Theo Francken n’est pas raciste, il a même un subalterne noir !
Incorrigible, le secrétaire d’État aux Migrations Theo Francken ! On l’accuse de racisme ? Il arrive au parlement avec un conseiller congolais naturalisé européen. Jeudi passé, ce juriste, Laurent Mutambayi, l’a assisté tout au long de son audience parlementaire, très attendue par la presse. Du coup, il est apparu sur toutes les chaînes, dans tous les journaux. Rendez-vous compte : il y avait un Noir à côté du raciste présumé ! Peut-il encore être qualifié de raciste après ça ? Neen, beste vrienden ! Maintenant, c’est prouvé : un skinhead-minister qui passe toute une après-midi à-côté d’un Noir et de surcroît le traite comme n’importe quel autre collègue — ne le bat pas, ne le fouette pas, ne l’insulte pas — c’est forcément tout, sauf un raciste, natuurlijk ! Du moins pour le bon peuple conservateur et docile prêt à avaler tout cru les manipulations de la N-VA.
Parce que si l’on réfléchit un peu, ce que Francken nous a servi ici, c’est encore pire que les expressions précédentes de sa xénophobie sparadrapienne. Encore pire que de se plaindre que, même quand on a bu la bière Zwarte Piet, ah « zut », le Tintin noir de l’étiquette est encore toujours noir ! Encore pire que de douter de la plus-value de certaines races d’immigrés (l’arabe ou la congolaise en l’occurrence). Car cette fois, il a utilisé un Noir comme faire-valoir. En grandeur nature. Oui, pour contredire les accusations de racisme, il n’a rien trouvé de mieux que de prendre un Congolais et d’en faire un objet ! Pourtant, ce n’est pas une analyse qu’on a trouvé dans la presse.
« Les médias francophones attisent…» (Terzake, VRT)
Non, là, les plus audacieux ont osé « communication habile », mais vraiment du bout des lèvres, hein ! Il faut dire qu’en face, Terzake, l’émission d’analyse de l’info à la sauce N-VA, n’a pas hésité à fustiger une fois de plus la presse du Sud, dès l’introduction du sujet consacré à la présence d’un Noir à côté du Secrétaire d’État à l’Asile et aux Migrations : « Quand les médias francophones attisent avec des déclarations grossières issues de votre passé sur des Congolais et des Marocains, vous vous retrouvez évidemment sous le feu des critiques […] Theo Francken défendait cet après-midi sa politique de migration, et il avait une surprise (sic) pour nous… » La surprise ? Ben, le Black, évidemment ! Godverdomme, quel événement ! Sarah Smeyers, la complice de toujours du ministre indélicat, confirmait : « On peut parler d’une action de communication de Francken, bien que je le connaisse bien et il ne se laisserait pas conseiller par quelqu’un qui ne connaît pas la matière. »
Bref, il a bien pris un Noir pour faire un coup de com mais attention : ce Noir est compétent ! Et le premier qui osera relever le machiavélisme de ce choix se prendra la malicieuse réponse que voici : « Quoi ? Vous pensez que Mutambayi n’est pas compétent, c’est ça ? Mais c’est vous le raciste ! »
Ouf, je ne suis pas raciste. D’abord, je ne classe pas les gens en catégories avant de leur attribuer, globalement, une moins-value ou une plus-value. Ensuite, non, je ne pense pas que Laurent Mutambayi soit incompétent. Pour tout dire, je ne sais pas s’il est compétent. Mais je doute de sa compétence en l’espèce, en matière de droit d’asile et de relations avec le parlement, ses fonctions du jour. Mutambayi est un avocat d’affaires qui a notamment travaillé pour Citibank, selon ses affirmations. Il a été formé aux Pays-Bas et aux États-Unis. Politiquement, il s’intéresse de très près au syndicalisme et à la politique congolaise depuis bien avant son départ du pays, vers 1995 : son père était magistrat et syndicaliste.
Laurent Mutambayi a un parcours politique insaisissable.
Mutambayi est un opposant à Kabila. Mais son parcours est complexe et ses interviews fuyantes : on ne sait pas trop aujourd’hui à quel parti le rattacher. Il fut un adepte du PDC de Bemba, mais quand celui-ci a rejoint Kabila, l’avocat s’est placé en orbite. Sur les réseaux, où il a twitté en français pendant des années avant de switcher vers un néerlandais quasi systématique début 2014 — candidature N-VA oblige — il applaudit quelquefois aux déclarations de Félix Tshisekedi, le fils d’Étienne, le plus important des opposants à Kabile, mais c’est tout ce qu’on peut dire. Sinon qu’effectivement, il se bat pour plus de démocratie en RDC.
Laurent Mutambayi fut aussi 6e suppléant N-VA aux dernières élections européennes. Cela signifie qu’il a soit la nationalité belge, soit la néerlandaise. Dans les deux cas, Francken peut donc se féliciter de la facilité avec laquelle on pouvait obtenir une citoyenneté européenne dans le passé : aujourd’hui, suite au vote d’un nouveau code de la naturalisation sous l’impulsion de la N-VA, Mutambayi n’aurait plus la moindre chance de devenir citoyen belge. Quelle moins-value pour la com de Francken sa propre politique aurait provoqué là !
Compétent, Laurent Mutambayi ? Probablement, mais en tant que juriste en droit bancaire et financier. En revanche, comme politicien N-VA, il n’en touche pas une. Du moins sur l’Europe. Dans une interview croisée sur TV Brussel avec Adrien de Liedekerke, il ne parvient pas à expliquer la moindre mesure européenne du programme du parti qu’il est censé défendre en tant que candidat aux… élections européennes ! Il répète que son parti est « euroréaliste » et que le programme se trouve en détail sur le site web du parti (à sa décharge, il n’y a en fait que quelques généralités vagues sur l’Europe, qui n’a jamais été qu’un faire-valoir pour la N-VA). Pas un foudre de guerre en politique belgo-européenne, donc.
Un candidat aux Européennes qui ne connaît pas le programme européen de son parti — qui n’en a pas vraiment, du reste.
Et pas un très grand Européen non plus. Lorsqu’il reçoit les résultats de sa campagne, il écrit : « Mes remerciements les plus chaleureux aux 20.724 électeurs qui ont eu confiance en moi et qui ont voulu un changement et une amélioration au sein de notre communauté, de la Flandre, de Bruxelles et de notre pays. » Bizarre pour un candidat européen, il ne mentionne pas l’Europe. Et puis, de quel pays parle-t-il quand il écrit « notre pays » ? La Belgique ou le Congo ?
Vingt mille électeurs, ce n’est franchement pas mal. Son score non négligeable est entre autres dû au fait que les candidats N-VA qui se présentent à Matonge depuis 2010 environ n’ont jamais hésité à s’appuyer fortement sur la politique congolaise pour inciter les électeurs à voter pour « le changement », sauce N-VA. Le changement en Belgique fait écho au changement au Congo. Et Karl Vanlouwe n’a pas hésité non plus à soutenir à Matonge l’idée que les partis francophones étaient les soutiens de Kabila, alors que la N-VA proposait « la bonne gouvernance ». Sans préciser, à nouveau si c’était en Belgique ou au Congo.
« Le Congo est dirigé par des partis francophones belges » Linda Mbungu, candidate N-VA.
On a même entendu une précédente candidate N-VA, Linda Mbungu, affirmer en campagne : « que si [les électeurs d’origine congolaise] votent pour le N-VA, ils peuvent être sûr qu’on fera […] quelque chose de sûr pour le Congo. Pour l’instant, ce qui se passe avec Kabila au pays, ça ne peut plus continuer, et avec le N-VA, ils peuvent être sûrs qu’on va faire du changement !» Bref, avec ses petits bras musclés, Bart De Wever va déposer Kabila et installer Tshisekedi. Il faut dire que selon Mbungu, « il est notoire que pour l’instant, le Congo est dirigé par des partis francophones belges ». Du beau, du très beau populisme. Plus rigolo : à l’époque (2011), elle visait précisément le « méchant » Louis Michel, du MR.
Une vision qui a enthousiasmé, par exemple, « l’e-journaliste d’investigation » Mariyus Noko Ngele, qui a écrit, dès 2011 : « Avec l’arrivée de LINDA MBUNGU sur la scène politique, une nouvelle ère vient de s’ouvrir pour toute la communauté belge d’origine subsaharienne. Elle est et sera caractérisée par la connaissance et la défense par nos représentants, des dossiers des vrais problèmes que rencontrent nous tous membres de cette communauté. » On imagine que le retour rapide au pays des Congolais « illégaux » ne fait pas partie, selon Mariyus Noko Ngele, des « vrais problèmes » des Congolais bruxellois. Parce qu’en matière de Congolais bruxellois, c’est surtout ça, le programme de la N-VA. Mais passons.
La N-VA, parti d’Étienne Tshisekedi, du moins à Matonge…
À cette époque, Laurent Mutambayi n’était pas encore militant N-VA. Mais dès 2012, il modérait un débat où celle-ci se présentait aux Congolais. Cette année, pendant la campagne, Karl Vanlouwe et Laurent Mutambayi remettaient ça au centre flamando-congolais, sous le titre « Quelle politique congolaise pour la Belgique » ? Décidément, l’antikabilisme est devenue un véritable combat chez les nationalistes flamands…
Outre ses compétences de juriste bancaire, si Mutambayi a bien une compétence en politique, c’est tout au plus dans les relations belgo-congolaises. On le verrait donc mieux au ministère des Affaires étrangères qu’à l’Asile et aux Migrations. Autrement dit, Francken ne l’a pris que pour blanchir son image, et Laurent Mutambayi semble donc bien n’être qu’un faire-valoir, un objet de communication.
D’autant que malgré ses dénis, non seulement, Francken a bien eu une attitude xénophobe quand il a douté ouvertement de la plus-value de l’immigration congolaise, mais en plus, il n’a fait que nier les faits depuis lors ! Il s’est excusé vaguement mais n’a jamais dit que l’immigration congolaise était bel et bien une plus-value pour la Belgique ! Et il ne le dit toujours pas : dans La Libre de ce weekend, à qui il « offrait » une interview à un journal francophone (mais pas en français), il joua sur les mots, affirma n’avoir pas écrit ce qu’il avait écrit, et tourna autour du pot pour finir par sous-entendre qu’il y avait bien une absence de plus-value dans les immigrations en Belgique. Voici l’extrait et, entre crochets, mes remarques.
Theo Francken n’a pas écrit ce qu’il a écrit, ce sont les médias francophones qui ont écrit ce qu’il écrit ne pas avoir écrit.
« J’ai seulement posé une question [non : le problème est la question qu’il a posée]. J’ai lu dans certains journaux francophones [non : les journaux flamands ont fait de même] que j’aurais affirmé que la communauté congolaise, la communauté marocaine, la communauté algérienne avaient une plus-value nulle. [Les journaux n’ont pas écrit ça, ils ont simplement repris son texte en français et l’ont commenté.] Où est-ce que j’aurais affirmé ça ? [Ben oui, on se demande, les journalistes ont dû l’inventer]. Ce que j’ai dit avait pour base un article de « The Economist ». Cet article dont le titre était « La magie des diasporas » remonte à 2011. Personne n’a lu cet article parmi les journalistes qui ont écrit sur mes propos. [C’est une affirmation qui ne repose sur absolument rien. En tout cas, moi, je l’ai lu.] Mais bon, soit… L’article disait que la plus-value économique des diasporas pour les Etats-Unis et le Canada s’élève à des milliards de dollars. Là-bas, les communautés immigrées ont clairement une plus-value économique [mais pas ici, donc…] En Europe, on a un autre modèle d’immigration. L’immigration est moins liée au facteur du travail. [C’est parce que l’immigration économique est limitée par l’Europe elle-même et en particulier, la Belgique et la N-VA veut la limiter encore plus.] J’ai posé cette question sur Facebook pour ouvrir un débat en Belgique sur notre modèle d’immigration [non, absolument rien n’indique cette intention dans sa question]. »
Bref, de l’enfumage digne d’un parti comme le FPÖ en Autriche ou le FN en France : « je n’ai jamais dit, ce sont les autres qui ont dit ». Et au passage, une attaque contre les médias francophones, placidement reprise par Terzake à la VRT, pourquoi se gênerait-on ? Pourquoi réfléchirait-on ?
« J’imagine moins une plus-value économique de la diaspora congolaise » (Theo Francken)
Mais les écrits restent. Ce n’est absolument pas le modèle d’immigration que Francken a remis en question dans son statut Facebook, mais bel et bien la valeur ajoutée de certaines diasporas. Il a écrit (ma traduction, la plus précise possible) : «Excellent article sur l’immigration dans The Economist avec l’affirmation audacieuse suivante : ‘Beaucoup de pays occidentaux ferment leurs frontières aux immigrants sous la pression de la crise, mais feraient mieux de les garder ouvertes du fait de la valeur ajoutée économique de l’immigration’. Avec énormément de références à la gestion des migrations aux États-Unis. Entièrement d’accord mais puis-je oser poser que je peux bien imaginer une plus-value économique de la diaspora juive, chinoise ou indienne mais moins chez la marocaine, la congolaise et l’algérienne. Ou est-ce trop provocant ?»
Bref, il n’a absolument pas parlé de la politique de migration en Belgique dans ce statut Facebook, et a bien dit précisément qu’il avait du mal a imaginer une plus-value de l’immigration marocaine, congolaise et algérienne. La forme interrogative n’est que cosmétique. Ce discours, il l’a bien tenu. Par le biais d’une question, il mettait en doute la plus-value de certaines origines par-rapport à d’autres. Les Arabes et les Noirs étant des diasporas de moins-value, les Juifs, Chinois ou Indiens, de plus-value.
Francken n’est donc pas « revenu » sur ses déclarations et ne s’en excuse pas, il enfume, il envoie du vent, il brouille les cartes pour s’innocenter et une armée de naïfs boit ses paroles avant même d’y goûter ! Or, s’il n’est pas capable d’affirmer qu’il s’est trompé et qu’il n’aurait pas dû se poser cette question de la plus-value de certaines races (la distinction qu’il fait n’a rien à envier, une fois encore, à celles des plus fieffés fachos), c’est bien qu’il ne le veut pas ou ne le peut pas. Et de mon point de vue, ça confirme que Theo Francken n’a pas seulement tenu des propos racistes (ça peut arriver à bien des gens), mais qu’il a une vision raciste de l’immigration.
Francken n’est pas raciste, il a même un boy congolais !
Et puis, comme si de rien n’était, il a choisi de prendre un Congolais comme conseiller et de lui demander de siéger à-côté de lui. Comme par hasard…
Il n’y a pas de hasard en politique. Encore moins en communication politique. Même Sarah Smeyers le reconnaît avant de se rattraper. Et ce n’est pas la couleur du voisin de Francken qui compte, c’est l’intention qu’il a lorsqu’il le choisit. Surtout quand on est le boss. Theo Francken n’a pas pris Laurent Mutambayi parce que c’était l’humain le plus compétent. Il l’a choisi, très récemment, parce qu’il était noir, un joker, un faire-valoir, un objet. Mutambayi n’est, au final, que le Zwarte Piet de Theo Francken. J’imagine même aisément la phrase en réunion : « Tiens, et si tu prenais un conseiller noir, on pourrait leur clouer le bec, à ces Francophones qui nous emmerdent ».
La plus-value de Laurent Mutambayi n’est pas d’être plus compétent que les autres juristes qui se sont présentés sur les listes de la N-VA ou qui gravitent autour du parti. Il y a en Belgique des dizaines d’avocats spécialisés dans les migrations ou dans le domaine des relations parlementaires — la fonction officielle de Mutambayi — qui, quelle que soit leur couleur de peau, sont plus compétents que le Congolais de service qu’on nous a servi ici. Sa seule plus-value pour Francken est d’être noir, ce qui blanchit de facto son voisin accusé d’avoir douté de la plus-value… des Noirs.
Le message est clair : « Theo Francken n’est pas raciste. Il a même un ami noir ! » Un ami… disons plutôt, un subalterne. Mais pour les Congolais qui paieront le prix de la politique rigidissime de Francken qui s’annonce, Mutambayi apparaîtra comme un House negro.
Mutambayi apparaîtra comme un House negro aux prochains Congolais que Francken expulsera.
Pour Malcolm X, à l’époque de l’esclavage, le House negro était celui qui servait le propriétaire et, mieux traité, ne voyait pas pourquoi on abolirait l’esclavage — oubliant toute solidarité avec les autres esclaves. Le field negro, c’était celui des champs, qui n’avait aucune chance d’échapper à son destin atroce, mangeait comme un chien, se prenait les coups de fouets, voyait le house negro se désolidariser de lui, voire assister le maître-esclavagiste dans son oppression. À l’époque de l’esclavage légal, si la N-VA avait été pour le maintien de l’esclavage, aurait-elle hésité à se présenter à-côté d’un house negro pour prouver qu’elle n’était pas raciste? Ce faisant, n’aurait-elle pas, au contraire, confirmé sa condescendance envers les Noirs ? Voilà la question. Certains répondront qu’on peut le penser mais pas l’affirmer.
Moi, je l’affirme parce qu’il faut bien que quelqu’un le fasse. Après avoir douté de la plus-value congolaise et s’être moqué du Tintin noir de la Zwarte Piet (une bière qui, au passage, a été lancée pour se moquer de la vieille condescendance — du racisme, donc — des Belges envers les Congolais condensée en un album par Hergé), quel Congolais aurait accepté de collaborer avec lui sans risquer d’être pris pour un House Negro ? Autrement dit, sans donner l’impression qu’il n’a rien à fiche du sort des Congolais « illégaux », bientôt remballés chez eux par le successeur de Maggie De Block ? L’avocat le plus compétent de la terre ou un ambitieux un peu égaré ?
Je penche pour l’ambitieux : en avril de cette année, sur Radio Okapi, Laurent Mutambayi affirmait sans ambages : « j’ai compris que ma place est au Congo. » où il disait être plus utile qu’en Belgique, pour lutter contre la pauvreté, la dictature. En Belgique, il a choisi de s’installer pour renouer avec le… lingala et la communauté congolaise (auparavant, il vivait aux Pays-Bas où il a fait ses études). Dans cette interview surréaliste, il assurait même que son retour au Congo était à très courte échéance… alors qu’il se présentait aux élections européennes quelques semaines plus tard !
Un Flamand d’origine africaine qui pense que sa place est au Congo.
Eh oui, drôle de militant N-VA, qui déclare un jour que sa place est au Congo et, le lendemain, qu’il « [se] sent Flamand d’origine africaine » ! Où l’on imagine une flamanditude-express, acquise en seulement huit ans de vie en Belgique, à Molenbeek-Saint-Jean où il habite (selon le site de la N-VA) ! C’est vachement flamand, Molenbeek-Saint-Jean !
Mais résumons tout ça : Laurent Mutambayi est un Flamand d’origine africaine qui a compris que sa place était au Congo. Une aubaine pour Theo Francken qui, au fond, doit penser à peu près la même chose : la place des Congolais est au Congo. Sauf bien sûr pour son nouvel ami noir qui, lui, est très bien et pourra rester en Belgique ! Dommage. C’est justement lui qui a promis de partir au Congo !
Enfin, à ceux qui vont descendre ce papier en flammes, m’accuser de tout, comme de donner des « points » à la N-VA (mais quoique nous écrivions, Terzake le tournera de toute façon à notre détriment, alors, soyons droits et justes et ne nous soucions plus de ce que nous ne pouvons de toute manière pas contrôler), ou même de xénophobie, tant qu’on y est — pour avoir osé critiquer le racisme d’un Secrétaire d’État et les errements de son boy médiatique —, je rappellerais cette phrase formidable :
Le silence des intellectuels est le marchepied de la dictature.
Ah oui, vous allez rire. Cette dernière citation est de… Laurent Mutambayi !
83 Comments
leyn
novembre 24, 14:43Capucine
novembre 24, 16:44Pfff
novembre 24, 17:47Marcel Sel
novembre 24, 23:22Pfff
novembre 25, 00:39Pfff
novembre 25, 00:42uit 't zuiltje
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novembre 25, 21:28uit 't zuiltje
novembre 26, 20:46Marcel Sel
novembre 26, 21:13uit 't zuiltje
décembre 03, 00:15Njeng (@Njengpierreyves)
novembre 24, 18:01Marcel Sel
novembre 24, 23:20Willy Stein
novembre 26, 10:38MUC
novembre 28, 19:46uit 't zuiltje
décembre 03, 00:35Marcel Sel
décembre 03, 14:28salade
novembre 24, 18:52uit 't zuiltje
décembre 03, 00:37J Fernandez
novembre 24, 19:37Pfff
novembre 24, 20:32trinitron
novembre 26, 10:15Marcel Sel
novembre 26, 21:09xavier castille
novembre 24, 20:34uit 't zuiltje
novembre 25, 00:49uit 't zuiltje
novembre 25, 21:37uit 't zuiltje
décembre 03, 00:39Pfff
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novembre 24, 22:47Shanan Khairi
novembre 25, 06:01Pfff
novembre 25, 15:09Shanan Khairi
novembre 25, 20:00Shanan Khairi
novembre 25, 20:04Shanan Khairi
novembre 25, 20:33Marcel Sel
novembre 25, 22:14Pfff
novembre 25, 23:20uit 't zuiltje
novembre 26, 00:08Shanan Khairi
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novembre 25, 15:25uit 't zuiltje
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novembre 24, 22:55MUC
novembre 25, 00:12Marcel Sel
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novembre 25, 19:43Marcel Sel
novembre 25, 20:16MUC
novembre 26, 01:28Marcel Sel
novembre 26, 21:06thomas
novembre 26, 23:00caragal
novembre 25, 00:51wallimero
novembre 25, 00:54Marcel Sel
novembre 25, 12:45uit 't zuiltje
novembre 25, 01:14uit 't zuiltje
novembre 26, 21:28thomas
novembre 25, 01:34Marcel Sel
novembre 25, 12:43thomas
novembre 25, 15:57Marcel Sel
novembre 25, 18:45thomas
novembre 25, 23:00uit 't zuiltje
novembre 26, 00:40uit 't zuiltje
novembre 28, 03:05uit 't zuiltje
novembre 25, 01:39Gedawu Zosini
novembre 25, 10:12Marcel Sel
novembre 25, 12:37wallimero
novembre 25, 21:02Marcel Sel
novembre 25, 22:12uit 't zuiltje
novembre 26, 00:57Rivière
novembre 25, 12:59ouyeah
novembre 25, 13:11L'assistant de Theo Francken - Vincent Rif Vincent Rif
novembre 27, 16:47Capucineke
novembre 27, 18:48L'assistant de Theo Francken - Vincent Rif
février 22, 08:07