Cachez cet islamisme… un livre sur la cancel culture en Belgique francophone. Dédicaces le 20 mai à Uccle.
Vous vous souvenez du Balek-Gate ? J’avais écrit un article sur le sujet à l’époque. Mais il restait beaucoup, énormément à dire sur cet inquiétant dérapage pour la liberté d’expression, et notamment la liberté éditoriale en Belgique. Et de nombreux points de vue à proposer, notamment sur la façon dont le débat a alors été confisqué par les défenseurs… du journalisme.
C’est ce que propose l’ouvrage collectif Cachez cet islamisme… Voile et laïcité à l’épreuve de la Cancel Culture, sous la direction de Florence Bergeaud-Blackler et Pascal Hubert.
C’est à titre d’intervenant externe et d’observateur (même si pour l’occasion, je donne raison à l’Observatoire des Fondamentalismes qui a fait, selon mes conclusions, les frais d’une hallucinante campagne de harcèlement, de dénigrement et de désinformation), que j’ai accepté de contribuer à l’ouvrage collectif, qui reprend aussi les éclairages précieux de Florence Bergeaud-Blackler elle-même (Docteure et notamment chargée de recherche CNRS Groupe Sociétés, Religions, Laïcités), de Pascal Hubert (avocat), Georges Dallemagne, député, Nadia Geerts, professeure de philosophie, essayiste, Fadila Maaroufi, Observatoire des Radicalités, Karan Mersch, Professeur de philosophie et Céline Pina, essayiste et éditorialiste.
L’ouvrage s’ouvre sur un avant-propos d’Elisabeth Badinter. Il pose une question cruciale : est-il possible de débattre de l’islamisme et du voile à l’heure de la cancel culture ?
Le pitch :
En juillet 2020, la Cour constitutionnelle belge a rendu un arrêt permettant à une Haute École de l’enseignement supérieur, d’interdire les signes convictionnels. Cet arrêt a suscité des réactions en cascade : au parlement bruxellois, à la commune de Molenbeek, où une motion autorisant le port du voile au personnel de l’administration a été votée. Dans la presse, un affrontement par le biais de cartes blanches sur le voile a été à l’origine de tentatives de faire taire son adversaire par tous les moyens : injures, calomnies, mais également procédures judiciaires, le tout abondamment relayé sur les réseaux sociaux.
Ces disputes publiques témoignent de l’affrontement sourd de deux interprétations du principe de neutralité en Belgique, l’une « inclusive » et l’autre « exclusive », un affrontement qui ne pourra se résoudre que par l’ouverture dans un grand débat public. La thèse de cet ouvrage est que ce grand débat citoyen sur la neutralité est empêché par le déni de l’islamisme entretenu par des partis et des groupes qui n’hésitent pas à « effacer » leurs adversaires.
Ce n’est pas un énième livre sur les polémiques publiques autour du voile, il est un livre argumenté, bâti autour de témoignages experts et personnels édifiants, d’analyses qui décryptent minutieusement les enjeux et les méthodes de cette « culture de l’effacement » ou « cancel culture » sur les réseaux sociaux, relayée par des partis politiques, des médias mainstream et des institutions européennes.
Le livre sort ce 20 mai en Belgique et en France aux éditions La Boîte à Pandore, il fait 240 pages et est affiché à 18,9 €.
À cette occasion, la plupart des auteurs, dont votre serviteur, seront en dédicace ce 20 mai à partir de 16 h, à la Librairie Bleu d’Encre, Parvis Saint-Pierre, à Uccle.
Avis aux journalistes : une conférence de presse sera organisée le 21 mai. Pour plus d’informations, contactez l’éditeur (ou envoyez-moi un mail à l’adresse ci-contre).
2 Comments
Toto
juin 04, 11:37Ben Deffense
juin 25, 19:05