vis de Van Severen. Pour rappel, Degrelle a aussi "donné des garanties au roi", et on a vu ce qu'il est advenu de ces garanties. Je ne me prétends pas historien pour ma part, je ne m'appelle pas De Wever. Je donne des faits. Sur "l'exécution" (en fait, un assassinat), je n'ai encore vu aucun historien flamand mettre les choses en contexte et rappeler un fait pourtant tonitruant : tout s'est passé à la fin d'une nuit où les nazis ont rasé Abbeville, faisant des centaines de morts. Ceci permet pourtant de comprendre la rage et l'aveuglement de soldats et d'un officier désemparés et asoiffés de vengeance, une vengeance qui s'est tournée vers les "espions" qu'on leur avait confiés, sans faire de détail.
        • Marcel Sel
          octobre 29, 17:18 Reply
          Ben si un centre fondé par d'anciens collabos disent que le type qu'ils "étudient" était superclean, c'est peut-être un fait chez vous, mais c'est surtout l'objet d'une grande suspicion chez moi.
        • MUC
          octobre 29, 18:38 Reply
          Monsieur Sel, Ce Van Severen n'a collaboré AUCUN SECONDE, d'accord ? Donc on ne peut pas l'accuser de collaboration. Et avec lui , 19 autres personnes (entre eux : des communistes, une femme, des juifs) ont été executé par des soldats français. Sans raison, sans motivation.
    • uit 't zuiltje
      octobre 24, 23:10 Reply
      degrelle était dans le même wagon que van severen mais lui il s'en est sorti, encore une preuve de la supériorité wallonne pour la tchatche ;)
    • Démocrate
      octobre 25, 04:47 Reply
      Dites à Bartie DeWever de ne plus parler le latin de Jules César, et son 'divide et impera'. Il n'était pas né à cette époque. Ah et dites-lui qu'il n'a pas à se prétendre historien. Etudier l'histoire, pourquoi faire? Que des vieilles histoires. Il n'était pas né à cette époque. Ah et dites-lui que son national-nationalisme se base sur de vieilles histoires. Il n'etait pas né à cette époque. Bref, du tout grand n'importe quoi habituel, pourvu que cela soit bien tordu, ça nous plaît. Surtout que nous ne soyons pas s a i n s. Tout pour entretenir le saumâtre jus du rance mal-être maladif dans lequel il faut se complaire, sous peine de ne pas être flamand dans le non-être et le négationnisme et le dolorisme et la jérémiade. C'est si sain,si émancipé, si novateur, si positif.. que le monde entier les envie de respirer ces effluves de cloaque stagnant. C'est si bon de mijoter dans le jus de chaussettes jamais lavées, d'être pleutre, non courageux et de ne pas être. Ne JAMAIS se regarder en face. Contrairement à l'Allemagne. Et ses Présidents qui eux, honorent leur pays. Maintenant. Même s'il n'était pas nés à l'époque. Seraient-ils fous de ne pas nier tout comme les flamands, ces maîtres à ne pas penser? C'est si facile la pleutrerie amorale. Easy cool. Ah et supprimons donc tous ces musées dans le monde entier sur archéologie, histoire,etc... Rasons l'Italie romaine, après tout, nous n'étions pas nés et le Colisée,Pompei ou la Via Appia, pourquoi faire? Nous n'étions pas nés à cette époque! Brûlons tous les livres sur les guerres puniques, les guerres de Napoléon, cela n'intéresse personne puisque nous n'étions pas nés à cette époque. Et au passage, profitons-en pour détruire les peintures de Goya, Bosch,Velazquez, Rubens, Delacroix, Holbein, Monet,Manet, Van Gogh, Rembrandt, Breughel, et autres milliers car nous n'etions p a s n é s à l'époque. Que dire de la Bible, du Coran,etc.. brûlons-les. Ce sont des vieilleries écrites à une époque où nous n' étions p a s nés. http://www.francetvinfo.fr/societe/video-oradour-sur-glane-hollande-et-le-president-allemand-main-dans-la-main_403845.html http://www.francetvinfo.fr/societe/oradour-sur-glane/
  5. thomas
    octobre 23, 17:55 Reply
    "un certain ministre déposera une gerbe de fleurs devant sa maison." Pourquoi vous ne dites pas quel ministre? C'était le ministre de la Justice, CD&V, du gouvernement Leterme. Autres ministres dans ce gouvenement: Onkelinx, Magnette et feu Daerden.
    • Marcel Sel
      octobre 23, 23:12 Reply
      C'est corrigé. J'avais écrit un article en 2011 sur lui.
  6. thomas
    octobre 23, 18:20 Reply
    Sel sur twitter: "Renée Zelweger est tout de même la seule star qui s'est fait refaire le visage en prenant pour modèle Liesbeth Hoomans", avec une photo d'un Iggy Pop décharné. Une attaque ad hominem de la plus bas espèce.
    • Marcel Sel
      octobre 23, 23:11 Reply
      Ce n'est pas à Iggy que je pensais pour Hoomans, mais à la photo juste à gauche d'Iggy, qui me fait penser à Hoomans.
      • MUC
        octobre 25, 23:19 Reply
        lachen met het uiterlijk van mensen getuigt niet van veel niveau.
  7. pmf
    octobre 23, 19:38 Reply
    Avant de lire votre article ci-dessus, au vu de ce que j'ai encore lu dans la presse ce matin, je me disais que vous alliez avoir beaucoup de travail ces temps-ci. En une dizaine de jour, ce gouvernement avec la NVA a produit plus de conneries que ces 20 dernières années et c'est peu dire. Alors quand on voit que la culture va subir un assèchement pur et simple. On retrouve ce qui s'est passé sous la houlette d'hitler. Ici, on ne brûle pas les livres ou oeuvres d'art mais on fait en sorte qu'il devienne impossible de les conserver et donc de les consulter et les voir. L'envie me démange de plus en plus de déménager. Mais dans quelques mois en aurais-je encore les moyens !!!!
    • uit 't zuiltje
      octobre 26, 20:16 Reply
      la démangeaison de déménagement serait plus résonnante si vous nous expliquiez où raisonnablement déménager (je ne pense même pas à tous ses immigrés qui crêvent en route vers l'europe)
  8. schoonaarde
    octobre 23, 20:23 Reply
    Bon, voici le lien du texte de B. De Wever: http://www.journalbelgianhistory.be/nl/system/files/article_pdf/BTNG-RBHC%2C%2031%2C%202001%2C%201-2%2C%20pp%20177-252.pdf A vous de juger.
  9. schoonaarde
    octobre 23, 20:59 Reply
    Perso, et contrairement à Marcel, je trouve cela intéressant, c.à.d. pourquoi certains suivent certaines ideéologies ou meneurs d'hommes. Qu'est-ce qui les poussent, quels sont les méchanismes derrière. J'aimerais que ce même genre d'études se fasse en Wallonië. Ce Degrelle, qu'avait-il de particulier? Ses idees? Sa façon de communiquer? L'air du temps? Aux historiens et aux autres à ce mettre à la tache.
    • Marcel Sel
      octobre 23, 23:08 Reply
      Vous datez. Il y a déjà eu des tas d'études et de livres sur Degrelle. En revanche, on n'y mêle pas d'ex-fans du personnage. C'est toute la différence entre l'étude et la compromission.
      • Pfff
        octobre 24, 11:07 Reply
        Bart De Wever, "les francophones n'ont pas encore regardé leur histoire en face" et, bien entendu, "Degrelle". Outre la littérature wallonne, très abondante sur le sujet, il y a eu <i>Le Sec et l'Humide</i> de Littell, l'auteur des <i>Bienveillantes</i>, qui est presqu'exclusivement consacré à Degrelle.
        • uit 't zuiltje
          octobre 26, 20:42 Reply
          schoon' <i> le sec et l'humide </i> est très court et passionant comme essai sur un destin d'un leader particulier, mais dans <i> lesbienveillantes </i> que je vous invite à lire s'il a été traduit en NL (je n'ai pas vérifié,il serait significatif d'ailleurs qu'il ne l'ai pas été), max aue le "héros", rencontre à l'est un FR.be nazi qui explique parfaitement ce qu'est un FR.be nazi et le monde de degrelle et la belgicaneries y compris à l'intérieur de l'extrême droite FR&NL militarisée chez les bons aryens désespérément seuls a être convaincus de leur supériorité après avoir tué tant de gens...
        • schoonaarde
          octobre 29, 20:37 Reply
          "Les bienveillantes", je l'ai lu en français à sa sortie. L'année dernière j'ai reçu, en cadeau de Noël, la traduction néerlandaise "De welwillenden" (shit happens). C'est un roman (dans les deux langues).
        • Pfff
          octobre 29, 20:51 Reply
          Dans la presse belge et française, une épidémie de Degrelle prévisible. Éternel refrain : "les Wallons n'ont pas regardé leur histoire en face".
        • Pfff
          octobre 30, 17:57 Reply
          Florilège - Torts partagés, un jeu belgicain Jean-Pierre Stroobants, dans le Monde du 27.10.2014 : "Les Wallons, majoritairement engoncés dans la croyance que leur région a résisté quand l’autre se soumettait (...)" Jérôme Jamin, dans Le Vif/L'Express de cette semaine "L'instrumentalisation, lorsqu'elle vient du Sud et qu'elle vise le Nord, est perçue soit comme un jeu politique interne à l'espace francophone, soit comme une tentative de retourner le couteau dans la plaie pour faire bêtement mal, soit comme une démarche hautaine et infantilisante visant à rappeler aux Flamands que les Wallons ont un bien meilleur rapport à leur passé, ce qui est au demeurant totalement faux ! " Morale de l'histoire : Quand un flamingant fait une connerie, comme d'aller déposer des glaïeuls sur la tombe de son tonton génocidaire, il se trouve toujours un belgicain pour engueuler les wallons. C'est un réflexe. Le Flamingant et le progressiste ont tous deux un intérêt vital à culpabiliser le Wallon. Et le Wallon se marre de voir deux si beaux cochons faire semblant de se disputer, sachant, qu'à un moment ou un autre, ils vont dépasser leur différend, dans un grand élan d'amour et de raccommodement, (au cri de "Sauvons la Belgique, Folleville!", bien sûr) et se réconcilier sur le dos de devinez-qui ?
        • Pfff
          octobre 30, 18:45 Reply
          Pas de mafia sans omerta Pendant qu'on s'agite ici au sujet de billevesées dont Bart se fiche comme de sa première culotte de peau, au Parlement flamand, on met en place la sécurité sociale flamande. On ferait bien de retransmettre, avec des sous-titres, ce qui s'y passe, puisque c'est là-bas que cela se passe désormais. Les Flamands étaient prêts, from day one, à transcrire la loi de financement dans leur législation. Normal, ce sont eux qui l'ont définie. Il leur a suffit d'attendre que les francophones viennent à résipiscence. Côté wallon, on fait l’opossum. La loi de financement, quésaco ? Une sécurité sociale wallonne, pourquoi faire ? La Belgique est éternelle. Personne, en Belgique francophone, n'a commencé à dire aux Wallons le début de la vérité sur la façon dont ils vont être mangés, suite à la sixième réforme de l'État. Tous les partis sont impliqués, donc la vérité ne viendra pas de là. Nous aurons plutôt droit à une version de l'histoire dans laquelle c'est le grand méchant MR qui a détricoté la Belgique, ce qui est faux et qui n'aidera pas à la compréhension de notre situation (comme si cela inquiétait les ceusses qui nous gouvernent - suis-je bête !). Mais il faut un coupable, et les Wallons ne sont pas prêt à accepter qu'ils se sont faits vendre par leur classe politique <b>au grand complet</b>. Comme bien souvent, les menteurs et ceux qui gobent leurs bobards bien froids sont d'accord pour faire la moitié du chemin. Mépris et cynisme marchent main dans la main. Nous assistons donc, impuissants comme de coutume, à l'élaboration foireuse et minable d'une nouvelle vérité sociale, un nouveau mythe belgicain, à laquelle nous serons obligés de faire semblant de croire. Il ne faut pas non plus attendre la vérité des grands médias francophones, tant il est évident qu'ils se sont laissés impliquer dans une grande manœuvre ingénierie sociale, plus attentive aux moyens qu'aux buts. Rien de pire qu'un journaleux pour se convaincre de la réalité du pouvoir, à commencer par le sien, lorsqu'on sollicite sa collaboration. On ne trouve dans la presse, sur le sujet, que des allusions obscures, cryptées, sur l'étendue du désastre à venir. Il sera toujours temps de jeter la pierre aux Wallons quand ils seront bien dans la mouise, et tellement dépourvus de recours qu'ils accepteront tout ce qu'on leur fera subir comme avanies. Ah, nous sommes vernis, y a pas à dire !
      • Râleur
        octobre 24, 12:16 Reply
        Votre travail est très intéressant, fouillé et recherché. Maintenant, je trouve un peu "limite" de botter en touche la question sur Degrelle en disant "des bouquins ont déjà été faits". La Wallonie veut parfois donner l'image de gentille pendant la guerre, ce qui est faux et cette impression se véhicule dans la population "moyenne" où les flamands sont d'office les vilains nazis face aux gentils résistants wallons. Si "la nostalgie" est moins présente de façon aussi visible qu'au nord du pays, elle existe bel et bien encore. La nécro de fans de Degrelle pour les 20 ans de sa mort publiée dans Le Soir cette année en est une preuve. Mais on a parfois l'impression que le sujet dérange, qu'on fait comme si la collaboration wallonne n'avait pas existé ou qu'on la minimise. Bref, un pendant wallon de cet excellent article (si vous avez le temps bien sûr car ça ne se rédige certainement pas en une heure après avoir lu un article sur wikipédia façon Jean Quatremer) lui donnerait encore plus de valeur en plus de constituer un beau compte-rendu historique facilement accessible pour un tout un chacun afin de faire la lumière sur cette période sombre de notre pays. Amitiés et bonne continuation.
        • Marcel Sel
          octobre 24, 18:30 Reply
          Je ne minimise rien, je constate qu'il y a eu une abondante littérature sur ce salopard, ainsi que deux documentaires fouillés et un numéro spécial du Soir il y a deux ans je crois. Littel a aussi publié un livre sur lui. Quelques exemples : http://www.amazon.fr/DEGRELLE-LES-ANNEES-DE-COLLABORATION/dp/2930014296/ref=sr_1_10?ie=UTF8&qid=1414167482&sr=8-10&keywords=degrelle http://www.amazon.fr/L%C3%A9on-Degrelle-L%C3%A9gion-Wallonie-l%C3%A9gende-ebook/dp/B00F2NN304/ref=sr_1_3?ie=UTF8&qid=1414167482&sr=8-3&keywords=degrelle http://www.amazon.fr/Moi-F%C3%BChrer-wallons-collaboration-outre-Rhin-ebook/dp/B00EX498KW/ref=sr_1_15?ie=UTF8&qid=1414167482&sr=8-15&keywords=degrelle http://www.amazon.fr/Rex-Belgium-Degrelle-Political-Collaboration-ebook/dp/B0086746JU/ref=sr_1_27?ie=UTF8&qid=1414167595&sr=8-27&keywords=degrelle http://www.amazon.fr/L%C3%A9on-Degrelle-au-service-dHitler/dp/2825119695/ref=sr_1_24?ie=UTF8&qid=1414167595&sr=8-24&keywords=degrelle http://www.amazon.fr/Le-sec-lhumide-incursion-territoire/dp/2070119459/ref=sr_1_21?ie=UTF8&qid=1414167595&sr=8-21&keywords=degrelle (voilà ce que j'ai trouvé dans les 3 premières pages sur 18 chez Amazon sur le nom Degrelle avec aussi, helas, une majorité d'ouvrages du führer wallon) Sur la nécro : la différence, c'est qu'en Wallonie, les nostalgiques soivent se cacher au point que seuls quelques initiés sont à même de la comprendre. En Flandre, on a célébré Staf De Clerck devant 3000 personnes. Je ne dis pas qu'on n'a pas idéalisé la collaboration en Wallonie (au sens minimiseé), au contraire, j'ai maintes fois rappelé que la Wallonie avait plus collaboré au sens militaire extérieur (Russie) du terme que la Flandre (peut-être parce qu'en Flandre, les possibilités de collaboration militaire à l'intérieur du pays était plus nombreuses, Vlaamse SS, militie, DeVlag, etc.) Je sais que certains idéalisent une Wallonie très peu collaborative et je n'ai pas arrêté de rappeler que la Flandre était très loin d'avoir le monopole de la collaboration, je l'ai même encore rappelé mercredi dans On refait le Monde. Mais le fait qui m'intéresse n'est pas la collaboration en soi, mais le fait de continuer aujourd'hui à honorer des collabos. En Flandre, c'est tellement institué que nous avons à présent des ministres qi soit, l'ont fait eux-mêmes, soit ont adhéré ou adhèrent encore (ce qui est plus grave) à des organisations qui le font. Ça, je n'en vois pas en Wallonie…
    • denis dinsart
      octobre 24, 10:16 Reply
      Un Anglais du nom de Conway a écrit une étude magistrale sur léon degrelle. Je vous la recommande. C'est une étude hitorique et non agiographique.
    • Pfff
      octobre 24, 11:22 Reply
      Le culte des "Grands Hommes*" est un truc nationaliste, apparu à la révolution française (Panthéon**). Cela a très bien pris en Flandre, au-delà de toute rationalité, de Léon Tindemans à De Wever, en passant par Leterme. Le culte de la personnalité est condamné par l'Eglise dans l'encyclique "Mit brennender Sorge". Avant la révolution française, les gens se sentaient encore péter. *A quand un mausolée à Anvers de la famille De Wever, ses souffrances, ses péripéties, avec des documents vraiment attendrissant, comme les tickets des Zangfesten de Bart et de sa grand-mère. **Là-dessus, lire, encore et encore, <i>Le dix-neuvième siècle à travers les âges</i> de Philippe Muray.
    • uit 't zuiltje
      octobre 25, 00:02 Reply
      schoon' je suis un peu géné je vous aime bien et j'ai un peu honte que vous pensiez que du côté FR on n'est pas clair avec la collaboration, léon chez f.franco, tout ça... le cirque des fascistes, voorpost wnp ne sont pas des mots FR que je sache degrelle après '36 a pris van roey en pleine gueule, par conséquent a perdu son soutien populaire et même dans dans ses troupes fidèle de cathos provinciaux conservateurs, ils n'ont pas tous sucé la queue des boches la répression post wwii a été nettement plus raide côté FR et aussi l'épuration qui va avec; ya pas de martyr fasciste du côté FR sauf dans les poubelles de non-recyclable de l'histoire on doit vivre avec ça... je serais NL je me sentirais peu à l'aise avec ça
  10. xavier castille
    octobre 23, 21:02 Reply
    Moi, je me demande si les partis seraient encore capable de former un gouvernement fédéral si celui de Charles Michel tombait.
    • Pfff
      octobre 24, 11:24 Reply
      La réponse est : non.
      • Démocrate
        octobre 25, 03:51 Reply
        La question est : serait-ce ein grosse maalheeuur?
      • Démocrate
        octobre 25, 04:07 Reply
        Il y a 3 ans, je crois, The Economist, média porte-parole du pouvoir financier Londres-Wall Street - dont les articles précis et intéressants sont des annonces tout simplement des changements qui v o n t être opérés,quoi que les peuples en pensent - intitulait un article "Belgium? The job is done" dont le corps disait en substance : la Belgique n'est plus nécessaire, elle a servi en son temps, à l'époque où les divers empires européens se faisaient concurrence.. Plus maintenant. Elle n'est plus nécessaire en tant que pays-tampon, et de fiction. D'ailleurs la dévolution du pouvoir à une administration supranationale UE - par t o u s les partis politiques de tous les pays UE - permet de vider les Etats de leur force régulatrice et donne le champ libre et sans entraves aux transnationales et leur arbitrage privé, en tant que seigneurs suzerains sur vassaux et serfs - + tiers-Etat -,ce qui fait partie du projet fondateur de l'UE, par ailleurs, tel que conçu par d'anciens...collabos nazis... recyclés par la puissance dominante post-45 et célébrés comme vénérables pères fondateurs Schuman,Monnet et le premier Président de la Commission Européenne qui n'était autre que W.Hallstein, le conseiller juridique d'A.Hitler.. ayant structuré le projet de "Nouvelle Europe" dont Pétain faisait la grande propagande partout. (Oh comme c'est curieux..encore cette satanée coïncidence) Pourquoi croyez-vous que DeWever a été reçu spécialement par D.Cameron (lui-même porte-valise de la City+ par extension WallStreet et USA)?
        • Pfff
          octobre 25, 23:10 Reply
          Faire de The economist une feuille de choux supra-nationaliste et pro-europe, faut oser.
        • Démocrate
          octobre 30, 03:09 Reply
          The Economist, média porte-parole du pouvoir financier Londres-Wall Street AI-JE E C R I T. Où ai-je écrit "feuille de chou"? Où ai-je écrit "pro-europe"? Savez pas lire ou savez pas COMPRENDRE? ECONOMIST+`FINANCIAL TIMES + WALL STREET JOURNAL = journaux ECO FINANCIERS qui, comme c'est d'une LOGIQUE limpide - sauf pour les pro ou anti binarisés dans le système "tu parles,donc je m'oppose et invective sur des base FAUSSES, pour le plaisir adolescent de la systémique opposition" qui caractérise les psychologies et personnalités i m m a t u r e s - relayent l'information du pouvoir financier, ses désirs, ses souhaits et ses orientations. ET ses indications. POINT. NI PLUS NI MOINS. Les lire permet de s a v o i r dans q u e l l e direction l'on veut aller.POINT. NI PLUS NI MOINS Ce qui se passe aujourd'hui y est annoncé depuis 10ans. POINT. La mécanique y est transparente.POINT. Il ne s'agit pas d'être pour ou contre (moi je ne suis NI opinionniste NI adolescent).Il s'agit de s a v o i r et de voir.POINT.
        • Pfff
          octobre 30, 12:42 Reply
          "la dévolution du pouvoir à une administration supranationale UE – par t o u s les partis politiques de tous les pays UE – permet de vider les Etats de leur force régulatrice et donne le champ libre et sans entraves aux transnationales et leur arbitrage privé, en tant que seigneurs suzerains sur vassaux et serfs – + tiers-Etat -,ce qui fait partie du projet fondateur de l’UE" Ah, mille excuses, génie des carpates. Je croyais pouvoir déduire de ce qui est écrit ci-dessus, dans ma grande outrecuidance, que The Economist faisait partie de la conspiration mondiale, transnationale et supra-planétaire, qui noie les poissons à Liège.
    • Wallon
      octobre 24, 18:39 Reply
      Monsieur Castille, Apparemment, les Flamands (tous partis confondus droite/gauche) tiennent un ordre de marche (ils l'ont voté démocratiquement dans leur parlement). Ils domineront les "faibles" ou ils débrancheront la prise. Les Bruxellois, par leur caractère, leur mentalité, leur spécificité, leur égocentrisme, tourneboulent (comme dans la série Lost) sur leur îlot perdu au milieu du Brabant flamand. Les petits malins et les hypocrites habitent déjà dans le Brabant-croupion-wallon mais ils jouent les activistes et les boutefeu de loin. Les Wallons, dans cette pièce lamentable, jouent le naufrage du Titanic avec l'idiotie de réclamer les canots de sauvetage aux Flamands. Leurs chefs de gauche, toutes escouades confondues, n'ont pour politique aujourd'hui que collaboration et soumission. Les Flamands accepteraient tout au plus la soumission aux frais exclusifs du soumis. A vous de juger. A voir comment tournent les choses, il sera toujours possible de constituer, pour la galerie, un gouvernement "fédéral" mais il ressemblera aux gouvernements fantoches de la saison hitlérienne ou de la saison stalinienne.
    • uit 't zuiltje
      octobre 24, 23:13 Reply
      bien sûr que oui , il y a juste un petit record mondial à battre :)
    • Hansen
      octobre 29, 16:19 Reply
      Les partis ont bien formé le gouvernement dî Rupo et cela semble s'être bien passé. Depuis il y a eu des élections et la NVA a pu recruter des ex Vlaams Bélang. Le CDNV a eu la frousse et s'est immédiatement rallié à la NVA comme du temps de Leterme. fallait-il pour autant que le MR fasse de meme au lieu de s'allier au PS et au CDH voire aux écolos et au FDF pour former un gouvernement belge plutot qu'un gouvernement Dirigé par les nationalistes de la NVA?
  11. leyn
    octobre 24, 07:49 Reply
    Je ferais quand même ce que BDW (Bruno) a proposé: lire page par page le "Nieuwe Encyclopedie van de Vlaamse Beweging". Publié dans les années 90 mais on y retrouve déjà des noms de personnes importantes d' aujourd' hui!
  12. leyn
    octobre 24, 09:02 Reply
    Malheureusement la collaboration n' est plus une chose qui vit dans les esprits Flamands. Les Allemands et les collabo's ce ne sont plus les mauvais. La Wallonie et les socialistes sont l' ennemi d' une grande partie de la Flandre qui veut son autonomie pour installer une petite société néo-libérale.
    • leyn
      octobre 24, 09:48 Reply
      Pour les adeptes NVA: la Wallonië= les socialistes qui profitent de l' argent Flamand. L' opinion publique est très malade au Nord du pays.....
    • uit 't zuiltje
      octobre 24, 23:23 Reply
      normal... adolf h. avait ses raisons de collaborer avec la nation thioise et son petit rêve ultralibéraleke, comme staline avec la sidérurgie wallonne
      • Pfff
        octobre 25, 23:14 Reply
        Uit´, Hitler était un indigné anti-capitaliste, anti-libéral, et socialisme, dans national-socialisme, n'était pas là pour faire joli. Faut arrêter de raconter n'importe quoi.
        • uit 't zuiltje
          octobre 26, 21:07 Reply
          un indigné de con donc ; et vous semblez trouver que socialisse est moins joli que nationalisse anti/ultra quelle importance quand la majorité suis l'égo du plus gros schizo (même si régime)
        • Démocrate
          octobre 30, 03:26 Reply
          Comment est-ce de rabâcher de telles i g n o r a n c e s sur le nazisme? L'ignorance ici est la même que chez les forumeurs populaires. Du radical-simplisme à la sauce popu. pour illettrés politiques. Hitler n'a pas surgi du néant. Il a été financé après avoir constaté qu'il pouvait rameuter des masses et être u t i l e. Double objectif. Usurper le nom, pratiquer le contraire (pour combattre le soviétisme). Démagogie et populisme. Soutenu et financé (sans quoi, il serait resté au niveau du hâbleur râleur de taverne)par de très grands industriels (car Hitler vagabondait sans le sou..) pour leurs intérêts bien compris. POINT. Il s'est fait connaître lors de son ratage de coup d'Etat et a été emprisonné. Et écrit ses délires. C'est là qu'il a été remarqué comme outil-instrument. Hitler et ses habiles conseillers ont établi un discours dicté très efficace, un modèle de propagande radicale, intelligente,de soi-disant anti-capitalisme dans un registre populiste afin d'obtenir adhésion des masses vivant dans le chaos et la misère. Hitler a bazardé les SA, a été financé par tous industriels ultra capitalistes de TOUS les pays qui y voyaient un programme parfait pour leurs bénéfices. Point. C'est de la pure logique économique surtout quand il y a dépression, afin d'éviter tout soulèvement populaire. L'on canalise les pulsions et les identités détruites par l'insécurité. Point. Le monde entier le sait sauf... vous apparamment. Vous, vous croyez aux contes de fées et au hasard spontané. En politique, r i e n n'est spontané. Tout est programmé. Vous n'avez pas affaire à des incompétents, des imbéciles ou des baratineurs de taverne. Ce sont loin d'être des imbéciles dépourvus de capacités et de possibilités intellectuelles et économiques.
        • uit 't zuiltje
          octobre 31, 00:37 Reply
          @Dém' "Comment est-ce de rabâcher de telles i g n o r a n c e s sur le nazisme?" vous semblez tout savoir de l'intérieur du nazisme, mais vous ignorez manifestement tout de sa dimension anthropologico universelle: hitler faisait la guerre aux juifs, leur destruction était l'enjeu du conflit, il a accessoirement été aidé par des gros salopards de capitalistes (devaient-ils être allemands d'ailleurs) pourquoi nier la capacité d'ah à infecter les allemands de ses fantasmes revanchards vengeurs et d'attiser le délire de ces cons d'allemands capables de s'imaginer que les européens (alors tous "blancs") accepteraient de se laisser classer selon une hiérarchie raciale construite par leur soin, dans les colonies... pensaient'ils que l'antisémitisme général suffirait à les présenter comme libérateurs? la vision d'ah, ce slimste mens ter wereld ad interbellum suivait bêtement le sillon protocolaire criminel de l'antisémitisme occidentall : les juifs vu comme le centre dominant responsable de tous les malheurs du monde tous les alliés ont mis en sourdine le génocide dont ils avaient conscience, pour ne pas avoir l'air de faire la guerre pour les juifs... je dis juste ça pour vous rappeler de quoi on parle avec ces mr-des de haine-v-haat au gouvernement
  13. Tournaisien
    octobre 24, 10:52 Reply
    Autre chose ... http://www.lesoir.be/689015/article/culture/2014-10-24/veut-on-tuer-culture-belgique-et-bruxelles Je l'ai déjà écrit sur ce blog, je reconnais aux mesures de remise en équilibre de nos finances publiques et de notre fonds des pensions une nécessité, et ce d'abord et avant tout pour assurer la viabilité du système. Ainsi, aussi étonnant que cela pourra apparaître à certains, suis-je opposé à la réaction d'hier de Joëlle Milquet qui demande à David Bacquelaine que soient épargnés les enseignants qui auraient à travailler 5 à 6 ans de plus (par rapport à un système de prépension systématisé très largement, rappelons le), ces derniers étant, du fait de leur profession "intellectuelle", en mesure de rester sur le pont jusqu'à 65 ou, s'il le faut, 67 ans (et je suis prof !). Là où j'admets sans problème qu'il y a un vrai problème pour les professions à pénibilité évidente (métiers du bâtiment, infirmières et aides soignantes, etc.), je ne puis admettre que, face à cette nécessité, des professions plus épargnées se refusent à faire l'effort d'en revenir (car il s'agit en définitive de revenir à un système tel qu'il existait encore au début des années '70) à un mode de fonctionnement d'il y a quarante à cinquante ans. En revanche, ce qui se passe avec la Culture est d'une toute autre conséquence. Car on ne parle pas ici du statut des travailleurs de la Culture qui, j'en suis convaincu, si c'était pour sauver leurs outils, consentiraient sans trop de problème à accepter l'allongement de leurs durées de travail. La Culture est touchée de plein fouet, à tous les niveaux, que ce soit au niveau fédéral (cfr le lien ci-dessus) ou les niveaux régionaux, en tout cas à Bruxelles et en Wallonie (cela n'a pas encore été annoncé, mais on peut d'ores et déjà le déduire de l'annonce des économies à réaliser à la FWB à hauteur de près de 200 millions d'euros sans toucher à l'enseignement). Dans un tel contexte, le danger communautaire guette. Devrais-je rappeler que les Flamands travaillent déjà, depuis au moins vingt ans, à un partage de toutes les institutions culturelles (et patrimoniales) fédérales. Des plans existent d'ores et déjà, très détaillés, qui prévoient le partage des collections des Archives Générales du Royaume (sur la base de la réalité historique et géographique des séries, du moins pour les périodes les plus anciennes ... inutile de dire qu'avec les archives du Brabant, de l'ancien comté de Flandre, de la cour des Habsbourg siégeant à Gand et à Bruxelles, ce partage fait la part belle à la Flandre), des musées royaux d'Art et d'Histoire (sur la base de critères semblables ... ainsi, les Primitifs flamands, le joyau des collections, partiraient-ils en Flandre), de la Bibliothèque royale de Belgique (ici encore, le clou du clou constitué par l'ancienne librairie de Bourgogne, naguère à Bruges puis à Bruxelles, avant de passer à Malines chez Marguerite d'Autriche, passerait aux Flamands). Les Flamands, pour prix de ce rapt scandaleux, seraient prêts tout au plus à laisser aux Francophones le KIK-IIRPA (Koninklijk Instituut voor het Kunstpatrimonium / Institut royal du Patrimoine artistique), qui regroupe la photothèque et les ateliers de restauration, de même que la bibliothèque d'art de ladite institution. À vrai dire, ils ont déjà anticipé dès lors qu'ils ont créé, depuis près de 15 ans, leur propre photothèque du patrimoine flamand à Gand, et se sont d'ores et déjà munis d'une structures d'ateliers de restauration dispersés en Flandre (ex. les ateliers de restauration de la tapisserie à Malines). En clair, le désossage financier des institutions culturelles sous prétexte d'économies indispensables à réaliser ne fera qu'accélérer le processus de "spitsing" de nos institutions culturelles, qui aboutira à réaliser un partage des collections fédérales dont les Francophones, il ne faut pas se leurrer, seront les tout grands perdants. Je soupçonne la NV-A d'être parfaitement consciente de ce dossier, de l'instrumentaliser et de mener le MR, très naïf sur ce dossier (la Culture n'a jamais été son fort), en bateau. Tout ceci me semble d'une extrême gravité, et à vrai dire, tous les niveaux politiques sont, très probablement, impliqués et complices à des niveaux divers. Le CDH est complice quand, à la tête de la FWB avec dans son portefeuille l'Enseignement et la Culture, il prend très clairement fait et cause en faveur de la défense des seuls enseignants (son réservoir électoral), quand donc il signifie à mots à peine couverts que les quelque 200 millions d'euros d'économies qui devront être réalisés le seront à l'exclusion de l'Enseignement ... tirez-en les conséquences). Le PS l'est lui aussi, pour une raison essentielle : régionaliste larvé dans l'âme, il ne verrait pas là d'un trop mauvais œil l'occasion de récupérer une part notable du "patrimoine en charge de la gestion fédérale" pour ses propres institutions culturelles et patrimoniales wallonnes. Inutile de préciser ici que, bien sûr, Liège et Mons se tailleraient la part du lion. La NV-A, focalisée sur son délire séparatiste, ne peut qu'y voir, il va sans dire, une étape essentielle vers le splitsing du pays, et pour elle, les économies "d'échelle" à opérer dans des secteurs "non prioritaires" (la culture fédérale ne l'est surmènent pas pour eux, en revanche la culture flamande ...) constitue à l'évidence une chance remarquable de remporter ce morceau. Sur ce coup-là, le CD&V ne fera aucune résistance. Faut-il d'ailleurs rappeler que c'est sous sa férule que, du côté flamand au niveau fédéral (en stoomeling), furent réalisés les plans de partage des collections des AGR (Archives du Royaume), de la KBR (Bibliothèque royale) et des MRBAB (Musées royaux des Beaux-Arts de la rue de la Régence). Quant aux Libéraux, qu'ils soient francophones ou flamands, à vrai dire, cette question n'a jamais été leur priorité. Tirez-en comme moi les conclusions ... tout ceci ressemble d'ores et déjà bel et bien à la chronique d'une mort annoncée. CA, MARCEL, C'EST UNE VERITABLE FOUTU DE MERDE D'ENJEU DE FOND QUI MERITERAIT DE VOTRE PART UN PAPIER DES MIEUX SENTIS ... ET VOTRE INTERVENTION SUR LES PLATEAUX DE TELEVISION. Dois-je vous rappeler le rôle que joue la Culture de tout système démocratique "ouvert" qui se respecte ? Sans chercher à orienter ou à forcer votre plume, je ne peux que vous encourager à enfourcher ce cheval de bataille, car cette affaire-ci, à la limiter bien plus que beaucoup d'autres, est un véritable scandale ! Merci d'avance
    • Marcel Sel
      octobre 24, 18:34 Reply
      On est bien d'accord, regardez Télé Bruxelles demain (Les Experts) ou en ligne dès dimanche sur le site de Télé Bruxelles. On en parle. Cela dit, je trouve que les journaux font un excellent travail sur le sujet et j'ai peu à ajouter…
      • Tournaisien
        octobre 24, 19:56 Reply
        Télé Bruxelles, pour un Tournaisien, c'est hélas hors de portée. Ceci étant, merci pour cette réponse. Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à en rajouter trois louches si vous avez l'occasion, car ce dossier est vraiment ultra-sensible. Ce pourrait être l'une des conséquences les plus dommageables concrètement de la politique menée par l'actuelle majorité.
    • Salade
      octobre 24, 22:25 Reply
      Bah, vous soutenez Charles Michel, alors assumez l'aculturation fédérale aussi. Mettre la NVA au centre du pouvoir, c'est tuer la culture fédérale puisque c'est tuer le fédéral.
      • Tournaisien
        octobre 26, 10:35 Reply
        Je n'ai jamais écrit que je soutenais le gouvernement Michel. Ce que j'ai écrit, c'est qu'on en était arrivé en matière de finances publiques à un tournant qui nous imposait de prendre le taureau par les cornes. Je puis vous assurer, personnellement, que si tous étaient prêts à le faire réellement, j'aurais de loin, de très loin préféré, que cela ne se fasse pas avec la NV-A. Par ailleurs, je rappelle ici quelque chose que j'avais déjà écrit : je ne suis pas MR et je ne suis pas un électeur du MR. Voilà pour les mises au point. Maintenant un petit rappel, qui est peu connu. Saviez-vous que les pensions sont actuellement payées pour 23% de leur coût global sur l'assiette fiscale, c'est-à-dire sur le produit de l'impôt ordinaire et non sur les fonds de cotisations pensions et de cotisations sociales ? Cette donnée devrait suffire normalement à faire comprendre à ceux qui ont un minimum de cervelle que l'on ne peut plus continuer comme cela. En clair, reculer les départs à la pension est une mesure hélas incontournable pour que le système continue à être viable. Qu'a fait le gouvernement actuel sur ce dossier, il a commencé par s'attaquer aux "régimes spéciaux". A-t-il ce faisant bien fait ? Réponse : oui. Il eut été invraisemblable que l'on prolonge la durée de cotisation, et donc de travail, avec des départs à 67 ans tout en maintenant des régimes favorables dans certaines professions. Bel exemple : les pensions à 55 ans des policiers. Je pose la question autrement : concevriez-vous que l'on allonge la durée de travail des travailleurs du bâtiment ou des infirmières et aides soignantes pour permettre aux policiers de continuer à débrayer à 55 ans ? Moi pas ! Il me semble, s'agissant des policiers en l'occurrence, qu'il devrait être possible d'aménager le travail en reclassant les agents plus âgés dans des tâches administratives par exemple. Au risque de vous décevoir, je ne suis pas un "droitier borné", mais centriste dans l'âme, je suis attaché au système de solidarité tel qu'il existe et suis donc favorable à des mesures qui permettent d'en assurer la viabilité. En revanche, il me semble qu'il est urgent aujourd'hui de mettre fin à nombre d'abus qui n'ont pas peu contribué à fragiliser le système. L'un des exemples les plus éloquents à cet égard est celui de ce que l'on appelle la "pensionnite", à savoir cumuler "ses" soi-disant jours de congé auxquels on "aurait" droit pour écourter la carrière de 2 ans à 2 ans et demi. Ce système est généralisé dans la fonction publique, et c'est un véritable scandale, car il s'agit d'un dévoiement total de notre système de protection sociale. Les fameux "jours de congé" sont en réalité un dispositif de mutualisation qui permet à ceux qui sont "vraiment" malades de pouvoir, à un moment ou l'autre de leur carrière, cumuler les jours qui lui restent, et ce système n'est possible bien sûr que parce que les autres, en bonne santé, assument leurs tâches jusqu'à l'âge "légal" de la pension. En somme, quelqu'un qui se met en "pensionnite" (le fameux "je prends mes jours de congé"), c'est un peu comme ce client d'une compagnie d'assurance qui, ayant payé sa vie durant son assurance responsabilité civile sans avoir d'accident, se retournerait contre sa compagnie et exigerait le remboursement de toutes ou partie des primes payées. Ne mélangeons pas tout. Autant je suis vigilant sur des questions de fond, éthiques, morales, culturelles, autant je puis admettre qu'un certain nombre de mesures prises par ce gouvernement sont nécessaires ... nécessaires pour préserver la viabilité de notre système de "solidarité". Nécessaires aussi (the last but not the least) pour que ce ne soient pas nos enfants qui aient à payer la totalité de la note de notre incurie. Et cela, ça s'appelle une "exigence morale", monsieur le GRRRAND SOCIALISSSSTE SOLIDARRRRRISSSSIME !
        • Salade
          octobre 29, 23:05 Reply
          Ce qui est nécessaire - à chacun sa nécessité càd "un absolu catégorique" :) - entre autres! C'est de sortir du circuit du travail un max de vieux qui le souhaitent (créer des pré-pensions donc, hé oui, mais évidemment avec des montants moindres- mais beaucoup ont du fric) pour y mettre des jeunes car sinon le chômage ne baissera évidemment pas et la richesse de la génération future sera perdue. Ce qui est nécessaire, c'est de faire fonctionner la SNCB, le RER et créer des parking de dissuasion à l'entrée des grandes villes et de rendre quasi obligatoire le télé travail quand c'est possible, l'électricité est une PRIORITE càd pq fermer des centrales à gaz si risque de blackout? comment est-il possible que avec des éoliennes et des panneaux solaires en PLUS on a moins: il y a arnaque et sous-investissement: (quelle bêtise que d'en faire une entreprise privée ET étrangère (on aurait mieux fait de vendre l'armée), des écoles non délabrées, d'avoir des routes entretenues . Donc INVESTIR (les taux sont bas non?). Il faut soutenir les petits indépendants et supprimer les aides aux grandes entreprises qui font du bénéfice (dividendes). Il faut faire comme en allemagne : la formation en entreprise à 50% du temps des études. Conditionner des baisses de charges et les exonérations fiscales à des créations d'emplois REELLES dans l'entreprise sinon c'est du vol, et les diminuer si les bénéfices augmentent (y inclus les dividendes evdt), mais immuniser les investissements. Les soins de santé doivent être garantis sur base de prix bas IMPOSES aux firmes pharmaceutiques et aux prestataires de soins.par l'état. Pour les traitements lourds impayables souvent d'ailleurs liés à de nouvelles technologies ultrasophistiquées, je n'ai pas de solution (avez-vous une vision?) Les médicaments non génériques pour lesquels il existe des génériques équivalents ne doivent plus être remboursés. Il faut imposer de plus importantes cotisations sociales aux plus riches (sinon, si les pauvres ne savent plus se faire soigner, les pauvres couteront d'autant plus cher en soins d'urgence. C'est une question de dignité! Et surtout mettre en place un nouveau système social qui tienne compte de la pyramide des âges!!!!! En effet, rien qu'à cause de cela, même si tous les problèmes que vous avez signalés pour les pensions n'existaient pas, le système se casserait quand même la gueule (I.e.indépendamment de la couleur politique de nos dirigeants) Il est également nécessaire de préserver de plus grandes zones natirelles, afin de ne pas tout bétonner (l'exemple d'un conservatoire est évident). Sinon on va s'autodétruire. Il faut aussi plus de contrôle, et de lois qualitatives sur ce qu'on bouffe sinon les entreprises agroalimentaires finirons par toutes nous fourguer de la merde. Voila mon programme :-). Rien vu de tel chez Michel Ier: qui n'a d'autre stratégie que donner du fric à ceux qui en ont déjà et retirer aux autres. Un communautarisme de type poujadiste en fait. Ceci dit les gouvernements précédents n'ont rien fait non plus. Et je ne suis pas socialiste, je le rappelle encore. Evidemment l'Europe Hayeckienne va nous y aider ( ah ah ah!)
        • Tournaisien
          octobre 30, 16:38 Reply
          Je pressens là une touche de chlorophylle qui ne me déplaît guère. Voilà, me semble-t-il, qui est un peu plus constructif comme commentaire. Au moins on sait où on met les pieds. Que dire ? Que grosso modo, je vous rejoins bien sûr sur l'essentiel, si ce n'est que tout cela est à soumettre à la loi des équilibres comptables subtils. Toute tentation maximaliste mènera toujours dans le mur. Un exemple : les investissements publics. Oui bien sûr, si ce n'est que dans le même temps on doit veiller à essayer de ne pas approfondir la dette publique au risque de voir repartir la spirale infernale des faillites bancaires, et donc l'horizon d'un grand clash systémique. Bien sûr qu'il faut répartir de façon juste et équilibrée. J'en veux pour preuve le projet de taxation des revenus locatifs que le MR vient d'enterrer. C'est un scandale au vu de toutes les autres mesures qui ont été prises.
    • uit 't zuiltje
      octobre 24, 23:31 Reply
      "Dans un tel contexte, le danger communautaire guette." Tourn' là vous faites fort... je tremble d'angoisse ! "Dois-je vous rappeler le rôle que joue la Culture de tout système démocratique « ouvert » qui se respecte ?" perso ça m'intéresse, n'ayant lu que du goebbels sur le sujet
      • Tournaisien
        octobre 26, 10:40 Reply
        tss tss tss ... allons, allons, Uit'zuitje ... toch ! V'là que ça vous reprend.
    • Wallons
      octobre 25, 12:11 Reply
      Dans un tel contexte, le danger communautaire guette. (...) les Flamands travaillent déjà, depuis au moins vingt ans, à un partage de toutes les institutions culturelles (et patrimoniales) fédérales (lire Tournaisien ci-haut) Quant aux Libéraux, qu’ils soient francophones ou flamands, à vrai dire, cette question n’a jamais été leur priorité.(Lire Tournaisien ci-haut). Pour suivre la pensée de Tournaisien, les Wallons ne se sont que rarement posé de questions au sujet du patrimoine artistique puisqu'ils sont encore aveuglément belges. Rappelez-vous l'affaire du peintre Paul Delvaux, les socialistes liégeois laissèrent partir le musée en Flandre ? Commencent-ils seulement à comprendre ce qui se passe ? Cela m'étonnerais sauf, reprenant encore la pensée de Tournaisien, si le PS, devenant sous la poussée des événements "régionaliste pointu", voyait là l’occasion de récupérer une part notable du « patrimoine en charge de la gestion fédérale » pour ses propres institutions culturelles et patrimoniales wallonnes. Attention, Mons 2015 en est peut-être la prémisse. Di Rupo peut parfois voir très loin. Mais, j'ai là aussi un doute, si l'Institut Destrée peut citer tous les artistes wallons, l'Institut Vandervelde ne me semble pas encore capable de différencier le peintre Rogier Van der Weyden du peintre Roger de La Pasture. Et, malheureusement, les experts français ne serons d'aucun secours car en matière d'art, bloqués dans le siècle de Louis XIV, pour eux la Flandre s'étend au Hainaut, à l'actuel Nord-Pas-de-Calais et à la Picardie. Par contre, Bruxelles aurait tout intérêt à ne pas la jouer "Maingain acidulé" avec la Flandre parce qu'elle partage, contrairement aux provinces wallonnes et la Principauté de Liège, avec sa grande voisine l'aura des familles de Bourgogne et de Habsbourg, grandes pourvoyeuses d'Art devant l'éternel. Et, là, on verra bien si Bruxelles se sentira plus "brabançonne" qu'hilarante "communautariste francophonissime". C'est en matière d'Art que la sensibilité de Bruxelles se placera au nord de la frontière millénaire linguistique !
      • uit 't zuiltje
        octobre 26, 21:35 Reply
        "Bruxelles se sentira plus « brabançonne » qu’hilarante « communautariste francophonissime ». C’est en matière d’Art que la sensibilité de Bruxelles se placera au nord de la frontière millénaire linguistique !" ces propositions de spatialisation de la culture sont passionantes j'aimerais perso en savoir plus... d'autant que Tourn' ne m'a toujours pas rappelé "le rôle que joue la Culture de tout système démocratique « ouvert » qui se respecte ?" "la frontière millénaire linguistique" me paraît perso très pertinente mais, qu'elle ait une pertinence "en matière d’Art" là j'ai plus qu'un doute
        • Salade
          octobre 29, 23:13 Reply
          L'art et la culture, s'ils ont un ou des terroirs d'origine, si des courants et des influences existent ou ont existé, sont universels dans le sens où ils n'appartiennent à personne. Libre à chacun de s'en revendiquer. Cimenter origine,identité et territoire : début de la connerie.
  14. Wallons
    octobre 24, 12:04 Reply
    Monsieur Sel, vous n'avez pas répondu à ma question. Cela dit, avez-vous écouté l'interview de Monseigneur Léonard, hier 23 octobre, sur la Une RTBF, face à François De Brigode et Johanne Montay ? Les deux journalistes posèrent beaucoup de questions dans le sens de votre présent article. J'ai été étonné et même plus que surpris que Monseigneur Léonard, parlant en tant que Wallon, soutienne moralement les Flamands (donc la Flandre cela semble exister bel et bien) en insistant plusieurs fois que ceux-ci réagissaient à près de deux siècles d'avanies et de mépris. Cela expliquant tout le reste. Il vous reste à rencontrer Monseigneur Léonard.
    • Marcel Sel
      octobre 24, 18:32 Reply
      Je n'arrête pas de soutenir moralement les Flamands, mais pas en avalant tout cru la légende imposée par les anciens collabos au sortir de la guerre, parce que je considère qu'ils salissent les Flamands et le mouvement flamand. La plupart des collabos n'étaient pas des nationalistes-flamands mais des hitlériens purs et durs. Pour le reste, la collaboration concernait une minorité de gens en Flandre comme ailleurs.
      • Wallons
        octobre 25, 10:30 Reply
        Là d'accord. Merci. Bon weekend.
    • uit 't zuiltje
      octobre 24, 23:35 Reply
      léonard est une outre vide, un delpérée même pas spirituel, un étron sur lequel st françois ii évitera de marcher en bon bouddhiste qu'il est
      • Pfff
        octobre 29, 20:21 Reply
        Allons, Uit´, rien de plus éloigné du catholicisme que le nihilisme bouddhiste, contre lequel Saint Nietzsche nous a mis en garde : le pire danger du futur de demain, sans rire.
        • uit 't zuiltje
          octobre 31, 00:53 Reply
          léonard sort de ce corps qui traite st françois ii de nihiliste et prétend que st nietzsche i ne rit pas du pire danger !
  15. Axle
    octobre 24, 13:31 Reply
    L'élite flamande éprouve apparemment un grand besoin de montrer son caratère flamando-nationaliste et sa vénération pour tout ce qui a pu contribuer de loin ou de près à l'affirmation de la nation flamande. Par la même occasion, ils montrent aux Wallons et francophones que leur point de vue est insignifiant. Un soit-disant gouvernement "fédéral", à majorité flamande, sous la domination des nationalistes-séparatistes qui n'ont que un seul but: la propsérité de la Flandre. 93% des fonctionnaires fédéraux sous les ordres de ministres flamands. L'assèchement finacier des institutions "fédérales" qui va logiquement conduire à leur mort lente mais certaine. Vous avez dit pas de communautaire pendant 5 ans??? C'est pas à la place Vendôme que Paul McCarthy aurait du ériger son oeuvre, mais au centre de Namur.
  16. Rivière
    octobre 24, 18:10 Reply
    @ Marcel : Je pense qu'il y a un lapsus dans votre paragraphe "Le DINASO, fournisseur de chasseurs de Juifs" ...Dans son ouvrage Des simples Flamands ? Les chasseurs de nazis de la Vlaamse-SS, Lieven Saerens note : « Lorsqu’on regarde le cadre des SS anversois de près, il est frappant de constater qu’il est surtout constitué d’anciens (Ver)Dinaso... Les chasseurs de nazis de la Vlaamse-SS ? Ben ça alors, quel scoop ! Par contre, ne vous inquiétez pas, le centre pour l'égalité des chances ne vous attaquera pas : vous savez bien que vous êtes le grand responsable de la future hégémonie de la NVA et de Sint Bart vu que vous n'arrêtez pas de les diaboliser ! Allons, avouez que vous êtes coupable de tout, vous vous sentirez mieux après puis vous serez à moitié pardonné et à moitié pendu, noyé, roué, décapité, éviscéré, écartelé, démembré, brûlé vif, empalé... Et vous aurez droit à votre légende et peut être même une prophétie : "Quand les préceptes de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom (vous, en l'occurence) seront connus de tous, le glas sonnera pour le Saint Empire Thiois" Vous serez élevé au rang de "Vrai Malfaisant" et votre pseudo servira à effrayer les nobles et purs enfants de la Flandre bartienne pour les siècles des siècles ; ) ... : ( ... En fait, je me dis que tant qu'ils ne vous ont pas fait disparaître ou détruit, les pogroms anti "francos" (comme nous appellent certains) et la guerre civile sont encore évitable
    • Marcel Sel
      octobre 24, 18:14 Reply
      Vous plaisantez, j'espère. Quant aux chasseurs de Juifs de la Vlaamse-SS, c'est le titre du livre de Saerens. La Vlaamse-SS n'était pas les Waffen-SS, mais une "armée" constituée par des VNV et des VERDINASO notamment pour nettoyer Anvers de ses Juifs.
      • Rivière
        octobre 25, 03:08 Reply
        @ Marcel : Ca je m'en doute mais moi je vous signalais juste une erreur dans votre texte : je ne crois pas que les Vlaamse SS étaient des chasseurs de NAZIS contrairement à ce que vous avez écrit ! Vous devriez lire plus attentivement...
        • Rivière
          octobre 25, 03:11 Reply
          J'aurais pensé que quelqu'un qui écrit de telles tartines aurait facilement repéré le message essentiel situé avant la plaisanterie...
          • Marcel Sel
            octobre 25, 22:04
            Pas le temps de tout lire en détail.
      • Démocrate
        octobre 25, 03:38 Reply
        Ce qu'ils ont fait. Dénonçant et envoyant des...enfants à Auschwitz...et multiples camps d’extermination Schadenfreude est un terme allemand signifiant « joie provoquée par le malheur d'autrui » Maladie mentale du pervers. Comment devient-on pervers? Quand on est écrasé par papa-maman et surtou pas reconnu par eux. A partir de là, l'on cherche une identité en permanence et l'on projette tout sur l'Autre. (Intérieur vide et faible et extérieur menaçant-méchant-coupable) Une dialectique classique utilisée par la propagande de la domination de classe. W.REICH Psychologie de masse du fascisme. Qu'en pense votre amie Karine Lallieux?
        • Pfff
          octobre 29, 20:09 Reply
          "Quand on est écrasé par papa-maman et surtout pas reconnu par eux." Je ne vous le fait pas dire : dans toutes les éprouvettes de la GPA, les embryons ont une petite moustache. C'est le défaut du produit.
      • Rivière
        octobre 25, 21:48 Reply
        Dites Mr Sel Je ne sais pas pourquoi vous avez effacé mes 2 post précédent mais vous êtes réellement sûr que le titre du livre de Saerens est : "Des simples Flamands ? Les chasseurs de nazis de la Vlaamse-SS" ??? Parce que, moi, ca me semble drôlement bizarre que des VLAAMSE SS puissent être des chasseurs de NAZIS ! Je les verrais mieux en chasseur de juifs... Mais bon je n'ai pas lu ce livre et je n'en avais même jamais entendu parler avant que vous ne le citiez, donc il a peut être réellement écrit (comme vous à la 7e ligne du 2e paragraphe sous le sous-titre " Le DINASO, fournisseur de chasseurs de Juifs") : "Des simples Flamands ? Les chasseurs de NAZIS de la VLAAMSE-SS" ??? Si tel est réellement le cas, merci de le confirmer
        • Marcel Sel
          octobre 25, 21:57 Reply
          Haha. Désolé, en effet, vous avez raison, je vais corriger illico (et je n'ai pas effacé vos commentaires)
        • Marcel Sel
          octobre 25, 21:59 Reply
          Le titre en néerlandais se trouve dans la bibliographie des Secrets de Bart de Wever mais de mémoire, ça ressemble à qq. Ch comme "Gewone Vlamingen, de Jodenjagers (ou vervolgers) van de Vlaamse-SS.
  17. Démocrate
    octobre 25, 03:46 Reply
    Je me demande quand vont débarquer chez vous et/ou vous menacer de ratonnade - car ils le font y compris sur twitter - le TAK ou Vmo et autres milices nazies-fachos à l'Ukrainienne - en vogue là-bas avec l'appui UE+USA - que le Ministre de l'Intérieur et la NVA connaissent bien..??
  18. Franck Pastor
    octobre 25, 10:23 Reply
    Il n'y a heureusement pas qu'en Belgique francophone, loin de là, qu'on trouve suspecte la désignation de Matthias Storme au Centre pour l’Égalité des Chances et contre le Racisme. http://www.demorgen.be/binnenland/n-va-er-aangesteld-bij-gelijkekansencentrum-discrimineren-is-een-fundamentele-vrijheid-a2101480/ Les débats actuels auront au moins eu le mérite de faire connaître au Belge moyen le côté répugnant de la N-VA. L'électeur belge, et plus particulièrement flamand, n'a désormais plus l'excuse de l'ignorance.
    • uit 't zuiltje
      octobre 26, 21:45 Reply
      sauf que les travailleurs flamands à bxl se comportent souvent comme des touristes en pays conquis :)
  19. Salade
    octobre 25, 12:14 Reply
    Bon, toutes ces critiques de racisme faschisant contre la NVA ont certes du sens. Toutefois en attendant vous cautionnez la politique économique (qui nous touche tous) de Charles Michel en n'en parlant pas.
      • Salade
        octobre 26, 11:00 Reply
        Vous voulez dire que toute la presse parle de l'économique donc vous n'en parlez pas? Par contre vous parlez de ces relations sulfureuses de la NVA et la presse pas? C'est cela? N'était-ce pas dans votre livre écrit il y a quelque temps déjà? Mais le flamands que je cotoye me disent sans cesse que tout cela est du réchauffé, connu et archconnu.. Que leur dites vous? Visiblement, depuis des années, cela ne culpabilise pas leur choix électoral... Pour ce qui est des francophones, l'économique fait très mal. Manisfester contre ces mesures a du sens.Manifester contre la NVA ne servirait qu'à braquer tous les flamands. Il faut être con et fou en temps que francophone de s'y allier. Le problème est donc d'abord Charles Michel car nous ne votons pas pour la NVA et donc ne l'éradiquerons pas, nous francophones, et nous devons nous concentrer sur Charles Michel qui a mangé sa parole. On n'oubliera pas de sitôt ce double coup de trafalgar: économique et communautaire.
        • Salade
          octobre 28, 00:06 Reply
          occupez-vous donc plutôt de ceci alors, si l'économique ne vous motive pas: j'ignore si le soir a de bonnes sources, mais ceci est très inquiétant: http://www.lesoir.be/691737/article/actualite/belgique/politique/2014-10-27/communes-facilites-un-fonctionnaire-flamand-assistera-tous-conseils-commu Charles Michel : démission!! et je sens que je l'écrirai encore souvent Dites du bien de Charles Michel: "son papa est Louis Michel" c'est la seule chose qu'on peut dire.
  20. Shanan Khairi
    octobre 25, 16:23 Reply
    Je pense qu'il n'est plus question de savoir si la N-VA appartient à l'extrême-droite. Cela est devenu évident pour toute personne qui ne voile pas son regard par le "politiquement incorrect". Il n'est pas plus question de discuter des oppositions communautaires. Même si l'on peut le regretter, les idées indépendantistes doivent pouvoir être exprimées. Ce ne sont pas ces idées qui rendent la N-VA infréquentable. C'est le racisme. C'est l'homophobie. C'est la remise en cause des libertés publiques. De même, l'extrême-droite est tout aussi présente du côté francophone. Elle ne s'est pas traduite en parti du fait de l'incompétence des dirigeants du FN, du FNB puis du PP. Mais elle existe de multiples autres façons. Il suffit de lire Alain Destexhe ou certains édito de La Libre Belgique pour s'en rendre compte. La question aujourd'hui est que pouvons nous faire ? Participer aux manifestations. Inonder les responsables du MR de lettres d'indignation. Car cela n'est pas joué : il y a des membres et cadres du MR qui sont profondément choqués par la compromission de leur parti avec des Jambon et Francken. Il faut faire pression sur le MR. Charles Michel est susceptible je pense de jeter le gant. http://www.wikimedecine.fr/L%27extr%C3%AAme-droite_au_pouvoir_-_Lettre_ouverte_au_Premier_Ministre
    • Marc
      octobre 30, 15:39 Reply
      Charles Michel ne jettera pas l'éponge de sitôt, c'est un gens bon. Chalres Michel réconcilie les neurosciences et la création culinaire : "He is interested in how neuroscience research and sensory science can inform creative processes and immersive experience design in fields such as gastronomy and art." http://www.charlesmichel.co/resume
  21. Rivière
    octobre 25, 21:51 Reply
    Désolé mes posts en attente de modération ne sont visibles qu'après que je poste un commentaire... Il est bizarre votre blog
  22. leyn
    octobre 26, 10:51 Reply
    C' est dommage qu' il n' y a pas d' articles ou des traductions en Flamand sur ce blog.
    • Marcel Sel
      octobre 26, 18:35 Reply
      Il y en a (sous "Nederlands") mais ils font 20 fois moins d'audience que les autres… et me prennent beaucoup de temps (j'écris 2x plus vite en français)
      • leyn
        octobre 27, 12:57 Reply
        J' invite mes amis (Flamands) de lire votre blog. Il est important que pas seulement les troupes du nva suivent vos pensées mais aussi les Flamands qui sont interessés dans le perspective des Belges d' expression Francophone.
  23. xavier castille
    octobre 26, 16:35 Reply
    Quelqu'un peut il m'expliquer la différence entre les nationalistes de 1830 et ceux qui veulent faire gérer toutes let matières par les régions, définies par les circonscriptions électorales ?
    • Franck Pastor
      octobre 26, 20:12 Reply
      Pour rappel, le sujet ici est le fait que Bart De Wever prend la défense d'un collabo de la pire espèce. Qu'en pensez-vous ?
      • xavier castille
        octobre 29, 20:28 Reply
        Merci pour votre réaction. Je condamne fortement les personnes qui adhèrent à un système totalitaire et ont convaincu des jeunes aller se battre pour un idéalisme raciste, xénophobe etc. Je suis aussi conscient que dans d'autres circonstances je pourrais bien être l'un d'entre eux. Ce qui me fait peur sont les gens qui disent qu'ils n'en seraient jamais capable. Je suis convaincu du fait que les êtres vivants sont aussi le produit de l'entourage où ils vivent.
    • Salade
      octobre 26, 21:54 Reply
      La différence c'est que ce ne sont pas les hollandais qui étaient demandeurs d'indépendance...
    • Bernard (Rouen)
      octobre 27, 13:41 Reply
      Bien que non Belge, je crois savoir que le lien essentiel qui unissait les Flamands et les Francophones en 1830 était le catholicisme face aux Hollandais protestants, et que la déchristianisation au XXe siècle a fini par rompre ce lien. Il ne reste plus dès lors que les différences linguistiques et les divergences d'appréciation du passé, qui, ajoutées aux options politico-économiques antagonistes, rendent désormais la cohabitation impossible à l'échelle du pays.
      • Pfff
        octobre 29, 17:56 Reply
        "la déchristianisation au XXe siècle a fini par rompre ce lien" Selon les flamands, les wallons aurait abandonné le Christ pour la FGTB. Selon moi, les flamands ont abandonné le catholicisme pour le nationalisme, en commençant les curés. Les curés wallons ont de mauvaises ouailles, et les ouailles flamandes, de mauvais prêtres, à commencer par Daens. Pour une fois, je suis d'accord avec Bernanos : rien de plus laid qu'un mauvais prêtre. Rien de plus laid qu'un prêtre flamingant.
      • Wallons
        octobre 29, 19:47 Reply
        Le problème, Monsieur Bernard, réside dans la médiocrité intellectuelle et la collaboration alimentaire du personnel politique traditionnel wallon ainsi que le manque de courage du personnel politique flamand que la NVA est heureusement en train de stimuler. Exemple frappant, l'actuel Premier ministre (étiqueté comme wallon), à la botte de la NVA, du CDNV et du VLD, qui s'empresse de courir à La Haye auprès des Néerlandais dans le but de renforcer le BENELUX. Or BENELUX n'est autre que le rêve de la Grande Néerlande du Mouvement Flamand, le "Dietsche Rijk der Nederlanden" de Joris Van Severen (lire ci-haut) et la grande œuvre anti française dès 1944 de Paul-Henri Spaak (Bruxellois francophone PS) et de Joseph Luns. Tout le monde déclare que la population flamande déteste les "Hollandais" mais, alors, il faudrait m'expliquer pourquoi tant d'hommes politiques flamands sont décorés de l' Orde van de Prins (éminente décoration néerlandaise); Monsieur Herman Van Rompuy a reçu cette haute distinction pour service rendu à l'édification de la Grande Néerlande. En un mot, BENELUX signifie vingt millions de locuteurs néerlandais, septante mille locuteurs allemands et près de cinq cent mille locuteurs luxembourgeois. Pour reprendre le texte de Monsieur Sel :" Les ethnies frisonne, wallonne et luxembourgeoise [...] seront dirigées par la plus grande, la plus importante et la plus forte d’entre elles : le groupe ethnique thiois.» Quant à Bruxelles, même si elle est bilingue – ce que le Leider reconnaît bien volontiers – elle est de toute évidence flamande." Les citoyens wallons se laissent mener par le bout du nez par leurs "parlementaires" qui craignent de perdre leurs titres de "ministricules" et leurs fromages de fonction si jamais le royaume de Belgique disparaissait. Talleyrand n'avait pas prévu l'effet de cette caractéristique humaine.
    • uit 't zuiltje
      octobre 28, 11:13 Reply
      aucune, vu la capacité intellectuelle des nationalistes... rien détonnant
      • xavier castille
        octobre 29, 20:31 Reply
        Des quelles nationalistes parlez vous? Ceux de 1830 ou des années 30?
  24. Peter
    octobre 27, 13:34 Reply
    Et maintenant Marcello ? Tu dis quoi maintenant ? Même ton ami Sinardet y était ! http://rechtsactueel.com/2014/10/27/prominente-sp-aers-aanwezig-op-colloquium-topcollaborateur/
    • Marcel Sel
      octobre 29, 17:04 Reply
      Mais cher Peter, que l'on analyse scientifiquement Van Severen lors d'un colloque ne me dérange pas. Sauf qu'ici, tout le colloque Van Severen sert à blanchir le personnage, parce qu'il est organisé par un centre "d'études" dont c'est la mission, fondé par des nostalgiques de la collaboration. Que l'on s'intéresse à De Man ne me dérange pas plus, pour autant que le centre n'ait pas été fondé par des nostalgiques de la collaboration et ne fasse pas l'impasse sur les erreurs, fautes et crimes (la collaboration) du personnage. Avec Dave Sinardet dans l'auditoire, je doute qu'on ait tenté de blanchir le personnage. Et à vous lire, parfois, je doute de l'intelligence et de la capacité de nuance chez certains flamingants.
      • Peter
        octobre 29, 21:25 Reply
        Cher Marcello, ik betwijfel of jij over de intellectuele capaciteiten beschikt om mijn intellectuele capaciteit te beoordelen. Jouw posts doen in ieder geval iets anders vermoeden. Nochmaals krijgen we hier het bewijs van de intentieprocessen die je graag maakt, totaal ongefundeerd, maar goed ... Als vermeende journalist hoop je ooit tot de 'orde' te behoren. Alleen, Cher Marcello, vormt een serieuze journalist zich een mening op.basis van zijn analyse. Jij hebt een mening en gaat dan op zoek naar pietluttigheden waarmee je je mening denkt te kunnen onderbouwen. Goed geprobeerd, Marcello, maar gevormde mensen weten wel beter. Ik had jouw antwoord op mijn post wel verwacht, maar ik laat het aan jouw blogfanaten over om hun conclusies te trekken.
        • Marcel Sel
          octobre 30, 12:22 Reply
          U hebt gelijk, ik zou moeten geschreven hebben "je doute de la capacité de nuance OU de. l'intelligence de certains flamingants". Ik denk eigenlijk dat u met opzet de nuances negeert tussen de doelen van het De Man colloquium en het Van Severen colloquium.
  25. MUC
    octobre 29, 10:25 Reply
    Marcel, au secours ! Le journal Allemand " Die Welt" considère le IJzertoren comme un symbole de ... http://www.welt.de/geschichte/article133730478/Wassermassen-retten-das-letzte-bisschen-Belgien.html
  26. Pfff
    octobre 29, 12:08 Reply
    Marcel nous retwitte du catho nazi-pédophile-colonisateur. Il lui faut sa dose par jour. Comme il est toujours du côté des victimes, et qu'il ne s'agit sûrement pas pour lui d'assimiler une religion avec certains faits, je suppose qu'il va nous pondre un article sur la minorité Sikh, abusée sexuellement par les musulmans britaniques : http://www.bbc.com/news/uk-23921570 Je l'entends d'ici ; son coeur saigne. Plus de 200 jeunes filles, et pas en 1950. Maintenant.
    • Pfff
      octobre 29, 12:28 Reply
      C'est la luuuutte/solution finaaale : Tareq al-Suwaidan avec les juifs, c'est comme Marcel avec les catholiques : il doit avoir ses raisons. "Toutes les mères de nations progressistes - et pas seulement les bruxelloises - doivent instiller à leur nourrisson la haine des catholiques. Nous les haïssons. Ce sont nos ennemis. Nous devons imprimer cette pensée dans l'âme de nos enfants, jusqu'à ce qu'une nouvelle génération les éradique de la surface de la Terre."
      • Marcel Sel
        octobre 29, 16:54 Reply
        Mais je n'ai jamais demandé l'éradication des catholiques, cher Pfff, je tiens trop à la critique pour vouloir la disparition du pape, enfin !
        • Pfff
          octobre 29, 17:47 Reply
          Ah ! Le Criticon, chef-d'oeuvre occidental, oeuvre (que je n'ai pas encore lue - j'attends qu'on me la traduise) de mon cher Balthasar, jésuite de son état. Tout se perd.
        • uit 't zuiltje
          octobre 30, 00:42 Reply
          gardons juste Pfff ça suffira grandement pour la critique grand M:.rcel tintin pour les autres,... tous les au pays des soviets! ;)
  27. HERVE
    mai 29, 10:16 Reply
    Il est beaucoup question de André Moyen dans le livre "Qui a tué Julien Lahaut ?" qui vient de sortir. On y apprend (page 159) que la guerre a rapproché André Moyen, un homme de droite, des milieux d'extrême droite. Il entre en contact avec des personnes de la Légion nationale, comme Fernand Dirix, ou des membres du Verdinaso à l'image de Paul Persyn, de Frans Van Dorpe ou de Willem Melis. Le Verdinaso (Verbond der Dietsche Nationaal-Solidaristen - Union des national-solidaristes thiois) est un ancien parti belge et néerlandais. Fondé en 1931 par Joris Van Severen, ce parti a existé jusqu'en 1941. Le parti était autoritaire et voulait abolir la démocratie. Le Verdinaso présente toutes les caractéristiques d’un mouvement fasciste : une milice, le Dinaso Militante Orde, le port d’uniformes, l’organisation de défilés, un programme anti-démocratique et un vocabulaire antisémite. Il faudrait continuer à étudier André Moyen car outre son implication dans l'assassinat de Julien Lahaut, il est plus que probable que lui et son réseau aient joué un rôle important dans les tueries du Brabant, en partenariat avec des "services" américains comme la Defense Intelligence Agency (le service secret de l'armée américaine). Ce qui unissait tous ces gens, c'est un anti-communisme primaire.

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