Suédoise ? mais t’es blonde ou quoi ?

Capture d’écran 2014-07-24 à 17.13.57On m’a expliqué que la (toujours) potentielle coalition qui formera notre futur gouvernement sera « suédoise ». Petite astuce : le troisième parti n’est pas à chercher dans la couleur, mais bien dans la croix. Car, non, le drapeau suédois n’est pas bleu, jaune, orange. D’ailleurs, ça n’existe même pas, un drapeau bleu, jaune, orange. C’est vous dire si ce choix est audacieux ! Du coup, pour que ça fasse élégant, moderne, trendy, sympa, on a dérogé à la tradition de la description des coalitions belges selon les seules couleurs des drapeaux : on a introduit la croix chrétienne des chrétiens démocrates, sachant pourtant que c’est tellement dépassé, la religion, que même sur le site web du CD&V, ben, vous pouvez toujours chercher une croix. Y’en a pas.

Mais bon, il fallait bien trouver quelque chose à la place de kamikaze, hein ! Un gouvernement décrit sempiternellement dans les médias comme « kamikaze », c’est suicidaire, si j’ose dire. Toutefois, la Suède, c’est quand même le pays de l’État-providence. Celui où le parti social-démocrate (les rouges, oui, oui) est le premier de toutes les élections depuis, mouhaha, 1917 ! Bien sûr, depuis les élections de 2006, il n’est plus aussi fort. Il ne fait plus partie de la coalition gouvernementale parce qu’il ne fait plus que 30 — 35 %. une paille. Ah, mais, tiens, oui, ça me rappelle : c’est grosso modo le score que la N-VA devait faire chez 58 % des Belges pour devenir incontournable. La Suédoise est une référence piégeuse : dans ce pays, un parti qui arrive premier et fait 30 % des suffrages n’est pas incontournable. En Belgique, un parti qui fait 20 % des voix et arrive premier (mais pas première couleur — ça sont les socialos) est incontournable. On doit l’écouter, on doit l’intégrer, on doit faire avec même si le point un de ses statuts implique la fin de la Belgique, même si certains de ses membres méprisent avec force 42 % de la population. 

Donc, bref, si la Suède est de centre-droit aujourd’hui, ça ne fait toujours que huit ans. Et à la place de Charles Michel, j’aurais choisi autre chose. Il y avait déjà le drapeau bosniaque, qui convenait parfaitement : bleu, jaune, avec le V de CD&V (et du Vlaams, sur le site du CD&V, on en trouve en veux-tu en voilà) associé à quelques petites étoiles sympa qui font européen. La Bosniaque, voilà qui aurait bien convenu. Bi, sinon tricommunautaire, jamais sûre d’exister le lendemain, avec des querelles ethniques et le sens du territoire. Pour moi, ce sera donc bosniaque, merci ; sinon, il y avait tout de même le drapeau de Nauru, bleu et jaune avec une étoile blanche. Où est l’orange ? Mais bon sang, dans l’étoile à colorier ! Enfin, il y a aussi le drapeau de Sainte-Lucie, bleu, jaune et noir avec un V inversé. Parce qu’il me semble que l’importance de la N-VA requiert que les deux couleurs du parti soient incluses dans le drapeau choisi, et d’autre part, parce que le rejet de tout communautarisme dans le prochain gouvernement, promis par la N-VA, c’est le monde à l’envers, ce qui justifie qu’on mette le Vlaams sur la tête.

Plus sérieusement. Pendant quatre ans et plus, la N-VA a hurlé à l’absence de démocratie parce qu’il manquait un ou deux sièges aux partis flamands pour avoir une majorité en Flandre. Le même parti a crié à l’insulte antidémocratique parce que la moitié des ministres étaient francophones, alors que les Francophones ne représentent que 42 % de la population. Elle a pleuré toutes les larmes de son corps parce que les grands partis francophones avaient besoin de moins de voix par siège. Or, aujourd’hui, elle entrerait (ce n’est pas fait, hein…) dans un gouvernement où un seul parti francophone, non représenté au gouvernement wallon (c’est une première), ne représente que 31,74 % des sièges francophones, et 650.000 électeurs sur les 2.500.000 votes valides pour des partis francophones (soit 26 %). Ce parti, qui a recueilli 9,66 % des votes valides du pays s’octroira en outre 50 % des postes de ministre, soit 2 à 3 fois plus que ceux de la N-VA elle-même, qui a obtenu 20 % des suffrages. Encore heureux que la N-VA soit dans un tel gouvernement, si elle était en dehors, elle crierait, hululerait, s’égosillerait le mot « antidémocratique ». Mais bon, ça, c’est la N-VA.

Vincent Laborderie a rappelé dans un récent billet que dans une fédération, le fédéral n’a pas à avoir une majorité dans les entités fédérées. C’est vrai, jusqu’à un certain point. Je l’ai moi-même défendu. Car si le fédéral devait refléter les majorités communautaires et régionales, à quoi servirait de les élire séparément ? En revanche, c’est dans une confédération que les États membres envoient chacun leur majorité au gouvernement confédéral. Ce serait le cas si la majorité fédérale reflétait demain les majorités régionales. On aurait alors un gouvernement fédéral N-VA-CD&V-Open VLD-PS-CDH-FDF. Mais même si on avait aujourd’hui, dans la fédération belge, un tel gouvernement, il ne serait pas encore « confédéral ». Il aurait en fait par hasard une ressemblance avec ce qu’il serait si la Belgique était une confédération. Or, elle ne l’est pas. Si un jour, en Allemagne, tous les partis gouvernants des Länder étaient représentés au gouvernement central, ce serait le même phénomène de simple ressemblance, qui ne signifierait rien de particulier. Même si une telle coalition présentait l’avantage de permettre une meilleure cohésion entre le gouvernement central et celui des entités fédérées.

Le problème n’est donc pas dans le fait que les partis francophones (et pour rappel, cette division entre partis francophones et flamands est exceptionnelle et rend les comparaisons entre la Belgique et d’autres fédérations hasardeuses — on peut comparer, mais il faut garder la structure très particulière de la Belgique à l’œil) présents au fédéral soient minoritaires dans les entités francophones, mais bien de savoir à partir de quand une telle minorité devient illégitime démocratiquement parlant — et là, on entre évidemment dans le domaine de l’opinion. Dans la législature précédente, la coalition gouvernementale côté néerlandophones comptait 1.874726 voix sur quatre millions et des poussières. Elle représentait dont 46,9 % des électeurs flamands. En y ajoutant Groen qui a soutenu la Réforme de l’État de l’extérieur, on arrivait à 54 %. La Réforme, qui est tout de même le point le plus important de tout ce que le gouvernement précédent a commis — en tout cas au niveau de son importance temporelle — a bien été « votée » par une majorité de Flamands. Par ailleurs, deux des partis présents au gouvernement fédéral l’étaient aussi au gouvernement flamand (SP.a et CD&V). Enfin, le CD&V était en pointe sur les « combats flamands », même s’il était en retrait par rapport à la N-VA. Le fédéral regroupait bien une majorité, et les Flamands étaient bien défendus. La réforme elle-même, votée par des partis qui, ensemble, représentaient bien une majorité en Flandre, est donc parfaitement légitime, selon les critères même de la N-VA

Par contre, aujourd’hui, le MR représente à peine un gros quart des Francophones. Il n’est représenté ni au gouvernement wallon, ni au gouvernement bruxellois, ni au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Si cela avait encore un sens, il n’est le premier parti nulle part. Tout ce dont il peut se vanter, à juste titre, c’est d’une grosse progression. Mais une progression n’est pas une position. Le PTB a bien plus progressé que le MR et ça ne lui donne aucune légitimité particulière.

Avec la Bosniaque (j’insiste), un parti élu par moins de 10 % des Belges, ou 26 % sur les 42 % du Sud, se tailleront donc la part du lion au gouvernement fédéral avec la moitié des ministres. Sur 4 Francophones, un seul se sentira représenté. Pire : alors que dans le gouvernement précédent, les partis flamands représentaient ensemble un spectre vaste de l’opinion politique, de la gauche à la droite (SP.a, CD&V, Open VLD), dans celui-ci, les Francophones ne seront représentés que par le parti de droite, minoritaire, pas premier, et moins représentatif du choix politique wallon que, bien sûr, le PS. La Wallonie, mais aussi Bruxelles, est (très) majoritairement de centre gauche. Personnellement, je trouve un tel gouvernement contre-représentatif de près de la moitié de la population belge.

Entendez-moi bien : je ne suis pas partisan d’un dualisme communautaire. Seulement, voilà, c’est la structure d’État que nous ont laissé les gouvernements précédents. Le fait que les partis sont séparés entre Francophones et Flamands, je le trouve absurde, stupide. Mais c’est un fait que l’observateur politique ne peut nier. Il faut donc bien qu’il y ait un minimum d’équilibre, et ce minimum est absent. En réalité, rien ne permet de considérer que la Bosniaque soit légitime lorsque dans un pays où tout est politiquement basé sur les communautés, l’une d’entre elles est aussi mal représentée au fédéral. Le MR a beau jurer qu’il défendra « les Francophones », seul, il ne défendra que la vision d’un quart des Francophones sur la francophonie.

Je ne jette pas la pierre uniquement au MR, la façon cavalière de l’exclure de toute discussion dans les régions et à la Communauté française par le PS et le CDH est tout aussi minable, criminelle même pour l’avenir de la Belgique.

La Bosniaque a un désavantage de plus. Non seulement les Francophones pourront y voir un déni de démocratie deux fois pire que celui que la N-VA a contesté depuis 2011, mais en plus, le premier parti de la coalition en siège peut aisément être considéré comme antifrancophone. On peut bien nous susurrer « ayez confiance », le reste du dossier N-VA nous dit tout le contraire. Bref, des gens m’ont écrit et appelé horrifiés, en disant que ce gouvernement n’était pas le leur, l’un d’entre eux m’a même dit qu’il quittait le pays définitivement. Ça ne sont des preuves de rien du tout, mais un épiphénomène qui montre l’hostilité d’une partie de la population face à ce qu’elle considère comme un coup d’État, et une trahison de la part du MR.

Cette coalition, si elle apparaît (il se peut toujours que la N-VA fasse son petit comique et que dans un mois, ou deux, on se retrouve avec rien du tout), sera celle de tous les déséquilibres : alors, comme ça, le premier parti flamand doit être au fédéral, et pas le premier parti francophone ? Alors, comme ça, la volonté des Flamands d’avoir un gouvernement fédéral de centre gauche doit être respectée, et pas celle des Wallons d’en avoir un de gauche ? Alors, comme ça, un parti communautaire doit constituer le gros du BeGov en dépit de ses sempiternelles attaques contre la Wallonie et Bruxelles, alors que dans le cas contraire — une coalition menée par le FDF avec seulement le SP.a côté flamand —, on devrait faire face à un tollé musclé voire à des émeutes ? Alors comme ça, quand un gouvernement ne représente « que » 47 % des Flamands, il est horriblement antidémocratique, mais celui qui ne représente QUE 26 % des Francophones, c’est cool, chouette, normal, sympa ? 

C’est généralement la N-VA qui accuse les Francophones de doubles standards. Là, elle est prise en flagrant délit, la main dans le sac. Et contre sa propre logique : elle devrait être la première à hurler contre le fait qu’elle n’aura que deux ou trois postes gouvernementaux (et pas celui de premier ministre dont elle ne veut à aucun prix) alors qu’elle a eu deux fois plus d’électeurs que le MR qui en aura 7. Ou encore : les partis flamands, ensemble, représentent trois ou quatre fois plus de citoyens que le parti francophone, et auront tous deux ou trois fois moins de portefeuilles que lui. Si vous cherchez des arguments à donner à la N-VA, c’est le moment. En cas de rupture, elle n’hésitera pas à en faire usage avec une belle hypocrisie, mais avec beaucoup de crédibilité.

Mais tout ça ne brosse pas encore le tableau complet de l’hérésie de la Bosniaque. Il y a aussi la parole donnée, souillée comme un torchon après le nettoyage d’une mine de charbon. Le MR n’allait pas s’acoquiner avec la N-VA, parti aux relents racistes, selon lui. Encore moins à un parti qui veut la fin de la Belgique, à laquelle le MR dit tenir. Aujourd’hui, il renie doublement sa parole. Et comme tous les partis le font, ce n’est pas encore extraordinaire. En revanche, ce qui l’est, c’est de croire que Bart De Wever et ses lieutenants ont tout à coup, par magie (De Block ?) arrêté de militer pour la fin de la Belgique. Ils vont donc gouverner ce pays et démontrer qu’une coalition de centre droit en fera un paradis sur terre pour les entreprises… flamandes ? Oui, oui. Ils vont donc sacrifier leur ADN et devenir fédéralistes ? Belgicains ? Oui, oui, nous dit-on : la Volksunie l’a bien fait, elle. Sauf qu’à l’époque, elle était dirigée par Hugo Schiltz, et que c’est pour ça qu’elle a explosé. Et la N-VA en est, pour rappel, le reste du noyau dur, celui de la Republiek Vlaanderen à tout prix, pas des petits régionalistes au discours un peu excité, non, des vrais de vrais qui pensent au fond d’eux-mêmes que la Wallonie est un boulet irrécupérable. Mais non, là, pouf, ils ne veulent même plus aborder le communautaire, nous promet Charles Michel. Et le MR, tout seul, veillera au grain. Oui, oui. 

Le fait qu’aucun N-VA ne souhaite prendre la direction du pays alors que le parti sera bien au cœur de la coalition montre qu’elle continue à jouer un double jeu. Elle veut être dans le gouvernement, mais pas trop le personnifier. D’ailleurs, ses grosses cartouches sont déjà au gouvernement flamand (Bourgeois, Homans, Muyters, Weyts). Jan Jambon, VVB, radicalissime, va-t-il obtenir le poste de ministre des Finances ? Bien sûr, on pourrait dire que la première famille politique au gouvernement sera la bleue (en nombre de sièges). Mais les libéraux étant deuxième en Wallonie et troisième en Flandre, difficile de ne pas se dire qu’au moins dans cette région, ils sont soumis à la N-VA, le grand vainqueur. Et que le MR sera soumis en permanence à la vision flamande qu’il pourra, ou pas, contester. Soit en foutant le souk dans le gouvernement jusqu’à obtenir une vision un tant soit peu plus équilibrée, soit en menaçant de « tirer la prise » chaque fois qu’un projet nocif ou peu intéressant pour les Francophones sera poussé au gouvernement. Et là, chaque fois, le peuple nationaliste flamand verra que, eh bien oui, « ce sont toujours les Francos qui refusent la volonté de la Flandre ». Avec ce petit détail qui rend les choses pires : ce ne sont plus les socialos qui bloquent, ce sont les libéraux. Que peut-on encore récupérer chez les Francophones, dont même la droite dit « nain » ?

Le MR s’apprêterait donc à représenter «les Francophones» dans un gouvernement dont la partie néerlandophone est calquée sur le gouvernement flamand : même coalition, mêmes présidents de parti. N-VA, CD&V, Open VLD. Difficile d’y voir autre chose qu’une prolongation fédérale du gouvernement flamand avec quelques Wallons en utilité. À ce titre, un nouveau déséquilibre apparaît : côté flamand, la N-VA a réussi à imposer sa logique confédérale en envoyant au fédéral une représentation de la région/communauté. Avec un premier ministre « envoyé » de la Région flamande, un peu comme on envoie Karel De Gucht à l’Union européenne. Et côté wallon, c’est le jeu politique qui envoie le MR, représenté nulle part ailleurs. Difficile de parier sur l’équilibre communautaire d’une telle coalition. Oui, le MR pourra tirer la prise dès que la N-VA exagèrera. Mais non, il ne pourra pas y jouer chaque fois qu’il le voudra, au risque de donner l’impression que « les Francophones » sont toujours les empêcheurs de tourner en rond. Charles Michel peut tout juste espérer que la N-VA le respectera pour son droitisme. 

Je suis persuadé que la N-VA n’a pas abandonné ses ambitions séparatistes. Si elle met le confédéralisme et le communautaire de côté, c’est pour le ressortir ensuite. Elle compte bien gérer le pays à sa sauce, pour en tirer les lauriers et revenir plus forte dans cinq ans (ou avant…) Faire tomber un gouvernement dans la nouvelle situation pourrait entraîner la dissolution des chambres, et ceci comporte de sérieux risques : d’abord, cela entraînerait des élections-relais : la nouvelle chambre devra de toute façon être renouvelée tous les cinq ans. Autrement dit, si le gouvernement tombe après quatre ans et demi, eh bien, il faut élire de nouvelles assemblées pour six mois, suite à quoi, on devra de toute manière retourner voter. Oui, nos réformateurs, tous partis confondus, ont encore déconné. Parce qu’au final, la N-VA, depuis le gouvernement, pourrait manœuvrer pour provoquer ce genre de rigoloterie à tout moment. Mais bon, elle nous a demandé d’avoir confiance, le MR l’a prise au mot. Plus cocasse : cette transition n’est qu’une disposition elle-même transitoire dans la Constitution et devra être couverte par une loi spéciale, à voter à la majorité spéciale des 2/3, avec une majorité dans chaque communauté. Je n’ai pas eu le temps d’examiner ce joli brol et ses conséquences en détail, mais il y a peut-être là de quoi constituer une bombinette du niveau de celle de la proposition de loi unilatéralement flamande sur BHV en son temps. Dans un paysage où l’opposition a 65 % des sièges côté francophone, l’âpreté des débats à venir pourrait relancer l’idée de faire un reality show à la Chambre, avec popcorn gratuit pour les spectateurs.

Enfin, le MR prend le risque de se voir confronté à une opposition, non seulement de tous les autres partis francophones, mais aussi de (ses) deux régions et de sa communauté, à chaque nouvelle loi. Par manque de bol, ce sont aussi les partis qui ont de bonnes relations avec les syndicats et qui, donc, tiendront la rue. Pareil en Flandre. C’est probablement pour ça que, d’emblée, les deux grandes mesures de la N-VA pour redresser le pays sont passées à la trappe : par de saut d’index, et pas d’arrêt du chômage après deux ou trois ans. Si on commence comme ça, on se demande bien avec quoi on va financer les énormes baisses d’impôts que « le centre droit » a promises à l’entrepreneur flamand, mais aussi wallon, ou les nouveaux avantages sociaux que la Flandre a promis à sa population défavorisée. Tout promettre, c’est une habitude grecque de gauche comme de droite qui a coûté très cher au pays. Aurions-nous une Grecque plutôt qu’une bosniaque ? 

Ou alors, après avoir reculé sur le communautaire, la N-VA aurait donc aussi déjà reculé sur le socio-économique. Reculer pour mieux sauter ? Ou pour mieux faire sauter ?

Alors, de deux choses l’une. Soit, la N-VA a vraiment changé (on verra d’abord si le parti valide le programme gouvernemental si peu flamand que Charles Michel et Kris Peeters vont négocier). Son aversion pour le socialisme francophone l’a emporté sur sa volonté d’indépendance flamande. Elle est même prête à mettre en œuvre la réforme de l’État. Prête à revoir le survol de Bruxelles. Prête à lancer la communauté métropolitaine bruxelloise, prévue par la Réforme de l’État. Youpi ! Le MR fait une bonne affaire, il va pouvoir récolter les magnifiques lauriers de son courage époustouflant. Mais dans ce cas, je me demande quand elle abolira le point un de sa charte. On peut toujours rêver.

Soit, la N-VA est toujours la N-VA, avec le même ADN, la même volonté de séparer la Flandre du « boulet » wallon, d’en finir avec la Belgique. Et alors, elle a intégré dans sa stratégie un passage discret au fédéral. Pourquoi, comment, à quelles fins, nous n’avons pas aujourd’hui les moyens de le savoir, mais c’est forcément dans un but précis, celui d’augmenter les chances de la Flandre de devenir, un jour indépendante. Dans ce second cas, le MR est en train de se rendre complice de tout ce qui peut arriver ensuite. Et je ne voudrais pas être à sa place lors des prochaines élections, dans un, deux, trois, quatre ou cinq ans (cette incertitude sur la date des élections et la potentialité de législatures-relais en cas de chute du gouvernement s’ajoute aux autres). Charles Michel a fait son choix. Il est soit génial, soit complètement kamikaze. Pour son parti, pour les Francophones qu’il dit défendre, et pour la Belgique. Mais disons «bosniaque». C’est plus européen.

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121 Comments

  1. GuyF
    juillet 24, 17:40 Reply
    La seule condition qui devrait être imposée à la NVA pour être au gouvernement c'est de modifier l'article 1 de ses statuts. Dans tous les pays une telle prise de position officielle de faire disparaître l'état auquel un parti appartient est automatiquement assimilé à un INCIVISME majeur et condamné comme étant anticonstitutionnel ! En cas de refus de la NVA il serait EVIDENT de condamner ses dirigeants à l'INELIGIBILITE à vie !
    • thomas
      juillet 29, 11:49 Reply
      Un peu comme en Iran, donc.
      • Hansen
        juillet 30, 22:47 Reply
        Avant les élections mr De Decker a donner son sentiment sur radio judaïca. Il ne voyait pas très bien comment on pourrait confier le gouvernement d'un pays à la NVA qui veut la scission de ce pays... Mais c'était avant les élections!
  2. Fred REMY
    juillet 24, 18:04 Reply
    Dans les formations de gouvernement, on peut raisonner en nombre de votes, ou en programme. Pour ma part ce gouvernement fédéral me parait censé d'un point de vue programme. Il ne représente pas la totalité des francophones? ok, mais le gvt wallon non plus; c'est le propre du système belge. Quand à accuser le MR de manger sa parole c'est oublier un peu vite de parler de Mr Magnette qui serait bourgmestre à plein temps ou du PS-CDH qui avait promis un seul président wallon - fédération... Mais bon, si le PS ne s'était pas emballé pour faire un gvt régional on n'en serait, sans doute, pas là....
    • Marcel Sel
      juillet 25, 11:14 Reply
      Le gouvernement wallon est représentatif d'une majorité de Francophones, et est de centre-gauche, ce qui étend la représentation, disons "manichéenne" à Ecolo et PTB. le MR est isolé avec le PP à droite et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il représente très peu la Wallonie…
      • Fred REMY
        juillet 25, 14:15 Reply
        Petite correction quand même, le gvt wallon a la majorité en siège, mais en % il ne représente que 46%, ce n'est pas la moitié. Quand à dire que le MR représente très peu la Wallonie, cele se discute: PS + PTB-GO = 36,66% à gauche et MR + PP + FDF = 34,08% à droite. La Wallonie n'est pas plus à gauche qu'à droite, seul le CDH censé être au centre la fait pencher à gauche.
        • Fred REMY
          juillet 25, 14:23 Reply
          J'oubliais ecolo avec tout cela, gauche? centre gauche? je ne sais plus trop où les mettre, mais je suis à peu près sur que pour l'instant il ne veulent plus être associés au PS-CDH...
          • Marcel Sel
            juillet 26, 01:09
            S'ils le savaient déjà eux-mêmes…
        • Marcel Sel
          juillet 26, 01:12 Reply
          On dirige avec des sièges, pas des pourcentages. Une majoritê en sièges est 100% légitime même si ce n'est pas le cas en pourcentage. Par ailleurs, penser que le CDH n'est pas de centre-gauche, c'est oublier qu'il a ses entrées au centre Vandervelde, d'une part et mettre le FDF dans le camp du MR, qui va au fédéral avec son ennemi juré, faut vraiment oser!
        • Pfff
          juillet 27, 11:41 Reply
          Onkelinckx n'est pas ministre. Après 25 ans de mauvais mais très loyaux sévices pour le compte du garçon formidable (Justice, Éducation), quelqu'un s'est enfin avisé en haut lieu de lui trouver une place à la mesure de son talent pour le désastre (ah, les femmes en politique ! Faudrait tirer le bilan, mais c'est streng verboten, et pour cause). Elle sera chargée de faire tomber le gouvernement (qu'est-ce qu'on s'amuse, qu'est-ce qu'on rit) dans l'officine centrale. Belle mentalité.
      • Pfff
        juillet 25, 14:46 Reply
        Si le PS wallon est la représentation démocratique de la Wallonie, il est peut-être temps de se pencher sérieusement sur les limites clientèlistes d'une démocratie qui a évolué en cinquante ans de "région parmi les plus prospères d'Europe" à "ilôt de sous-développement inexpliqué au coeur de la banane bleue".
  3. francolatre
    juillet 24, 18:04 Reply
    C'est pas une raison pour ne pas essayer un gouvernement de centre-droit! Au moins, on pourra dire qu'on a essayé même si cela dure six mois! Quelle est la solution alternative que vous proposez? Le Parti Socialiste au pouvoir pour l'éternité? Autre chose: que les syndicats (wallons) ne se pressent pas trop pour manifester. Cela risque de déplaire beaucoup à l'opinion flamande de voir les fonctionnaires (wallons) contester systématiquement la politique du gouvernement. Pour le coup, la N-VA aurait du grain à moudre.
  4. Deltenre
    juillet 24, 18:22 Reply
    Excellent billet, comme souvent. Bien que sympathisant du MR (jusque là), je ne vois rien à ajouter à cette analyse ...
  5. Pfff
    juillet 24, 19:19 Reply
    Dead walloons walking Pour faire une grosse connerie, mieux vaut beaucoup d'enthousiasme et un large consensus. La sixième réforme de l'État est (fut) une telle infamie pour les francophones qu'aucun des quatre grands partis n'était prêt à la signer si les autres ne se mouillaient pas aussi. Cela n'a pu se faire que dans la confusion, dans le délire d'un enthousiasme belgicain auto-suggéré et hystérique. Ne parlons pas des médias francophones, sinon je vais vomir mon quatre-heure. Je ne pense plus rien d'une classe politique francophone qui n'existe que pour entériner tous les arbitraires flamingants, donner force de loi aux pires iniquités, humecter le sceau du mépris flamand, et qui ne tire le sentiment de son existence que du profond mépris de ceux qu'elle devrait représenter. Notez que cela fait une sorte de circonscription unique, de quoi faire chaud au cœur des utopistes bruxellois. Il y a ceux qui servent les impératifs flamingants et ceux qui servent les impératifs flamingants. Les premiers parce qu'ils sont élus, les second parce que c'est le seul rôle qu'ils aient imaginé jouer. Pourquoi je ne m'excite pas plus ? Parce que je sais que certains esprits excessivement malveillants, en Europe, (regardez le sujet de la thèse du sieur Philippot en France, ou admirez l'art de faire rôtir un crupet avec Cameron, enseigné à BDW) comptent sur l'implosion de notre pays pour faire péter l'Europe. Ergo,, faisons durer notre agonie. Pas d'euthanasie pour la Wallonie. Cela va être long, douloureux et très pénible. Et pas d’échappatoires. La Wallonie est sacrifiée ; le peuple wallon est condamné. Il le sait. Et, si vous avez coopéré à sa perte et que vous lisez ces lignes, apprenez qu'il vous emmerde. Alors, le gouvernement belge, vous pouvez y mettre ce que vous vous voulez, sauf des honnêtes gens : il n'y en a plus.
  6. Tournaisien
    juillet 24, 19:33 Reply
    "... Je ne jette pas la pierre uniquement au MR, la façon cavalière de l’exclure de toute discussion dans les régions et à la Communauté française par le PS et le CDH est tout aussi minable, criminelle même pour l’avenir de la Belgique. ...". Oufff ... vous me rassurez, Marcel. J'avais cru un instant à vous lire au fil de votre long développement ... Ainsi donc, à lire Marcel, nous ne vivrions plus dans un système démocratique digne de ce nom ! Ah bon ? C'est une nouvelle ? La proportionnelle dans notre pays n'a-t-elle été dévoyée depuis bien longtemps ? Que dire par ailleurs d'un "régime" où certains pays, durant des décades, plusieurs partis (et pas uniquement le PS) se sont maintenus au pouvoir à grand renfort de clientélisme ? Et votre diagnostic serait une grande première ? Vous rigolez, j'espère, Marcel. Ce gouvernement-ci, je parle du Fédéral, ne sera certes pas représentatif du côté francophone, mais après tout, à qui la faute ? N'incombe-t-elle pas en priorité au PS qui, d'entrée de jeu, a envoyé le MR (progression incontestable) sur le banc de touche alors qu'il était déjà exclu de l'exécutif wallon depuis deux mandatures ? Mais quel est le véritable enjeu de ce gouvernement (bosniaque ou naurien ou que sais-je encore ?) ? Quel est-il ? Là est la véritable question. Fondamentalement, au-delà des crispations communautaires monomaniaques de la NV-A, il est budgétaire ... rien d'autre ... hélas ! La dette de la Belgique est de 98% de son PIB, l'aurait-on oublié? Aurait-on oublié que la secteur des pensions absorbe actuellement (et le problème ne fait que commencer) près de 30% de l'assiette imposable (j'ai bien dit l'assiette imposable, pas le secteur des cotisations, de la Sécu). Aurait-on perdu de vue que la France, donnée pour être en mauvaise posture, très mauvaise posture, n'en est qu'à 86% de son PiB de dette publique ? Là est la priorité, la vraie priorité, hélas. Et je trouve pour le moins gonflé de la part du PS de faire la leçon à un MR qui est sensible à cet aspect des choses ... alors que le gouvernement de la RW, par la bouche de Paul Magnette, vient d'annoncer un déficité de 1,1 milliards d'euros en Wallonie ... alors que d'après Demotte, voici encore quelque mois, tout allait pour le mieux. Il est plus que temps d'arrêter de prendre les gens pour des c... .
    • Marcel Sel
      juillet 25, 11:12 Reply
      Je n'ai jamais écrit que nous ne vivions plus en démocratie. Vous lisez de travers, je trouve !
      • Tournaisien
        juillet 25, 13:27 Reply
        Disons une démocratie très imparfaite alors ... entre vos lignes bien sûr !
      • moinsquearfait'
        juillet 25, 15:34 Reply
        Alors, je vais m'en charger, en ajoutant ma pincée d'épices personnelle: Nous n'avons jamais vécu en démocratie en Belgique, il n'y a donc rien de neuf sous le soleil. Point. Je vous invite maintenant (et sans méchanceté aucune) à constater à quel point vous avez eu la peau de notre nouvelle ministre de l'Enseignement obligatoire...
        • uit 't zuiltje
          juillet 29, 01:08 Reply
          @moins' .vivre en démocratie c'est un truc qui ressemble à ce qu'on vit avec des bouffons qui croient gagner les élections et personne pour leur dire, (même pas un brave petit enfant inspiré) que les bouffons sont nus .en septembre il sera temps de vérifier si le fils de milquet à réintégré stmichel, si oui , l'enseignement de ce réseau <del> humaniste euh! catho </del> aura fait un grand pas en avant
  7. Jay
    juillet 24, 19:59 Reply
    Bosnienne, Marcel, Bosnienne...
    • Marcel Sel
      juillet 25, 11:11 Reply
      Bosniaque est une bosnienne qui a la niaque. Donc, Bosniaque, parce qu'ils ont la niaque, tous. On ne sait pas à quoi ça sert, mais ils l'ont :-)
  8. Salade
    juillet 24, 20:08 Reply
    vous me rassurez! On lit tellement dans les journaux que tout est formidable! Mais la vraie suédoise c'est ceci :-) http://www.crwflags.com/fotw/images/s/se~cust.gif le lion porte la couronne et tourne le dos au W le bleu est dans le fonds
  9. MULLER Marc
    juillet 24, 21:22 Reply
    A mon avis , Monsieur MICHEL a fait le pari que le patronat flamand , tout content d'avoir une majorité Droit Centre droit , saura faire pression sur la N VA et les flamingants " honteux " des autres partis de la coalition pour qu'ils mettent en veilleuse le communautaire . Espérons pour le MR et la Belgique que Monsieur MICHEL n'a pas surestimé le côté raisonnable de ses nouveaux amis ...
  10. HACHIVILLE
    juillet 24, 22:11 Reply
    Bonjour, Marcel! Un petit détail que vous avez, semble-t-il, oublié : qu'en est-il du projet de changer le nom du MR en N-WA (Nieuwe Waalse Alliantie) ? Dans les couloirs de l'ancien parti libéral, on affirme que Karel Michiels y serait très favorable...
  11. hansen
    juillet 24, 22:50 Reply
    tout cela donne malheureusement deux fois raison à l'attitude rigide du fdf qui a préféré se désallier du mr; le mr nous faisait croire qu'il visait surtout le maintien de l'unité belge; son président actuel vise avant tout à se maintenir en offrant 7 portefeuilles ministériels à son parti; en échange son parti n'hésite pas à soumettre la wallonie à la NVA qui, avec le CD&V, continuera à exploiter l'Etat au profit de la Flandre uniquement; il n'y a plus qu'à rappeler Leterme comme premier et la boucle sera bouclée; il avait rencontré madame non, maintenant ils ont trouvé monsieur oui...
    • hansen
      juillet 24, 22:53 Reply
      Leterme avait rencontré madame non sur sa route; maintenant il peut revenir, il rencontrera monsieur oui qui a échangé le sort de la wallonie contre 7 portefeuilles ministériels. Il restera dans l'histoire de notre pays comme le juda belge.
      • Pfff
        juillet 26, 00:24 Reply
        On ne peut pas être vendu deux fois. L'acharnement à refuser de regarder en face la vérité de leur situation à l'issue de la "négociation" de la sixième réforme de l'état dont font preuve les wallons, contribue à approfondir leur statut de sous-citoyen. Michel n'a plus grand-chose à vendre, en matière de droits des wallons.
  12. hans
    juillet 24, 23:59 Reply
    Je ne jette pas la pierre uniquement au MR, la façon cavalière de l’exclure de toute discussion dans les régions et à la Communauté française par le PS et le CDH est tout aussi minable, criminelle même pour l’avenir de la Belgique.
  13. JL Delattre
    juillet 25, 04:00 Reply
    26% de 42% ça fait plus que 10%…. et dire que 10% des votes belges donnent une moitié de ministre… ça ressemble pas loin au CDH qui avec 16,4% des électeurs Wallons se paye 3 ministres sur 8 et la présidence de l'assemblée…
    • Marcel Sel
      juillet 25, 11:08 Reply
      Ça fait 10,9%, mais le MR a eu 9 et quelques % des votes valides. CQFD.
    • Pfff
      juillet 25, 15:12 Reply
      Le clientèlisme est de plus en plus cher. Et le plus gros client du PS est sans nul doute le CDH. En définitive, le contribuable paie pour le maintien au pouvoir du PS. Cela s'appelle la solidarité, comme dans caution solidaire d'un insolvable.
  14. Jean qui grogne
    juillet 25, 09:25 Reply
    Il y a un truc qui m'étonne toujours dans les articles de presse qui décrivent les négociations : on prend au mot les acteurs. Je repense à ces commentaires sur Bart de Wever qui "suait" dans son rôle d'informateur, qui devait convaincre ou faire avec, ou composer, ou tenter de caresser dans le sens du poil et qui, finalement, jetait l'éponge... Dans une lecture plus approfondie, on constatait que l'informateur était occupé à la mise en place du gouvernement flamand, qu'il a sans doute beaucoup consulté pour le fédéral mais qu'il pouvait toujours tirer les bénéfices de la situation car c'est ce qu'il a toujours fait. Il est très doué à tirer les fruits d'une situation ou de son inverse. Je me demande également si la voix régionaliste au sein du PS n'a pas emporté la mise, tant le discours socialiste est devenu anti-NVA (dès la campagne) et ne pouvait que crisper un nombre conséquent d'électeurs flamands. Magnette a bien tenté de démontrer le volet néo-libéral de la NVA lors de ses interventions en Flandre, mais l'essentiel du discours visait encore et toujours l'unité de la Belgique. Dans leur volonté de tirer profit de la diabolisation de l'autre, PS et NVA ont accentué le fossé. Ce qui signifie que le scénario de l'après-Belgique, ou d'une Belgique vidée de sa substance et n'étant plus qu'une marque déposée, est ficelé et que les manoeuvres actuelles ne font que préparer la suite : deux entités quasi-indépendantes, avec Bruxelles au milieu comme éternelle pomme de discorde, l'une dirigée avant toutypar les nationalistes, l'autre par les socialistes. Il serait temps que les gens voient la politique pour ce qu'elle est : un ré-agencement permanent des discours pour servir des ambitions tantôt politiques, tantôt personnelles. Un dernier exemple ? Le dédoublement des gouvernements régionaux et communautaires francophones, après une phase de réunion (qui servait le projet d'une Fédération Wallonie-Bruxelles). Pourquoi ce dédoublement ? Pour servir un projet politique novateur ? Que nenni ! Le fédéral se fermant pour le PS et le cdH, y a pas mal de monde à devoir recaser. Un gouvernement resserré aurait entraîné des arbitrages très compliqués et des divisions ingérables. Faisons donc de la place et tant pis si la gestion des matières s'en trouve une nouvelle fois compliquée....
    • Tournaisien
      juillet 25, 13:39 Reply
      Il fallait recaser le petit Demotte que tous exècrent mais dont il fallait quand même éviter de faire une victime. Demotte a perdu sur son arrondissement de Tournai-Ath-Mouscron un peu plus de 23% des voix qu'il avait récoltées en 2009, et ceci alors qu'il était à la fois ministre-président de la RW et bourgmestre (empêché ... empêché en théorie) de Tournai. En bon français, on appelle cela une claque, et la chose n'avait pas échappé bien sûr au boulevard de l'Empereur. Normalement, il aurait dû se retrouver bonbon, mais voilà, la "déontologie" des camarades interdit de porter le coup fatal. Di Rupo a donc préféré en faire un "ministre-président pot de fleurs" (entendez sans portefeuille), encadré ceci étant de deux superbes belles-mères, son grand ami Marcourt (qui, si il le pouvait, en ferait du pâté pour chiots) et la damoiselle Milquet (qui ne peut non plus le voir en peinture ... mais qui le peut-il, hein ?). Le problème avec ce petit ket, c'est qu'on ne lui a pas cousu la langue. Aussi vite nommé, il a fallu qu'il "sur-communique", histoire de tenter de donner le change en faisant croire qu'il était toujours le "super-Rudy" de la mandature précédente. Et va que je te balance des peaux de banane sous les pieds du MR, et va que je te flingue la Suédoise (lui, son truc, c'est plutôt les Bulgares, le bougre !), et va que je t'annonce à peine un jour après l'annonce du casting qu'il y aura un bac au sortir du deuxième cycle (passant royalement, ceci étant, au-dessus de la tête de Jowelllle ... ça promet pour les mois à venir). Nous, à Tournai, on l'èèèèèèèèèème ! On l'aime tellement qu'on irait volontiers le relâcher dans les bocages de ses vertes collines.
      • Pfff
        juillet 26, 09:16 Reply
        Rudy Demotte est tellement tête-à-claques que j'ai une certaine tendresse pour lui. Et puis les bougresses, étymologiquement, ce sont les hongroises.
        • uit 't zuiltje
          juillet 27, 19:23 Reply
          @Pfff depuis que j'ai appris que les nains de jardin allemands avaient pour origine -ya des siècles- les mineurs clandestins vénitiens à la recherche d'Sn, je ma fascine pour ces détails de notre grande europe: mes sources étant aussi médiocres que celles de Tourn', j'ai toujours pensé que les bougresses étaient le pendant féminin de bougre, le bulgare un peu comme la bougnasse était l'avergnate s'ils ne sont pas ceux qu'hongrois généralement, je sens que je vais mal dormir...
      • Pfff
        juillet 28, 12:45 Reply
        Uit, En cas de doute, on va consulter wiki, qui vous donne raison. Les bougres sont les bulgares. Mais je suis certain d'avoir lu quelque part que cet épithète était jetée à la tête des hongrois, par amalgame.
        • Pfff
          juillet 28, 12:47 Reply
          Enfin par amalgame : je suppose qu'au 18e, pour un français moyen, distinguer entre un hongrois et un bulgare ..
      • Tournaisien
        juillet 28, 18:16 Reply
        C'est bien sûr aux "Bulgares" que je faisais allusion, madame Demotte nous venant de Bulgarie ... tout simplement, si j'ose dire ! Attention à vos fesses et gare aux parapluies ... il y a des billes au curare qui risquent de se perdre !
  15. Aurélien
    juillet 25, 09:59 Reply
    On devrait plutôt l'appeler "la bosnienne", et non "la bosniaque". ;-)
  16. ouyeah
    juillet 25, 10:07 Reply
    Tout est dit et il me semble que les prochains mois de la belgique vont être rock n'roll. Bravo pour cette excellente analyse
  17. philippe
    juillet 25, 10:49 Reply
    Vous parlez de minorité illégitime démocratiquement parlant, de minimum d'équilibre, d'équilibre communautaire d’une telle coalition, etc... A quand un papier sur le gouvernement Bruxellois ou 3 représentants sur 8 sont flamands. Une représentation de 37,5% au gouvernement pour une population largement en dessous des 10% à Bruxelles, c'est cool, chouette, normal, sympa ? Bruxelles n'est pas non plus soumise en permanence à la vision flamande, même à coups de millions d'Euro si nécessaire pour asseoir un élu local dans chaque commune ? Ah! démocratie quand tu nous tiens...
    • Philippe
      juillet 25, 15:40 Reply
      Il y a moins de 55.000 néerlandophones vivant dans la région bruxelloise. La population de la Région Bruxelloise est estimée en 2014 à 1.200.000 citoyens soit un % de néerlandophone approchant les 4,5%... En 2010, il y avait encore un peu plus de 5% de néerlandophones, c’est cool, chouette, normal, sympa mais dans les faits l'obligation de caser près de 100.000 flamands de service en Région Bruxelloise avec un poids politique et économique tout juste ahurissant devient un non sens économique. Il est temps de dire stop et d'adapter la situation aux réalités de terrain. C'est juste une saine gestion de la chose publique et les néerlandophones pourront continuer à utiliser leur langue avec l'administration, à l'église et dans les écoles... Soit exactement ce qui est refusé aux 350.000 francophones de Flandre... Sources: http://www.lalibre.be/actu/belgique/5-3-de-flamands-a-bruxelles-51b8c37ce4b0de6db9bd3f84 et http://jn.lesoir.be/#/article/159465
    • wallimero
      juillet 25, 22:59 Reply
      @ Philippe, 't inquites, les partis flamands disent toujours qu'ils ne lâcheront pas Bruxelles, mais même la N-VA ne dit pas qu'elle doit faire partie intégrante de la Flandre. Je t'assures, il n'y a aucun gantois qui va laisser sa vie pour la rue Neuve. En fait, avec l'indépendance, on vous la fait cadeau. Mais bon, comme c'est tellement juteux côté finances, et que Bruxelles et tellement riche qu'elle fait vivre l'ensemble de la Flandre et de la Wallonie, on demandera juste de reprendre une partie supplémentaire de la dette de ta chère Belgique... tiens, je me demande pourquoi Marcel n'a jamais répondu à ma question de que serait Bruxelles sans une Belgique avec la Flandre...
      • Marcel Sel
        juillet 26, 00:59 Reply
        Sans une Belgique avec la Flandre, Bruxelles ne serait probablement pas devenue siège d'institutions européennes. Parçe qu'il n'y aurait probablement pas d'Union européenne, on serait dans un univers parallèle. Domme vraag, domme antwoord.
        • Philippe
          juillet 26, 13:12 Reply
          Pas gentil de dire que les walli's sont d'un univers parallèle... Quoique ! ;-)
      • thomas
        juillet 26, 22:07 Reply
        Que serait Bruxelles devenue sans le PS?
      • leluron
        juillet 27, 13:05 Reply
        Et que serais la flandre sans brussel?
        • uit 't zuiltje
          juillet 27, 20:51 Reply
          puisqu'on est tous avec que serait truc sans machin : que serait la flandre sans la n-va quelque chose de plus présentable, non?
      • Willy
        août 07, 16:11 Reply
        Ik vraag me af hoeveel 'Vlaamse' vennootschappen zijn nog in 'Vlaamse' handen met een meerderheid van 'Vlaamse' aandeelhouders in vergelijking met multinationale hoofdkwartieren die in Bruxsel bevestigd zijn…?
    • Pfff
      juillet 26, 09:07 Reply
      Ah ben non : les Flamands sont une minorité historiquement opprimée et les francophones ont des tendances fascistes, même si cela ne se voit ni ne s'entend (placer Degrelle ici). Laïus belgicain. Ne croyez ni vos yeux, ni vos oreilles, ne réfléchissez jamais. Il est strictement interdit de tirer des conséquences de la façon dont votre pays vous traite, c'est un signe de méchanceté. Le francophone est appelé à une destinée individuelle ; les chants nationalistes flamands sont émouvants comme des polyphonies corses.
  18. Michel Henrion
    juillet 25, 12:18 Reply
    Une chose, Marcel, qu'on oublie de faire remarquer: Il y aurait 11,5 % d'électeurs flamands en Région Bruxelloise, et le #brugov a (doit avoir) la majorité dans chaque Collège linguistique... Au Fédéral, les francophones représentent quelque 40% des électeurs et...
    • Marcel Sel
      juillet 26, 01:28 Reply
      Bien sûr, mais Bruxelles est une ville qui n'a pas d'entités fédérées, contrairement à la Belgique, et les Francophones ont la parité au gouvernement, le conflit d'intérêt et la sonnette d'alarme. Je suis cependant contre une surreprésentation à Bruxelles pour tout ce qui ne concerne pas la langue, la culture ou l'enseignement. Absurde que 6% d'une population puisse décider ou avoir un veto possible pour décider du nombre de pistes cyclables ou de la couleur des taxis.
      • Pfff
        juillet 26, 09:45 Reply
        Mais pourquoi ne pas reconnaître ce droit aussi aux roumains, aux maghrébins, aux russes. À idéal, idéal et demi, et mes amis roumains me disent que le bon temps où l'on pouvait causer en roumain dans le métro ou la rue sans se faire comprendre est fini. Il faudra donc une représentation de 50 % pour les flamands, 50% pour les maghrébins, 50% pour les turcs et 50 % pour les russes et les polonais. Le reste pour les 80% de francophones. Sinon, c'est l'injustiiiiiice. Ah, mais c'est historique, c'est "de caractère" (les psychopathes ont toujours beaucoup de caractère - ndlr) ? Comprend plus : pourquoi Marcel veut-il de toute force abolir le monde ancien, à commencer par ma sainte mère, et nous oppose une nostalgie de milk-bar lorsqu'il s'agit des flamands ? Plus sérieusement, Jean Gol avait tout compris à la fin de sa vie. La Belgique était foutue si les francophones n'obtenaient pas une meilleure représentation. Au lieu de quoi ... Au début des années 90, la Belgique (et moi donc !) était toute fière de la complexité de ses institutions, qu'elle proposait à (feu) la Yougoslavie, (feu) la Tchécoslovaquie. Le miracle belge, le compromis à la Belge, la divine providence belge, la joie du paradoxe belge, où un enfant ne vaut pas een kind (on peut aujourd'hui mesurer les conséquences sociales de vingt ans de sous-investissement dans l'enseignement francophone, couplé au bourdivisme - si vous voulez détruire un peuple, commencez par les écoles), et une voix flamande à Bruxelles en vaut 8-9 francophones. La Belgique, le progressisme, (ne pas sous-estimer non plus le rôle de l'immense crédulité franco-franchouille, et sa culture historique d'expiation automatique) ont inventé la majorité opprimée. Devant elle, la NVa avait un boulevard, que personne n'avait vu.
      • Philippe
        juillet 26, 13:17 Reply
        En effet, à peine 6% et en constante diminution ! Dans les faits, ce n'est pas absurde mais juste totalement immoral vis à vis des 94% restant ... Il est temps de pratiquer une bonne et saine gestion en Région Bruxelloise et d'enfin passer à l'offensive dès lors que le gouvernement flamand ne se gène pas pour dès sa constitution, envisager officiellement des plans de nuisances à notre égard.
        • uit 't zuiltje
          juillet 27, 19:37 Reply
          Entité fédérée légiférante (contrairement à la vgc) puisqu'elle peut promulger des ordonances... pour ce qui est de l'autonomie, il ne s'agit que de FR du parlement bruxellois et bonsoir à leurs représentants choisis par eux au sein de cette Entité pour rejoindre l'Entité 'communauté FR' dite actuellement "fédé' wallo'-brux'" l'entièreté des élus de l'Entité 'région wallonne'. petit pays petites gens que voulez-vous
        • uit't zuiltje
          juillet 29, 11:59 Reply
          ikhebeendroom: la fusion à la flamande (=Gemeenschap/Gewest) de la Région-capitale-bxl avec la coCof...
  19. Peter
    juillet 25, 13:26 Reply
    Marcel, Di Rupo a joué son petit jeu et il a perdu ! Ce sera d'ailleurs la seule raison pourquoi il sera mentionné dans l'histoire de la Belziekske bientot évaporée !
  20. uit 't zuiltje
    juillet 25, 16:17 Reply
    @Marcel ben merde je suis pas d'accord avec vous sur la coal' bosniac bravo le mr! pour un gouvernement kamikaze (c'est vachement courageux quand la situation est désespérée) vive les komicasés... tennō heika banzai ! quels pilotes comme ils seront de beaux croisés avec au front leur bandana suédois à croix jaune pisse sur fond bleu profond que la volonté des kamikazés soient pas trop petit zizi non plus, la moitié des ministres sera mr, mais le premier doit aussi être mr : dj reynders en asexué linguistique un deuxième premier FR ! sinon on va encore avoir un flamand qui écorche notre si belle langue sans que personne ne lui fasse remarquer... pourquoi Marcel les bosniaques (bon ils ont la niac mais c'est pas trop com' les slaves musulmans même un peu blond) ok pour la bosse ça d'accord avec la droite bien plus lourde que le centre-gauche et la langue plus fourchue coté NL que côté FR, et puis ils pourraient se prendre pour les boss moi mon blogmestre ceux que je préfère c'est les kamikazés
  21. Jay
    juillet 25, 18:13 Reply
    Au fait à Bxl avec PS CDH FDF, ça s'appellerait pas une tripartite (quasi) traditionnelle, ça ?
  22. thomas
    juillet 25, 23:24 Reply
    Heureusement le PS est au pouvoir en Wallonie et à Bruxelles. C'est vraiment rafraîchissant et ça donne envie pour le futur! Un nouveau vent, de nouvelles idées visionaires... Schitterend gewoon.
  23. wallimero
    juillet 26, 00:00 Reply
    @ Marcel, ah! Si la gauche n'est pas au pouvoir tout à coup tout est anti-démocratique en Belgique! Ohlala, "Personellement, je trouve un tel gouvernement contre-représentatif de près de la moitié de la population belge." eh ben, c'est que cette moitié à tout fait pour créer un système qui mène à ce résultat... et bien-sûr c'est toujours la méchante N-VA, allez fieu, zet die ploat af. Le système belge repose sur l'anti-démocratie! Ne vient pas pleurer quand pour une fois le résultat ne te plaît pas! Tout est fair pour garantir le status-quo entre les bons vieux piliers: les syndicats, la mutualité, la haute finance (partisane), la noblesse et la couronne... et tout se tient mutuellement en place, la royauté qui tient grâce à ceux qui prônent la lutte des classes, la haute finance qui survit grâce aux deniers publics, les syndicats des travailleurs qui s'engraissent grâce au chômage et les mutuelles qui s'enrichissent grâce à ceux qui ne contribuent pas! Et le tout bien lié à des partis qui étaient dominants il y a 60 ans? tiens, regarde le bon vieux CD&V à quoi il tient au gouvernement flamand? le Boerenbond et la Gymardstraat, s'il aurait pu sauver l'ACW il l'aurait fait, dommage, en période de crise c'est l'aile occidentale qui a gagné, c'est donc l'ACW qui est restée sur le Titanic belge... Allez, le CDH, un parti de rien du tout, qui n'est même pas représenté en Flandre impose le VLD au gouvernement flamand, car sinon, pas de gouvernement national (quelle valeureuse victoire de cette pomme) et nous fait tout un baratin sur la démocratie?. Avant c'était que la N-VA refusait un gouvernement, et maintenant quelle est volontariste et prend ses responsabilités, c'est pas bon non plus? Faut savoir! Et puis, tous ces réfugiés politiques au gouvernements bruxellois, communautaire et régional, et dès qu'ils se sentent en sécurité, cachés derrière leur portefeuille bien rempli ils commencent à tirer sur le fédéral? Le PS et le CDH viennent d'achever la Belgique. Oublie tes calculs de majorités de belges ou de démocratie nationale, c'est fini. Le PS et le CDH ont clairement opté pour leur sécurité sociale régionale pour s'accrocher au pouvoir, et tant pis pour la Belgique. Donc ne vient pas faire ton nja-nja-nja sur le MR quand il décide de faire du régional sur la plan national. Il n'a aucun autre choix s'il veut survivre. Tiens, le PS est déjà en train d'organiser la post-Belgique avec sa politique d'approximation française. Le Bac! Quelle belle idée nationale! Car c'est bien de ça qu'il s'agit. La Belgique n'existe plus. Le MR s'occupera des francophones et les partis flamands de ce qui se passe en Flandre. Pour le reste, on essayera de diminuer la dette pour tout le monde. Un grand gouvernement régional au niveau national. Aucune nouvelle initiative, que des coupures, sauf du MR en ce qui concerne les francophones, juste pour embêter le PS et le CDH. et ne commence pas avec le blabla anti-francophone, à Bruxelles, capitale de ta chère Belgique trilingue, il y a un parti sectaire au gouvernement, un parti qui se vante de ne servir les intérêts que des seuls francophones! Même la N-VA n'est pas si sectaire que ça. Oh, mais oui, puisque c'est francophone, c'est très bien... Ce sont les politiciens francophones de gauche qui ont tué la Belgique, parce qu'il leur est impossible d'accepter qu'il y ait des néerlandophones de droite en Belgique. Joli Marcel, vraiment joli. ps: bien vu pour les élections intermédiaires. On verra dans 2 ans... et je parie que ce ne sera pas la faute à la N-VA!
    • Marcel Sel
      juillet 26, 00:57 Reply
      Mettre dans le même sac conspirationniste les syndicats et la monarchie, fallait le faire. walli l'a fait! Joli, Walli (et j'ai bien ri)
    • Philippe
      juillet 26, 13:44 Reply
      Le fdf un parti sectaire !? Walli's venant d'un flamingant pour qui le racisme anti francophone est presqu'une vertu... C'est un compliment..! Le racisme tout comme le petit esprit bourgeois sont des valeurs flamingantes de base, pas confondre. Tu devrais quitter ton univers parallèle et affronter la real life mon grand. Juste pour ta gouverne, rien ni jamais personne au fdf n'a prôné ou même encourager des mesures "anti néerlandophones", que du contraire ! Pour ce qui est de remettre la Flandre à sa place, comment ne pas approuver qu'elle nous foute la paix avec ses lois linguistiques, avec sa main mise économique grâce à ses flamands de services imposés qui sont souvent plus une cinquième colonne que tout autre chose. Marre de bouffer d'insipides légumes Flandria ... Oups, sans la Fédération Wallonie Bruxelles, il; n'y a plus d’agriculture en Flandre..!? En quoi l'agriculture en Flandre aide nos enfants dans nos crèches, à financer nos écoles ou à financer nos allocations familiales ? Tu peux y répondre Walli le génie ? Il est temps pour nos politiques de passer à la vitesse supérieure. Pas de boycott (quel vilain mot) mais une juste information sur l'origine des produits ainsi que leur traçabilité couplé à des campagnes de sensibilisation devraient rapidement faire comprendre où se cache l'intérêt des consommateurs en Fédération Wallonie Bruxelles.. Pour ce qui est du grand méchant loup, les néerlandophones Bruxellois le plébiscitent. Eh oui... Source: http://archives.lesoir.be/maingain-le-meilleur-bourgmestre-de-bruxelles-selon-l-8_t-20091201-00R4XT.html Pour ce qui est de la réalité politique flamande, la pluie de condamnations de l'ensemble des instances internationales concernées sont autant de preuves irréfutables que les flamingants ne seront jamais en état intellectuel de comprendre. Tu vois Walli, sommes encore une fois bien trop généreux avec toi. Vive la nouvelle belgique avec ses nouvelles règles fédérales poussées dans le dos depuis bien trop longtemps à l'encontre de nos intérêts.
      • uit 't zuiltje
        juillet 27, 19:08 Reply
        "maingain le meilleur bourgmestre de bruxelles" vs "bdw de slimste mens ter wereld" selon des flamands bien sûr! perso j'ai longtemps pensé que le fdf était la seule version FR du flamingantisme à la FR (avec un 'nationalisme' plus réactif que créatif par rapport aux partis flamingants) aujourd'hui je ne sais trop quoi penser... à quoi bon qu'un bourgmestre de bxl dise la vérité lorsque le pays des plus malins du monde à un bourgeois populiste à la tête de son gouvernement... pourquoi depuis trente ans le fdf -qui disait des choses vraies- n'a fait avancer aucune cause ? était-il donc muselé dans le mr ?
        • Philippe
          juillet 29, 10:14 Reply
          uit 't zuiltje peut-être êtes vous aigri ce matin car c'est un fait que les néerlandophones de Bruxelles l'ont plébiscité ! Pas comme meilleur Bourgmestre de la Région Bruxelloise (!) mais bien comme Bourgmestre attentif aux besoins et aspirations des néerlandophones dans la commune où il exerce son mandat. Précision nécessaire à mon avis, "j’ai longtemps pensé que le fdf était la seule version FR du flamingantisme à la FR " avec en plus un couplet sur le "nationalisme" .... Pourriez vous par une seule parole, un seul écrit ou même une seule ligne de son programme prouver que le fdf est une version FR du flamingantisme alors qu'il trouve ses racines dans son respect viscéral des règles du jeux démocratique national et donc celui de la réalité fédérale ? "pourquoi depuis trente ans le fdf -qui disait des choses vraies- n’a fait avancer aucune cause ?" Selon vous quelles sont les causes qu'il convenait de faire avancer et celles qu'il faut défendre en priorité ? ;-)
          • Hansen
            juillet 30, 23:05
            Le FDF défend le droit des personnes face au droit du sol, mais il n'est prêt à faire des concessions dans la pratique parce qu'il diabolise l'autre un peu vite. Ce faisant il renforce les nationalistes un peu comme Israël renforce en ce moment l'influence du Hamas sur les palestiniens. Comparaison n'est pas raison mais on pourrait dire que l'intransigeance empêche le dialogue parce que personne ne tendre la main à l'autre.
        • uit 't zuiltje
          juillet 30, 19:33 Reply
          @Phlippe aucuneaigritude, sans gor del au pôle... pas aujourd'hui, "ai longtemps pensé que" m'apparut être au passé, trop pas assez? j'ai longtemps vu (je "vis" jadis donc) l'fdf avec les lunettes des commentaires NL, j'ai jamais aimé les combats ethniques... j'ai passé plus de temps à défendre ce parti qui m'indiffère auprès de mes amis NL qui en avaient une vision tronquée par la propagande, qu'à le critiquer auprès de mes amis FR qui de toute façon ne rencontrait jamais de NL mais répercutaitent la propagande NL sur les wallons par exemple mes amis NL qui en avaient une vision tronquée disai-je parce qu'en fait l'fdf m'a toujours semblé être le parti FR qui les prenait le plus au sérieux, eux les NL (et leur côté obscur) et d'ailleurs parlaient comme eux ('réactif' ai-je dis plus haut, pas juste réac') mais c'était énervant d'être assimilé à un fdf (version NL du fdf) pas les NL parcequ'on est FR. ... mon utilisation du mot 'nationalisme' (avec guillemets d'ailleurs, tant ça me semble une certaine nature flamande des choses, plutôt absente côté FR, je pense ici à des %ages car j'habite en VL pas en W ni à bxl) "depuis trente ans le fdf"... facile, observez la "communauté métropolitaine de bxl" (hoofdstedelijke gemeenschap van bruss...je précise juste par goût bilingue du double langage ;^) vous voyez là territorialement ce dont le fdf rêvait dans les années septantes pour la région de bxl lorsque celle-ci a encore dû mettre 20 ans pour être admise, et depuis 20 ans croyez-vous qu'on ai avancé d'un 'ij' dans l'intégration de bxl et son rand brabançon, NL comme FR d'ailleurs? je ne suis pas sûr que le fdf serve à qqch
      • Philippe
        juillet 29, 10:00 Reply
        A quand les mêmes infos disponibles sur l'origine des produits dit "Belges" mais en réalité flamands et qui n'aident en rien l'économie et donc le social de la Fédération Wallonie Bruxelles ! http://www.lesoir.be/610726/article/actualite/belgique/2014-07-29/un-label-pour-differencier-nourriture-provenant-des-territoires-occupes
    • Franck Pastor
      juillet 26, 13:57 Reply
      « ps: bien vu pour les élections intermédiaires. On verra dans 2 ans… et je parie que ce ne sera pas la faute à la N-VA! » Ce n'est JAMAIS la faute à la N-VA. La N-VA ne peut faillir, voyons.
  24. Olieve
    juillet 26, 07:38 Reply
    Et bloquer une fois encore l'entree de la NVA dans un gouvernement fédéral c'est démocratique peut-être ? Vous auriez préféré la voir dans l'opposition et revenir dans 5 ans avec un score encore plus fort? Il est temps de mettre ce parti a l'épreuve du feu. Le pouvoir abîmera son discours populiste de 'Y qu'a'. Ce gouvernement aura une majorité à la chambre cela suffit à le rendre démocratique à mes yeux. Toute autre considération ne fait que donner de l'eau au moulin de BDW : ce pays est devenu constitutionnellement trop compliqué ( et c'est encore plus vrai depuis la 6 eme réforme) pour être géré efficacement donc séparons nous. Même si je n'ai pas voté pour eux, je souhaite beaucoup de succès au MR ! J'attends d'eux les grandes réformes dont ce pays a besoin et de faire tomber le gouvernement à la première revendication communautaire. Je préfère ça a 500 nouveaux jours de crises.
    • Marcel Sel
      juillet 27, 15:44 Reply
      Mais qui a peur de la N-VA ? Vous ? Moi, pas.
    • uit 't zuiltje
      juillet 27, 20:58 Reply
      bien sûr que plus la n-va montrera ses capacités plus nous allons rigoler :)
      • uit 't zuiltje
        juillet 27, 21:00 Reply
        ...ses capacités grâce au mr, nous rigolerons plus encore :)
  25. Tournaisien
    juillet 26, 08:48 Reply
    http://www.lesoir.be/608833/article/actualite/belgique/elections-2014/2014-07-25/benoit-lutgen-je-ne-crois-plus-en-charles-michel J'ai horreur des politiciens qui se permettent ainsi de lancer des anathèmes et de refermer le débat. Certes, les Libéraux ont avalé leur parole, mais ils sont très loin d'être les seuls. Les socialistes avaient annoncé haut et fort qu'ils veilleraient à former une majorité aux régions en s'appuyant sur le Fédéral, or ils ont fait exactement l'inverse, et pire, ce sont même eux qui, en agissant ainsi, ont précipité le jeu. Ils avaient également, naguère, affirmé qu'ils maintiendraient la région wallonne et la Communauté française sous le même chapeau, et ils se sont empressés, histoire de recaser un Rudy Demotte désavoué, de scinder les deux ministre-présidences. Ils avaient fait de la réforme de nos institutions démocratiques, que leur avaient certes imposée les Ecolos, un fer de lance en termes de communication, et ce sont eux aujourd'hui, avec le cdH, qui assument devant tous le dévoiement de ce même dispositif, généralisant la formule de "l'échevin délégué à la fonction maïorale" qu'avait imaginé Rudy Demotte, et qui enterre définitivement la formule, pourtant clairement inscrite dans le code de démocratie locale, du "bourgmestre faisant fonction". De facto, la notion d'empêchement a été rayée de la carte, et avec elle la litanie des nombreux conflits d'intérêt qu'affectionnent ô combien nos chers politiques. Le mensonge en politique est une chose, ou plus exactement le non respect de la parole donnée. Mais s'il y a quelque chose qui m'apparaît bien pire encore, c'est l'hypocrisie et la mauvaise foi. Et en cette matière, il me semble que le PS et le cdH réunis n'ont de leçons à donner à personne ... à personne, à commencer par le MR. Je rappelle que je ne suis ni MR, ni un électeur du MR. À bon entendeur.
  26. Tournaisien
    juillet 26, 09:23 Reply
    (Le Soir de ce matin, 26 juillet) : « Une coalition qui n’incarne pas un projet de centre-droit, mais bien des droites nationalistes », estime, cinglant, le patron des humanistes, depuis la Foire de Libramont. Mais monsieur Lutgen, ouvrez les yeux ! Le problème n'est pas tant celui du nationalisme flamand que celui d'une évolution générale des consciences politiques au sein de l'Europe qui aboutira, qu'on le veuille ou non, à une reconfiguration de la géographie politique de notre continent. Et, je vais vous étonner, cela est souhaitable ! Pourquoi est-ce souhaitable ? Je m'explique en vous livrant l'équation suivante : - L'Europe n'a d'autre choix que d'être plus unie, plus forte, plus solidaire, plus harmonieuse. Si elle ne parvient à réussir sa mue, face à l'émergence des tigres orientaux et des jaguars d'Amérique latine, elle sera balayée. C'est bien ici notre modèle, à la fois économique et sociétal qui est en jeu, et la liberté de choix et de pensée qui lui est liée. - Or ce qui freine considérablement la construction européenne, au stade où nous sommes arrivés, est la résistance des grands états-nations au sein de la construction européenne. J'en veux un bête exemple. Dans le processus d'intégration vers une Europe fiscale plus homogène, les institutions de Bruxelles ont enjoint tous les états membres à faire disparaître les régimes spéciaux en matière de fiscalité. Parmi ceux-ci, les régimes dits de "transfrontaliers", à gommer pour en revenir à un principe simple : "l'imposition à appliquer dans l'état débiteur et non dans l'état de résidence", exception faite bien sûr de la part des impôts locaux (% de l'enveloppe des communes en Belgique). Tous les états européens se sont pliés, sauf un seul : la France, ce grand état-nation qui, quand les décisions la chagrinent, estime être au-dessus des décrets européens. - L'harmonisation, à terme, sera pleinement réalisée quand l'Europe pourra s'appuyer sur des entités plus équilibrées, cela est une évidence. - Dans le même temps, la construction européenne voit surgir et s'élever des irrédentismes et des régionalismes forts, les uns jouant la carte de l'Europe (Ecosse, Catalogne), les autres étant euro-sceptiques (Flandre). Ce processus est irréversible. L'Ecosse organisera son referendum sur l'indépendance en septembre prochain, or la règle adoptée y est celle d'une majorité de 50% + une voix, et les tendances donnent le SNP et les unionistes au coude à coude. Cela se jouera donc à très peu. Si le SNP gagne, Londres n'aura pas les moyens de contrecarrer, et très rapidement la Catalogne rebondira. Je ne sais encore si c'est l'Ecosse ou la Catalogne qui sera la première, mais ce que je sais c'est qu'une fois l'une indépendante, l'autre devrait suivre très rapidement, et après elle, ... la Flandre. Ceci est inéluctable. Après ces trois-là, un mouvement sera enclenché, qui devrait aboutir à un coup d'accélérateur dans d'autres pays et d'autres régions, le pays Basque, le pays de Galles, la Bavière ... et même, en France, des régions telles que l'Alsace (la question est déjà implicite actuellement derrière le débat très animé autour de la réforme territoriale) et la Bretagne. - Ce passage difficile est et sera probablement une chance pour l'Europe, car cette recomposition permettra de réduire les niveaux de résistance (négative) des grands états-nations, auxquels d'ailleurs, ceci étant dit, s'identifient aujourd'hui certains mouvement d'extrême-droite (le FN en France, le BNP de Nick Griffin au Royaume Uni, la Noua Dreapta en Roumanie, le PVV de Geert Wilders aux Pays-Bas, la Democracia Nacional en Espagne, très opposée aux mouvement basques et catalans, la DVU (Deutsche Volksunion) en Allemagne, clairement favorable à une grande Allemagne totalement unifiée), etc. etc. Ce n'est à mon sens que sur une telle recomposition que l'on pourra raffermir la construction européenne, et relancer le projet fédéraliste européen vers plus d'harmonisation fiscale, d'harmonisation des lois sociales et du travail, d'échanges culturels, ... et donc, bel et bien, de solidarité européenne. Si en revanche l'Europe reste au milieu du gué, elle finira par choir et valser à l'eau. Je vous laisse alors deviner ce que deviendraient les différents pays de cette grande famille européenne ainsi livrés aux appétits des grandes puissances émergentes de ce début de XXIe siècle. - En clair, je ne suis pas par principe opposé à ces indépendances, pour autant bien sûr que cela ne se fasse pas aux dépens du respect des valeurs humanitaires, sociales et libertaires. S'agissant de la Flandre, la grande incohérence d'un parti comme la NV-A est, à mon sens, non pas de vouloir la fin de la Belgique, mais d'appuyer leur combat nationaliste sur une refus tout aussi radical du projet de construction européenne. C'est en cela, à mon sens, que Bart De Wever et ses coréligionnaires sont à côté de la plaque. Pour être totalement cohérentes, leurs revendications devraient en effet s'inscrire dans la dynamique européenne (Europe des Régions).
  27. Tournaisien
    juillet 26, 12:49 Reply
    Attaque ce matin de Laurette Onkelinx et de Maxime Prévot ... la pie grièche et le zébu. Tête de pioche contre tête de veau ... sacré casting ! Ignoble jusqu'à la vomissure, imbuvable jusqu'à l'écoeurement, immonde jusqu'à la souillure anale, hypocrite à souhait, d'une mauvaise foi honteuse. Les politiques de la bien pensance n'ont plus de limites, plus aucunes limites. Leur superbe, leur fatuité sont au-delà de tout. Je traduis : Le PS qui patine (car il patine le PS, et oui, il patine, que cela lui plaise ou pas), ce PS qui a assis son pouvoir sur un système clientéliste digne des pires régimes de l'Europe de l'Est de l'après-guerre (Roumanie et Bulgarie en tête), entend s'arrimer au pouvoir par tous les moyens, et pour cela, pour assurer sur la durée, quoi de mieux que d'envoyer le MR dans les chiottes de l'Histoire (de notre pauvre et misérable histoire) pour encore au moins cinq ans. Quinze ans d'éviction du MR des niveaux régionaux et communautaire, quelle jouissance ! Quel bon tour ! Mais comme on est des gros gourmands au PS, des gros tout courts, des gros prétentieux, des gros salopards qui estiment être les indispensables, les incontournables, les ayant-droit éternels, les locataires inamovibles, on exige le niveau fédéral ... en prime, en plus de tout le reste. Car on veut tout au PS, on veut tout et on estime, depuis belle lurette d'ailleurs, que c'est ainsi, que c'est normal, que c'est chose due ! Et puis voilà, ô sacrilège, que le MR, cet ignoble MR, ces salopards de droite (la droite, c'est le diable, c'est les beaufs, c'est l'enfer), se targuent de monter seuls en majorité avec la NV-A et le CD&V. Traîtres, pourris, menteurs, et tout et tout ... et toute la bave qu'encore on pourra, on se fera un plaisir de cracher. Alors que fait-on ? On fait pression sur le petit frère, vous savez, celui qui vient prendre ses ordres au boulevard de l'Empereur. Exclu que le petit frère qui est et qui doit rester à la botte s'imagine pouvoir picorer dans toutes les assiettes. Alors, que fait-on ? Eh bien, on va tout simplement bloquer le jeu, et si cela ne suffit pas, on agonira de tous les mots, de tous les maux, cet imbuvable MR, faisant comprendre à ces bœufs de Wallons et de Bruxellois qu'ils ne sont que des menteurs et des traîtres ... Car au PS, on ne doute de rien, on n'hésiterait pas à dicter sa conduite jusqu'au pape lui-même, au président des USA, aux membres réunis du parlement de Tel Aviv. Au PS, on est tellement donneur de leçons qu'on en est venu à penser qu'on incarne les Valeurs, les seules valeurs, les seules vraies, celles qui animent tous ces bons soldats du PS. Et donc, au PS, on est convaincu que si l'on estime devoir éjecter la NV-A du pouvoir, la NV-A quittera le pouvoir. Et pourquoi ne dicterait-on pas leurs comportements à ces Flamands qu'on déteste, mais dont on est si heureux de pouvoir aspirer les transferts financiers, histoire quand même, au passage, d'abreuver sa clientèle électorale. Mais voilà, le MR se rebiffe ! Incroyable, lui qui aurait dû rester dans l'opposition à tous les échelons de pouvoir, lui qui en prime, pour ce prix, aurait dû remercier le PS ... le voilà qui ose échapper au dictat de ce valeureux PS. Alors, on n'aura pas de mots assez durs, assez cinglants, assez discriminants ... et puis, comme on s'appuie sur des pleutres, eh bien, les pleutres, le grand pleutre en chef de service, cette superbe tête à claques (cette tête de cons) de Maxime Prévot, on le convie à la fête ... et comme le pleutre est bel et bien le roi des cons, il ne se fait pas prier, et il beugle à l'unisson avec la pie grièche de service, l'inoxydable sorcière de Lasne (vous savez, celle qui vit dans une villa à plus d'un million d'euros, dans un quartier résidentiel sous surveillance d'un gardiennage privé ... beh tiens donc !). Et le pire, c'est que la presse, cette presse d'une incroyable indépendance d'esprit, toujours prête à se vendre aux plus vils, leur offre une tribune ... qui monopolise les manchettes de ce week end de la fin juillet 2014. Mais où diable vit-on ? Dans le pays du roi Ubu, dans un pays de guignols, ou pire, dans le royaume de la médiocratie érigée en principe suprême ? C'est vraiment à dégueuler ! Rien que pour cela, j'appuie sans conditions aucunes la ligne du MR, et qu'importe qu'ils aient ou non ravalé leur parole ! Après tout, au point où nous en sommes ... De toute façon, il faut que l'Histoire s'écrive. Vouloir endiguer la marée montante avec des pelles de plage et un peu de sable est tellement dérisoire. "Tchiortu", kak mi govorim po-ruski.
    • Pfff
      juillet 27, 17:32 Reply
      Qu'est-ce qu'il a fait, ce bon Maxime ? Il s'est fait serrer les c. par la macrale ? Cela ne peut être qu'un moment d'égarement, il est très bien et très poli, le Maxime. Tout le monde l'aime bien à Namur, comme tout le monde HAIT les socialistes.
      • Pfff
        juillet 27, 18:12 Reply
        Je viens de lire le début de son interview (la partie en lecture libre). Il n'y a rien d'offensant dans ses déclarations. Pas de quoi casser trois pattes à un canard.
    • Pfff
      juillet 27, 22:19 Reply
      ""Tchiortu", kak mi govorim po-ruski." Qui peut traduire ?
  28. Salade
    juillet 26, 12:51 Reply
    le séparatisme c'est du petit jeu finalement. le contrôle de la belgique par la flandre est le grand jeu de weverien. (avec le laquais MR qui contre du fric accepte tout -tiens tout comme faisait jusque là Bruxelles! )
    • Tournaisien
      juillet 27, 17:11 Reply
      @ Salade Sorry, mais ce jeu-là le CVP en son temps, et aujourd'hui le CD&V, a dix longueurs d'avance sur BDW et la NV-A. Quand on veut entuber son voisin, on essaie de l'amadouer. On ne peut pas dire qu'en la matière, la stratégie de BDW soit très convaincante. Non, je crois que c'est plus simple. La NV-A a focalisé sur l'horizon de l'indépendance, ou du moins d'une autonomie beaucoup plus large encore, par repli culturel et identification à un modèle romantique d'un autre temps. Je ne crois pas qu'il faille aller chercher plus loin. Quant au CD&V, c'est lui en réalité qui tirera vraiment les marrons du feu. Il profitera de la barque NV-A pour laisser avancer (et non plus avancer lui-même ... grande nuance) les pièces qui lui semblent encore utiles pour la Flandre, et quand il estimera que le jeu va trop loin, il s'arrangera pour se faire passer pour le sauveur de la Belgique, même auprès des Francophones. Et vous savez quoi ? Le plus beau, c'est que ça va marcher.
  29. Marc
    juillet 26, 14:00 Reply
    "Belle" analyse, mais est-ce bien cohérent? L'auteur se veut pour une Belgique unie, dans ce cas c'est le vote majoritaire au niveau du pays compte! Oui ou non? Et dans ce cas, le résultat est sans appel. Le programme très majoritairement élu est de centre droit même sans prendre en compte le PP, le FDF, et une majorité des électeurs du CdH. Le vote est sans appel: les Belges veulent une politique pro-entreprise plutôt que pro-assistanat. C'est leur choix et cela doit être respecté. La trahison vient du Cdh. Son programme est bien plus proche du MR que du PS. Mais les vrais opportunistes de son parti ont cru au coup de poker du PS et se retrouvent isolés et insignifiants dans les régions. Ils le paieront sans aucun doute aux prochaines élections. Le respect de la démocratie ce n'est pas de menacer de faire appel aux syndicats pour bloquer le pays si les lois votées ne vont pas dans le sens du PS. Contrairement aux Wallons, les Flamands ont enfin compris que l'alliance des rentiers et des fonctionnaires menaient le pays droit de le mur.
  30. Tournaisien
    juillet 26, 14:45 Reply
    "Gouvernement kaki", dixit Onkelinx. Je sens qu'on va bientôt atteindre le point Goldwin.
  31. Salade
    juillet 26, 19:43 Reply
    Michel gordel sont des mots qui vont très bien ensemble mijn Michel I need you, I need you to exist... That's all I want to say Until I find De Wever I will say the only words I know that you'll understand: "baisse des charges"
  32. Denis
    juillet 26, 22:03 Reply
    Nous y voilà ! Moi le nationaliste francophone (selon vos dires), qui vous avais prévenu qu'indépendamment des sondages, politiquement, ils étaient tous les mêmes vos "Chers Flamands". Nous voilà maintenant probablement dirigés par un gouvernement fédéral flamand, au sein duquel, la NVA n'aura même plus à se contorsionner pour obtenir ce qu'elle voulait (la déliquescence de l'Etat belge). Il lui suffira d'assister au balcon des résultats de la déchirure intra-francophones. Ne l'aviez-vous pas affirmé en son temps "Le cd&v est un parti de merde" ? Comment comprendre d'ailleurs l'attitude de votre parti chéri 'OPVLD" qui, il n'y pas longtemps se déclarait non confédéraliste ? Sans parler de la honte récente de Verhofstadt ?
    • Tournaisien
      juillet 27, 17:49 Reply
      Les Libéraux ont entre autres pour objectif de s'attaquer aux Finances publiques et au problème de la Sécurité sociale (fonds des pensions). Parmi eux, il y en a de trois sortes. (a) Les opportunistes qui ne voient que les portefeuilles ministériels à glaner; (b) les semi-opportunistes qui espèrent bénéficier de la manne tout en essayant quand même de capitaliser sur ce discours de responsabilité; (c) les vrais hommes d'état qui ont compris qu'il était plus que temps de remettre les pendules à l'heure. À vrai dire, chez la plupart des Libéraux francophones, il y a probablement un peu de ces trois ingrédients qui jouent; tout est une question de dosage. Les Libéraux ont parfaitement compris qu'ils ne pourraient parvenir à atteindre cet objectif que sans les socialistes, en particulier les socialistes francophones. D'autant qu'au vu des parités, ils auraient été minorisés par rapport à eux au sein d'un éventuel gouvernement fédéral. Dans le même temps, ils n'étaient évidemment pas enchantés par l'hypothèse de monter avec la NV-A au pouvoir, sauf éventuellement si ils y allaient avec le PS qui, en ce cas, aurait été en grande partie neutralisé. Et puis voilà, le PS ne leur a pas laissé le choix quand il a formé les gouvernements régionaux à Bruxelles et en Wallonie et communautaire. La stratégie du PS, parallèlement, était de constituer au fédéral une majorité à trois côté francophone, mais sans la NV-A en Flandre. Ce scénario aurait relégué le MR au range d'éponge Cleenex (celle que l'on prend et que l'on jette), et de toute façon, le CD&V ne voulait plus entendre parler d'une éviction de la NV-A, pour une raison démocratique interne à la Flandre qu'il est aisé de comprendre. Le MR était donc confronté à une alternative. Ou bien il se refusait lui aussi à monter au Fédéral avec la NV-A, bloquant définitivement le jeu au niveau du pays, ou bien il y montait seul ou avec le CDH. Ici, il faut bien l'avouer, tant qu'à monter au Fédéral, le calcul fut vite fait. Puisque de toute façon il y aurait une facture à payer, autant que les dividendes soient les plus substantielles possible, et ce d'autant que le CDH lui avait, faut-il bien l'avouer, jouer un beau pied de cochon en s'arrimant au PS. La partition était donc écrite. De toute évidence, le principal allié du MR sera, très étonnamment, le CD&V, car ces deux partis en définitive ont des intérêts communs, à savoir parvenir à remettre en ordre la boutique Belgique tout en apparaissant, in fine, comme les sauveurs de la Belgique. Il est même probable que des accords secrets aient été passés entre ces deux-là pour jouer la partie ensemble et s'arranger à sortir ensemble par la même grande porte. Le CD&V que l'on pourrait croire aujourd'hui être un appoint de la NV-A jouera en réalité probablement un jeu très semblable à celui du MR, soit prendre des mesures difficiles mais veiller à ne jamais franchir les lignes rouges, tant sur le plan social que sur le plan institutionnel. L'Open VLD grosso modo devrait les suivre sur cette ligne. La NV-A dans son jusqu'au-boutisme sera donc probablement minorisé au sein de ce gouvernement; il devra à tout le moins mettre de l'eau dans son vin. D'ailleurs, les déclarations du mois de mars et d'avril de Kris Peeters, très colorées socialement, n'étaient probablement pas un simple effet d'annonce électoral. Elles posaient sans doute déjà, trois à quatre mois à l'avance, les jalons de ce que serait la stratégie développée par son parti. Il ne faut pas oublier en effet qu'au sein de ce parti, la mouvance plus sociale, liée entre autres au secteur mutuelliste, est très puissant, et cette mouvance-là qui, paradoxalement, va accompagner le MR dans sa tentative d'alléger et de tempérer les aspérités les plus dures que pourraient vouloir imposer BDW et ses amis de la NV-A. Le monsieur "bons offices" de ce parti, Sigfried Bracke, jouera quant à lui le rôle de tampon, de modérateur, il sera celui qui, à la NV-A, se verra en charge de couper le vin avec de l'eau de montagne. Le but du jeu sera donc, à l'échéance de quatre ans, pour 2018, de monter aux futures élections fédérales (et communales) avec un bulletin économique favorable, en réduisant autant que faire se peut la dette publique, si possible d'une dizaine, voire d'une quinzaine de points, pour la faire retomber en dessous de la barre des 90, voire des 85% du PIB, niveau qu'elle avait encore au début des années 2000. Dans la foulée, de réduire le chômage et de tout faire pour redémarre l'économie. Si ils y parviennent, sans doute auront-ils à dos une partie de la population, la plus fragilisée (mais qui de toute façon ne leur est pas acquise), mais ils seront en mesure de se crédibiliser à nouveau auprès de leur électorat des classes moyennes. La partie, toutefois, ne sera pas aisée, car la courbe croissante des départs à la retraite va connaître une terrible accélération dans les six ans qui viennent (article du Soir de ce samedi). Des mesures vont donc devoir être prises, difficiles, qui requerront énormément de pédagogique, ainsi de la suppression du système des pré-pensions, voire même du recul du départ à la retraite à 67 ans comme on en parle depuis quelque temps. Le PS et le CDH, furieux, savent quel est l'enjeu. Ils savent que de nombreux écueils attendront le MR, mais ils savent aussi d'ores et déjà que si il devait réussir (baisse des taux de chômage, réduction de la dette, stabilisation du fonds des pensions), cela pourrait le renforcer considérablement. Telle est la raison pour laquelle ces deux partis mettront tout en œuvre pour que le projet fédéral capote, en commençant par jouer sur le bras de levier des syndicats, FGTB & CGSP et CSC réunis. Ce à quoi on assistera s'apparentera sans doute à la politique du pire, raison pour laquelle il importera que le citoyen lambda aiguise au maximum son regard critique. Ce qui va se jouer en effet ne sera ni plus ni moins que l'avenir de la Belgique. Si ce gouvernement Fédéral gagne, on aura passé un cap. La NV-A, confrontée à la réalité socio-économique du pays dans son ensemble, aura été obligée d'émousser ses angles et quoi qu'il en soit, ce n'est probablement pas elle qui tirera les marrons du feu. Ce cap, en outre, est essentiel pour les finances publiques. Si l'on parvient en effet dans les six qui viennent à stabiliser celles-ci, en ce y compris le secteur des pensions, on pourra espérer passer au travers de cette crise structurelle, à condition bien sûr de rester vigilant. Si en revanche on laisse filer la pelote, les choses pourraient aller très vite dans les années à venir. Ce calcul est celui que fait l'Allemagne depuis quelques années, et c'est sur cette mire-là qu'il faut régler nos propres objectifs, socio-économiques et politiques. Je crois en conséquence qu'il nous faut jouer le jeu et faire confiance. Je le répète une fois encore, je ne suis ni MR, ni électeur du MR, mais conscient des terribles enjeux qui se présentent à l'horizon, il m'apparaît évident que nous n'avons guère plus le choix. Il faut affronter la réalité, ce n'est qu'à ce prix-là que l'on parviendra à faire passer la trirème d'Ulysse par delà les écueils de Charybde et de Scylla.
      • Hansen
        juillet 30, 23:21 Reply
        En tout cas ce ne seront pas les chômeurs de Flandre qui se serreront encore un peu plus la ceinture puisqu'il n' y an a pratiquement pas.
    • Pfff
      juillet 27, 18:10 Reply
      Quand je parlais de Phillipot, je parlais du type du FN français qui place tous ses espoirs europhobes dans l'explosion de la Belgique. Il en a fait un mémoire de fin d'étude. Il serait prudent de donner une nouvelle impulsion à l'Union en déménageant la capitale, à Vienne, par exemple.
    • uit 't zuiltje
      juillet 30, 19:40 Reply
      "Sans parler de la honte récente de Verhofstadt ?" il ferait bien un petit come back comme belge premier... paraît que bart mange à tous les rateliers, ça ferait ouverture et puis ça lui rappellerait son enfance à baby thatcher lorsque la droite était odieusement chassée de sa juste place par les gauchistes du cvp et du ps
  33. Capucine
    juillet 27, 10:38 Reply
    Si j ai bien compris,dans leur cour de recréation,on a ceux qui s occupent du socio économique et ensuite on a ceux qui s occupent du reste mais qui ne savent rien faire sans l autorisation de l autre et dans un coin sombre de la cour,il y a ceux qui travaillent pour tout détruire bien hypocritement en disant que c est la faute des autres.
    • Salade
      juillet 27, 21:38 Reply
      vous résumez bien. Il y a aussi les francophones qui croient que le MR va améliorer leur situation en s'alliant à la NVA Daladier quoi. La force de l'aveuglement de la baisse des charges. Les indépendants francophones sont certainement les autruches de l'affaire. La tête dans le fric, le cul dans la flandre.
  34. Tournaisien
    juillet 27, 12:54 Reply
    Ce qui est grave, très grave, est qu'avant même la finalisation des négociations de la Suédoise, avant sa formation, avant l'attribution des portefeuilles, est le fait que le CDH et le PS, à un rythme incroyable, aient décidé de de bombarder, de tirer à vue. Cette communication, calamiteuse on en conviendra, est délibérée il s'agit de clairement annoncer la couleur "nous ne laisserons rien passer". Les discussions au Fédéral sont d'ores et déjà condamnées à être aspergées de napalm avant qu'on ait commencé. Mais quel est, ce faisant, le but recherché par les deux partis wallons de la majorité ? - annoncer la couleur, faire de la gonflette, se muscler avant les discussions budgétaires avec le Fédéral, un peu comme le crapaud-buffle qui rougit et quadruple de volume pour intimider l'intrus; - décrédibiliser totalement auprès de l'électorat wallon et bruxellois le MR (on ne tue jamais mieux que deux fois !); - tout faire pour empêcher la formation de ce gouvernement, à moins que le but recherché ne soit déjà de lancer des torpilles pour qu'aussi vite formé, ledit gouvernement se casse la figure ; - ou enfin, par cette communication, faire d'ores et déjà le constat définitif que ce pays est mort, que la Wallonie est condamnée, avec Bruxelles, à mettre la voile ?
    • uit 't zuiltje
      juillet 27, 20:00 Reply
      @Tourn' j'ai pas tout compris... mais vous êtes bien en train de dire que les socialistes wallons sont les seul responsables dans ce pays n'est-ce pas ?
      • Tournaisien
        juillet 28, 18:11 Reply
        Ce que je disais, et que je dis, c'est que la logique strictement politique qui consiste à ignorer, ou du moins à minimiser, en tout cas à relativiser, la réalité des règles du marché n'a qu'un temps. Les règles du marché ne constituent en rien une idéologie, comme d'aucuns veulent le faire croire; ils sont une réalité, une plate réalité. Ou alors, si l'on voulait la battre en brèche cette réalité, il faudrait changer l'homme au plus profond. Je donne un exemple : si un produit est présent sur le marché de façon excédentaire, les vendeurs auront d'autant plus de difficulté à l'écouler; ils baisseront donc leurs prix. En revanche, si il vient à manquer, alors de facto, les vendeurs pourront se permettre de relever les prix. Cette réalité-là, on peut la nier, en attendant, c'est elle qui se trouve à l'origine des mécanismes qui règlent les échanges et donc la vie sociale pour une part très importante. Appliqué aux problèmes budgétaires que nous connaissons, cela donne ceci : un état endetté, quand il emprunte, paiera son emprunt plus cher; les banques qui lui prêteront pourront donc escompter des marges plus importantes, mais celles-ci ont un prix, à savoir le risque. Le problème est que les dépôts bancaires sont garantis par l'état (protection des épargnants ... et non pas des actionnaires). Donc que se passe-t-il ? Un état endetté au-delà de ce qu'un risque calculé recommande constitue de facto un risque pour les citoyens des pays où se trouvent les sièges des banques prêteuses. C'est très exactement ce qui s'est passé avec Dexia. Maintenant, je traduis en discours politique basique. Ces salopards de Dexia ont fait n'importe quoi, et maintenant, c'est encore en plus aux citoyens de devoir payer ... oui, sauf que si l'on ne payait pas, c'étaient les petits épargnants qui perdaient la totalité de leur culotte (caleçon y compris), et que ces petits épargnants constituent le bataillons de la classe ouvrière et de la petite classe moyenne (les riches, eux, ils jouent à la bourse ... pour schématiser). Ce que ne diront pas les mêmes politiques en prime, c'est que la responsabilité de ladite situation incombait aussi, et surtout, à l'état emprunteur au-delà des limites raisonnables, état qui par suite de mauvaise gestion a fini par se trouver dans une situation de faillite. Or ce sont encore les mêmes politiques qui, calicots brandis au vent, appelaient à défendre la solidarité avec ledit état. En clair, la solution préconisée par ces politiques est assez à comprendre : les seuls coupables sont les banquiers qui doivent payer pour leurs erreurs ... Voilà qui est fort bien, sauf que ces banquiers à eux-seuls, même si on les avait foutu à poil, n'auraient permis d'éponger l'ardoise qu'à concurrence de 0,1 ou 0,2%, l'argent de la banque pour le reste étant constitué par les petits sous des épargnants et des emprunteurs potentiels dont dépendent les investissements dans leurs petites et moyennes entreprises. Ce que je voulais dire, en clair, c'est que le double discours, il commence vraiment à y en avoir marre. Ce que l'on attend, ce que l'on devrait tous souhaiter, c'est d'avoir à la tête de ce pays de vrais hommes d'état, responsables, capables de tenir un langage de vérité, qui ne tombent pas dans la démagogie facile. Avec une dette de 98% du PIB, alors que dans les six ans nous nous taperons 800.000 retraités en plus dans notre brave pays, l'heure n'est plus aux "grands principes", des principes ceci étant qui profitent toujours aux acteurs d'un système qui s'en nourrissent allègrement. Quand donc le citoyen lambda commencera-t-il à devenir un minimum lucide ? Pour votre information, une lecture très stimulante : http://www.contrepoints.org/2014/07/28/174905-lhypertrophie-de-letat-en-belgique-et-en-france
        • uit 't zuiltje
          juillet 30, 18:50 Reply
          Tourn' sorry suis en congé payé pas le temps de lire plus loin... toujours pas tout compris...mais "Les règles du marché ne constituent en rien une idéologie," "Les règles du marché" sont certainement comme qui dirait un cycle naturel comme les règles du jeu de dames, et c'est pas le jeu qui fait les règles, même pas les dames ce qui est une idéologie c'est que la liberté de marché libère le jeu, que le marché dérégulé à des règles non idéologiques... les règles du marché proviennent d'idéologie et il y en a des qui méritent plus que d'autres qu'on ne leur marche pas dessus la liberté pour le marché est une idéologie qui ne marche pas sauf pour ceux pour qui ça marche qu'il soit libre au fond bien d'accord avec vous, réguler le marché n'est en rien juste idéologique
        • Hansen
          juillet 30, 20:53 Reply
          Avant la guerre il y eu des tentatives de créer une banque coopérative mais cela été saboté par les banques en place avec le soutien du gouvernement. Nous sommes en démocratie mais c'est une illusion.
    • Salade
      juillet 27, 22:23 Reply
      il était tout à fait possible d'avoir VLD MR CD&V CDH SPA PS au pouvoir. tout votre discours ne tient donc pas. le problème n'est absolument pas la couleur d'un parti et peu importe de savoir si le MR est dieu et le PS le diable ou bien l'inverse. le pays n'est pas mort, il est flamand grâce au MR. le reste on s'en fout.
  35. thomas
    juillet 27, 14:50 Reply
    Quel est en fait le problème Marcel? Le gouvernement représente une majorité des BELGES, non? Ou est-il finalement vrai que la Belgique n'est pas une démocratie sinon l'accumulation de deux démocraties?
    • Salade
      juillet 27, 21:32 Reply
      bain justement, maintenant c'est l'accumulation d'une seule démocratie : la flamande. le MR est juste la petite touche finale
    • Franck Pastor
      juillet 27, 21:58 Reply
      Ce n'est pas là qu'il voit le problème. Au contraire. Moi non plus, je suis même ravi… de voir la N-VA retourner ouvertement sa veste et d'accepter enfin le principe que le gouvernement FÉDÉRAL doit représenter la majorité des BELGES. :-)
  36. thomas
    juillet 27, 15:20 Reply
    60% des BELGES a voté centre-droit. Peut-être on aura pour la première fois depuis longtemps un gouvenement qui est représentatif de la volonté d'une majorité des belges.
    • uit 't zuiltje
      juillet 27, 20:14 Reply
      "60% des BELGES a voté centre-droit" merci s'il s'agit d'une moyenne personnelle de l'assumer, d'expliquer aux idiots dans mon genre qui est de centre droit à vos yeux s'il s'agit de "60% des" NL qui sont "la volonté d’une majorité des belges" pour "un gouvenement qui est représentatif" ... avoir le cvp comme élément le plus à gauche d'un gouvenement (éventuellement fédéral) est en soi le genre truc qui donne envie d'etre né
    • Salade
      juillet 27, 21:35 Reply
      oui en quelque sorte, vu que la majorité des belges est flamande... il ne fait aucun doute que le MR est flamand puisqu'il pense comme la majorité des flamand.
    • Hansen
      juillet 30, 22:53 Reply
      Il n'y a pas eu de vote des belges puisqu'il n'y a pas de circonscription fédérale. Il n'y a eu que des votes par région sur des listes différentes.
  37. uit 't zuiltje
    juillet 27, 19:57 Reply
    je trouve qu'on est pas cool avec le mr... ces types que perso en toute humilité je conchie, vont enfin pouvoir faire leur reagan et leur thatcher... qui de didier ou charles dans la répartition des rôles, lequel des deux nous fera un petit jeté pauvre petite victime à la vindicte populaire... ce gouvernement va faire le boulot (au moins en partie) de liquidation de tout ce qui reste de l'État-pro..truc machin puis à la prochaine législature les socialistes reviendront une fois le sale boulot bien baclé, élio di rupol magnette onckelinckx en tony blaireau
  38. Capucine
    juillet 27, 22:22 Reply
    je serai un peu hors sujet quoique ,je vous conseille pour positiver avec un optimisme heureux l artiste Brelement notre :OLIVIER laurent!
  39. Lison
    juillet 27, 23:12 Reply
    En faisant tout pour éviter la scission ils la rendent inévitable. C'est sans doute ça le surréalisme à la belge ;¬)
  40. Joseph J.
    juillet 28, 09:48 Reply
    J'avais proposé la coalition Firefox, mais ça n'a pas eu le succès escompté. Sans doute trop commercial. Mais bon, pour un gouvernement de centre-droit, pourquoi pas après tout... ... ou alors c'était trop geek ? https://twitter.com/Phlogophore/status/486243450401345536
  41. fazzzz
    juillet 28, 13:56 Reply
    juste pour préciser, pardonnez moi d'avance pour le fondement de ces pauvres petites diptères, mais bosniaque fait référence à une ethnie musulmane vivant principalement en Bosnie. Les habitants de Bosnie s’appellent les bosnien.
  42. Axle
    juillet 28, 17:07 Reply
    Je viens de rentrer de vacances et je ne suis pas sûr d'avoir tout bien compris: donc le fils Michel ce petit futé avec son parti le MR -Mouvement Rattachiste (à la Flandre)- a réussi de faire partie du gouvernement de la Republiek Vlaanderen et ensemble ils vont diriger de ce qui reste de la Belzïek? Et ça s'appelle la coalition "Tout est naze", c'est bien ça? Eh ben, ça reflète vraiment bien la réalité dupaÿs.
    • Salade
      juillet 28, 20:44 Reply
      disons simplement qu'il veut reconstituer le brabant belge et larguer les 4 autres provinces wallonnes.
  43. Willy
    août 07, 16:26 Reply
    De mon point de vue quand on voit le bilan du PS en Wallonie et plus particulièrement dans le hainaut, on peut essayer sans eux pendant 5 ans, quitte à ce qu'il nous refasse le coup (eculé) du "retour du coeur" aux prochaines elections ....
    • Pfff
      août 08, 17:09 Reply
      Je pense à peu près comme vous : le bilan du PS en Wallonie, cela devrait conduire au peloton d'exécution. Mais je me contenterais volontiers de ne plus les voir.
      • willy
        août 10, 13:59 Reply
        Si ce n'est qu'en temps que démocrate le "à apeu près" tient au fait que je préfère envoyer les politiciens incompétents vers les bancs de l'opposition que devant un peloton d'exécution....A chacun son échelle de valeur.
  44. R. Burton
    août 19, 15:25 Reply
    Je ne sais si cela a déjà été commenté (pas tout lu), mais il y a quand même une nouveauté dans cette suédoise (je serais suédoise, j'apprécierais modérément d'ailleurs): c'est un gouvernement idéologiquement homogène dans un pays où l'on s'est toujours plaint de l'incapacité à gouverner (poser de vrais actes de gouvernement, pas seulement gérer) du fait des incessants compromis (idéologiques) à passer. Ce qui va permettre de voir d'ailleurs que le PS dans le précédent gouvernement - ce qui ne l'excuse en rien d'ailleurs - a vraiment permis de freiner (même si du bout de la semelle) les ardeurs libérales de ses partenaires de droites. Ce qui n'a pas dû échapper à Di Rupo. je me souviens d'ailleurs d'une phrasette de Moureaux: (je cite de mémoire) "pour la Belgique et le peuple je souhaite que le PS entre au Fédéral, mais d'un strict point de vue partisan, ce serait beaucoup mieux dehors". Moureaux a encore de beaux restes, non ? Alors on va voir ce qu'on va voir: un vrai gouvernement de droite libérale (heu ... les chrétiens démocrates flamands ne sont pas spécialement au centre gauche que je sache, même s'ils ont une aile Moc, Enfin moc molle). Qui va pouvoir prendre sans contraintes de vraies mesures de droite libérale. Cela me paraît autrement plus important que les "risques constitutionnels" que la brochettes de juristes (de haut vol soit dit en passant) nous a servis au barbaque du 15 août.
  45. […] Avant même la sortie d’Elio Di Rupo, qui fait aujourd’hui feu de tout bois contre le « gouvernement de(s) droite(s) », deux faits devaient attirer l’attention du politologiste en herbe hier matin. Il y avait d’abord l’absence de soutien en francophonie à l’entrée du MR dans un gouvernement « avec » la N-VA. D’après le sondage La Libre-RTBF/Dedicated, seuls 30 % des Wallons et 29 % des Bruxellois pensent en effet que le MR a eu raison de négocier la « Suédoise » (que je qualifie pour ma part de Bosnienne ou Bosniaque, cf. Les Experts de la semaine passée sur Télé Bruxelles ou mon article à ce sujet). […]
  46. Capucine
    avril 27, 19:21 Reply
    Martin Gray s'en est allé ,il aura été la mémoire et un exemple de l'espoir et de l'amour de la vie et du pardon,cet homme est parti mais il est un exemple pour l'amour de l humanité. . Je sais ,je suis hors sujet et veuillez m'en excuser Mais quand j'ai lu ces livres,ils m'ont bouleversé ,on ne pouvait pas croire que cela eut existe! Garder ce message pour vous ,c'est un petit message d'une personne qui aime l'humilité.
  47. Capucine
    avril 27, 19:35 Reply
    Vous avez bien raison ,ils ont les moyens pour nous faire taire, Nous sommes dirigés par des gens qui ont les moyens de vous épuiser Que dire?au feu!au secours! Hell me ? Tout est fait dans les règles des lois. ?????? A présent,je veux surtout aller vers le temps qui me reste à vivre pour ma gentille petite famille . Je suis devenue une modérée mais j'espère toujours .. Je suis fatiguee..

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