Le gloubiboulga ou l’improbable projet francophone.

IMG_0255Les mauvais réflexes sont de retour. Il a suffi que la N-VA lance un nouvel assaut séparatiste début janvier. Plusieurs éditorialistes du Sud et quelques chefs de partis ont répondu : « Mayday, mayday, il faut réveiller le projet francophone ! » Cela s’est notamment traduit par le retour de l’improbable « front francophone ». Très concerné, Benoît Lutgen est illico monté avec sa truffe de sanglier en première ligne pour grogner qu’il fallait remettre ce front en route, en appelant, bien sûr, le MR à y participer !

Piège facile. Parce qu’évidemment, le parti de Charles Michel peut difficilement répondre présent : il est à la fois le petit poucet de la coalition — il représente moins de 20% des électeurs de la majorité. Et, à l’opposé, le MR est aussi, délicieux paradoxe, le parti qui dispose du trône de premier ministre ainsi que de la majorité des portefeuilles ministériels.

Magic comes with a price et dans ce cas-ci, c’est celui d’une nécessaire retenue vis-à-vis de la N-VA. Charles doit éviter les provocations. Car d’un point de vue flamingant, pour accéder au gouvernement fédéral, les nationalistes, grands gagnants des élections au Nord, ont été contraints d’en céder la tête à des Francophones. De droite, certes, mais wallons quand même. De quoi alimenter l’idée que dans ce pays, ce seraient donc bien toujours les Francophones qui font la loi. Littéralement. Une idée que la N-VA laisse évidemment circuler au sein de son arrière-ban.

Ce qui, autre paradoxe, impose au MR une grande réserve dans tout ce qui pourrait sembler communautaire, tout en laissant à la N-VA les coudées franches. Pire : le premier ministre se voit obligé de minimiser, semaine après semaine, les petites provocations de son partenaire le plus lourd (dans tous les sens du terme).

Un front francophone qui arrange bien les flamingants.
On pourrait jouer à sempiternellement reprocher aux réformateurs d’être entré dans la coalition Kamikaze. Mais ce serait cacher que ceux qui appellent à un front francophone entrent eux-même dans le jeu de Bart De Wever. Un tel front serait en effet la confirmation que notre pays est bien composé de deux démocraties, de quoi combler d’aise notre Auguste anversois. Ce serait même un outil bien utile pour convaincre les Flamands tiédasses envers la scission que c’est la seule solution, puisque le pays s’évapore, puisque Bart aura donc eu raison depuis le début. Il faut donc bien faire quelque chose. Seule la N-VA le fait. Votez N-VA en 2019, godverdomme !

Que faire, alors, pour que N-VA cesse enfin de maîtriser le jeu ? De fait, elle impose cet agenda séparatiste. Et cette grille de lecture communautaire. Elle domine toujours le paysage politique flamand. En fait, à cela, « les Francophones » ne peuvent rien faire, ce ne sont pas eux qui votent pour ou contre la N-VA. Et celle-ci trouvera de plus toujours bien quelque chose à reprocher aux Wallons, quoi qu’ils fassent. Autrement dit, il ne faut plus trop s’occuper de la N-VA. Juste relever ses dérives pour informer la population.

Flandre-Francophonie, le combat nationaliste perdu d’avance.
Car les Francophones sont coincés. Ils ne peuvent déjà pas changer le rapport symbolique entre les deux grandes communautés. Il y a une Flandre puissante, qui s’est construit une mythologie, s’est dotée d’un hymne « national » et de tous les attributs d’une nation, largement reconnus par la majorité de sa population, même lorsqu’elle les superpose tout naturellement à ceux de la Belgique. En face, il n’y a rien. On n’a pas construit une mythologie francophone ou wallonne.  L’hymne wallon est encore largement inconnu, quand il n’est pas raillé.

Un certain nombre d’intellectuels et de politiciens présentent cette nonchalance identitaire wallonne comme une faute historique. Pourtant, longtemps, elle a au contraire été vue comme sympathique. Les temps changent. Désormais, certains leaders, notamment socialistes (Magnette, Demotte, pour citer les principaux), appellent les Wallons à devenir wallo-patriotes. Un appel vain : on n’impose pas le chauvinisme à une population. Pourquoi, alors, ne pas considérer que le manque de ferveur régionale-patriote du Sud est un atout et chercher le moyen d’en tirer profit ?

Il a du reste des origines géographiques, historiques, sociologiques que des centaines de discours enflammés ne pourront effacer. D’abord, il y a deux fois moins de Wallons que de Flamands, et une densité de population nettement inférieure. Cela ne favorise pas le sentiment identitaire. Ensuite, la Wallonie a été bien plus longtemps divisée que la Flandre. Alors que les provinces néerlandophones connaissaient un destin commun dès la séparation des Provinces unies en 1581 (hormis une partie du Limbourg), la Principauté de Liège ne rejoignait les autres provinces wallonnes qu’en 1795, sous la domination française. Soit deux siècles plus tard ! On y cultive d’ailleurs toujours une sorte d’exception ardente.

Un pays conçu pour les Wallons, décevant pour les Flamands.
Les Wallons n’ont jamais adhéré massivement aux mythologies nationales wallonnes — même quand ils étaient dirigés par des régionalistes convaincus — parce que les mythologies belges satisfaisaient pleinement le besoin éventuel d’attachement national des citoyens wallons ou francophones. Logique. Elles s’adressaient en priorité aux Francophones. Les héros l’étaient aussi. Des pères de la Nation (Rogier, Charlier Jambe-de-bois, Nothomb) jusqu’aux plus grands écrivains, (même Georges Rodenbach, qui habitait en Flandre, et était donc techniquement flamand, mais de langue française). Le Belge latin pouvait pleinement se reconnaître dans le panthéon belge, contrairement à son concitoyen flamand dont l’élite même lui était soustraite.

Si le Néerlandais assorti d’un des accents flamands est le « peuple flamand » dans l’imaginaire des nationalistes du Nord, ceux du Sud ont beaucoup de mal à rendre crédible l’association du français et du « peuple wallon ». Le français, langue d’importation, est au contraire un obstacle à la valorisation du patrimoine linguistique proprement wallon. Si les flamingants peuvent crier « la langue est tout le peuple », les wallingants devraient d’abord expliquer de quelle langue ils parlent : le français, le picard, le namurois, le liégeois ou le gaumais ? Du coup, la sauce nationaliste a beaucoup de mal à monter autour de la langue au Sud. Par ailleurs, les accents frontaliers sont si proches des accents du Nord (au sens large) de la France que les Wallons auraient bien du mal à expliquer en quoi ils seraient un peuple différent du « peuple français » voisin. D’où le rattachisme, embryonnaire.

En toute logique, la Flandre a donc pu confortablement imposer sa grille de lecture identitaire pour toute réforme de l’État. Mais y répondre en s’inscrivant dans la même grille de lecture, reviendrait à tenter de battre « la Flandre séparatiste » sur son terrain préféré, privilégié. Une hérésie. Répondre à l’identité linguistique, ethnique par une autre, qui sera toujours moins forte, est le meilleur moyen de l’alimenter.

Alors, que peuvent faire les partis francophones, nés de cette étrange nécessité de scinder jusqu’aux représentations des citoyens ? Passons les possibilités en revue.

Le projet belge : arrêter les réformes de l’État qui ne sont plus destinées qu’à satisfaire les besoins identitaires des autonomistes du Nord et du Sud et remettre à plat l’usine à gaz belge sans tabous pour rendre la gestion du pays plus efficace, avec les partis ou les politiciens flamands qui pourraient partager cette vision.

Ces réformes nous coûtent en effet extrêmement cher. La structure que nous en avons héritée rendent le pays illisible pour ses citoyens. Notre Constitution ne peut déjà plus être comprise sans l’assistance d’un sacré juriste. Sans parler des législations explosées qui rendent perplexe tout entrepreneur actif dans les trois régions. Même des ministres se perdent dans les compétences.

Comme la plupart des pays d’Europe, nous avons trop de règlements. Mais contrairement à la plupart d’entre eux, nous faisons tout pour aggraver encore cette surcharge ! Désormais, chaque région pourra, en sus, moduler certains impôts à sa sauce. Les comptables fourbissent leurs ordis.

Seulement voilà, si on dit à la N-VA et au CD&V qu’on ne veut plus rien changer, ou qu’on veut une pause, on va se faire qualifier de « madame non » qui ne serait « demandeur de rien ». C’est déjà arrivé, non ? Ben oui ! Pourtant, tout remettre à plat, revoir ce foutoir institutionnel, est le seul moyen de devenir un État efficace. C’est ce qu’on veut, ou pas ? Une possibilité : essayer, mais en tentant d’abord de convaincre la Flandre qu’elle s’en trouvera mieux.

Un calque de la Flandre, version francophone. À savoir, une fusion de la région wallonne et de la communauté française, qui n’auraient plus qu’un parlement unifié et un gouvernement. Appelons ça la Fédération francophone. Elle aurait une compétence uniquement communautaire à Bruxelles. Comme c’est le cas pour la Flandre aujourd’hui, la communauté française exercerait toutes les prérogatives de la Région wallonne, et sa capitale serait, soit à Namur, soit à Bruxelles.

J’ai tenté de comprendre la fantasmagorique Loi du 8 août 1980 (un bel exemple de législation indéchiffrable pour le citoyen censé pourtant ne pas l’ignorer), qui établit ce transfert d’autorité au niveau flamand et, pour l’avoir parcourue en dilettante, j’ai l’impression (à confirmer par un juriste s’il y en a un dans la salle) qu’une telle fusion devrait être avalisée par les 2/3 des députés, et la moitié dans chaque groupe linguistique (loi spéciale imposée par l’article 137 qui autorise l’exercice des compétences d’une région par une communauté). Pas évident. Il faudrait aussi que la communauté germanophone soit transformée en région à part entière, puisqu’elle n’est pas francophone et ne peut de toute évidence être gérée par la Communauté française. À moins que là aussi, la Fédération francophone n’exerce que des compétences purement territoriales.

Cette Fédération francophone, serait donc le calque exact et inversé de « Vlaanderen ». La région bruxelloise subsisterait. Mais désormais, la Flandre et la Fédération francophone y géreraient les compétences personnalisables via la COCOM, avec tous les écueils que l’on connaît actuellement.

Hormis la fusion de deux gouvernements, quelques économies, et la réalisation d’un véritable pendant institutionnel à la Flandre, ce projet n’apporterait qu’une simplification de façade, et confirmerait que Bruxelles n’est pas une région de même valeur que les deux méga-entités flamande et wallo-francophone. Nous aurions alors une Belgique bipolaire avec une région centrale soumise aux deux autres. Pas sûr que les Bruxellois apprécient. Pas sûr, même, que les flamingants acceptent. Et pas sûr que cela ne favorise pas une future scission pure et simple.

Un projet purement régionaliste où chaque région gèrerait tout, aussi bien le territorial que le communautaire. Bruxelles deviendrait alors une région bilingue autonome. Pour fonctionner, et profiter d’économies d’échelle, elle devrait cependant s’appuyer sur les capacités culturelles et éducatives des deux grandes régions pour alimenter son enseignement, mais sans en dépendre. Elle pourrait ainsi convertir la commission communautaire commune (COCOM), qui réunit aujourd’hui les Néerlandophones et les Francophones, en un organe biculturel soudé, avec ses propres ministres de la culture, de la santé, du tourisme, etc.

Cela favoriserait un enseignement bilingue ou plus immersif, qui ne serait plus régi depuis la Flandre ou la Wallonie, mais qui y puiserait ses cours, ses directives, ses objectifs, en toute indépendance. C’est le rêve de beaucoup de Bruxellois, qui ne dérangerait pas les régionalistes wallons. Il aurait l’avantage de dédramatiser des concepts comme la ville unique assortie de districts, comme à Anvers. Je ne dis pas qu’elle est souhaitable, mais on pourrait au moins en débattre sans suspicion d’agenda caché.

Mais il y a une chance sur un milliard que les partis flamands majoritaires abandonnent l’idée de faire un jour de Bruxelles la capitale d’une Flandre indépendante — même les partis qui pensent que cette indépendance n’arrivera jamais. Les parlements flamands et de la communauté francophone n’auraient en effet plus rien à faire à Bruxelles dans un projet régional de ce type. Déménager la capitale flamande ? Bon oublions cette idée ! Elle est adulte, et nous vivons dans un pays qui ne le sera jamais.

La scission de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La Wallonie et la Bruxelles francophone gèreraient alors chacune leur culture et leur enseignement de façon autonome. Mais dans ce cas, Bruxelles serait en porte-à-faux, entre un enseignement néerlandophone financé et dirigé depuis la Flandre, d’une part, et des écoles francophones (nettement moins bien) autofinancées d’autre part. De même, pour la culture. À terme, l’appauvrissement de la capitale pourrait l’amener à s’orienter de plus en plus souvent vers un partenariat avec la Communauté flamande, seule à pouvoir rendre aux Bruxellois ce qui leur revient (l’impôt sur le lieu de travail, au moins partiellement). Petit à petit, la Flandre prendrait de ce fait proportionnellement le pouvoir dans la Capitale pour la plupart des compétences personnalisables (prévention santé, mise au travail, sport, etc.). Celle-ci perdrait aussi son lien avec le reste de la culture française en Belgique et se retrouverait psychologiquement enclavée en Flandre. Vous aimez les barricades ?

La nation francophone, en réponse à la nation flamande. Autrement dit, le « vrai projet francophone » que certains prétendent possible et dont beaucoup rêvent en secret. Il s’agirait d’unir la Wallonie et Bruxelles en une nation francophone indépendante — et pour les Flamands (de Bruxelles), la même chose. Bien sûr, on serait gentils, on prévoirait des droits vastes pour les néerlandophones de Bruxelles et les Germanophones. Mais ils vivraient dans un pays francophone. Évidement, le Parlement flamand de Bruxelles devrait, là aussi, déménager en Flandre. Si c’est ça, le projet franco, je propose tout de même qu’on avertisse déjà les casques bleus.

Le gloubiboulga à la Di Rupo : quitte à passer pour mollasson, attentiste, eau dormante, testons la vision dirupiste que je décrirais ainsi : on ne propose ouvertement rien de concret au plan institutionnel, sachant que les Francophones n’auront jamais l’initiative et ne l’emporteront jamais — tout ce qu’ils peuvent faire, c’est retarder ou éviter le dernier pas autonomiste des flamingants, en espérant qu’un jour, les éditorialistes flamands se rendent compte que la course au plus séparatiste est nocive, tant pour la Flandre que pour la Belgique en général.

En attendant, on poursuit donc simplement la concrétisation de la 6e réforme de l’État à Bruxelles et en Wallonie puisqu’on y est obligé. On réfléchit toutefois en secret à ce qu’on pourrait proposer quand le Nord viendra nous imposer une septième réforme, en 2019. Ce n’est qu’au moment où l’on saura ce qu’ils ont dans leurs cartons qu’on pourra décider de l’étape suivante.

Si la N-VA reste fortissimo et exige une scission de la sécu, on devra scinder le pays. Pour ça, les plans sont probablement prêts, mais on ne va pas le dire.

Dans la gloubiboulga-politik, tant qu’il n’y a pas une telle scission à l’horizon, on continue comme on l’a toujours fait : de petit compromis en petit compromis, en tâchant de garder Bart De Wever loin du pouvoir fédéral. Finalement, ça n’a pas trop mal réussi de 2011 à 2014, ce machin.

C’est peut-être encore la formule la plus réaliste. Un peu penaude, pas glorieuse, brinquebalante même, mais la Belgique, c’est ça aussi. Et après tout, ce n’est pas la faute des Francophones si les politiciens flamands ne sont jamais satisfaits.

Du reste, si une partie de la presse du Nord juge si important de parler du Vlaamse Volksbeweging (qui vient encore d’engager un ex du centre d’études du Vlaams Belang et continue à commémorer August Borms) comme du « Mouvement flamand », d’interviewer des Jean-Pierre Rondas, des Hendrik Vuye ou des Bart Maddens à la queue-leu-leu parce qu’elle a le feu à la bite indépendantiste, c’est son problème. Ne nous en mêlons plus, ça ne sert à rien. Parlons plutôt avec les Flamands progressistes, de gauche comme de droite.

La seule réponse efficace aux autonomistes transis du Nord serait donc le gloubiboulga,  soit exactement le contraire du « front francophone ». À savoir le retour du projet belge, mais dans une version décomplexée, pacifiée. La reconstitution progressive d’un pays devenu foireux et foiré, avec ceux qui en veulent, aussi bien en Flandre qu’en Wallonie ou à Bruxelles. Et ils sont une majorité.

Une Belgique non plus basée sur l’opposition entre oppresseurs et opprimés, entre identitaires et débonnaires, entre Wallons et Flamands, mais bien sur les valeurs que nous partageons. Liberté, égalité, fraternité. Ou l’Union fait la Force. Une démocratie ouverte et progressiste. Un pays qui se donne les capacités d’enfin donner leur chance aux djeuns, aux entrepreneurs, à ceux qui veulent construire plutôt que détruire.

C’est peut-être un pari parce que les résistances sont nombreuses. Mais tout de même : en Belgique, les deux grandes communautés sont parvenues à s’entendre sur des sujets éthiques qui déchirent bien d’autres pays. L’euthanasie, le mariage homosexuel, et même l’accueil des réfugiés, où Francken s’avère dans la pratique plus à gauche que Manuel Valls. Tout ça vaut bien un gloubiboulga, non ?

Du reste, un État wallo-bruxellois pourrait difficilement être à la fois moderne et francophone : il exclurait alors 70.000 Germanophones de Wallonie, 150.000 Néerlandophones de Bruxelles (la nuit ; et 450.000 le jour), et ferait fi de la nature extrêmement cosmopolite de la Capitale, dont plus de 60% des habitants sont nés à l’étranger.

Et donc, le seul projet « francophone » qui tienne la route porte très mal son nom. On devrait parler d’un projet belge. Pourvu, bien sûr, que certains Francophones cessent de croire que la Belgique s’arrête à la frontière linguistique.

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95 Comments

  1. Marc Lemaitre
    février 19, 20:35 Reply
    Je suis plutôt d'accord avec tout ce que vous avez écrit. J'apprécie tout particulièrement le "Bon oublions cette idée ! Elle est adulte, et nous vivons dans un pays qui ne le sera jamais." même si cela me "fend le coeur". J'aimerais qu'il n'en soit pas ainsi. Nous y reviendrons a la fin. Mon seul point majeur de désaccord avec votre analyse est la fin de la phrase suivante. "Si la N-VA reste fortissimo et exige une scission de la sécu, on devra scinder le pays." Maintenant ce "on devra" n'est peut-être pas "votre" analyse mais ce que vous pensez être celle des tenants de la la gloubiboulga-politik. A voir. Cela dit, je pense que la scission du pays Belgique est encore et toujours du domaine de l'impossible pour toutes les raisons deja décrites et bien mieux que je ne le pourrais par nombre d'auteurs mais je cite: l'opposition de l'Europe à toute redefinition des frontières, absence de majorité [meme 50%+1] dans toutes les regions pour valider via referendum, partage de la dette, futur de Bruxelles dans ce cas de figure, effet catastrophique sur l'économie en l'absence de possible soutien par l'extérieur [FMI, et autres] durant la forcement très longue période de negotiation et d'incertitude, risque de voir les institutions européennes et NATO et les sociétés multinationales avec siege a Bruxelles quitté le navire du fait des incertitudes, et j'en passe. Mais le point le plus important à mes yeux est que meme "forte" la NVA c'est jamais que 30-35% de l'électorat flamand. Et si un groupe minoritaire [quel qu'il soit] parvient a imposer un choix aussi définitif a tout un pays, que reste-t-il de la démocratie. Donc mon avis personnel - et sans doute mon rêve - est qu'un majorité de responsables politiques des 2 communautés deviennent enfin adultes et sorte de ce fantasme permanent autour de la scission pour se concentrer sur ce que j'appelle les VRAIS problèmes et en premier l'emploi durable et le problème des prélèvements-taxes-impôts à mes yeux non-durables. Donc oui pour parler d’un projet belge !
    • u'tz
      février 23, 02:20 Reply
      "une majorité de responsables politiques des 2 communautés deviennent enfin adultes et sorte de ce fantasme permanent autour de la scission" plutôt sympas vos rêves.... ;^)
      • Marc Lemaitre
        février 23, 23:35 Reply
        Tant qu'à rêver, autant que cela soit sympas, sinon cela devient vite un cauchemar :-D
  2. francolatre
    février 19, 20:55 Reply
    La Corse ne compte pas beaucoup d'habitants et la densité de population y est faible. Cela n'empêche pas un sentiment identitaire très fort.
    • Marcel Sel
      février 20, 00:20 Reply
      Non mais la Corse est une île avec une langue séculaire, une vie traditionnelle très forte et une langue nationale (le français) qui s'oppose à une langue opprimée (le corse) plus proche de l’italien. Cela dit, je te concède volontiers que la densité de population n'est pas déterminant à lui seul.
      • Georges-Pierre Tonnelier
        février 28, 14:05 Reply
        À propos de la Corse, il est utile de rappeler qu'elle est française depuis bien avant la Savoie ou Nice...
    • u'tz
      février 23, 02:22 Reply
      le sentiment identitaire est toujours fort... fort con même
  3. Georges-Pierre Tonnelier
    février 19, 21:25 Reply
    Ainsi que Marcel Sel l'expose très bien, le "projet francophone" n'existe pas et n'existera jamais car il n'y a, chez les Wallons comme chez les Bruxellois, aucun esprit national, aucun esprit nationaliste, aucune conscience d'appartenir à une patrie commune, en dehors de la Belgique. Au contraire de cela, la Flandre s'est, elle, érigée en nation en devenir. J'ajouterai qu'en ce qui me concerne, en dehors de la Belgique, je ne vois pas d'autre avenir pour la Wallonie qu'au sein de la nation française, ainsi que l'avait déjà proposé, en son temps, le Général de Gaulle.
    • u'tz
      février 23, 02:28 Reply
      "aucune conscience d’appartenir à une patrie commune, en dehors de la Belgique" un peu contradictoire votre post... mais en plus je capte pas c'est quoi hors votre paradigme nationaliste "les Wallons" , "les Bruxellois"
      • Georges-Pierre Tonnelier
        février 28, 14:08 Reply
        Je veux dire par là que les Wallons et les Bruxellois n'ont pas de sentiment d'appartenance à une nation spécifiquement francophone, comme les Flamands ont ce sentiment vis-à-vis de leur «moeder Vlaanderen».
  4. Rivière
    février 19, 21:34 Reply
    Plus de nouveaux articles de votre part... Je commençais à penser que Bart et Charlot vous avaient fait disparaître ou arrêter sous des motifs obscurs estampillés de l'étiquette "terroriste". Je craignais qu'au mieux, vous croupissiez dans une geôle insalubre sous le siège de la Komandantür d'Antwerpen tandis qu'au pire, vous aviez renié vos convictions et étiez devenu un zélote pré-senti pour reprendre le ministère de la mobilité. Heureux de constater que vous êtes parvenu à leur échapper !
    • Marcel Sel
      février 20, 00:23 Reply
      Non, vous êtes caustique :-) J'ai simplement été opéré à l'œil bien que pas gratuitement. Cocasse : après avoir coecrit le spectacle de Leborgne, je me suis trouvé vraiment borgne (temporairement).
      • Mélanippe
        février 20, 10:26 Reply
        Borgne??? C'est très oedipien tout cela. Etre borgne nous empêche de voir les perspectives (au sens propre comme au figuré)..
        • Mélanippe
          février 22, 14:30 Reply
          Moi, ma "castration", c'est le lumbago qui vous cloue sur place. Dans la rue, il faut appeler un taxi ou une ambulance.
      • Tournaisien
        février 20, 20:28 Reply
        Cataracte ? ... si oui, ça coule de source. Si non, gare aux taches ...
      • Pierre@s
        février 22, 12:39 Reply
        Et au royaume belge des aveugles, les borgnes sont roys !!!
  5. Lachmoneky
    février 19, 21:56 Reply
    "...Ou l’Union fait la Force..." Tiens, où a-t-on trouvé cette très vieille devise? "Divide ut regnes" avait dit Bart? "...Ou l’Union fait la Force..." Sans doute PAS chez les Britanniques... enfin, les Anglais, puisque le après-Brexit verra les Écossais et les Gallois rejoindre l'Europe avec une ferveur toute Irlandaise... sans les Anglais, of course! On peur rêver, non, Ou cauchemarder? Bart serait-il toujours d'accord avec Cameron pour que la Flandre quitte l'Europe? ...Laissez-moi rire (ou pleurer)...: avec ou sans Bruxelles? Dans toute discussion "bipolaire" (Flandre - Wallonie), Bruxelles est largement ignoré: c'est préférable. De même (merci Marcel) pour la communauté germanophone. Pourtant, Bruxelles est (sensé être) le poumon économique du pays. A force de régionaliser, on en arrive à toussoter, à tousser, à s'étrangler dans le tunnel Pacheco. Ou sur la Chaussée Romaine (demandez aux coureurs cyclistes). Quand les responsables et les réglementations divergent entre le trottoir de droite et celui de gauche. In fine, c'est le poumon de la Démocratie qui s'étouffe. Au tunnel Pachéco. A Bruxelles (et environs). En Europe. Il est temps de se réveiller!
  6. moinsqueparfait'
    février 19, 22:04 Reply
    C'était le point de vue d'un Flamand francophone ;). Tout y est: 1. La soi-disant non-ferveur wallonne: certes mais pourquoi les "ferveurs" devraient-elles prendre la même forme partout? Il faudrait déplorer de ne pas avoir de gamins défilant en culottes courtes derrière un drapeau? Mais nous sommes très fiers de ne pas être comme ça, mon cher Marcel, et nous n'avons pas la moindre intention de le devenir. Nous avons face à nous de très chers "compatriotes" NATIONALISTES, voire ULTRANATIONALISTES à 40%, du moins dans leur vote. On n'est pas obligé d'entrer en concurrence ou en émulation avec ça. Pour le reste, je ne suis pas sûr non plus que la connaissance du Vlaamse Leeuw soit si généralisée en Flandre, donc je crois pas qu'on prouve beaucoup avec ça. En attendant, lors des visites régulières de nos chers voisins de l'est (vous savez, ce grand pays élu de Dieu où tout est parfait...), on a pu constater qui mettait le plus "ferveur" à défendre son territoire... 2. L'oubli manifeste des Fêtes de Wallonie dans les exemples, lesquelles, excusez-moi de le signaler, sont la seule fête "nationale" où l'on fête réellement quelque chose spontanément et sincèrement au Belgium (j'ai bien employé les mots "fêtes", "sincèrement" et "spontanément"): en Flandre néerlandophone, le 11 juillet, les vieux ayatollah vomissent leurs conneries dans le micro dans un champ, aux cérémonies officielles, tout le monde regarde sa montre en s'emmerdant à du 120 à l'heure et le Flamand moyen, qui n'a absolument rien à fêter because ça ressemble à tout sauf à une fête, il en profite pour aller écluser des trappistes... à Rochefort... je me tairai sur le caractère spontané des "zinneke parades" et autres fêtes du centre du pays... Admettons que le Meyboom est réellement authentique mais hélas pour la "Cause", il ne souligne pas vraiment un caractère "bruxellois francophone", même si on le fête maintenant dans ce français si truculent que les Français confondent avec la "langue belge"... 3. Quant au caractère "importé du français" en Wallonie, les bras m'en tombent. Comment un linguiste diplômé peut-il verser dans cette mythologie? C'est insensé: le français était utilisé comme langue vernaculaire en Wallonie bien avant la généralisation de l'instruction publique et n'a jamais été ressenti comme "étranger", même s'il a fallu l'imposer à l'école (comme TOUTES les langues officielles: vous avez déjà entendu parler un hooligan moyen de Liverpool? Bon spécimen pour mesurer l'adoption "spontanée" du "vrai anglais" en Angleterre...). Personne n'a jamais demandé à ce qu'on rédige des actes officiels en picard ou en wallon. Le français a toujours été la langue administrative et savante en Wallonie depuis l'abandon du latin et la Wallonie fait partie du premier carré de la naissance de la langue française. Certains linguistes étrangers, notamment anglo-saxons, considèrent la "Cantilène de Saint-Eulalie" comme un texte wallon (ils n'ont pas peur du mot, eux) -ce qui n'est pas exact selon moi-, alors que ce texte est généralement considéré comme la première oeuvre littéraire française, par opposition aux Serments de Strasbourg, plus considérés comme du "proto-français". Devinez où cet texte a été écrit... Avec ce raisonnement, le néerlandais est aussi une langue étrangère dans la moitié de la Flandre actuelle et au moins le tiers des Pays-Bas, l'anglais dans la moitié de l'Angleterre, l'italien dans 80% de l'Italie (comme s'il n'y avait pas de dialectes dans tous ces pays...). Votre "projet belge" ne tiendra pas, pour une raison simple: je veux bien m'appeler "Belge", moi, ça passerait encore, sauf que la volonté de vivre ensemble avec les Wallons des surhumains de Brussel n'existe pas, encore moins aujourd'hui qu'hier, comme vous (les gens de Brussel) n'avez de cesse de nous le faire comprendre à toutes les occasions. Ecrivez le mot "Wallonie" dans un article de La Libre et 5 minutes après, vous avez toute la crasse des pêtes-culs ou zinnekes réunis pour l'occasion qui déversent leurs insultes sur la Wallonie dans les commentaires avec manifestement la pleine approbation de la modération... Vous avez besoin de nous pour les refinancements et les "consensus au-delà de Bruxelles" et autres "fronts francophones" (le lexique euphémistique est effectivement inépuisable et "surréaliste"), mais au fond de vous-mêmes, vous nous rejetez encore plus que les Flamands et vous êtes étonnés qu'on fasse de moins en moins semblant de ne pas s'en rendre compte. Quand vous avez enlevé de la Belgique les Flamands néerlandophones et les Flamands francisés ou ex-Wallons ou "nouveaux Belges" de Brussel, que voulez-vous être d'autre que "wallon"... quand vous êtes wallon? Pas compliqué, quand même... Pas besoin de ferveur pour ça, c'est un simple constat, même si ce n'était pas votre intention première. Je vais vous dire, ce qu'il va se passer, selon moi (et là, je ne prétends pas avoir raison, car il y a trop d'éléments spéculatifs en jeu): après une période où toutes les forces environnantes extérieures et conservatrices à l'intérieur auront tout fait pour maintenir un semblant de Belgique jusqu'à l'absurde et au périlleux, la Belgique finira par éclater. Brussel finira en Flandre mais les Flamands n'en seront pas si satisfaits que ça, car ils auront dû négocier non avec les dirigeants wallons mais bien avec les dirigeants, français qui déposeront une maquette de missile Thalès sur la table en arrivant, avant de dire "très chers amis flamands, nous sommes très fiers d'être la première nation à reconnaître votre indépendance, nous allons maintenant négocier le statut bilingue intégral et définitif de la région de Bruxelles élargie aux six communes, le droit de la France d'y financer des activités culturelles et le droit d'option en faveur de la nationalité française pour les habitants titulaires de l'ancienne nationalité belge y résidant régulièrement au moment de votre indépendance, le tout à inscrire dans votre nouvelle Loi fondamentale. Nous allons maintenant passer à la négociation concernant la répartition de la dette de l'ex Etat belge (là, les Flamands, qui ne riaient déjà plus, rient encore moins, car ils se retrouvent bien seuls, d'autant plus que l'étoile allemande a vachement pâli et que l'ex-nouvel allié britannique s'est vautré dans des aventures hasardeuses à la suite de référendums successifs qui l'ont amené à s'engueuler avec tout le monde et envoyer tout le monde promener une bonne fois pour toutes... quant à l'allié orange plus au nord avec son port de Rotterdam, il n'a jamais vraiment été un allié, mais ça on ne doit pas le leur expliquer...). Grâce à cet excellent accord mutuellement profitable, nous allons ensemble batailler ferme pour que la position internationale de votre capitale soit maintenue à tous égards (nous disposons également de très bon bureaux d'études de stabilité spécialisés en tunnels et ouvrages d'art... mais nous reviendrons sur ce sujet demain, il est temps d'aller manger, l'apéro est servi...)". Quant à la Wallonie, contrairement à ce qu'essaie de nous faire croire la propagande d'outre-Rideau de patates, somme toute, ça se ramasse gratis et même endettée, ça rapporte plus et coûte vachement moins cher que Mayotte et compagnie... (mais chut, c'est un secret), de toute façon si y a pas y en avoir des sous pour casquer parce que trop de dette publique, y en avoir président Mario Mobutu à Francfort qui nous en imprimera... L'option d'intégrer Brussel à la France parce que la Wallonie le serait ne mérite même pas d'être prise en considération. Ceux qui supputent sur cette lubie feraient bien de prendre en compte ce que les dirigeants européens ont complètement cessé de prendre en compte (ce qui leur coûtera très cher): la réalité humaine et sociale.
    • Marcel Sel
      février 20, 00:38 Reply
      D'abord, je ne suis pas linguiste diplomê, j'ai fait de la linguistique. À ce titre, je maintiens que le wallon était la langue naturelle du peuple et que le français s'est développé au sein des lettrés et a donc été imposé au peuple (qui l'a souvent accepté pour des raisons économiques notamment). J'ai toutefois encore connu des personnes âgées qui ne parlaient que le wallon et pas un mot de français. Pour obtenir un sentiment national basé sur la langue, c'est bien le ressenti du peuple et non des élites qui doit le "vivre". Par ailleurs, les idiots qui pensent grandir leurs régions (ou leurs villes) en méprisant les autres ne m'intéressent pas. Bruslairs ou pas.
      • moinsqueparfait'
        février 20, 01:55 Reply
        Si vous êtes germaniste (ce que je crois), c'est amplement suffisant pour pour comprendre des notions de base. Désolé, mais des Wallons qui ne parlaient que wallon, je crois que j'ai dû en croiser un ou deux il y a 30 ans, ils avaient bien 70 ans et leur situation était surtout caractéristique de l'illettrisme plutôt que de l'usage des langues en Wallonie. Cela ne permet en rien de dire que la "langue naturelle des Wallons" implique que le français ait été "imposé", pour en tirer des conclusions politiques comme vous le faites. Le français n'est en rien une langue importée, étrangère ou imposée à la population en Wallonie. C'est une vue de l'esprit. Si tel était le cas, on devrait alors dire que le néerlandais est aussi une langue imposée en Flandre. Si on part comme ça, les Autrichiens ne sont pas vraiment germanophones et il faudrait détacher la Bavière de l'Allemagne. Dans tous les idiomes, même aux échelles les plus réduites, il y a des groupes distincts comportant eux-mêmes des variantes et en règle générale, il y en a quasi toujours une qui finit par "gagner" mais ça ne veut pas dire que toutes les autres populations ont "perdu" et sont "colonisées". C'est l'instruction publique qui a été imposée... pas la langue de référence à proprement parler, car dans la plupart des cas, cette langue de référence avait déjà acquis son statut. En Wallonie, le wallon et le français n'ont jamais eu le même rôle. Il n'y a jamais eu d'opposition entre les deux. Les Wallons ont vécu en situation de diglossie (cohabitation de deux idiomes qui n'ont pas les mêmes fonctions) jusque dans les années 1960 mais la pénétration du français et sa maîtrise au moins passive par la population date de bien avant cela. L'alphabétisation, qui contrairement à ce qu'on croit n'est pas un mouvement exclusivement né de l'instruction obligatoire, s'est toujours faite en français et la seule chose qui distingue la Wallonie des autres régions de langue d'oïl, c'est que l'usage courant des dialectes a persisté un peu plus longtemps. Même en région de langue d'oc, il n'y a plus que des activistes "identitaires" pour jouer sur "l'imposition" du français, comme si la langue (ou les langues) du sud n'avai(en)t eu aucune influence sur le français... Par contre, il est exact que français n'est pas la langue de référence du groupe linguistique dans le cas des Corses, des Basques et d'une partie de la Bretagne (l'Alsace est un cas particulier) mais la Wallonie n'est en rien concernée par ces phénomènes de langue réellement imposée. L'effacement des dialectes est un phénomène très courant qui ne concerne pas que le français et des phénomènes d'imposition de langues "étrangères" sont fréquents un peu partout dans le monde mais ne concernent la Wallonie qu'à une échelle vraiment réduite. À titre anecdotique, au Luxembourg, le luxembourgeois a aussi été "imposé" dans certains villages qui ne faisaient pas partie de la zone d'expansion du dialecte luxembourgeois. Comme quoi... mais ça ne permet pas non plus de remettre en question l'identité luxembourgeoise. Pour ce qui est du dédain anti-wallon sur les forums des journaux, je ne vous accuse de rien personnellement: je constate juste (et pour moi, c'est absolument parlant) que si les commentaires qu'on lit sur les Wallons visaient les nouveaux Belges, ils seraient immédiatement modérés. Des plaisanteries sur les Flamands ou les Maghrébins comme on en a entendu sur le podium de la cérémonie des Magritte concernant les Wallons seraient tout bonnement inconcevables. Et là, il n'est pas possible de ne pas tirer des enseignement de la répétition perpétuelle de ce genre de péripéties. Mais quand les gens de Bruxelles se plaignent en permanence de tout et absolument tout et surtout de ne jamais être respectés, il y a toujours quelqu'un pour leur tendre un micro bienveillant, alors que quand ce sont des Wallons qui signalent qu'ils en ont marre de se faire prendre pour des C... par leurs propres médias, là ce sont des arriérés touchés par le "repli wallon"...
        • denis
          février 22, 11:40 Reply
          Très bonne mise au point. J'ai lu dans un article commémorant la première guerre mondiale, que c'est dans les tranchées que les poilus français ont fait leur, une langue, le Français (avec un F majuscule à dessein) que peu d'entre eux parlaient auparavant. Monsieur Sel, tant qu'à supposer que les Wallons parlent une langue d'importation pourquoi ne pas insinuer pendant que vous y êtes que toutes de culture Wallonne est inexistante étant donné que le vecteur de cette culture est la langue Française.
          • Marcel Sel
            février 22, 22:53
            Ah non, c'est justement le contraire que je dis. Il y a bel et bien une culture ou plutôt des cultures wallonnes qui n'ont pas besoin du français pour exister en tant que telles.
        • u'tz
          février 23, 23:01 Reply
          @Denis sivouscaptezbien ce que la révolution "française" a été chez nos ontes à l'époque... et pas seulement chez les frontaliers francobelges, les "cultures wallonnes [de Marcel] qui n’ont pas besoin du français pour exister en tant que telles" c'est un peu l'FR expliqué aux bxlois de souche, ou plutôt expliquer à ces souchiens l'immigration de la glèbe belge puis celle de la plèbe méditerranéenne... bxl et la wallonie = communauté de destin sauf pour les quelques arrogants nationaux qui se croient potentiels eurocrates (caste peu crédible dans notre nation, mais bonne vache-chalet pour nos pme chéries)
      • Salade
        février 20, 20:23 Reply
        Il ne s'agit pas de mépriser bruxelles Bien que bruxelles méprise la wallonie depuis belle lurette (merci les médias axés quasi que sur bxl) Une frustratio wallonne serait-elle en train de naitre comme la frustration flamande bien connue et rabachée, elle..?? CA VOUS ETONNE VRAIMENT? Le fait est que les wallons en ont ras-le bol du patchwork belge et bruxellois. en résumé si la Belgique est un bordel c'est d'abord parce que Bruxelles en est un. Et je n'accuse personne d'avoir voulu cette situation. Bordel institutionnel qui est aussi un bordel de ghettos! :pas de vivre ensemble bruxellois! par ex entre uccle et molenbeek par ex (et il y a beaucoup d'exemple comme berchem st agathe ne ressemble pas aux autres non plus) Vous pronez la diversité? C'est surtout la complexité ingérable de bruxelles qui en résulte et des tensions sociales énormes. Bruxelles meurt? Normal, avec l'exode massif vers les brabant et aussi l'immigration cloisonnée. De plus Bruxelles se vend à la flandre, (comme le MR, mais c'est un suicide lent) Bruxelles se vide suite aux réformes institutionnelles. Il ne lui restera que les français exilés fiscaux, les fonctionnaires européens et les militaires de l'OTAN. Le reste se vide petit à petit dans les 2 brabant et certaines institutions vers la wallonie. Alors, après le coup du RER je dis non merci à un avenir d'une gestion "belge". Il ne restera donc que 2 régions. Et Bruxelles sera la deuxième ville de flandre; voilà son avenir. (Il est évident qu'une région germanophone complètement autonome (70000 personnes) n'a pas de sens économique..Il ne s'agit que d'un faire-valoir flamand) Ben entendu tout cela prendra du temps Mais le rouleau compresseur flamand va provoquer le repli wallon. Ne pas le voir, c'est être aveugle.
        • u'tz
          février 23, 03:00 Reply
          "bruxelles méprise la wallonie depuis belle lurette" arrêtez ses salades !!!... regardez vraiment votre wallonie que vous ne connaissez manifestement pas... svp quelle unité : BW, hainautS, lièges, ardenneS ;)zonedemploiBxl,zonedemploiLxb ... on rêve à la rtbf... "la trêve" hahaha le tombeau du géant...en gaume! nr/lx/lg avec accents provinciaux plutôt NL ou DE
        • u'tz
          février 25, 01:41 Reply
          merci Sal' de m'expliquer où est le mépris s'il vient de ma part...perso je pense comprendre absolument toutes les particularités très précises FR de belgique
      • Georges-Pierre Tonnelier
        février 20, 20:24 Reply
        Le français était, à la base, la langue locale de l'Ile-de-France, qui a été généralisée à toute la France par les rois de ce pays. Ils l'ont imposée en lieu et place des idiomes locaux. La République, centralisatrice, n'a fait que confirmer cette manière de faire.
        • Pierre@s
          février 22, 12:44 Reply
          Petite erreur. Le français, s'il a bien été généralisé à toute la France par les roys de ce pays, est originaire des Pays de Loire (et non d'Ile de France), là où les monarques avaient leurs châteaux avant qu'ils ne viennent à Paris au Louvre et puis à Versailles.
        • moinsqueparfait'
          février 22, 13:29 Reply
          G-P Tonnelier, Je vous invite à vous intéresser à l'histoire du français et à la linguistique avant de propager cette théorie à usage politique répétée et récupérée à l'envi de toutes parts, y compris en France, et reconvertie à chaque fois dans des sens "utiles" et souvent contradictoires : thème du colonialisme et de l'invasion linguistique pour les uns, thème du vecteur d'unification pour les autres. Elle est fausse et archi-fausse. Les langues n'évoluent pas comme ça. On démonte simplement cette théorie en analysant les cas de la Wallonie, de la Suisse romande et du Canada francophone, où comme par hasard, un français standard (qui a lui-même toujours évolué, c'est évident) a toujours été utilisé comme langue commune pour les communications écrites et l'administration, alors que la fameuse France et ses royautés, puis républiques, empires et re-républiques, n'étaient pas impliquées ou alors de manière pour le moins lointaine. On la démonte aussi en relevant des incohérences manifestes: on nous explique que l'instruction publique féroce tapait sur les doigts des petits enfants patoisants pour les terroriser. Dans les faits, ça a pu être vrai mais c'est une anecdote: si des parents donnent des fessées à leurs enfants, ça nous en apprend plus sur les méthodes éducatives ayant cours que sur le fait que la norme (déjà instaurée) est que l'on ne fait pas des rots à table. Or, souvent, emmenés par leur propre emportement, les tenants de cette thèse font de grands sauts dans le temps et nous parlent également des roys qui ont "imposé le français". C'est très ennuyeux car les instituteurs terroristes sont arrivés bien après les roys "inquisiteurs linguistiques", lesquels roys ne se sont en fait que rarement manifestés dans toute l'histoire de France pour être de très fins lettrés dont la préoccupation première était de pratiquer un français châtié et, dans leur grande bonté, se soucier de transmettre cette précieuse connaissance à la populace. Le concept d'État-Nation homogène et uni par une langue diffusée dans toutes les couches de la société est inexistant au Moyen Âge. Or, c'est à cette époque que naît et se forme le français. Quand François Ier a décidé d'imposer le français comme langue obligatoire pour les actes officiels, ce n'était pas spécialement pour lutter contre les dialectes, c'était surtout pour sanctionner définitivement l'éviction du latin comme langue officielle, désormais langue de l'Église et plus de l'État, et pour officialiser et uniformiser une pratique qui s'était déjà imposée, y compris dans les régions qui forment actuellement la Wallonie... En d'autres termes, la royauté n'a pas "créé" une langue nationale pour l'imposer à tout le monde en l'absence de toute régie des PTT, ORTF, Radio-France, Minitel, Internet et école publique obligatoire. Le roi a simplement constaté qu'un autre idiome (certes plus proche de certains dialectes que d'autres) avait DÉJÀ pris le pas sur le latin comme langue véhiculaire et qu'il convenait désormais d'utiliser ce nouvel idiome pour les actes officiels. Alors, bien sûr, le français a pu servir d'instrument d'unification politique et idéologique mais il ne faut pas renverser la perspective: le mouvement de naissance et d'unification du français (qui se poursuit aujourd'hui: nous en sommes maintenant au gommage des accents, même réputés "agréables" comme les accents du sud-ouest et sud-est!) est un mouvement largement autonome, aussi politiquement récupérable et récupéré ait-il pu être! Le thème de la "langue française colonialiste imposée à son propre peuple et aux Wallons" est une des tartes à la crème matinées et marinées d'anachronismes et de biais idéologiques les plus fréquentes. Que le français soit "étranger" et "imposé" en Wallonie est une fiction, comme le serait le fait de dire que le néerlandais l'est en Flandre sous prétexte qu'il n'est pas la langue "naturelle" des Limbourgeois et des Ouest-Flandriens. En Flandre, on remarquera quelque chose d'intéressant au passage: contrairement à ce qu'une certaine propagande fait croire (et réutilise par anachronisme pour recharger la barque des Wallons), à l'époque où le français n'était soi-disant "ni la langue naturelle des Wallons, ni celle des Flamands", JAMAIS l'État belge n'a IMPOSÉ l'ALPHABÉTISATION en français à population flamande: il y a toujours eu des écoles primaires néerlandaises. Et dans ces écoles, on apprenait aux Flamands à écrire en néerlandais, et justement pas en "flamand naturel" (le "flamand" n'existe pas plus que "l'autrichien"...).
          • Marcel Sel
            février 23, 23:08
            Au XVIe siècle, il y avait 80% d'analphabètes. Ceux-là n'étaient pas concernés par le francais.
        • u'tz
          février 23, 23:22 Reply
          @Pierre@s ben merde alors moi qui croyait que le "Pays de Loire" était anglais au point de cramer jeanne et qu'"Un petit fils de Charlemagne, guerrier, abbé et écrivain. Et pas n'importe quel écrivain : c'est lui qui a retranscrit les serments de<strong>Strasbourg</strong> en 842. Les premières lignes écrites en français"... je cherche les dates du disneyworld des châteaux de la loire... ben merde alors nous qui en belgique parlons la languedouille, au moins nous on cherche...
        • moinsqueparfait'
          février 24, 00:58 Reply
          @Marcel: ("Au XVIe siècle, il y avait 80% d’analphabètes. Ceux-là n’étaient pas concernés par le francais.") On a énormément de mal à déterminer qui savait et qui ne savait pas lire à cette époque et à quel degré mais votre chiffre doit probablement être proche de la réalité. À cela, je dois cependant objecter ceci, sans que cela ne contredise votre constat: 1. Cette situation d'illettrisme était valable pour l'aire linguistique française, mais également pour l'aire linguistique néerlandaise, allemande, italienne, etc. J'ai donc du mal à admettre qu'il y ait un lien entre l'illettrisme généralisé et l'affirmation que les Wallons auraient été "colonisés" par une langue "importée', sauf à admettre que finalement tout le monde a partout été colonisé, y compris les Parisiens "dont nous parlerions la langue" (ce qui est absolument inexact), étant donné que depuis bien longtemps, le "Parisien de souche" est une des espèces les plus rares à Paris. Quand tout le monde est colonisé par tout le monde, à la fin personne n'est colonisé. 2. Si on a du mal à déterminer qui savait lire et écrire (et comment), on a encore plus de mal à déterminer comment parlaient les gens réellement à ces époques car nous n'avons pas d'enregistrement. Or, ce n'est pas parce qu'une langue n'existe pas sous une forme écrite et codifiée, voire réglementée, qu'elle n'existe pas du tout. De fait, la majorité des idiomes pratiqués dans le monde encore à l'heure actuelle ne s'écrivent pas et se transmettent par voie orale*. Généralement, quand une langue vivante aboutit à une forme écrite, la forme orale précède la forme écrite et ne la "crée" pas: tout au plus cette dernière participe-t-elle à l'accélération de sa diffusion et de son unification. Il y a des cas de (re-)diffusion massive et/ou forcée d'une langue de référence "créée" ou "recréée" à partir d'une forme codifiée et écrite que l'on a réussi à rediffuser dans la population (le grec et l'hébreu modernes en sont les meilleurs exemples) mais ces situations ne représentent vraiment pas la majorité et sont à des années-lumière de l'évolution du français en Wallonie. De plus, dans les deux cas cités, ça n'a marché que parce que ces deux langues ont bénéficié d'un sentiment d'appropriation très fort de la part des populations-cibles, qui leur accordent une valeur identitaire extrêmement forte également. Il y avait un "terreau" favorable au départ... C'est bel et bien en Grèce et chez les Grecs que l'on a réintroduit le grec et non en Turquie chez les Turcs (je vous laisse deviner pourquoi). Au sujet de ces langues "recréées" et "imposées", on remarquera que même dans des contextes d'appropriation "sentimentale" a priori, on note des échecs parfois relatifs, voire parfois assez catégoriques, comme avec l'arabe standard moderne dans certaines parties de l'aire linguistique arabe, où il finit par être carrément rejeté. Si le français avait été perçu comme étranger en Wallonie, il aurait été rejeté: ne vous inquiétez pas, quand les Wallons n'ont pas envie d'apprendre une langue, ils savent le faire comprendre. Au bar d'en face, Lieven, MUC et compagnie l'ont bien compris... _____ * "(...) Il faut souligner d'abord le problème de la distinction des langues parlées par rapport aux langues écrites. Très peu de langues sont écrites dans le monde. On en dénombre tout au plus 200 qui sont écrites sur plus de 6800 langues existantes. (...)" : http://www.axl.cefan.ulaval.ca/Langues/1div_recens.htm _____ (maintenant, j'arrête ici avec ce sujet, soyez remercié pour ce blog, c'est un des derniers endroits que l'on trouve dans la belgo-sphère en ligne où l'on peut encore discuter de quelque(s) chose(s) sous la conduite d'un modérateur sans devoir présenter sa carte d'identité et/ou du parti et subir les inévitables cabales qui font toute notre richesse et notre identité enviées dans le monde entier, etc.... ;))
          • Marcel Sel
            février 24, 17:11
            :-)) Deux petites choses encore. Tout d'abord, relisez ma phrase, j'ai ajouté un "OU". Je ne dis pas que le jacobinisme est la raison de l'adoption du français en Wallonie mais que ça peut aussi être un choix économique. Ensuite, j'ai en mémoire une lettre d'un curé wallon à un autre, au XVIIe siècle, il me semble, qui lui reproche de donner la messe en français, une langue que les ouailles du cru ne comprennent pas, selon lui. Enfin voilà. Je suis toujours ouvert à la discussion sur le sujet, mais il n'a à mes yeux rien de politique et je suis très attaché justement aux cultures régionales, surtout quand elles sont menacées.
        • moinsqueparfait'
          février 24, 17:50 Reply
          La situation est parfaitement possible mais même sans remonter si loin, je pourrais vous présenter un Calabrais qui ne revenait plus sur le mot "allumette" en italien alors que ça lui venait naturellement en calabrais, et qui m'expliquait que c'était quand même bien malheureux d'en être là. Nous étions au début des années 2000 et le gars avait quelque chose comme 22-23 ans. Il était pourtant bien clair dans sa tête que les études de droit qu'il suivait et a brillamment réussies (!!!) s'effectuaient en italien et non en calabrais, que la messe est donnée en italien et non en calabrais, que l'on s'engueule parfois en calabrais dans les conseils communaux mais que le PV et les allocutions officielles se font en italien, etc. Point de fonctionnaire florentin certifié et mandaté pour contrôler tout cela et garantir l'italianité: c'est parfaitement naturel et absolument pas ressenti comme étranger à part chez les arriérés de service. Voilà exactement le genre de rapport que les Wallons ont toujours eu avec le français, même quand l'usage de celui-ci n'était pas encore généralisé et omniprésent.
      • denis
        février 22, 12:01 Reply
        Français, langue d'importation; densité de la population; .... c'est vraiment des arguments de belgicain bruxello-flamand-francophone, qui connait très mal la Wallonie et son histoire.
        • Marcel Sel
          février 24, 17:12 Reply
          Je vais vous trouver des Wallons amoureux des langues wallonnes qui vous diront la même chose que moi.
        • Georges-Pierre Tonnelier
          février 28, 14:18 Reply
          Pour ma part, je considère comme une très bonne chose l'unité de la nation française autour de sa langue, depuis la Corse jusqu'au Nord (et jusqu'à la Wallonie, d'un point de vue culturel, et peut-être même national un jour, si la Belgique devait disparaître). Peut importe que cette langue ait été imposée ou non: le fait est qu'elle forme l'unité culturelle d'une grande nation européenne et permet à 70 millions de personnes en Europe et à plusieurs centaines dans le monde entier de se parler, de se comprendre, de communiquer, ce qu'elles seraient bien en peine de faire avec le wallon, le breton ou le corse...
      • denis
        février 22, 12:20 Reply
        Par ailleurs, les idiots qui pensent grandir leurs régions (ou leurs villes) en méprisant les autres ne m’intéressent pas. Bruslairs ou pas. N'est il pas méprisant de s'entendre dire que la langue que parlent les XWallons serait une langue d'importation. La sauvegarde de votre Belgique ne s'embarrasse pas de théorie tronquée.
        • Georges-Pierre Tonnelier
          février 28, 14:21 Reply
          En effet, le mépris n'a aucune forme d'intérêt et ne mène à rien. Au contraire. Par contre, peu importe que le français ait été plus ou moins imposé en Wallonie ou dans d'autres régions comme la Corse ou la Bretagne: c'est pour moi une très bonne chose que les Wallons parlent plutôt le français (proche, de toute façon, de leur idiome d'origine) que le wallon... Il n'y a, de toute façon, pas de langue ni de culture «belge»... Juste la coexistence de deux peuples au sein d'un même pays.
    • Mélot Paul
      février 21, 12:49 Reply
      Complètement d'accord. le jour où la Flandre débranchera la prise, la Wallonie liant ses forces à celles de la France, Bruxelles négociera avec la Flandre et n'aura aucun égard vis-à-vis de la Wallonie.. Bruxelles trouvera, comme par la passé, les accords nécessaires commercialement et le problème sera réglé. Par ailleurs, bien vu quant à une négociation entre la France et la Flandre; il est bien connu que les négociateurs flamands n'ont jamais été à la hauteur... Paul Mélot, Durbuy.
      • Marcel Sel
        février 22, 01:02 Reply
        À mon tour de vous dire que vous n'avez rien compris à Bruxelles…
      • u'tz
        février 23, 02:33 Reply
        Paul Mélot, le dernier wallon de Durbuy... suce des concitoyens NL mon grand , t'as plus à gagner qu'à "réfléchir" sur bxl
  7. Hansen
    février 19, 23:06 Reply
    Tout cela me paraît bien compliqué. Bart s'est un jour exprimé là-dessus. La Flandre englobera Bruxelles et il y aura des facilités linguistiques pour les bruxellois. Que feront les wallons qui ont eux installé leur gouvernement à Namur et pas à Bruxelles? C'est un fait significatif. Cela leur évitera un deuxième "Walen buiten", puisqu'ils sont déjà à Namur et que les flamands sont déjà à Bruxelles. "Alea jacta est"! Le MR doit l'avoir admis depuis longtemps pour s'être allié à la NVA. On verra si les bruxellois suivront cette évidence aus prochaines élections et voteront MR à Bruxelles parce qu'ils auront compris où est leur intérêt futur. Ce sont les gouvernants socialistes qui ont créé cette fédération Wallonie Bruxelles. Le MR lui s'est allié à la NVA. A Bruxelles, c'est maintenant aux citoyens de choisir. N'est-il pas de leur intérêt économique de s'allier à la Flandre plutôt qu'à la Wallonie? Les deux regions ne s'entendent pas et s'arrachent Bruxelles. N'est-il pas déjà trop tard pour la Wallonie qui a cédé toutes les cartes ã la Flandre?
    • u'tz
      février 20, 02:32 Reply
      "la Wallonie qui a cédé toutes les cartes ã la Flandre?" pas d'accord avec vous Hansen, NL et FR n'ont jamais eu que des échanges de maquignons, on négocie des domaines de pouvoir et chaque fois sans la moindre vision d'avenir, on institue juste le rapport de force excitant à tel ou tel moment, il n'y a jamais de vrai projet même le nationalisme flamand n'est qu'un dommage collatéral suite au nazisme allemand, pas un vrai projet...
    • Salade
      février 20, 20:47 Reply
      Vive la wallonie libre. Vive bruxelles flamand. Je reste positif et ne méprise personne Bruxelles sera riche en cage et la wallonie pauvre comme la corse.
      • hansen
        février 22, 09:55 Reply
        "... riche en cage"... plutot hors de la cage... "Franse ratten rol uw matten" pour être clair"... La mesentente Flandre Wallonie est le drame de la Belgique... et des bruxellois belges... Pour y échapper, bruxellois qui n'êtes pas nés belges, redemandez votre nationalité d'origine pour rester libres, à Bruxelles. Jacques Bel chantait déjà "ik ben van Luxembourg".
      • u'tz
        février 23, 02:11 Reply
        "wallonie libre" =délire flamingant version FR "bruxelles flamand" =antinomie wallonne (excusable, vu votre niveau) rester positif et ne mépriser personne (difficile dans ce pays) respect fieu! bxl en cage, pauvre walala,... le loup (corse) et le chien (flamand), sacrée salade
        • Salade
          février 24, 12:13 Reply
          bruxelles sera flamand tant que la capitale de la flandre sera à bruxelles et à mon avis c'est pour toujours Les 90% de francophones y sont clairement sous-représentés, pour toujours! 40% de chomage à bxl: au delà de l'immigration, c'est également fou que les flamands y prennent une majorité de postes de décision, de représentation, donc ils engagent au moins 50% de flamands, et à la région et la communauté flamande il y a très logiquement 100% de flamands les grands complexes commerciaux autour du ring sont flamands et engagent des flamands, mais de nombreux clients sont bruxellois: le centre de bxl souffre commercialement.
          • Marcel Sel
            février 24, 17:08
            40% de chomage, c'est chez les jeunes à Molenbeek. Bruxelles, c'est 19%.
        • u'tz
          février 26, 00:22 Reply
          40% à molenbeek, c'est le nombre de ménage où personne ne travaille, pour les jeunes (18/24ans) à molenbeek c'est 25% qui dispose d'un emploi... (sources fiables)
        • Salade
          février 26, 13:52 Reply
          Oui, 40% de chomage chez les jeunes 25% en wallonie, et il n'y a pas de quoi être fier non plus la différence de 15% est bien plus en rapport avec les emplois pris par les navetteurs que par l'immigration
  8. LilAngel
    février 20, 00:43 Reply
    pourquoi mélanger Bruxelles et la Wallonie car j'ai du mal à trouver les atomes crochus entre les deux. Pour une bonne partie des wallons, Bruxelles représente juste le lieu de travail (et la majorité des navetteurs préfèreraient nettement travailler à Namur, Liège ou Charleroi s'ils avaient le choix)
    • Georges-Pierre Tonnelier
      février 21, 12:15 Reply
      Y a-t-il plus d'atomes crochus entre un Wallon de Tournai et un Wallon de Liège ? D'Arlon ? Du Namurois ? La seule chose qui unit toutes ces personnes est la langue française...
      • hansen
        février 22, 09:21 Reply
        N'est-ce pas similaire en Flandre, y a-t-il tant d'atomes crochus entre Anvers, Gand et Hasselt? Il y en a peut-être plus entre Liege et Gand, par exemple. La Belgique bilingue n'est qu'une petite curiosite linguistique qu'on traverse sans s'en apercevoir entre Paris et Amsterdam. Parfois on s'y arrête un jour pour visiter la Grand Place comme les américains qui font un tour d'Europe en ne souvenant plus si ce jour-là ils étaient en Belgique ou au Danemark jusqu'à ce que l'un d'entre eux se souvienne qu'ils etaient in Flanders.
        • Georges-Pierre Tonnelier
          février 23, 19:44 Reply
          C'est vrai qu'autant les Flamands (du moins, certains) peuvent faire preuve de nationalisme, autant ils en sont, beaucoup plus que les Wallons, encore à parler des dialectes locaux, au point qu'ils ne se comprennent pas entre eux et parfois, parlent... français pour pouvoir communiquer ! Les patois flamands sont tout à fait incompréhensibles pour les gens qui ne sont pas natifs de la région voire même de la ville d'où ils proviennent. Impossible pour un Anversois de comprendre un dialecte de Knokke ou de Hasselt. Que dire alors d'un francophone... Pour l'anecdote, cela pose d'ailleurs de réels problèmes dans le cadre des écoutes téléphoniques opérées par les services de police, car il est parfois difficile de trouver un "écoutant" qui comprenne ce que racontent les gens qui parlent un dialecte...
          • Marcel Sel
            février 23, 23:12
            Je comprends pourtant les dialectes du pays de Waas, l'anversois et après 2-3 jours d'accoutumance, je récompenses le west-vlaams (mais je n'en saisis pas toutes les expressions, très locales, une incroyable richesse).
      • moinsqueparfait'
        février 22, 16:54 Reply
        "Y a-t-il plus d’atomes crochus entre un Wallon de Tournai et un Wallon de Liège ? D’Arlon ? Du Namurois ?" Réponse: manifestement oui. Hormis dans une certaine mesure les cantons de l'Est germanophones qui sont un cas particulier, il n'y a aucun mouvement politique interne à la Wallonie qui conteste l'existence de la région et l'inclusion dans celle-ci. Aucun. Mais on n'essaie plus d'en convaincre les gens de Brussel. Dans leur esprit, la Belgique existe, la Flandre existe, Brussel existe bien entendu plus que tout (à part plus qu'entière, même), l'Europe existe, l'univers existe (ils en sont d'ailleurs le centre). Mais la Wallonie, ça n'existe pas, c'est une "invention des socialos wallons" tout au plus*. Les grands bwanas passent leur temps à nous expliquer qu'à leur sens (qui est le seul vrai), nous n'existons pas. C'est le seul moment où ils nous identifient. Etrange cette énergie déployée à expliquer à d'autres que soi-même qu'ils n'existent pas. Ca doit être un mode d'expression de sympathie et de solidarité "surréaliste" bien au-delà de nos capacités... ---- *Les fondateurs des "Waalse kerken" aux Pays-Bas devaient sans doute être des pionniers du socialisme... Etrange que dans ces contrées, on les a toujours identifiés comme existant bel et bien. Et pour Marcel, au passage: on célèbre encore des offices à l'église réformée wallonne de Breda... en français et pas en wallon.
        • Georges-Pierre Tonnelier
          février 28, 14:27 Reply
          La Wallonie existe au même titre que le Nord-Pas-de-Calais ou la Bretagne: une région, certes, mais aux frontières de toute façon floues: les «bords» de la Wallonie pourraient facilement être rattachés à la région voisine, et réciproquement: les Wallons picards (Tournai, qui en a été la capitale (!!), pourrait être en France comme Lille en Wallonie), les Wallons gaumais («Lorraine belge» qui pourrait tout aussi bien être française). La frontière pourrait reculer de quelques dizaines de kilomètres que cela ne changerait pas grand chose. Par contre, en effet, les cantons de l'Est n'ont pas grand chose à faire en région de langue française: c'est une prise de guerre de 1918, qui est, fondamentalement, une région allemande, germanophone.
        • moinsqueparfait'
          mars 02, 13:07 Reply
          La frontière est floue, certes, mais ça trahit surtout qu'entre la Wallonie et la Francité, on a beaucoup de mal à identifier la démarcation! Deux frontières sont particulièrement claires, par contre: celles qui nous séparent de nos deux aires germaniques voisines, qui n'ont quasiment jamais bougé (Bruxelles et sa périphérie étant un cas à part). Ce que vous dites concernant les cantons de l'Est est évident mais c'est avatar de l'histoire; ce n'est pas la Wallonie qui "occupe" ou englobe les cantons de l'Est: ce sont les cantons de l'Est qui ont été annexés à la Belgique unitaire, puis rattachés par défaut à la Wallonie. Ils ne sont ni belges, ni wallons, ce sont des Allemands, c'est tout. Leur belgitude est le sommet de la fiction, ce qui ne leur déplaît finalement pas trop en ce sens que jamais en Allemagne ils n'auraient droit à des institutions ministérielles et à un Land pour un nombre d'habitants si faible. C'est sans doute le prix à payer pour la Belgique (et la Wallonie) pour une annexion inepte... La Wallonie, en gros, c'est une partie de la zone romane qui a échappé à ce qui allait devenir la France lors du traité de Verdun et qui n'a jamais pu être récupérée par le futur Etat français. En gros résumé, c'est ça. Les frontières, parfois inexistantes, peuvent en effet varier et les Wallons ont été séparés entre eux pendant longtemps, notamment en raison de l'existence de la principauté de Liège mais il n'en reste pas moins qu'être une "petite France" en dehors de la France qui n'a "jamais" été en France est une constante et une caractéristique des Wallons qui fait d'eux une vraie réalité socio-linguistique. Ajoutons que la Belgique bruxello-flamande carbure toujours à plein régime en faveur de l'identité wallonne sans s'en rendre compte car à force de stigmatiser en permanence une population (si on la stigmatise, c'est quand même qu'on l'a identifiée...), cette dernière finit par être forcée elle-même de se rendre compte de ce qu'elle est... On ne peut pas passer toute sa vie à dire que les Wallons sont des cons, des fainéants, des unilingues, des anticléricaux, des sales républicains, des ceci, des cela... puis finir par dire que "la Wallonie, ça n'existe pas." Pour le reste, l'identité wallonne est beaucoup plus forte que celle du NPdC et la démarcation entre Picards et Wallons est très floue: le picard parlé dans la région de Mons (est de l'aire picarde) est (était) parfaitement compréhensible par les locuteurs du wallon pratiqué à La Louvière (ouest de l'aire "wallonne" stricto sensu). La dénomination "Wallons" dans le sens des populations de culture romane qui ne sont ni français, ni bruxellois, ni flamand dans cette région de l'Europe est parfaitement acceptée par sa composante picarde. Maintenant, vous trouverez également en France des nostalgiques de la langue des troubadours qui vous diront qu'ils ne sont pas "français" comme vous pourrez croiser quelqu'un à Tournai qui refuse l'appellation "wallon", mais en toute franchise, leur faire confiance, c'est la certitude de regarder les choses par le petit bout de la lorgnette.
      • denis
        février 22, 17:10 Reply
        "La seule chose qui unit toutes ces personnes est la langue française… " Ideme pour un ardennais et un marseillais.
    • u'tz
      février 23, 02:44 Reply
      d'accord avec Georges-Pierre... auriez-vous préféré Lilangel que bxl et wallonie puisse justifier d'une appartenance à une race supérieure plutôt qu'à un simple partage de langue?
  9. u'tz
    février 20, 02:17 Reply
    « le parti de Charles Michel peut difficilement répondre présent : il est à la fois le petit poucet de la coalition — il représente moins de 20% des électeurs de la majorité. Et, à l’opposé, le MR est aussi, <i>délicieux</i> paradoxe, le parti qui dispose du <strong>trône</strong> de premier ministre ainsi que de la <strong>majorité</strong> des portefeuilles ministériels. » je comprends pas votre analyse, « <strong>petit</strong> poucet », « <strong>petite victime ?</strong>» « moins de <strong>20%</strong> des électeurs <strong>de la majorité</strong> » « moins de <strong>20%</strong> des électeurs <strong>FR</strong> » « moins de <strong>20%</strong> des électeurs <strong>belges</strong> <strong>trône</strong> : cabinet ?de béveux (voire béweux) <strong>W</strong>allon <strong>C</strong>onnu <strong>majorité</strong> : pas absolue puisque l'asexualité du premier FR n'est même pas respectée « on n’impose pas le chauvinisme à une population. Pourquoi, alors, ne pas considérer que le manque de ferveur régionale-patriote du Sud est un atout et chercher le moyen d’en tirer profit ? » Marcel vous êtes vraiment trop réaliste pour les sousréalistes FR à qui on impose le chauve quand même « Le Belge <strong>latin</strong>pouvait pleinement se reconnaître dans le panthéon belge, contrairement à son concitoyen flamand dont l’élite même lui était soustraite. » « dont l’élite même lui était soustraite » ma compassion est incapable de comprendre ce complexe de paternalisme complaisant envers ces pauvres petites victimes flamandes de la shoa culturelle FR [Ce paragraphe comporte une apparente généralisation flamandophobe. J'ose espérer que cela ne concerne que certains néerlandophones, Zuiltje ? En tout cas, je m'en désolidarise pleinement.] la cocof existe déjà dans l'Entité qui s'appelle fédé-walbrux-mais-est-toujours-communauté-Fr-en-vrai... avant de délirer <i>régionalisto nazionaliste</i> <strong>à la</strong> <i>communautaristo nazi</i> <strong>flamande</strong> avec les NL qu'une chose à faire : une belgique flamingantvrij qui assume le FR et reconnaît ses minorités arabophone, néerlandophone et germanophone et on ne discute plus que de territoire avec les arrogants racistes petits bourgeois du nord... perso, Marcel, rassuré de vous relire borgne chez nos chers aveugles
    • u'tz
      février 22, 03:02 Reply
      "apparente généralisation flamandophobe" ? dite donc mon cher Marcel et "Belge latin" ça fait quoi? bourgeois FR post-ménapien/anté-nervien ou curé parlant romain à la messe et la volkstaal idoine aux flamands ici comme ailleurs avec d'autres types de conséquence aux bahutu... latin c'est quoi? une langue, une race ou une religion dans votre esprit non-solidaire? c'est quoi "l'élite soustraite de nos concitoyens NL" ?... j'ai pas bien compris ce concept est-ce que "l'élite" NL du sud à colonisé les provinces du nord à la réforme... où est-ce que pour vous c'est juste passeque brel sent trop la bakélite? c'est quoi ce problème d'élite, à part un bug insignifiant, sauf dans le glorieux récit nationaliste flamand ?
  10. Mélanippe
    février 20, 10:20 Reply
    Dormez en paix, citoyens belges, l'Etat veille sur vous et ne vous demandera jamais votre avis, même sur les questions de société. La "Nef des fous" belge continuera de tanguer et ne sera jamais un trois-mats flottant au vent sur mer calme. C'est notre destin un brin borderline. A propos de "Nef des fous", précipitez-vous voir notre scène primitive et originaire à Bois-le-Duc: l'expo sur Jérôme Bosch (le premier surréaliste). Elle peut nous être d'un grand enseignement. Le Belgique n'est pas seulement divisée entre les Flamands et les Bruxello-Wallons mais se trouve au carrefour de plusieurs civilisations: anglo-saxonne, teutonne, française, musulmane,.... C'est notre particularité et probablement aussi notre "folie".
    • u'tz
      février 23, 01:53 Reply
      jérôme ne nous enseigne qu'au prado devant le tableau préféré du roi philippe (deux)...
  11. Renal de Waterloo
    février 20, 12:36 Reply
    "Le français, langue d’importation, est au contraire un obstacle à la valorisation du patrimoine linguistique proprement wallon." J'ai arrêté de lire a ce moment précis. Lecture erronée et bruxelloise, le français n'a jamais été et n'est pas une langue d'importation en Wallonie... Les Wallons ne sont pas des zinnekes francisés au cours du dernier siècle mais une composante intrinsèque et historique de la culture française (bien plus que ne le sont les Bretons par exemple)!
    • Georges-Pierre Tonnelier
      février 22, 09:49 Reply
      C'est vrai que les Wallons sont bien plus proches des racines françaises - au sens de latines et franciliennes - que les Bretons, les Alsaciens ou encore les Corses...
  12. Alain Maskens
    février 20, 12:49 Reply
    "Mais il y a une chance sur un milliard que les partis flamands majoritaires abandonnent l’idée de faire un jour de Bruxelles la capitale d’une Flandre indépendante ". Pas si sûr. J'ai plutôt l'impression que le recentrage vers Antwerpen et la désaffection de Bruxelles sont bien en marche, et qu'il faut intégrer cette option et ses conséquences dans l'analyse.
  13. Salade
    février 20, 12:59 Reply
    La wallonie n'aura pas d'autre choix que de se couper le bras bruxellois, puisque la prétention flamande sur bruxelles ne disparaitra jamais (sic). Cela simplifiera beaucoup de choses!!!!!!! Tous ces discours sur des territoires (identitaires), à l'ère européenne n'ont plus de sens. Ce sont les baronnies Charleroi et Liège qui décideront pour les autres wallons, au grand dam des coqs du dortoir du brabant wallon, le tout sous domination de l'empereur NVA roi des belges malgré lui, en fait, comme la baronnie bruxelloise. Je sais que vous n'êtes pas d'accord, mais le brabant wallon dépend bien plus économiquement de la baronnie bruxelloise (au sens de l'influence des villes: c'est un concept bien connu de géographie économique) Mais n'est-ce déja pas le cas? https://fr.wikipedia.org/wiki/Baronnies_%28Dauphin%C3%A9%29 un exemple de l'histoire qui se réécrit sans cesse On voit bien que ce sont les grandes villes européennes qui font exister les régions.
    • moinsqueparfait'
      février 22, 21:30 Reply
      "Je sais que vous n’êtes pas d’accord, mais le brabant wallon dépend bien plus économiquement de la baronnie bruxelloise (au sens de l’influence des villes: c’est un concept bien connu de géographie économique)". J'ignore si ça s'adresse à moi mais en tout cas, je réagis comme ceci: Exprimé comme cela, je suis d'accord avec vous, vous avez raison. Néanmoins, pour prendre un exemple assez similaire, finalement, aux USA, le New Jersey, c'est le New Jersey avec ses 2 sénateurs, son gouverneur, son Congrès, ses lois, son territoire, sa frontière et sa souveraineté. Point. Même si géographiquement, c'est la banlieue de New York. Point. Le jour où les gens de New York voudront s'occuper de ce qui se passe chez le voisin au motif que la géographie dit que c'est la banlieue de New York et que Newark ne serait rien sans New York, ça va barder très, très fort (notez que ça arrive parfois, en fait, mais étrangement, la réaction est parfaitement similaire à celle des "baronnies wallonnes" mais en beaucoup plus sec!). En attendant, Philadelphie, Newark et New York font exister les USA, en effet, on le voit. Ce qu'on voit aussi, c'est la frontière ne bougera pas d'un poil. Il y a la Pennsylvanie, il y a le New Jersey et il y a New York. On peut discuter de tout mais pas de ça, sinon, tout le monde quitte la table et on ne discute de rien. Faites passer le message à Défi et compagnie si vous en avez l'occasion.
      • Salade
        février 24, 00:14 Reply
        Il faudrait d'abord que ce soit betoné dans la constitution Bruxelles n'est pas claire constitutionnellement, son hinterland est bafoué Très différent des USA: tout est écrit noir sur blanc et inaliénable, bétonné! Je n'ai pas eu le sentiment jusque là que les francophones aient résisté sur quoi que ce soit à la flamandisation de bxl pq bxl c'est 50/50 politiquement pour un ratio linguistique de 90/10 ? Pq linkebeek n'est pas dans bxl? Et la SNCB c'est 60/40?? Le conseil d'état me semble bien flamand, comme tout ce qui n'est pas pas la wallonie stricte. Dès que j'écoute le porte-parole d'une institution, il est flamand. Allez demander l'avis des communes à "facilité à se faire trahir" par les politiques francophones C'était tellement bétonné qu'on les a données!! Pour cette raison, Bruxelles est perdue aux flamands, tout comme la belgique, qui accepte être gouvernée à 25% par 1 seul parti francophone, et sans fonction régalienne belge francophone. "F"aible comme "F"rancophone.
        • moinsqueparfait'
          février 24, 22:11 Reply
          Juste un rappel: les USA ont fini par se stabiliser à l'issue d'une guerre de sécession dont on estime qu'elle a fait un nombre de morts égal à 1 habitant sur 30 de l'ensemble de la population (soit probablement un vingtième de population masculine). Une boucherie sans nom et un traumatisme qui reste bien vivant dans les esprits. Il n'y a aucune trace d'un tel événement dans l'histoire des relations Wallons-Flamands. Les Américains ont tiré des enseignements de tout cela concernant les règles de coexistence (bétonnées, comme vous dites), dont le fait que la frontière, même arbitraire, géographiquement "dépassée" et/ou tracée au cordeau, est un élément dont on NE PEUT PAS discuter. Bruxelles est surtout perdue parce qu'elle veut se "perdre" elle-même! Que voulez-vous faire à cela? Les Flamands sont également tout aussi désespérés qu'on y parle si peu leur très chère langue néerlandaise. Là aussi, il y en a pour déplorer la faiblesse et d'autres pour dire "que voulez-vous y faire?".
        • xavier
          février 26, 08:06 Reply
          Tiens, moi qui croyait que dans le temps le Flamand était beaucoup plus répandu à BXL ...
  14. Capucine
    février 20, 21:32 Reply
    Je suis allée à la foire du livre,cela faisait des années que je rêvais d'y aller,pas le temps,pas d'argent,pas la santé et oui cela arrive! Je me suis promenée dans les allées ,j'ai trouvé des petites pépites pour mes petits enfants,j'y ai vu des politiques et des écrivains,des familles et les enfants,des gens de toutes confessions ,des livres à me rendre saoule de bonheur,j étais tout en transpiration ,j ai serré la main de monsieurMoureau en lui disant courage ,tout ne peut être votre faute,j'ai vu monsieur Reynders et Anne Kriwin de la télévision,j ai vu la gentille Véronique Jeannot et son beau sourire,j ai vu ,j ai vu mais j ai surtout ressenti le petit prince de saint Exupery . Ah! J ai vu et vu notre Belge Amélie Nothomb avec son chapeau mais j ai surtout ressenti tellement d émotion ,j ai écouté un monsieur prix de RTL qui parlait a d autres gens,il m'a ému ce gentil monsieur au yeux tellement jeunes et brillants,j ai écouté les âmes de l Europe ,et oui nous sommes différents ,je me suis amusée comme une vieille enfant . Un énorme merci à toutes ces personnes qui écrivent et dessinent affectueusement Je vais bien dormir avec les yeux pleins d étoiles comme saint Exupery dans le désert des beaux Sentiments. Comme quoi ,il ne faut pas aller loin pour trouver un peu de bonheur !
  15. Capucine
    février 20, 22:42 Reply
    Les âmes de l Europe,les âmes de la Belgique,les âmes de ma communes,les âmes de mon quartier,les âmes de ma rue,les âmes de ma familles ,les âmes de mes amis .. C est difficile la vérité!
  16. Capucine
    février 20, 22:46 Reply
    Pour en revenir à l île aux enfants et a Casimir ,il faut aller a la foire du livre,lire,apprendre à lire et à comprendre ,c est joli !
  17. Capucine
    février 20, 22:56 Reply
    Les parkings et les tunnels sont supers sympas ,j ai mis une heure pour retrouver ma voiture mais des tas de gens nous ont aides pour la retrouver,c était super sympa ,les embrouilleurs de mon Bruxelles n y ont pas pensé,car Bruxelles c'est la gentillesse et la solidarité. Même monsieur Gosuin qui ne savait pas qui on était nous a encouragé! Quand on est dans la merde,on est des Hommes en toute simplicité.
  18. Mélanippe
    février 21, 12:09 Reply
    https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2007-4-page-1111.htm. Pour mieux comprendre l'histoire originelle de la Belgique, il serait certainement intéressant de se pencher sur le tableau de Pierre Breughel (né à Bruxelles): la Tour de Babel. La Belgique est le centre névralgique où se construisent les grandes histoires du monde. Fritz Lang a commencé sa carrière de cinéaste à Bruxelles (revoir Métropolis et sa Tour de Babel) Et tant pis pour Caméron.... Pour voir le futur, il faut d'abord analyser le passé. C'est difficile à vivre, mais passionnant. Bon rétablissement Marcel...
    • MUC
      février 24, 14:35 Reply
      Pierre Breughel, né à Bruxelles ? Non, mon ami. La place de naissance de Pieter (ou Peeter) Breughel est inconnu, probablement Brogel (en Limbourg) ou Breda (aux Pays-Bas). il était maître aux Sint-Lucasgilde à Antwerpen. A 1563, après son marriage, il y a déménagé, il est mort en 1569. Il n'a vécu que six ans à Brussel (Bruxelles). ...
      • u'tz
        février 26, 00:44 Reply
        bxl à toujours été plein de bxlois d'origine immigrée... si ce type a vécu ses six années de production géniale dans la "capitale de la flandre" ,je comprends votre bonheur MUC
        • MUC
          mars 03, 19:21 Reply
          Breughel n'était pas un "immigré" à Brussel, il était Brabantois qui se démenageait d'une ville Brabantois à une autre (Brussel). Les immigrants francophones / Italien / Mahgrebien sont venus plus tard. Pieter s'exprimait en brabantois, ses inscriptions sur ses desseins étaient en brabantois/néderduyts (néerlandais). Il est amusant que le "plus grand Bruxellois" est un néerlandophone. Je comprends la frustration locale.
  19. De Lille
    février 21, 12:33 Reply
    Bien vivre ensemble, n'est-ce pas le vrai projet commun? À nous et à nos politiques de renforcer ce projet par de petits actes concrets jour après jour. Faut-il lui donner un nom? Notre devise suffit.
    • Wallon
      février 24, 12:09 Reply
      Navré de vous contredire mais nous n'avons jamais bien vécu ensemble et cela depuis des siècles et des siècles. Encore aujourd'hui,c'est de la pure propagande de cercles de pouvoir très intéressés par la permanence d'une structure étatique qui rapporte à certains beaucoup d'argent et leur coûte peu de responsabilités. En réalité nous vivons toujours dans un canevas "17 provinces". Nous sommes tous voisins mais nous vivons dans notre petite entité et sans vraiment se soucier de l'existence des seize autres. Si j'étais artiste peintre, la Belgique ressemblerait à un village dortoir !
  20. lievenm
    février 21, 17:45 Reply
    Ik ga voorlopig geen commentaar geven op je verschillende strategien omdat ik een voorafgaande vraag wil stellen: waarom wil je perse Belgie samenhouden? Als ik de commentaren hier lees, en die zijn wat ze zijn qua representiviteit, zie ik daar niet veel animo voor.
    • Marcel Sel
      février 22, 01:07 Reply
      Ik <em>wil</em> België niet per se samenhouden. De meerderheid van de Belgen wilt dat, ook daarom wilt de N-VA niet van een referendum horen, ze weten dat zij het zouden verliezen (of de toestand moet intussen veel erger worden tussen Walen en Vlamingen). Ik heb helemaal geen « patriotische » voorkeur. Alleen denk ik dat België nog steeds een merk is en dat wij samen rijker zijn. Maar de keuze van de bevolking is sowieso paramount.
  21. Capucine
    février 22, 14:00 Reply
    Si la Belgique n'arrive pas à aller vers l'avant avec nos différences, Comment fera l Europe?
  22. u'tz
    février 23, 03:10 Reply
    perso je me considère comme faisant partie de la part néerlandaise de la culture française... c'est en cela que je suis belge
  23. Salade
    février 24, 11:50 Reply
    titre véridique du Soir de ce matin 24/02 Un semi-remorque transportant des matelas s’est couché sur le flanc à l’entrée du tunnel Léonard. un coup de fatigue, sans doute...
  24. beau1thiere
    février 25, 15:56 Reply
    J'ai un problème "technique".Je souhaite partager sur FB.Et la page est "trop grande" et je ne parviens pas à faire apparaître le bas= partager.Qqn peut m'aider? Grand merci.
  25. u’tz
    avril 07, 10:19 Reply
    perso je suis sûr que si brueghel faisait écrire des mots « en brabantois/néderduyts (néerlandais) » par un assistant, c’est parce que les brutes au pouvoir l’exigaient, ya qu’à demander à de la pasture… et charlesquint parlait même flamand à gante, brabantoid à amberes et une sorte de duyts à aquisgrán

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