Bart De Wever et la Convention de Genève. Quand le ridicule tue.
C’est la VRT (chaîne publique flamande) qui a (re)levé le lièvre sur son site d’info suite aux déclarations de Bart De Wever sur la crise des réfugiés à l’Université de Gand. Et c’est en soi une évolution : en 2010, dans le même discours inaugural, Bart De Wever avait rejeté les Lumières (Voltaire, Montesquieu) et personne ne l’avait remarqué !
Les choses ont bien changé. Cette fois, le speech du Mamammouchi anversois a été décortiqué, analysé par tout un chacun, et plutôt correctement. Petit bémol pour Le Soir qui révèle que que pas mal de gens au gouvernement pensent que ce discours frise le ridicule, et même que Bart s’est « décrédibilisé ». Béatrice Delvaux étend cette analyse dans un édito titré « Le populisme de Bart De Wever voisine avec (sic) le ridicule ». Hélas non, le populisme n’est jamais proche du ridicule. Il est trop dangereux pour ça, et celui de la N-VA, trop sophistiqué.
Pour ses électeurs, De Wever n’est pas risible.
Et non, bien sûr, les électeurs, même modérés, ne liront pas les critiques et les déconstructions du Soir ou du Morgen. Parce que le discours de Bart De Wever répond à de vraies questions par des déclarations radicales, tout en les assortissant d’un fond qu’on pourrait presque qualifier d’humaniste. Aucun de ses supporters ne trouveront ça ridicule parce que ce doux mélange de populisme nationaliste et de modération (mais si, mais si !) fait passer son message pour nuancé, innovant, intéressant. Il est le seul qui parle comme ça. Encore toujours, aujourd’hui.
Sa mécanique est bien huilée : lancer des déclarations parfois carrément xénophobes (comme envers les Berbères) ou scandaleuses et irréalistes, mais les assortir d’un semblant de tolérance. Quand on l’attaque ensuite, il a beau jeu de sortir les jokers qu’il a pris soin de semer en même temps que les excès. Ce matin, la N-VA a ainsi pu fustiger la VRT qui aurait, selon elle « sorti les phrases [de Bart De Wever] de leur contexte]. Theo Francken lui-même qui énumère les jokers de son président. Ça n’a rien de ridicule, c’est extrêmement bien organisé, bien pensé, utilisé avec suffisamment de finesse pour que, dans cinq ans, le système fonctionne encore. Accessoirement, c’est ce qui permet à la N-VA d’être le premier parti de Flandre (et de belgique), au pouvoir à tous les niveaux, tout en passant chez ses électeurs pour sempiternellement « antisystème ».
C’est une stratégie qui s’adapte à toutes les situations : antisystème dans le discours et l’intention, mais très bien intégrée au système, au contraire, dès qu’il est question de gestion. La com de Jan Jambon, par exemple, est d’une efficacité remarquable. Celui qui, de par ses relations fascistes, faisait fulminer Laurette Onkelinx il y a moins d’un an, paraît aujourd’hui non seulement modéré mais aux yeux de beaucoup pour un excellent ministre de l’Intérieur. Ça permet à Bart De Wever, Sarah Smeyers, et même Theo Francken, de sortir des insanités de temps en temps.
Il n’a donc pas à s’inquiéter outre mesure du fait que, par exemple, la VRT ait révélé que la modification de la Convention de Genève qu’il réclame à corps et à cris était au cœur d’un débat qu’il a eu en 2012 (campagne communale) avec Filip Dewinter, le chef spirituel du Vlaams Belang anversois. Non seulement Bart était contre la modification de la Convention de Genève il y a à peine trois ans, mais en plus, les arguments qu’il utilise aujourd’hui ressemblent à s’y méprendre à ceux du parti néonazi dont il combattait alors les excès !
L’extrait (ma traduction) :
Bart De Wever : Une femme qui fuit l’Iran parce qu’elle serait lapidée […] ou un homo qui fuit l’Iran, [vous dites] qu’ils doivent être enfermés ici pendant la procédure ? Alors, les enfants de ces gens ne pourraient venir qu’après ? [Vous les acceptez] jusqu’à 12 ans, pas plus… Si vous avez un enfant de 13 ans, doit-il rester en Iran, alors ? Plusieurs de ces propositions vont même à l’encontre de la Convention de Genève ! Honnêtement, non, nous ne participerons jamais à une chose pareille !
Filip De Winter : À ce sujet, j’aimerais répondre : oui, nous sommes pour une modification de la Convention de Genève, c’est vrai. Cette convention est née en pleine guerre froide. Elle ne concernait que les réfugiés européens venus d’Europe de l’Est alors occupée (sic) par le communisme. Elle n’est absolument plus réaliste au jour d’aujourd’hui. La convention de Genève doit être assortie de limites territoriales.
Bart De Wever : Ce sont les droits de l’homme, hein…
Filip De Winter : les réfugiés doivent être accueillis [il martèle :] sur leur continent ! Un Africain en Afrique, un Asiatique en Asie.
Bart De Wever : [sévère :] Monsieur De Winter, vous parlez ici des droits de l’Homme, hein…
Filip De Winter : Et un Européen, pour autant que ce soit un vrai réfugié politique, [peut être accueilli] en Europe.
Le même langage, en plus social.
Or, ce mardi, à l’Université de Gand, c’était au tour de Bart De Wever de plaider pour la modification la Convention de Genève, notamment parce que celle-ci a été adoptée en… 1951 (Dewinter dit « en pleine guerre froide » ; en fait, elle n’est valable pour les réfugiés extraeuropéens que depuis la Convention de New York en 1967…) Et comme son collègue d’extrême droite, il affirme qu’elle n’est plus adaptée. La raison qu’il invoque est cependant différente et s’appuie sur le social : la sécurité sociale ne serait plus la même aujourd’hui, selon le président nationaliste. Les allocations seraient nettement plus attrayantes.
Et notamment les allocations familiales, que la N-VA veut par ailleurs réduire des trois quarts pour les primoarrivants (selon un projet de loi déposé par Sarah Smeyers, la vieille copine de Theo Francken), et les augmenter progressivement, atteignant 100 % après seulement quatre ans ! La raison ? Sociale aussi : préserver le droit de tous aux allocations familiales. Et éviter que de bons Flamands qui ont dûment payé leurs impôts et leur sécu voient d’ignobles étrangers en profiter (comme si ceux-ci n’avaient pas, dans leur pays, cotisé ou payé des impôts…) Le citoyen flamand approuvera, bien entendu !
Alors, ne me dis pas que c’est ridicule, Béa ! Tout ça est au contraire soigneusement préparé et la cohérence au sein de la N-VA est incontestable. Certes, que ce soir en Belgique ou à l’Union européenne, les députés nationalistes votent le contraire de ce que le Secrétaire d’État co-décide. So what ?
L’exception fédérale qui sauve la donne.
C’est l’exception fédérale : la N-VA donne d’une part le contenu de son vrai programme, et gère d’autre part des vrais problèmes, pour lesquels ils dépendent aussi des autres partis. L’électeur comprend parfaitement que ce que la N-VA veut vraiment est dans le discours, et qu’elle ne peut pas le mettre en œuvre à cause, notamment, du CD&V. D’ailleurs, le CD&V et le MR font exactement la même chose ! Le premier en critiquant les décisions que son ministre met en œuvre après un Kern, le second en fustigeant, par exemple, l’attitude de Liesbeth Homans à Linkebeek, ce qui ne lui coûte rien. Ou en dénonçant les propos populistes des nationalistes à la présidence du parti ou chez le papa du premier ministre. Mais pas au 16 rue de la Loi. On attendra du reste en vain autre chose que des protestations. Faire tomber le gouvernement sur la crise des réfugiés n’est probablement pas une option.
Ridicule ? Non. Au contraire des partis traditionnels, la N-VA a toujours ce petit avantage que, quoi qu’elle fasse, quelles que soient les concessions qu’elle fasse aux autres partis, tout peut s’expliquer par son objectif : un avenir formidable pour la Flandre. Ce qui semble n’être que des compromissions dans les autres partis, c’est de l’efficacité, de la patience, de l’intelligence politique chez Bart.
Ce faisant, il peut tranquillement occuper le secteur programmatique du Vlaams Belang. Même le fait de garder les réfugiés sur leur continent, cher au néofasciste Dewinter est présent en filigrane dans le discours de la N-VA. Pour rappel, Theo Francken prône de détruire les bateaux en Libye (il n’est toutefois pas seul, certains démocrates ont proposé la même mesure inapplicable en vertu du droit international), ce qui revient évidemment à imposer aux Africains de se réfugier en Afrique.
Des propositions populistes qui cachent bien leur jeu.
De même pour la Turquie, la fraction N-VA au Parlement européen a plaidé pour « repousser les bateaux [qui tentent de traverser la Méditerranée] vers les ports turcs ». Une proposition qui est, elle aussi, contraire à la Convention de Genève, puisqu’on ne peut pas refuser l’entrée de candidats réfugiés sur notre territoire. Elle est, de surcroît, contraire au droit européen, la Cour européenne des Droits de l’Homme ayant statué en 2012 dans l’affaire « Hirsi Jamaa et autres contre l’Italie ». Cette dernière, après avoir intercepté des candidats réfugiés recueillis en mer à 35 km de Lampedusa, les a renvoyés à Tripoli par bateau. Deux d’entre eux sont morts suite à ce renvoi. La CEDH a condamné l’Italie. Le renvoi groupé de migrants est donc bien illégal et la N-VA devrait, en principe, le savoir.
La N-VA dit à son électorat que pour elle, idéalement, les réfugiés syriens devraient être accueillis chez eux, en Turquie. Cette proposition, soutenue notamment par Theo Francken, irréalisable mais alléchante, n’est qu’une des innombrables postures populistes du parti nationaliste. Et, elle aussi, rejoint la thèse du Vlaams Belang d’un accueil sur le continent d’où le réfugié est originaire. C’est de facto la même chose, mais c’est dit autrement.
Une de ses phrases passées inaperçues dans la presse indique que Theo Francken soutient même la politique de Viktor Orban qui, selon lui, fait ce qu’il peut — une position partagée par Bart De Wever. Or, le premier ministre hongrois a criminalisé l’entrée de réfugiés sur son territoire, ce qui est contraire à l’article 31 de la Convention de Genève. La fermeture hermétique des frontières (y compris avec d’autres pays d’Union européenne comme la Croatie) contrevient à la même Convention — l’Allemagne, elle, filtre aux frontières, qui ne sont pas pour autant clôturées.
Orban sépare aussi sciemment des familles, ainsi, d’après The Budapest Beacon, un photographe de presse australien basé à Budapest aurait expliqué qu’au poste frontière de Rözcke, juste avant que la police ne charge les réfugiés (poussée par les forces antiterroristes hongroises), un homme leur aurait demandé de pouvoir passer en Hongrie avec sa fillette malade. Les policiers (les Robocop serait plus juste) auraient pris la fillette, mais interdit à tout membre de la famille de l’accompagner sur le sol hongrois, provoquant une angoisse qu’on imagine insupportable chez la petiot, bafouant une série de règles internationales, et le droit de la famille, une des règles fondamentales européennes. Ceci n’est pas un cas isolé, comme je l’ai montré dans mon article précédent.
La Belgique N-VA est-elle orbanisable ?
La question qu’on ferait bien de se poser : si Bart De Wever et Theo Francken avaient la majorité absolue en Belgique, leur politique serait-elle toujours aussi « humaine » ou serait-elle une copie conforme de celle de l’infâme premier ministre hongrois ?
Dans les faits, Bart De Wever et Theo Francken se cachent pour l’instant derrière un respect strict du Règlement de Dublin, qui impose aux réfugiés de s’inscrire dans le premier pays de l’Union européenne qu’ils foulent. II impose aux pays situés aux frontières extérieures la charge du seul accueil des réfugiés, une charge aujourd’hui clairement insupportable. Il est évident que la solidarité intraeuropéenne doit les en décharger dès que possible. Dublin II est d’ailleurs déjà caduque de facto du fait que les pays d’Europe du Nord et de l’Ouest valident des demandes de réfugiés qui sont passés par les pays frontaliers sans s’y inscrire.
Mais le plein respect du Règlement de Dublin tel qu’exigé notamment par De Wever revient à renvoyer l’ensemble des candidats réfugiés arrivés en Belgique dans le pays où ils sont entrés, souvent la Grèce ou l’Italie. Bart insiste aussi sur le fait que la plupart des candidats réfugiés ne sont pas syriens mais viennent en fait de Bagdad, une ville sûre, selon lui.
Bagdad n’est pas un refuge.
On peut difficilement penser pire caricature que cette ville « sûre » : l’organisation État islamique est aussi proche aujourd’hui de la capitale irakienne que ne l’étaient les nazis de Liège en 1940 ! Et l’on a vu à quelle vitesse la situation a basculé. Bagdad est soumise à la terreur de l’État islamique : en août de cette année, un camion a explosé sur un marché, faisant de 30 à 50 morts et plus de 70 blessés. Et cela, dans une qui ne parvient pas à panser les plaies d’une guerre à laquelle la moitié des pays de l’Union européenne a participé — dont les quatre pays qui s’opposent aujourd’hui au fait d’assumer les conséquences de leur engagement militaire passé à des milliers de kilomètres de chez eux. On pourrait y ajouter le Royaume-Uni, prompt pour suivre Georges W. Bush sur le sentier de la guerre, lui fournissant même des fausses preuves pour qu’il puisse convaincre l’ONU de ne pas l’en empêcher ; beaucoup moins pour recueillir son lot de réfugiés qui fuient l’infernal quotidien imposé aux Bagdadis depuis lors.
Ville sûre, Badgad ? Une bonne trentaine d’attentats, faisant chaque fois plusieurs dizaines de morts et des centaines de blessés en 2014. En octobre de cette même année, une dizaine d’attentats tuaient près de 200 Bagdadis, majoritairement civils. Les attentats islamistes tuent plus à Bagdad en une semaine que dans l’ensemble de l’Union européenne en cinq ans ! Prenez le 11 janvier 2014 (17 morts) à Paris, imaginez que ça arrive chaque semaine depuis cinq ans, et vous comprendrez pourquoi les jeunes de Bagdad qui veulent rejoindre l’Europe sont bien des réfugiés de guerre !
Prétendre qu’un Bagdadi est un réfugié économique comme le fait le monde politique aujourd’hui (et il est dès lors complice de la manipulation de Bart De Wever), c’est nier la réalité pour ne pas faire son devoir. De même pour les Libyens, où la Belgique a cette fois une responsabilité directe dans la situation actuelle : elle y est intervenue militairement !
Des ministres N-VA presque irréprochables.
Sur le terrain, en revanche, Theo Francken suit presque scrupuleusement les règles en vigueur. Ou du moins, il ne les suit pas moins que ses prédécesseurs. Il traîne certes les pieds, critique le campement tout en s’en attribuant ses mérites, puisqu’il affirme que sous les secrétariats d’État précédents, les candidats-réfugiés dormaient à la rue ! Comme si c’était lui qui les avait abrités sous des tentes le temps qu’il trouve la solution du WTC (encore très imparfaite). Mais reconnaissons que plusieurs institutions fédérales, dont l’armée, ont fourni du matériel, de l’assistance, et des tentes. On en est même arrivés au scénario absurde où des militaires venus rechercher les tentes sur ordre, on le suppose, de leur ministre (N-VA) sont repartis bredouilles, la situation des réfugiés rendant une telle action inhumaine.
Difficile, donc, de critiquer rageusement les actes de Theo Francken (même s’il l’a fait lui-même à l’époque de Maggie De Block ou de Melchior Wathelet, sans faire beaucoup mieux aujourd’hui) : même sa propension à temporiser pour ne pas rendre l’accueil confortable — c’est un euphémisme aujourd’hui — ne nous change pas beaucoup des politiques d’avant.
La schizophrénie s’est donc bien emparée de la N-VA. Entre des déclarations incendiaires, contraires à la loi, inacceptables, souvent insupportables d’un côté, et des actes sans commune mesure avec ces mots de l’autre.
Il faut dire que la N-VA est coincée. Elle doit montrer qu’elle est un parti de bons gestionnaires de centre droit, la position qu’elle revendique sur l’échiquier politique (alors qu’elle est, dans son ADN nationaliste-néoconservatrice). En même temps, elle baisse dans les sondages en Flandre au profit du Vlaams Belang. Elle donne le change, reprenant à son compte des thèses des néofascistes, tout en se gardant de rejeter aussi ouvertement les étrangers. Certains excuseront ce discours en affirmant que l’objectif est d’empêcher le Belang de se re-renforcer.
Mais le fait est que la N-VA n’a eu aucun problème à recueillir en son sein une soixantaine d’anciens membres de cette sulführeuse extrême droite. Et qu’elle reprend ses thèses sans sourciller le moins du monde, en n’en retirant que la couche ouvertement xénophobe. Les partis d’opposition, quotidiennement sulfatés par Bart et ses amis, s’en donnent à cœur joie sur le thème de l’extrême droite. Mais contrairement au Parti populaire, la N-VA n’a pas de discours clairement islamophobe, du moins pas de la part de ses membres les plus éminents. Elle joue sur les peurs, oui. Mais pas (encore ?) sur la haine. Ou disons que quand elle le fait, c’est indirectement, mettant des gants là où d’autres y vont franco.
N-VA ou N-VB ?
Ce qui montre que même si on ne peut pas mettre la N-VA dans le même sac que le Vlaams Belang, elle flirte dangereusement avec ses concepts. Mettons que ce soit par populisme, pour garder dans ses filets les électeurs du Belang. N’empêche que lorsqu’un grand parti joue à ce petit jeu, il convainc petit à petit des électeurs modérés que ces théories fumeuses sont crédibles. Et les attire insensiblement vers l’extrême. Un parti populiste non xénophobe, mais très populaire, peut ainsi s’avérer, à terme, bien plus dangereux qu’un parti néofasciste qui convainc certes une partie de la population, mais fait très peur aux autres. Aujourd’hui, le discours de la N-VA ne peut en aucun cas nous faire rire. Ou paraître « ridicule ». Il doit au contraire continuer à nous effrayer.
La dérive du Fidesz de Viktor Orban, couverte par une grande partie de ses confrères centristes et libéraux au Parlement européen, est un cas d’école de montée progressive du nationalisme le plus brutal. Aucune de ses mesures n’est horrible en soi, c’est leur accumulation et la fuite en avant qui envoient la Hongrie vers une nouvelle forme de fascisme.
Notre devoir est de ne pas laisser une fuite en avant similaire s’organiser en Belgique. Faute de quoi, nous pourrions bientôt être coupable de complicité de crimes dont l’Histoire se souviendra. La difficulté étant qu’au moins trois partis démocrates autrefois fiables et très critiques de la N-VA voguent aujourd’hui avec elle au gouvernement. Leur tolérance envers les provocations du plus grand parti de la coalition ne cesse de grandir. Pas à pas, le pire devient chaque fois un peu moins inacceptable. Il ne fallait pas monter dans ce gouvernement, Charles Michel. Ce qui arrive aujourd’hui était prévisible. Et non, vous ne vous étiez pas trompé.
Il ne reste hélas plus qu’à espérer. Pourvu que, contrairement à ces enfants qui se noient toutes les semaines entre la Turquie et la Grèce, notre démocratie accoste avant de chavirer !
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Salade
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