Pour dé-discriminer la mère, la Belgique donne le pouvoir au… père !
Pour se conformer à la Convention sur l’élimination de toutes les forces de discriminations à l’égard des femmes (CEDAW) ratifiée par la Belgique en 1985 (eh ouais), notre pays avait jusqu’à octobre 2012 pour autoriser de donner le nom de la mère aux nouveaux nés. Nous avons aujourd’hui plus d’un an de retard. Après de multiples résistances, particulièrement dans le chef de chrétiens-démocrates, un nouveau coup de théâtre semble devoir annuler tout le bénéfice obtenu lors des travaux en commission. Jusqu’ici, les parents allaient être libres de donner, au choix, le nom du père, le nom de la mère, ou les deux dans la combinaison de leur choix. En cas de désaccord, la combinaison «nom du père + nom de la mère» était la règle par défaut. Autrement dit, si les parents ne s’accordaient pas sur un choix particulier, l’enfant prenait les deux noms.
Mais hier, coup de théâtre. La ministre de la Justice Annemie Turtelboom introduisait un nouvel amendement, qui ramenait la future loi à la proposition initiale et erratique : si les parents ne tombent pas d’accord, ce sera uniquement le nom du père qui sera donné à l’enfant. L’amendement fut voté en commission dans la plus grande confusion, PS votant pour (!), CD&V votant contre. Le problème avec cet amendement : si le père refuse de donner le nom de la mère, elle pourra faire des pieds et des mains, son nom ne se transmettra pas, jamais. Cela revient à dire que le père garde le pouvoir absolu, et légal, de continuer «sa lignée» patrimoniale. Il suffira qu’il n’accepte aucune autre combinaison pour que l’enfant porte son nom et uniquement le sien. Je vais m’énerver…
… parce que ce pouvoir nous rappelle celui qu’avaient autrefois les maris sur les comptes en banque de leur femme (quand je dis «autrefois», je parle des années soixante, hein, pas du XIXe siècle…) Pire : sachant que la formule «nom du père seul» sera la plus facile à adopter, puisqu’elle requiert un simple défaut de démarche, il semble évident qu’elle prévaudra et que la plupart des nouveaux nés belges ne porteront que lui. Dans les couples modernes (dites «bobo» si vous êtes de droite très complexée), on peut espérer que les mecs trouvent bath de reconnaître la part de maternité qui est dans le bébé. Mais pour tous les autres c’est bien le patriarcat qui revient en force et rend pratiquement caduque une loi qui devait, je le rappelle, servir à dé-discriminer la mère en matière de nom de famille (je fais noter au passage le mot «famille» dans l’expression «nom de famille», ça peut aider certains).
Les arguments des opposants à la loi auront donc eu raison de… la raison. Ils sont tous d’assez minable facture. Tout d’abord, on prétend qu’il y a d’autres priorités. Mais oui, il y a toujours d’autres priorités. Mais tout le travail de réforme de l’État est passé avant d’autres priorités — chômage, fiscalité, gestion de la crise, santé — et ça n’a pas gêné grand monde alors qu’on se rend compte aujourd’hui que ça va compliquer les choses pour tout le monde. BHV aura plongé notre pays dans une crise politique potentiellement létale de 2007 à 2011 et la scission de cet arrondissement qui a monopolisé l’énergie de centaines de mandataires n’aura pas amélioré la vie d’un seul Belge ! En revanche, promouvoir la matronymie en sus de la patronymie change beaucoup plus qu’on ne le dit, il modifie notre perception de la pa-ma-ternité, et ce, dès notre naissance.
Autre argument fallacieux : on nous explique que les pauvres parents de deuxième génération auront la bagatelle de 10 combinaisons possibles dans le choix du nom de leurs enfants. C’est présenter le problème à l’envers. Ce qu’ils auront, en fait, c’est la liberté de choisir les noms qu’ils souhaitent (un, au maximum, chez chacun des parents) et de les combiner comme ils le veulent. Le chiffre 10 est absurde parce qu’il tient compte de toutes les possibilités d’attribution du nom à la première génération. Or, chaque génération refait ses propres choix.
Ainsi, si deux parents ont chacun reçu deux noms, A – B et C – D, leurs enfants pourront s’appeler A – B, C- D, A – C ou B – D. Je ne considère pas l’inversion (C – A et D – B) comme un nom différent parce que c’est un choix d’ordre, pas de «sens». Nous avons donc, tout au plus, 4 combinaisons et deux inversions possibles. Et non pas 10, comme on nous l’affirme. Si les parents ont tous deux un seul nom, A et B, il y a trois possibilités : A, B ou A-B (et son inversion B-A). Si l’un des parents a deux noms A-B et l’autre un, C, nous avons quatre combinaisons A-B, C, A-C, B-C et deux inversions : C-A et C-B. L’argument des dix combinaisons ne tient pas compte de la réalité qui sera effectivement vécue par les parents en question. De plus, une liberté donne toujours plus de combinaisons qu’une obligation, c’est parfaitement normal, ce chiffre de 10 (en fait 3 ou 4) est donc positif et non négatif.
La complexité administrative qu’on nous brandit est tout aussi fabriquée. Du reste, quand madame Y, divorcée, déclare vivre avec son fils X, ça ne met pas, à ma connaissance, le foutoir dans l’administration. Pas même quand elle se remarie avec monsieur Z. La généalogie est un autre prétexte absurde : elle ne fonctionne pas sur le repérage des noms, mais sur les documents officiels. Sachant que tout enfant portera de toute manière le nom d’au moins un des parents, la question ne se pose même pas ! On se demande d’ailleurs comment les généalogistes ont fait jusqu’ici pour remonter toute une lignée matriarcale alors que les femmes changent de nom à chaque génération !
On nous dit aussi que des cousins ne porteront plus forcément le même nom. Eh bien, je dirais, bienvenue au club, messieurs ! Aujourd’hui, les cousins par la mère ne portent pas le même nom, non plus ! En fait, les nouvelles mesures permettent de corriger ça. Si deux sœurs de nom A épousent un monsieur B et un autre C, les cousin-e-s s’appelaient jusqu’ici B et C. Rien ne témoignait de leur cousinage via madame A. La nouvelle formule permet (sans l’imposer) qu’ils s’appellent B-A et C-A (ou A-B et A-C) et aient donc un matronyme commun.
Et puis, le monde actuel est aussi fait de couples gays et de couples recomposés. Dorénavant, la mère non porteuse d’un couple lesbien pourra aussi voir sa maternité reconnue sans trop de formalités. Dans les couples recomposés, pour peu que les enfants du premier mariage portent le nom des deux parents, les enfants d’un second mariage pourront avoir un des noms en commun avec ceux du premier mariage. Si madame Dupont, mariée à monsieur Dubois, mère de Jean Dubois-Dupont (selon la règle d’avant l’amendement) se remarie avec monsieur Durant et donne naissance à une Jeanne, elle pourra s’appeler Jeanne Durant-Dupont et partagera alors la partie maternelle de son patronyme avec Jean.
Autre vertu : pour les enfants d’un premier mariage, il est quelquefois frustrant (voire énervant) de partager un nom de famille identique à celui des enfants d’un deuxième mariage. Cela peut même causer des bagarres épiques. «Tu n’es pas un vrai Dubois, comme moi». Là aussi, la loi permet une distinction pacificatrice : si monsieur Dubois se remarie avec Madame Dubosquet et donne naissance à Janneke, elle pourra s’appeler Janneke Dubois-Dubosquet. Si Janneke partage alors toujours son patronyme avec Jean Dubois-Dupont, attestant de leur demi-fratrie, le matronyme les distinguera, attestant de leur demi-différence parentale.
Mais le pompon, repris aujourd’hui encore dans un édito d’Annick Hovine dans La Libre, c’est ce que j’appellerais le syndrome de la mère pondeuse : «Jusqu’ici […] seules les femmes peuvent porter des enfants et accoucher. C’est peut-être injuste ou « inégal », mais c’est comme ça ! Si les femmes deviennent mamans par le biais de la grossesse, les hommes deviennent pères en donnant leur nom.» Ou pour résumer plus abruptement : «allez, ma poule, pond ton mioche, que je lui colle mon nom, comme ça, je serai père». Si c’est ça être mère ? Une grosse qui met bas ? C’est ça être père ? Un pignouf qui conditionne sa paternité à la transmission de son nom ? Attention, je sors le bulldozer !
Cette thèse des pères qui s’attachent à leurs enfants parce qu’ils portent (exclusivement) leur nom a, figurez-vous, été soutenue par des experts psychodiplômés. Elle est la clé de voûte de tout l’édifice réactionnaire. Pourtant, statistiquement, l’Espagne, où le double nom est la règle, est un pays où les hommes s’occupent plus des enfants qu’ici. C’est à se demander si ces psy-kekchose ont vraiment étudié leur affaire, et pire, s’ils comprennent quoi que ce soit à la paternité et accessoirement, s’ils savent lire. Parce que, pour commencer, sans l’accord du père et de la mère, il sera impossible de priver l’enfant de patronyme. Ensuite, si les pères ne deviennent vraiment pères que quand l’enfant porte leur nom, qu’on m’explique pourquoi tant de femmes divorcées ont tant de mal à obtenir leur pension alimentaire du «donneur de patronyme» ; pourquoi tant de pères se désintéressent des enfants d’un premier mariage quand ils s’engagent dans un second ; pourquoi tant de pères sont même plus paternels avec des enfants d’une seconde épouse dont ils ne sont pas géniteurs et qui ne portent pas leur nom, parfois au détriment de ceux qui portent, et leur nom, et leurs gènes. Je suppose qu’ils sont l’exception que tout constat scientifique oblitère pour «simplifier» ?
Il y a d’ailleurs une autre façon de voir les choses : aujourd’hui, l’enfant portant automatiquement le nom du père, celui-ci n’a aucun effort à faire pour que sa descendance lui soit reconnue ! Hovine va plus loin : «Le nom de famille est aussi, pour l’enfant, ce qui le relie à son père — la dernière chose, parfois, quand il a disparu dans la nature. Si le père ne donne plus son nom, que (lui) restera-t-il ?» Outre le fait qu’elle reconnaît là que le père, même quand il donne son nom, est parfois très oublieux de ses enfants, on a envie de lui répondre qu’il restera à l’enfant le nom de la mère, qui est là, qui l’élève, et au moins, il sait pourquoi il le porte. Parce s’il s’agit de garder derrière son prénom la trace d’un spermatozoïde vite éjecté, puis d’un départ, d’une fuite, d’un manque total d’attention, autant n’avoir pas de nom du tout. Je connais une personne qui, trouvant insupportable de porter toute sa vie durant le nom de famille d’un père aussi oublieux, a fini par l’effacer pour prendre le nom de sa mère, ce qui n’a été ni facile, ni gratuit. Devoir épeler un nom qui vous a tant fait mal par son absence peut être une douleur quotidienne.
Et puis, si des pères deviennent moins attentifs à leur progéniture sous prétexte qu’elle porte aussi le nom de la mère, bon sang, mais quelle paternité les enfants peuvent-ils espérer de débiles pareils ? À ces psychomachinchoses qui crient à hue et à dia que le nom du père est indispensable, voire qu’il doit être le seul attribué, j’ai bien envie de rappeler que la paternité, avant d’être la transmission d’un nom, c’est surtout la reconnaissance de traits communs, de caractères similaires, d’une descendance physique et psychique. Quelle piètre paternité que celle de s’occuper correctement de sa progéniture si et seulement si celle-ci porte le même patronyme et éventuellement exclusivement celui-là ! Quel manque de confiance dans ce que la paternité peut être ! Quant à la mère, si son rôle n’était que d’accoucher, je comprendrais encore, mais c’est tout de même elle qui passe, partout en Europe, le plus de temps avec ses enfants, et la différence est même abyssale, y compris en Suède !
La question de la paternité est plutôt liée aux traditions. Et il y a cinquante ans, les pères n’en avaient pas grand-chose à cirer de leurs marmailles. Avant l’âge de raison, ce n’était même pas à la mode de s’en occuper. L’émancipation de la femme a donc — on l’oublie souvent — émancipé l’homme qui peut aujourd’hui, sans railleries, s’occuper de ses enfants. On peut en parler entre mecs sans essuyer les moqueries des autres, et même, en suscitant une certaine admiration. De «donner le biberon, je laisse ça aux femmes» à «houlala, tu donnes le biberon deux fois par jour ? Merde, je suis nul à côté, moi c’est deux fois par semaine», la société a bien évolué. Mais cette évolution est fragile. Le retour des conservatismes menace. Or, ça n’a rien de bobo de se soucier de ses petits en prenant à son compte des charges autrefois réservées aux femmes ou aux «efféminés». C’est au contraire une marque de civilisation.
Dans cette perspective, le cas qui allait être le plus courant avec l’ancienne mouture de la loi — le fait d’ajouter le nom de la mère à celui du père — amenait une notion supplémentaire dans l’éducation : la reconnaissance du couple nécessaire à tout enfantement (hors adoptions, etc.), mais aussi de l’association des deux parents dans l’éducation, la formation et l’héritage génétique ou moral. Cela méritait la mise au même niveau des deux parents au droit à la «perpétuation du nom». Ce changement de mentalité s’oppose à des blocages, mais c’est toujours le cas. Il faut aller un pas trop loin pour faire passer les changements légitimes. Jef du bar d’en face a fini par admettre que les femmes conduisent aussi bien que les hommes (mieux, selon les statistiques d’accidents), qu’elles peuvent s’engager dans l’armée et y être autre chose que des cantinières blondes à culbuter le samedi, qu’elles brillent à l’université qui leur était jadis interdite, que le fait qu’elles puissent ouvrir un compte sans l’accord du mari ne les a pas rendues plus dépensières ou plus infidèles. Mais voilà, dans leurs slips couilles croisées de Play-sex, les hommes ont en fait terriblement peur. Ils crient «j’ai besoin que l’enfant porte mon nom, sinon, je risque de pas bien m’en occuper ! Au secours ! Mamaaaaan» Ben oui, ils crient maman, le mot que les mecs d’entre les mecs, les héros de la guerre, crient le plus souvent quand ils sont blessés ou qu’ils vont mourir. Maman. Ensuite, des femmes prennent peur parce que le patriarcat menace de ne plus s’occuper des enfants si par malheur, elles soutenaient l’idée de leur donner leur nom. C’est dire à quel point le patriarcat est encore puissant et résiste, les dents dans la chair, à chaque avancée potentielle.
La réalité, c’est que les conservateurs et conservatrices préféreraient que les grands-pères paternels soient assurés que leurs petits-enfants portent leur nom, et de préférence uniquement celui-là, figeant l’histoire comme une lignée masculine, niant le rôle prépondérant des femmes, non pas dans le fait de porter l’enfant et de le faire naître, mais bien dans son éducation, son accompagnement, son instruction et encore plutôt souvent dans le fait que, le père étant absent par excès de travail ou par goût de l’aventure, elles élèvent les enfants seules. Ils portent alors le nom d’un étranger. Apparemment, il faudra encore des décennies pour que les mecs admettent que le nom «de jeune fille» d‘une épouse n’est pas un kleenex qu’on efface dès que la mère a servi la lignée de l’homme en pondant un petit, destiné parfois à rien de plus qu’à porter le nom d’un fier papa qui, pour le reste, a peut-être abandonné l’idée même de s’en occuper dès le lendemain de la naissance. Un nom, ça peut aussi se mériter. Non. Ça doit se mériter, chers psychologistes !
Le patriarcat induit cette absurdité que connaissent bien les mâles. Cette représentation parfois irréelle qu’un nom peut porter. Ainsi, derrière mon pseudo, je porte toujours un nom italien, hérité d’un hexa-z-aïeul qui a quitté l’Italie en… 1811 pour épouser une Allemande. Ce nom ne transmet qu’une toute petite partie de mon histoire familiale — quelques pour cent tout au plus. Toutes les recherches généalogiques de la famille portent d’ailleurs exclusivement sur la lignée patriarcale du grand-père. Les femmes, on s’en fiche…
En revanche, la combinaison des noms (de jeune fille) de mes grand-mères rend beaucoup mieux la complexité de mes origines. Ça donne Marcel Campo – Van Gerreweey. Le premier est une déformation allemande (langue maternelle de mon père) d’un nom français (ma langue maternelle) qui sonne italien (origine patriarcale de mon pépé), le second est le nom d’un Néerlandais (langue maternelle de ma grand-mère, et deuxième langue de ma mère) qui a quitté la Zélande pour s’établir dans le pays de Waes et ensuite à Bruxelles (ma ville). Étrangement, toutes mes origines se retrouvent donc plus ou moins à égalité dans cette combinaison. Mais il vous semble idiot d’aller la rechercher ? L’enfant ne se construit-il pas aussi comme ça, par les origines complexes de l’ensemble de sa famille ? Ou suis-je moi-même bon pour l’étage de psychiatrie de la clinique la plus proche ?
Quant à mes enfants, ils pourraient porter n’importe quel nom. Je ne les reconnais pas à leur patronyme, chère Annick, mais à leurs yeux, qui sont la prunelle des miens, et je ne connais pas de père qui pense autrement. En revanche, et ça ne semble déranger personne, je connais une femme qui a porté toute sa vie le nom d’un homme qui a abusé d’elle, enfant. Oui, certains hommes donnent fièrement leur nom à leurs petites filles ou petits garçons et n’hésitent pas ensuite à les battre, à les violer, à les humilier. À la réflexion, je me dis que cet argument-là n’a pas intéressé les conservateurs et les psys qu’ils brandissent comme experts — à moins qu’ils ne soient aussi ex-pères.
Comme quoi, le patriarcat n’est pas une belle tradition. C’est une hérésie dans une société civilisée. Une société capable d’avancer sans se faire peur. Une société capable de mettre les femmes au même niveau que les hommes, sans nier les différences, mais sans en abuser pour prétendre que l’un serait plus ceci et l’autre plus cela. La civilisation, c’est ce qui nous permet à la fois de reconnaître que physiquement, nous avons été conçus différemment et que cela a des répercussions psychiques, mais que moralement, nous devons dépasser ces différences pour construire et reconstruire en permanence la société la plus juste. Dans ce contexte, risquer de zapper le nom du père est pour les rétrogrades une véritable horreur. Alors que — «pourquoi une telle loi alors qu’il y a d’autres urgences ?» à l’appui, l’absence du nom de la mère ne semble pas tant déranger. Moi, il me dérange profondément.
Aujourd’hui on peut donc dire que le patriarcat obtus a gagné. Par défaut, l’immense majorité des enfants qui naîtront porteront donc le nom du père. La mère n’aura rien à dire si le père ne souhaite pas autre chose que marquer le spermatozoïde devenu grand de sa marque brillante et éternelle. Turtelboom, Bacquelaine, le PS entier peuvent bien nous abreuver de leurs litanies hypocrites, le fait est là : nos édiles ont passé quinze ans à imaginer une loi qui, au final, ne sert à rien.
Ironie de l’histoire, il y a quelques mois, les Belges se moquaient des Français qui étaient descendus en masse dans la rue contre le mariage pour tous. Aujourd’hui, amis français, vous pouvez franchement tirer les premiers !
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