Guy Birenbaum, fifty ways to leave your twitter

BirenbaumMayenneHasard. C’est sorti presque simultanément. Le livre de Guy Birenbaum Vous m’avez manqué, Histoire d’une Dépression française (éditions Les Arènes). Et la vidéo de Stromae sur les réseaux qui, littéralement, vous bouffent. Pour le Maestro, une attaque sévère et pour tout dire déprimante de l’Internet. Ce serait une véritable addiction qui vous amène vers l’enfer, le néant. Et tout ça, avec une jolie campagne de marketing viral sur… Youtube. Et relais, bien sûr, sur Facebook, Twitter et tutti quanti. Ou comment tirer le meilleur profit des réseaux sociaux en prétendant les critiquer.

Bien sûr, il y a l’addiction. Bien sûr, il y a la haine qui traine dans les commentaires. Disons qu’il y a le pire de l’homme. Mais il y a aussi le meilleur. Et finalement, la question n’est pas de savoir où l’on publie ses idées, ses coups de cœur, ses coups de gueule, mais bien pourquoi et comment.

Hop on the buzz, Gus
Alors, il y a le livre de Guy Birenbaum. Il ne fait pas le buzz, et pour cause, il n’y a pas de provoc. Même pas dans le titre. Il y a juste un homme qui raconte sa dépression, nous dit comment les réseaux y ont contribué, nous confie la fatigue que finit par provoquer cette hargne qu’on s’y prend en permanence dans la tronche et comment, insensiblement, ces insultes qui nous touchent, qui nous énervent, finissent par s’imposer comme une nouvelle forme de harcèlement, qui nous détruit.

Petit hic, je n’aime pas les livres où l’on parle de soi. J’ai l’impression d’être mis en position de voyeur. Les premières pages de Vous m’avez manqué. Histoire d’une Dépression française de Guy Birenbaum m’ont donc gêné. Parce que j’entrais dans l’intimité de quelqu’un que je connais en ligne et qu’il n’a reculé devant aucune confidence. Parce que je pouvais mettre un visage sur certains prénoms des proches qui l’ont aidé — il s’arrête toujours au prénom. Mais étonnamment, le tout est pudique. Égocentrique, aussi (on ne se refait pas, et qui suis-je pour en juger ?) Mais pudique.

No need to be coy, Roy.
Et puis, ce livre est un lien. Un jour, j’ai envoyé Indignés de Cons à Guy Birenbaum, chroniqueur sur Europe 1, à Paris, en France, espérant qu’il le lise, et même, peut-être, qu’il en parle. Guy a fait mieux, il m’a proposé d’écrire un article pour son épicerie, qu’il préfacerait en indiquant que ce bouquin belge était sorti en France.

Son épicerie, c’est comme ça que Guy appelle son blog. En souvenir de l’épicerie que ses grands parents ont ouverte à Paris, avant-guerre. Un peu comme s’il avait compris que cette histoire lui retomberait un jour sur le nez, et qu’il s’y préparait. J’étais touché de me retrouver sur les rayons virtuels de ce magasin chargé d’histoire familiale. Deux ans plus tard, Guy m’a envoyé son livre, juste pour que je le lise. Il a écrit sur Twitter qu’il l’avait envoyé aux gens qu’il appréciait. J’ai apprécié.

Hasard. Au moment où je reçois mon exemplaire, je suis en train de terminer un essai qui, lui aussi, parlera des réseaux. Hasard. Il y a plein de coïncidences dans Vous m’avez manqué.

J’ai compris vers le tiers du livre que Guy n’avait pas eu le choix : pour raconter sa dépression, il fallait qu’il se livre (ben oui) tout à fait, qu’il évoque les gens qui l’avaient soutenu. Un seul personnage en prend vraiment pour son grade, celui qui l’a éjecté de sa propre maison d’édition. Birenbaum n’insiste pourtant pas, ne le nomme pas. Les autres, il leur rend justice. Tous. De ses patrons et confrères à Europe 1 (qu’il a quitté depuis pour France Info) à sa femme, à ses parents, à ses grands-parents, à Rose, la Juste parmi les Justes. Hasard, l’héroïne de mon prochain roman s’appelle Rose.

Dans Vous m’avez manqué, Twitter s’en prend plein le bec. Terreau facile pour les laissés-pour-compte humains qui y éructent leur haine de tout, leur haine de trop. Sale youpin, en réponse à des messages banals. Mais ce qu’on comprend bien vite, c’est que ce ne sont pas ces réseaux qui fabriquent la dépression. C’est bien plus profond que ça. Les réseaux peuvent la déclencher. On peut s’y perdre.

The problem is all inside your head, she said to me
Et Birenbaum nous livre les sources de la sienne : le paroxysme de l’antisémitisme pendant la dernière guerre, l’histoire de ses parents, qu’il n’est jamais parvenu à raconter, qu’il n’a pas pu, osé éditer. Probablement parce qu’elle était trop dense, en tout. Trop dense, l’épouvante des camps, des enfants de la rue de sa mère, partis avec leurs parents, ou de ceux — les survivants — qui ont regardé leurs parents partir. Trop dense, le courage de quelques héros qui ont caché des Juifs au péril de leur vie comme s’il s’agissait d’une évidence. Trop dense, l’incroyable péripétie (que je ne spoilerai pas) qui permit à la mère de Guy Birenbaum d’échapper à l’horreur absolue. Trop hasardeuse, la propre existence de l’auteur, que tant d’événements, en cinq ans seulement, auraient pu compromettre. Une simple dénonciation, et il ne serait jamais né. Trop lourde aussi, l’histoire de son prénom.

L’homme a traîné, sans s’en apercevoir, un poids terrible, pendant cinquante-trois ans. De quoi écraser ses épaules. Un jour, elles ont cédé et son dos a rendu l’âme. C’est bien du dos qu’il souffre.

Mais ce livre n’est pas simplement l’histoire d’une dépression — que l’auteur recadre du reste dans une déprime bien plus vaste, celle de la France. Et peut-être celle d’un monde nouveau que nous ne comprenons pas encore, dont nous sommes les pionniers, celui des réseaux borgnes. Plus que le récit d’un trente-sixième dessous en sueur, Birenbaum nous impose une recherche de sens. Celui d’une vie mille fois compromise avant que d’être. Celui du hasard qui prévaut à notre naissance. Un aïeul serait mort jeune, nous ne serions pas.

Mais ça va beaucoup plus loin. Quand Guy, qui ne se revendique pas juif, se voit forcé de poser la question de la judéité face à l’Occupation, il pose la question de la société issue de la Seconde Guerre mondiale. Peut-on refuser d’être juif quand sa famille a échappé de si peu à la déportation ? Quand elle en a été le témoin ? Quand elle a vu des amis disparaître ?

Make a new plan, Stan
À partir de cette simple histoire personnelle, nous est donc imposé le constat que notre société n’a pas été capable de faire front solidaire après la Shoah. Même pas des générations plus tard. Elle a préservé la catégorisation juive née de l’antisémitisme, la transformant un temps en une sorte de caste intouchable, comme pour expier la collaboration, la lâcheté, le Vel d’Hiv, la complicité silencieuse. Puis, trouvant des décennies plus tard que, parfois, ces Juifs en font trop, n’est-ce pas, comme dirait le père Le Pen.

Tous ceux dont aucun ancêtre n’avait eu à porter l’étoile jaune se sont éloignés précautionneusement du précipice. Incapables de prendre en charge collectivement l’héritage atroce de l’Holocauste, immatures au point de réserver la Mémoire à quelques excentriques et, bien sûr, aux Juifs, comme si cette Mémoire ne concernait qu’eux. Reportant à l’extrême les excuses publiques pour les crimes de l’État français, ou ceux de la Belgique. Pas par mauvaise volonté, en fait. Mais par lâcheté. C’était si commode de faire de cette histoire qui questionne l’homme dans ce qu’il a de pire — un pire universel — une simple histoire juive.

J’ai en quelque sorte échappé à ce désastre, élevé dans l’idée que la Shoah nous concernait tous, que nous devions la porter ensemble — mon père est né allemand. Ce que j’ai sincèrement essayé de faire, en lisant, en regardant, en tentant de comprendre ce qui ne pourra jamais l’être. Malgré ça, le livre de Guy Birenbaum m’a rappelé qu’être juif, être né juif, c’est encore tout autre chose. Encore aujourd’hui.

Être juif aujourd’hui, qu’on le souhaite ou non, qu’on le revendique ou pas du tout, c’est toujours être dans la suite, la crainte, la mémoire, la terreur de l’épouvante nazie. Je ne m’étais pas rendu compte de l’ampleur de cette différence que nous avons entretenue jusqu’au moment où je suis tombé sur ces chapitres incroyables, les carnets des parents de Guy Birenbaum. Aujourd’hui encore, plus de septante ans après, nous n’avons pas réussi à universaliser le Mal, me suis-je dit. Nous avons continué à le laisser écraser les épaules des descendants des rescapés. Oh, nous avons bien salué la Mémoire, nous l’avons bien entretenue. Disons que certains l’ont fait plus que d’autres. Mais la majorité des citoyens a continué à considérer que ce n’était pas vraiment son problème. « C’est bien triste, ce qui est arrivé à ces pauvres gens » ! Ou désormais : « C’était il y a longtemps, parlons d’autre chose ».

Pourtant, ce n’étaient pas « des pauvres gens » ! C’était vous et moi. Votre frère, votre mère, votre sœur, votre grand-père, vos oncles et tantes chéris.

Nous n’aurions jamais dû laisser quiconque croire que l’antisémitisme ne concernait que les antisémites et les Juifs. C’est justement parce que les nazis ont classé les gens en catégories que nous aurions dû refuser toute cloison ensuite. Être solidaire. Naître solidaire.

Au milieu d’un livre qu’on penserait dédié aux réseaux sociaux (so-ciaux !), j’ai été effaré de découvrir que Guy Birenbaum, qui ne se revendique pas juif lui-même, est néanmoins astreint à une lecture différente de l’Holocauste de celle qu’en ferait n’importe quel autre Français !

Just slip out the back, Jack
Guy n’a donc d’autre choix que de revisiter les années quarante pour se définir — car oui, la dépression est un moment de redéfinition. Déjà tout blessé, en sueur, dormant mal, assailli d’une incompréhensible douleur physique, il replonge dans ce passé, s’égratignant encore, rouvrant des plaies qu’il pensait fermées. Qu’il avait fermées avant de penser à les guérir.

C’est étrangement là qu’il parvient, tout en ne parlant que de lui — l’enfant juif, miraculeusement né de miraculés — à être universel. Parce que même si nos histoires sont toutes différentes, souvent moins cruelles (moi, c’est peut-être d’avoir grandi sous le portrait de la Mort prenant les traits d’un oncle décédé à cinq ans, de maladie), nous en sommes tous là. À trimballer nos maux qui ne demandent qu’à affleurer, puis à nous déborder, et à prendre des risques colossaux en nous étalant sur les réseaux. Nous jouons les gros bras en nous confrontant aux autres, et nous nous y perdons parce que nous nous oublions nous-mêmes. Nous racontons une histoire qui ressemble à la nôtre, mais ne nous correspond que vaguement. Nous nous identifions à cette fausse image que nous publions de nous-mêmes, et cela nous perd. Nous nous trahissons. Nous laissons autrui — des gens que nous ne connaissons même pas en vrai — nous harceler, nous blesser, nous martyriser. Et puis, un jour, on craque.

Hasard. Ça fait longtemps que, moi aussi, je suis sur le fil du rasoir. Souvent à un twit de fondre en larmes. Souvent épuisé, le soir, par des volées d’insultes stupides, mais identiques, qu’on encaisse de plus en plus mal. Bobo-gaucho. Intello de merde. Antisémite. Sioniste. Connard de Wallon. Flamand rabique. Français-qui-n’y-connaît-rien-à-la-Belgique-et-ferait-bien-de-fermer-sa-gueule. Féministe à la con. Peu importe. Et nous ne pouvons rien faire, même pas partir, parce qu’on s’y nourrit aussi de choses positives. Parce qu’on y a aussi des sortes d’amis — je les appelle les « copains ». Et que, peut-être, les plus nous paraissent dépasser les moins. C’est sur Twitter que j’ai rencontré Guy Birenbaum. Et tant d’autres copains.

Vers la fin de Vous m’avez manqué, Guy nous explique sa confession. Il écrit qu’il a voulu livrer son expérience de la dépression, comme l’a fait avant lui Philippe Labro, qu’il a lu, qui l’a aidé. Hasard, avant de boucler son témoignage, Birenbaum a rencontré Labro à une terrasse de café.

Mais en fait, son expérience est plus précieuse que ça pour les internautes. C’est aussi un mode d’emploi pré-dépression. Parce qu’on peut éviter de laisser les réseaux devenir notre dictature quotidienne. En ne s’impliquant jamais trop. En garder sa vie, ses proches, précieusement. Doser ses passages online. Ne jamais tolérer l’insulte. Et comme Guy le fera, ne pas hésiter à porter plainte s’il le faut. Ne pas vivre sa vie au travers des instagrams que l’on envoie pour construire, cliché par cliché, une image originale de soi-même. Personal branding. Mais regarder d’abord le paysage — la plage de Trouville dans son cas ; moi, c’est la Mayenne, où j’ai pris la photo du bouquin —, s’en abreuver.

Et puis, seulement, éventuellement, partager.

And set yourself free
Ça a l’air tout simple. Mais c’est exactement ce que nous ne faisons pas, à de rares exceptions près. On se noie dans l’addiction. On se laisse embrocher. On accepte d’être les martyres textuels de quelque assassin littéraire — enfin, c’est ce qu’il croit, cet imbécile qui ne vit que de l’insulte, derrière son compte anonyme, ou même pas ! Et peut-être que, sans le savoir, nous blessons des gens aussi. On en finit désabusé, hanté par une image détestable de l’Homme. On comprend tout le mal qui habite la terre, cette haine, on la côtoie verbalement, elle nous encercle.

Du coup, Vous m’avez manqué est aussi touchant que son titre. Pas tout de suite, c’est progressif. Il faut dépasser l’égo peu banal de l’écrivain. Pourtant, on avale ce livre en deux ou trois fois. Les petits chapitres successifs imposent un rythme de lecture bientôt addictif. L’écriture est largement instinctive. Ça provoque des longueurs. Il y a des choses inutiles. Mais aussi des moments énormes. C’est parfois maladroit. C’est parfois formidable.

La fin de Vous m’avez manqué est un peu longue à mon goût. Le retour à la vie normale, à une autre vie normale, s’égare doucereusement dans les derniers chapitres. Mais ça fait partie de l’exercice, intuitif, pas construit, un flot plus qu’une partition. Au final, le parcours est là, à votre disposition. Guy Birenbaum vous livre sa dépression telle quelle. À vous d’en tirer profit. Ou pas.

Une fois l’ouvrage fermé, on a du mal à définir ce qu’on a lu. L’histoire des parents, ce joyau au creux d’un livre que j’avais cru dédié aux réseaux (a)sociaux, donne une telle dimension au récit qu’on en oublie Twitter, Facebook, les blogs, l’internet. À la réflexion, ce n’est pas de ça qu’il nous parle vraiment, même si le thème des réseaux n’est pas négligeable. Guy Birenbaum ne nous parle même pas réellement de lui, mais bien de l’être face à lui-même, à ce moment précis où il cesse de se comprendre. Où il se désarticule. Où il devient chenille, chrysalide, se reconcentre, péniblement, douloureusement, pour mieux ressortir un jour, plus libre. Plus proche de lui-même.

Et Stromae ? Hélas, il ne parle de rien, lui. Il ne nous offre qu’un tableau extrêmement sombre. Complètement superficiel. Â côté de la plaque. Ça n’aide personne. Ça me déprime. Ça fait même partie des choses qui rendent les réseaux déprimants. Mais ça se répercute vachement bien. Sur les réseaux.

D’ailleurs, à choisir entre une chanson mal rédigée et un livre où le mot sérendipité apparaît deux fois, et avec pertinence, vous préférez quoi ?

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Editor review

Écriture
4.7/5
Plaisir de lire
4.5/5

4.6

Good
4.6

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0 Comments

  1. Olieve
    avril 08, 16:49 Reply
    Chanson peut-être mal rédigée mais qui touchera un large public. Et le fera réfléchir. Je doute fort que Guy Berembaum fasse débat dans les cours d'école.
  2. Pfff
    avril 08, 18:21 Reply
    "Bien sûr, il y a l’addiction. Bien sûr, il y a la haine qui traine dans les commentaires. Disons qu’il y a le pire de l’homme. Mais il y a aussi le meilleur. " Si le meilleur de l'homme se trouve quelque part sur Internet, l'extinction de l'espèce n'est pas une mauvaise nouvelle.
    • Pfff
      avril 09, 09:25 Reply
      Tiens Cyber-Jihad contre TV5, "Au nom d'Allah le tout Clément, le très Miséricordieux". S'il est tout clément et très miséricordieux, on est peinard.
    • Pfff
      avril 09, 09:56 Reply
      Ah non, je me gourre : trois mille ce ne sont pas djihadistes. Ce sont les gens impliqués dans les filières, qu'ils soient djihadistes ou pas. Augmentation de 84 % par rapport à janvier 2014. Youp-la-boum
    • Pfff
      avril 09, 12:16 Reply
      Merdalors ! Arte a diffusé par erreur (et après minuit, conscient de l'obscénité de la chose et aveu de culpabilité totale de la part des responsables de cette bévue) un reportage qui pourrait laisser entendre que l'avortement n'est pas ce truc super sympa et vraiment chouette qu'on nous vante tant, voire que certaines femmes, singulièrement attardées (quoiqu'elles soient de plus en plus rarement victimes du décervelage de l'Immonde église catholique), pourraient en être trauma le reste de leur existence et ne pas se reconnaître dans un acte très souvent imposé par le milieu familial et la société. Qu'est-ce que c'est que ce bordel ! Cela ne va plus du tout ! Comment le progrès peut-il avancer sur sa voie triomphale de l'avancement si ses vestales dansent des claquettes n'importe comment et font entendre leurs voix discordantes ? On ne peut pas remettre en cause l'avancée essentielle, la doxa libératrice et émancipatrice ! Contre l'Église ! Qui interdisait la péridurale au Moyen-Âge ! Télérama est furax ! Télérama prohibe ! Télérama fulmine de dégout ! Marcel, il faut stigmatiser cette inhumanité ! N'en dormons plus. Exigeons d'Arte des excuses publiques. Un charte de comportement avorto-responsable ! Plus jamais cela ! Pour un avortement festif ! Comme le disait si bien Quatremer, "Comment peut-on être contre l'avortement ?"
      • Pfff
        avril 09, 12:33 Reply
        Est-ce un hacking catholique ? Du groupe Samsuffiste LéonardForBelgium ? Brrrr. Je n'ai qu'un mot : inhumanité.
      • Pfff
        avril 09, 17:49 Reply
        " Le pape ne veut pas d'un ambassadeur Omo au Vatican, c'est son côté Dash. #mauvaisespritdesel " Très drôle. Le Pape est, par un certain côté, un terroriste assoiffé de sang. Est-ce qu'il n'est pas un peu stigmatisant lorsqu'il parle de la violence hallucinante du djihadisme ? #placerlinquisitionici Bientôt, vous pourrez expliquer que les meurtres des chrétiens sont un peu, beaucoup, passionnément de sa faute, comme vous l'avez fait pour son prédécesseur. Nous apprécions votre solidarité avec les chrétiens massacrés aux quatre coins de l'Oumma. À sa juste valeur.
        • Pfff
          avril 10, 15:08 Reply
          Accessoirement, lorsqu'on nomme un ambassadeur, c'est généralement pour avoir de bonnes relations diplomatiques et pour cela, on recherche l'accord de l'autre pays. Prétendre imposer un candidat est extrêmement grossier. Utiliser la nomination d'un diplomate pour créer un incident diplomatique, faire la leçon au pays hôte, ... la haine et le mépris du catholicisme de certains leur font oublier toute décence et la plus élémentaire logique. On voit bien qu'il s'agit, encore une fois, d'humilier les catholiques, au mépris absolu des relations avec le Vatican. Le Pape n'a nullement à se justifier. Le candidat de Hollande est soutenu par toute la hiérarchie catholique française, à commencer par le Primat de France, mais le Pape peut avoir envie de plaisanter et de laisser la diplomatie française dans le brouillard, après les nombreuses attaques anti-catholiques de ce gouvernement et de ce chef d'État, laicards rabiques, c'est-à-dire anti-catholiques primaires, parce que, pour le reste, ... des petits dhimmis di rin di tout, tous ces frères trois points. #nonmaisquestcequevouscroyez
          • Marcel Sel
            avril 10, 17:00
            Quand on critique l'islam pour son homophobie, on ne défend pas le Vatican de son homophobie. Mais les partisans sont comme ça, leur foi dépasse toute logique.
        • Marcel Sel
          avril 10, 16:57 Reply
          Toujours sélectif, Pfff. Vous ne signalez jamais quand je défends des chrétiens. Ça s'appelle du trollisme. Bonjour chez vous.
        • Pfff
          avril 10, 17:43 Reply
          Mais oui, le Pape est comme Dash. C'est parfaitement équivalent, vous avez raison. Et c'est moi le troll ? Je ne défends pas l'"homophobie" du Pape. Il s'agit de relation diplomatique. C'est, en l’occurrence, Hollande qui montre le mépris dans lequel il tient les relations diplomatiques avec le Vatican, en jouant "la transparence" (dans des relations diplomatiques ! bonjour l'honnêteté intellectuelle !), et les petites phrases, et les fuites, dans la presse. Quel minable ! C'est Hollande (et vous), et pas le Vatican, qui abaisse le niveau de ces relations à une vulgaire polémique sur l'homosexualité. Devant tant de mépris, je ne crois pas que le Pape doive s'abaisser à répondre.
          • Marcel Sel
            avril 12, 23:57
            Vous confondez DASH et Daesh. Case closed.
        • Pfff
          avril 10, 17:46 Reply
          "Vous ne signalez jamais quand je défends des chrétiens." Vous ne vous rendez même pas compte que de comparer le Pape à Daesh est totalement obscène. Ce qui rend vos défenses des chrétiens ... je vous laisse les qualifier.
          • Marcel Sel
            avril 13, 00:01
            Le pape n'est pas les chrétiens, de un. De deux, j'ai bien écrit DASH et non Daesh, je suis clairement dans la satire. Si la satire vous paraît inacceptable, ne venez pas me bassiner avec l'humanisme soi-disant d'origine (exclusivement) chrétienne. Si le blasphème vous dérange, n'écrivez surtout pas que vous êtes Charlie et ne reprochez surtout pas aux musulmans que ça les dérange (aussi). C'est ça qui serait obscène.
        • Pfff
          avril 10, 17:50 Reply
          "Mais les partisans sont comme ça, leur foi dépasse toute logique." Encore un bel exemple de la tolérance "laique", qui dénie toute rationalité aux croyants. C'est pratique pour les débats : il y a ceux qui ont raison et ceux qui n'en ont pas.
          • Marcel Sel
            avril 13, 00:02
            Je parlais de partisans, pas forcément de croyants. Mais vous avez bien montré que vous ne réfléchissez que par le pape. Ne venez pas me parler de liberté d'esprit.
        • Pfff
          avril 10, 17:59 Reply
          Le pire, c'est qu'Hollande et vous, vous croyez sûrement très malins.
        • uit 't zuiltje,
          avril 10, 23:12 Reply
          "Le pape ne veut pas d’un ambassadeur Omo au Vatican, c’est son côté Dash. #mauvaisespritdesel » bien tapé Marcel "Utiliser la nomination d’un diplomate pour créer un incident diplomatique, faire la leçon au pays hôte," http://www.lavie.fr/actualite/monde/le-pape-a-t-il-vraiment-gele-la-candidature-d-un-ambassadeur-gay-au-vatican-10-04-2015-62094_5.php ce type est hyper catho bien plus sûr que Pfff ou Tourn' qui n'ont pas trop l'air de savoir de quoi ils causent, terrain connu au vatican, contact, réseau, curie... idéal pour la fille aînée perdue en hollande de l'église mais il avait le défaut d'être gay (moins que le nonce ?) chez les tristes sires, le pape gèle @Pfff "solidarité avec les chrétiens massacrés aux quatre coins de l’Oumma" par les oummasexuels?
        • Pfff
          avril 13, 11:50 Reply
          Il ne s'agit pas de blasphème. Il s'agit de chrétiens tués aux quatre coins de l'Oumma. Où est la satire ? Je n'ai jamais écrit que j'étais Charlie. Charlie était un journal ordurier ; à chacun sa came. La petite différence entre les chrétiens et <b>certains</b> musulmans, c'est qu'ils ne pensent pas que cela justifiait le moins du monde le meurtre de ces gens. Mais vous ne voyez toujours pas de différence. Vous essayez une nouvelle fois <b>d'amalgamer</b> les catholiques avec des assassins, ou des gens qui soutiennent des assassins. C'est juste ignoble.
        • Pfff
          avril 13, 14:06 Reply
          "Mais vous avez bien montré que vous ne réfléchissez que par le pape." Réfléchir "par le Pape" ? Par là, je n'entends pas grand-chose, et vous probablement non plus. "Ne venez pas me parler de liberté d’esprit." C'est bien ce que je viens de dire. Bravo la tolérance. Après la raison, la liberté d'esprit m'est déniée, parce que je suis catholique.
        • Pfff
          avril 13, 15:58 Reply
          "bien tapé Marcel" "Se souvenir d'eux est nécessaire, plus encore c'est un devoir, parce que là où il n'y a plus de mémoire, cela signifie que le mal tient encore la blessure ouverte. " "Au siècle dernier, notre famille humaine a traversé trois tragédies massives et sans précédent. La première, qui est largement considérée comme “le premier génocide du XXe siècle” a frappé votre peuple arménien. Les deux autres ont été ceux perpétrés par le nazisme et par le stalinisme." Merdalors. La Grande Parade est en danger, Uit'. [Ceci devrait valoir modération : vous accusez d'autres commentateurs — et moi — d'être complices de génocides. Ne recommencez pas, vous allez finir par vous faire exclure. Note du censeur Sel] On comprend que vous vouliez taper le Pape, pour qu'il se taise, sur les crimes hallucinants de vos petits camarades/kamaraden.
        • Pfff
          avril 13, 17:05 Reply
          [Commentaire où vous m'accusez de soutenir le maoïsme et les crimes de la Chine communiste censuré. Je commence à en avoir marre, Pfff. Arrêtez de troller, je perds franchement patience.]
        • Pfff
          avril 13, 17:10 Reply
          On attendrait d'ailleurs vainement une remise en cause de la religion du Progrès. Bornés et aveugles. Pire que des taupes.
      • Pfff
        avril 09, 18:01 Reply
        La civilisation en danger ! http://www.planning-familial.org/actualites/droit-l%E2%80%99avortement-ne-nous-laissons-pas-duper-par-les-discours-anti-choix-0020232 "Elle [Arte] est malheureusement décrédibilisée par le deuxième documentaire de la soirée, qui tranche radicalement avec la ligne habituelle de la chaîne, jusque dans son titre « Avortement : la loi du silence ». " Arte a péché, mais Arte est bonne ! Qu'Arte se repente, et elle sera pardonnée ! Qu'elle abjure cet égarement ! Qu'elle retrouve la voie du Progrès ! La ligne éditoriale correcte ! La pureté sans tâches !
  3. Salade
    avril 08, 19:17 Reply
    je vous ai lu. je souhaite que vous alliez bien. je ne souhaite pas publier anonymement. mais n'hésitez pas à me censurer. prenez du recul je ne suis pas sûr que twitter soit bon pour le cerveau. je préfère vos longs textes teintés de poésie par ailleurs j'admire les gens qui osent changer de vie et se remettre en question, forcés ou non.
  4. Gilles - Bxl
    avril 08, 19:44 Reply
    ...."D’ailleurs, à choisir entre une chanson mal rédigée et un livre où le mot sérendipité apparaît deux fois, et avec pertinence, vous préférez quoi ?..." ...Les deux mon général vu qu'ils participent ensemble aux mêmes cotés d'une réalité ...qui n'est jamais que la leur ... ( et la vôtre ?) ...En tout cas, pas la mienne !
    • uit 't zuiltje
      avril 09, 00:13 Reply
      la chanson "mal rédigée" suffira largement pour la sérendipité vraie et son (im)pertinence... l'égo et l' "holocauste" tutsi ont la discrétion de 8 balles (tir de blanc, pas à blanc) dans le dos d'un type qui avait peur de se faire taxer pour non-paiement de pension alimentaire... déprimer avec un bizet "mal" rédigé par stromae plutôt qu'avec charlie la marionnette bien digérée par bdw https://www.youtube.com/watch?v=pXF1njRwPeY https://www.youtube.com/watch?v=UKftOH54iNU
  5. schoonaarde
    avril 08, 20:37 Reply
    I'd like to help you in your struggle to be free Aujourd'hui un "black" a été assassiné par un policier "blanc" par 8 balles dans le dos. Enfin, on réagit, Le "holocaust" américain a assez duré.
  6. Pfff
    avril 09, 12:27 Reply
    Saga Le Pen : la NVaisation du FN se poursuit.
    • uit 't zuiltje,
      avril 10, 23:20 Reply
      sûr, la marine ira aussi chanter à tue tête à la zangfeest nationaliste
  7. serge
    avril 09, 13:45 Reply
    Joli billet, Marcel, merci. A propos, vous-mêmes qui vous mettez en danger à travers ce blog, qui recevez des désaccords polis et des critiques mais aussi des insultes et du venin, comment vivez-vous l'expérience? Lisez-vous les commentairtes de vos lecteurs avec appétit ou crainte? sortez-vous parfois déprimé de ces interactions? Avez-vous la peau assez épaisse? Vous fait-il du courage pour publier vos billets ou votre légendaire capacité d'indignation vous sert-elle de carapace? Courage, plaisir ou mélange des deux, merci pour ce blog!!!
    • Marcel Sel
      avril 10, 16:56 Reply
      It's complicated. Mais en général, approuver les commentaires me fatigue, oui.
  8. Gilhooley
    avril 09, 15:33 Reply
    "Ça me déprime. Ça fait même partie des choses qui rendent les réseaux déprimants." Toutes les chansons de Stromae que j'ai entendues sont déprimantes. "Papaoutai", l'enfant qui ne voit jamais son père volage. "Tous les mêmes" : les relations conflictuelles au sein des couples. "Alors on danse", l'employé au bord du burn out qui a besoin de s'amuser pour décompresser. "Formidable", la dépression d'un homme après la rupture avec sa copine. "Et tout ça, avec une jolie campagne de marketing viral sur… Youtube. Et relais, bien sûr, sur Facebook, Twitter et tutti quanti. Ou comment tirer le meilleur profit des réseaux sociaux en prétendant les critiquer." Un gars a écrit un livre extrêmement critique sur Amazon il y a un an ou deux (ne me demandez ni le titre, ni l'auteur, je ne me les rappelle pas) et le bouquin s'est formidablement bien vendu sur... Amazon. Youtube, Facebook, Twitter (et Amazon)... sont toutes des grosses boîtes bâties sur la consommation de masse, une mamelle du capitalisme. La meilleure défense du capitalisme est justement d'ingérer la critique et de la transformer en une part du système. Comme pour les t-shirts Che Guevara et les masques de Guy Fawkes. Pour le capitalisme, si ça rapporte, ça a sa place dans le système.
  9. francolatre
    avril 09, 16:52 Reply
    Birenbaum qui évoque aussi bien Trouville que sa judéité sera intéressé d'apprendre que la ville normande a été libérée en août 1944 par les Belges de la Brigade Piron. Un pont des Belges leur rend aujourd'hui hommage. Le médecin de la Brigade était un certain docteur Goldstein dont le fils, né en Angleterre, a fait la carrière politique que l'on sait sous le nom de Jean Gol.
  10. Salade
    avril 09, 19:32 Reply
    ceux qui font croire que l'attaque sur TV5 cible la liberté d'expression sont nos dirigeants, en mal de justification, de controle. c'est bien pire que cela c'est simplement que l'occident est inévitablement un colosse aux pieds d'argile attaquable de partout, tout le temps et facilement. acheter des F16 ou des F35 mène à cela (1.3 M morts dus aux attaques américaines au moyen orient) et surtout avec ce que ça coûte on n'achète aucune équipe valable en sécurité informatique pire: la sécurité informatique, ce n'est pas aussi vendeur (et surtout pas aussi machiste) que top gun ! dorénavant nos dirigeants actuels et à venir seront définitivement dépassés et ridicules, dans le sens où ils sont incapables d'influer sur le monde (politique ou autre) et surtout l'améliorer (en fait, il est en régression rapide ce monde que j'appelle "ancien") Bref on peut se demander s'ils sont encore utiles dans une société (parce qu'elle est instable et insoluble) des catastrophes, comme l'écrit si bien Isabelle Stenger par ailleurs... On voit les ficelles!! Comme si on les avait faits, ces gouvernements ignares!!
    • Pfff
      avril 10, 17:58 Reply
      L'Europe victime du terrorisme, c'est donc de sa faute. Pourquoi je ne suis pas gauchiste.
      • Salade
        avril 14, 11:34 Reply
        gauche droite = pareil: pas d'anticipation, mais à vrai dire la politique ne m'intéresse plus guère je trouve d'ailleurs les médias locaux plus informatifs que les média nationaux au internationaux qui ne sont plus que des twits, c'est dire!! les média sont piratés: la bonne affaire!!!! quand on piratera une centrale nucléaire, un centre de contrôle aérien ou ferroviaire, les centre de guidage de missiles, une chaine de fabrication alimentaire ou de médicament, on rigolera moins. en fait le terrorisme est hyper simple à réaliser ce qui prouve la fragilité de nos sociétés hyper médiatisées Je me rappelle ceci: http://fr.wikipedia.org/wiki/Scandale_de_l%27huile_frelat%C3%A9e qui se souvient de l'impact psychologique terrible des oranges au mercure? sans parler de verser un produit toxique dans les captages d'eau. mais penser/communiquer/analyser ceci est TABOU! car nos dirigeants n'aiment pas que le peuple comprennent qu'ils sont impuissants. la sécurisation devrait commencer par l'éducation des cyclistes qui franchissent les passages à niveau fermés!!
        • Salade
          avril 14, 11:44 Reply
          j'en oublier le piratage de réseau électrique. mais le plus grand terroriste (pour rappel terroriste = faire peur) n'est-il-pas celui qui consiste à annoncer des black-outs à la population sans relancer les investissements??? a-t-on idée des risques pris dans ce pays par des dirigeants irresponsables, quand il n'y a plus d' électricité?? Savent-ils qu'on peut mourir sans électricité? Oui! Ils le savent.
  11. mbo
    avril 11, 11:47 Reply
    L'avis de Pfff le 9 avril 12:16 :... l’avortement n’est pas ce truc super sympa et vraiment chouette qu’on nous vante tant..... D'abord défendre le droit à l'avortement ne signifie pas que l'avortement est super sympa et blablabla et ensuite c'est le même raccourci que si on disait que parce qu'il y a 9 commentaires de Pfff, vos remarques sont super sympa et blablabla.....
    • Pfff
      avril 17, 10:33 Reply
      Pas glop ? Un avorton dans le potage progressiste ? Qui reste de travers ? Ne vous en faites pas. Tout va rentrer dans l'ordre véritablement divin de la Technique et vous pourrez reprendre vos activités habituelles. Vous voyez : je suis super-sympatico.
  12. Pfff
    avril 13, 13:59 Reply
    [Ce commentaire est diffamatoire et trompeur, rien ne prouve que Gunter Grass se soit lancé "à corps perdu" dans le nazisme, il y était tenu comme tous les gosses de son âge en Allemagne. Par ailleurs, vous sous-entendez que l'antisionisme de Gunter Grass serait une conséquence de son soi-disant "engagement nazi". Laissé à titre d'information. Note du Censeur Sel] On peut être un Prix Nobel et un parfait connard, illustration. Günter Grass est mort. La gauche chouine. On leur rappelle qu'à 17 ans, il s'est lancé à corps perdu dans le nazisme (Waffen-SS), avant de devenir un farouche "anti-sioniste" (mais c'est sûrement un hasard) ?
    • Pfff
      avril 15, 11:29 Reply
      Günter Grass a été dans les jeunesses hitlériennes et a fait des pieds et des mains pour se faire engager dans la Waffen-SS, et pas dans l'armée allemande "de base", contrairement à ce qu'il a prétendu pendant la majeure partie de son existence.
      • Marcel Sel
        avril 16, 12:40 Reply
        Précisez "a fait des pieds et des mains". Source ? La participation aux jeunesses hitlériennes étaient obligatoires et menaient d'office à l'engagement dans les Waffen SS (et pas la SS générale). J'en sais quelque chose, mon grand-père ayant refusé de laisser ses fils aller aux Jeunesses hitlériennes, par mesure de rétorsion, deux oncles, alors adolescents, ont été envoyés à Stalingrad, dont un n'est pas revenu.
        • Pfff
          avril 17, 10:18 Reply
          Et bien, je n'ai plus la moindre idée d'où j'ai lu la "confession" de Günter Grass, où il expliquait son exaltation à l'idée de s'engager dans la Waffen-SS, sa volonté d'en être. Tout son préchi-précha de repentance est à revoir à l'aune de cette omission, n'est-ce pas ? C'est adossé au mensonge, qu'il pérorait en chaire, qu'il répandait sur la tête des allemands le sirop de sa morale "rédemptrice". Ceux qui veulent y voir des circonstances paradoxales qui, bien sûr, rendent son "témoignage" d'autant plus "précieux" ou "sincère" n'ont qu'à s'en prendre à eux-même. Mais nous sommes habitués dans notre pays à ce "drame" faisandé qui fait l'ordinaire de la popote flamingante.
    • schoonaarde
      avril 15, 22:16 Reply
      30/01/1933: Hitler est nommé Reichskanselier. Gunther Grass a 4 ans. 1934: Est instauré la SS-Verfügungstruppe 1942: Gunther Grass à 15 ans et doit travailler chez le Reichsarbeitsdienst. 1944: Gunther Grass à 17 ans et doit faire son service militaire chez la Waffen-SS.et plus spécialement la 10e SS-Pantserdivision "Frundsberg. 1959: publication: Die Blechtrommel 1963: publication: Hundejahre. 1999 publication: Mein Jahrhundert 1999: Prix Nobel littérature 2012 publication: Was gesagt werden muss (Grass s'oppose dans ce poème à la livraison d'un sousmarin nucléaire à Israël, en accusant ce pays de vouloir anéantir l'Iran et sa population. 13/04/2015: le grand chrétien Pfff résume la vie de Gunther Grass à celle d'un" parfait connard".
      • Marcel Sel
        avril 16, 12:47 Reply
        Là, on est parfaitement d'accord (pour une fois).
        • schoonaarde
          avril 16, 20:34 Reply
          Oh! Ca nous est déjà arrivé. Vous n'avez pas l'exclusivité de la raison. Moi non plus d'ailleurs.
          • Marcel Sel
            avril 17, 12:58
            Sauf que je ne prétends pas avoir la raison :-)
      • Pfff
        avril 16, 18:02 Reply
        [Commentaire effacé, stigmatisation des "germaniques" et insulte à commentateur. Pfff, calmez-vous, je ne vais pas le répéter tous les jours. Un bon chrétien comme vous devrait savoir donner l'exemple. Note du censeur salé.]
        • Pfff
          avril 16, 18:23 Reply
          La première mort d'un Turbot pourri, extrait : "Le passé de Grass lui-même. L’aveu qu’il fit, il y a six ans, quand il raconta s’être engagé, à 17 ans et des poussières, dans une unité de la Waffen SS. Comment ne pas y penser aujourd’hui ? Comment ne pas faire le rapport entre les deux séquences ? Entre ceci et cela, entre le Burgrave social-démocrate confessant avoir fait ses classes sous le nazisme et le salopard déclarant aujourd’hui, comme n’importe quel nostalgique d’un fascisme devenu tabou, qu’il n’en peut plus de se taire, que ce qu’il dit « doit » être dit, que les Allemands sont « déjà suffisamment accablés » (on se demande bien par quoi…) pour ne pas devenir, en plus, les « complices » des « crimes » présents et à venir d’Israël, le lien n’est-il pas, malheureusement, patent ?"
        • Pfff
          avril 16, 19:30 Reply
          Nietzsche : "Les indignés sont des menteurs." Ben oui : Judas, déjà.
        • Pfff
          avril 17, 17:43 Reply
          En effet, cela devient grave : je ne me rappelle pas du tout avoir insulté schoonaarde. Ce n'est pourtant pas l'envie qui manque. Par ailleurs, je ne suis qu'un modeste pécheur. À la ligne.
        • schoonaarde
          avril 17, 19:17 Reply
          Pfff, Il est quand même vrai que le gouvernement israélien n'aime pas celui d'Iran. Cette histoire n'a rien à voir avec de l'antisémitisme. Perso, je n'aime pas trop l'Eglise Catholique, ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas dégoûté par les crimes à l'Univ du Kenia. Vous devenez trop extrémiste dans votre désespoir.
    • Willy
      avril 17, 09:22 Reply
      Pffff, vous n'êtes pas fatigué d'étaler votre crétinisme à tout vent? Ou la lecture d'un manuel d'histoire pour les nuls est au delà de votre entendement?
      • Pfff
        avril 17, 17:23 Reply
        The Good Flamin C'est très comique : il faudrait aller chercher la "morale-qui-sauve" précisément où elle est partie en vrille. Le décervelage du happy end et le culte belgicain du flamingant-qui-est-un-brave-type-dans-le-fond font des ravages. Quant à vos leçons d'histoires, ... je vous laisse volontiers le "pour les nuls". Un jour, vous passerez peut-être au Reader's Digest. Courage !
        • Willy
          avril 20, 09:26 Reply
          Evidement si votre connaissance de la deuxième guerre mondiale se limite au contenu du readers's digest , je puis comprendre la légèreté intellectuelle de votre attaque contre Gunther Grass.... quant à votre remarque "the good flamin" c'est assez symptomatique de votre bassesse d'esprit....Je vais donc définitivement vous laisser à votre occupation favorite, prêcher dans le désert et répondre vous-même à vos très brillantes interventions
  13. Pfff
    avril 13, 19:37 Reply
    Antisémitisme, islamophobie. A qui profite le confusionisme ? Dans la querelle autour subtil distingo entre antisémitisme et islamophobie, un facteur vient tout embrouiller : les progressistes ne sont pas du tout près à admettre que l'anti-sémitisme avait de solides racines judéo-phobes, parce que cela voudrait dire qu'il faut refaire le procès du 19e siècle, et du positivisme à claquettes, à la lumière de ce que nous savons aujourd'hui, et que rien, absolument rien, de l'idéologie (ou religion) du Progrès n'y résisterait. Ce procès a d'ailleurs été rondement instruit par Muray, mais la société du spectacle et ses sectateurs avançistes, comptent bien que vous ne le lirez jamais.
  14. hilarion lefuneste
    avril 14, 11:46 Reply
    Honnêtement, j'ai très difficile à vous comprendre. Sur la page de garde de votre compte Twitter, on y voit que vous vous y êtes inscrit le 27 avril 2009, à 7h53, et il semblerait que depuis, vous auriez commis 141.113 tweets. Peu importe que vous les ayiez d'ailleurs tous écrits, imaginons que ce nombre représente la somme de ce que vous avez écrit, de ce que d'autres vous ont écrit, et de ce que d'autres encore ont écrit à votre propos - il me semble raisonnable de penser que ce nombre représente bien l'ensemble des tweets faisont de près ou de loin référence à vous, et il semble raisonnable de faire l'hypothèse qu'à tout le moins, vous les avez lus. Ceci étant posé, on prend Excel, on entre ces deux dates, on fait une soustraction, une division, et on arrive à ... 65 tweets par jour, chaque jour, depuis que vous êtes sur Twitter. En admettant que comme tout le monde, il vous arrive de dormir, de vous alimenter, de faire caca, vous voila à disons de 6 à10 tweets à l'heure, chaque jour que le Bon Dieu fait, soit un toutes les 5 à 10 minutes. Si au moins on y trouvait la Vérité Ultime, la Theorie du Tout, mais soyez raisonnable (à défaut d'être hypocritement humble): Twitter est assez comment dire superficiel, et je reste poli. Tout cela semble proche du TOC (trouble obsessionnel compulsif), ne trouvez-vous pas ? Je ne comprends tout simplement pas comment on peut justifier un tel usage de son temps. Et c'est sans aucune ironie, sans aucun mépris, et sans aucune insulte voilée que je serais heureux d'apprendre ce qui vous rend si accro. Sachez que je fume comme un pompier, boit comme une éponge, et que DSK est un enfant de choeur comparé à moi, donc je ne jette la pierre à personne, je tente seulement de comprendre...
    • Marcel Sel
      avril 15, 11:32 Reply
      Moi aussi je tente de comprendre :-) Sérieusement, je ne passe pas 10h par jour à twitter, j'ai aussi plein d'autres activités, comme le blog, la radio, la télé, une chronique par semaine, des livres à écrire (ou à lire) des films à réaliser, des textes à traduire ou à rédiger, etc. Et je dors 7 ou 8 h par jour. Les 65 twits par jour, je les ponds en 2 à 4 heures selon mon taux d'occupation pour le reste.
      • hilarion lefuneste
        avril 15, 14:16 Reply
        OK, merci pour votre réponse. Dunque, comme on dit au-delà des Alpes, le diviseur est de 2 à 4 heures / jour. Disons 3. 65 tweets en 3 heures. Un tweet toutes les 3 minutes. Vous êtes peut-être un surhomme, mais moi, une idée vaillant la peine d'être broadcastée toutes les 3 minutes, ça me laisse heu pantois. Marcel P, dit Sel: une autre chanson de la même époque est "silence is golden - Talkin' is cheap, people follow like sheep" A la revoyure
        • Marcel Sel
          avril 16, 12:43 Reply
          Au moins la moitié de mes twits sont des retwits. Et oui, je peux pondre un twit toutes les 3 minutes.
        • Willy
          avril 17, 09:27 Reply
          Et bien Marcel, maintenant je comprends mieux que vous n'appréciez pas trop le dernier opus de Stromae...;-)
  15. Capucine
    avril 14, 16:51 Reply
    merci pour cet article,cela m a beaucoup touché ?la dépression est parfois déjà dans un coeur d enfant ,elle se cache et tout à coup éclate et nous met en colère ,parfois je me demande si elle n est pas nécessaire pour mieux aimer les autres.
  16. Capucine
    avril 14, 20:02 Reply
    la dépression belge existe ,la dépression européenne aussi et la dépression mondiale fait rage!

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