La N-VA. Avec V comme Vérité.
Voilà, c’est fait, elle l’a dit. Ou du moins, il l’a dit. Lors du Congrès N-VA de ce dimanche, Bart De Wever a déclaré «On dit que nous n’avons pas d’amis, mais nous en avons bien un : la vérité. C’est notre job de dire la vérité.» En une phrase, le Leider fait d’une pierre deux coups : il se distingue de l’ensemble des autres partis en reconnaissant implicitement qu’en effet, la N-VA n’a pas d’amis. Et il s’en détache par le haut en affirmant qu’elle détient la Vérité. Aille.
La Vérité en politique est avec la Liberté et la Démocratie un terme à manipuler avec beaucoup de précautions. Déjà, la vérité est un concept totalitaire. Il y a des vérités. Une société pluriforme ne peut se décrire avec une seule d’entre elles. Les partis qui prétendent décrire la vérité (ou défendre la liberté) sont en général peu démocrates. Le simple fait de sous-entendre qu’on détiendrait le vrai, ce qui implique que tous ses opposants seraient dans le mensonge, est une démonstration de la survaleur qu’on s’attribue. À la limite, une Religion peut affirmer détenir la vérité, ou plutôt l’attribuer à son Dieu. Mais on n’élit pas une religion. On y adhère ou pas. Lorsqu’un parti politique vous parle de vérité, le mensonge se joint à la manipulation. Par définition, il ne peut y avoir de vérité dans un discours partisan. La brandir, c’est présenter son parti comme supérieur, l’unique choix décent. Une telle prétention doit faire peur.
La prétendue Vérité et le nationalisme ont toujours fait bon ménage. Dès lors qu’il n’est pas possible de valider scientifiquement l’affirmation qu’un «peuple» (ou une nation) a des qualités et des droits différents ou supérieurs de par son existence même, le nationaliste a besoin de créer de toutes pièces sa propre vérité. Dans Les Secrets de Bart De Wever, j’avais écrit : «Le nationalisme est dogmatique. Il part d’un principe territorial qu’il prédéfinit. La « Flandre » ne s’est pas constituée suite à une volonté populaire, mais selon un tracé imaginé en 1917 par les Allemands et quelques fanatiques. Le nationalisme ne cherche aucune vérité, il impose la sienne. C’est pour cela que le mensonge est l’une de ses armes favorites : le nationaliste n’a pas besoin de se référer à une vérité pragmatique ou populaire, sa vérité à lui, la seule, c’est la Nation, le mythe fondateur, le Graal.» J’avais aussi pris un exemple de l’usage du mot vérité par les nationalistes du Verdinaso d’avant guerre. Ou plutôt, les nationaux-solidaristes dont le dirigeant suprême, Joris Van Severen, a fait l’objet d’une «thèse» d’étudiant de Bart De Wever qui connaît donc très bien ce mouvement. Voici :
«Le socialisme pur et débarrassé de toute errance démocratique et marxiste, le socialisme dans le vrai sens du terme, qui est très proche de l’état de solidarisme organique que le Verdinaso prépare. Le souhait du peuple s’exprimera au travers des conseils des entreprises et des corporations. La presse entière sera mise sous contrôle. Il sera veillé avec la plus grande rigueur à ce que la presse remplisse son rôle honnêtement et avec conscience : informer et éduquer le peuple honnêtement et avec le sens de la vérité.» Bien sûr, on ne trouve pas ce rejet de la démocratie dans le programme de la N-VA et mon propos n’est pas de l’assimiler au Verdinaso. Mais il me semble que le point de vue de l’ex-fan des thirties que fut Bart De Wever joue un rôle dans son discours politique et si c’est le cas, une certaine vérité mérite qu’on s’y attarde un peu. La question étant : reste-t-il des traces du discours national-solidariste type Verdinaso chez Bart De Wever ? Il faut savoir que pour lui, le Verdinaso était surtout influencé par un mouvement politique de l’époque de Weimar, les Jeunes-Conservateurs, qui n’étaient pas fascistes. Les Jeunes Conservateurs, tout comme le Bart De Wever d’aujourd’hui, étaient ultraconservateurs, antilibéraux et antimarxistes. On peut donc penser que son ancienne fascination pour Joris Van Severen, Duce du Verdinaso (à qui il a consacré un texte enjoliveur publié dans la revue annuelle du Centre d’Études et de Documentation Joris Van Severen — un peu comme si Mischaël Modrikamen avait publié un texte dans la Revue des Anciens Amis du Rexisme — je vous rassure tout de suite, ça ne lui serait même pas venu à l’esprit !), a peu à peu mué en une recherche des sources du mouvement Verdinaso, sources qui, elles, n’étaient pas de nature fasciste, une sorte de déshabillage du substrat proprement «national-solidariste» qui viserait à créer un discours (et une idéologie) démocratique si pas démocrate à partir de celui, antidémocratique, du sulfureux parti.
Mais, si les apparences trahissent bien cette intention étrange, mais loin d’être déshonorante, Bart De Wever a-t-il réussi ce pari de démocratiser le national-conservatisme ? Comparons le discours de Van Severen et l’attitude de De Wever. Pour le premier, la démocratie est une tare. Pour le second, une nécessité. Mais dans les faits, cette démocratie ne peut être que flamande. La Belgique, contenant également des Francophones, est systématiquement présentée par la N-VA comme antidémocratique. Si De Wever ne rejette pas «l’errance démocratique» comme le fait le fasciste, il conditionne tout de même la démocratie vraie au fait qu’elle émane et serve le peuple (Volk), ou plus précisément sa Nation, qui est bien entendu la Nation flamande, autrement dit l’ensemble des Flamands néerlandophones. C’est bien entendu l’une des tares du nationalisme (identitaire) et elle impose un véritable gymkhana intellectuel à Bart, coincé entre la nécessité d’exclusion qu’implique la création d’une nation un tant soit peu unifiée et sa volonté d’inclusion, forcément limitée — son obsession de l’arrêt de l’immigration le montre.
Ensuite, De Wever a apparemment gardé de l’idéologie du Duce flamand la primauté de l’entreprise et des corporations. À l’être-citoyen, confronté aux risques sociaux divers (chômage, exclusion, maladie), il privilégie la corporation (VOKA). C’est par elle («son patron») qu’il mènera le Flamand à la justice sociale. De ce point de vue, peu importe que l’on exclue des masses de chômeurs flamands, l’entreprise sera tellement choyée qu’il sera de facto réintégré dans la société laborieuse. Cette vision est aussi sincère que celle des partis de droite traditionnelle. La différence est que ceux-ci privilégient l’entreprise parce qu’ils croient au libéralisme industriel (et plus ou moins à la Main invisible), alors que Bart De Wever réfute l’étiquette libérale. La différence étant que pour les libéraux, le citoyen bénéficie également de la liberté individuelle, qui est garantie par une série de règles, alors que pour le conservateur nationaliste identitaire, l’intégration à la communauté est une nécessité. En poussant les deux raisonnements à leur extrême, le chômeur est libre d’être pauvre et de mendier chez les libéraux, mais il est en défaut vis-à-vis de la communauté chez les nationalistes conservateurs. La question est si, un jour, ils ne présenteront pas le chômage comme punissable.
Similairement au Verdinaso, Bart De Wever rejette donc les Lumières et le libéralisme — qui ne sont toutefois rien de moins que la clé de voûte de notre société eurodémocrate ; c’est en soi déjà inquiétant — ainsi, bien sûr, que le marxisme (mais ça, c’est mon cas aussi). Il a personnalisé ce dernier rejet par l’obsession anti-PS, poussée à la caricature depuis déjà 10 ans et l’on peut s’étonner que personne n’ait pensé à qualifier ses attaques sempiternelles et redondantes contre le PS de diabolisation. L’on notera que la moindre critique envers la N-VA est marquée de ce sceau infamant alors que cette dernière peut se permettre tous les excès inverses sans le moindre problème.
Bien entendu, Bart De Wever n’a plus, contrairement au Verdinaso, l’obsession de la mise sous contrôle (légale) de la presse. Mais il a gardé une certaine allergie envers les journalistes qui ne disent pas sa vérité et le critiquent. Lorsqu’il déclare que Le Soir n’est pas assez bon pour se torcher le cul, il montre en tant que politicien un piètre sens du respect de la liberté de la presse. Mais il faut reconnaître qu’Yves Leterme n’a pas fait mieux avec la RTBF (qualifiée de radio génocidaire) et ce dernier n’a pas été formé par des ex-Verdinaso. Ce serait un procès d’intention d’affirmer que c’est ce passé qui amène De Wever à une attitude aussi méfiante envers la presse. Mais alors, d’où proviendrait-elle ? Du fait qu’il a longtemps été président d’un petit parti ? Du fait qu’incarnant une idéologie plutôt radicale, il a besoin d’éloigner de lui toute critique ? Mais dans ce cas, n’est-il pas moins démocrate qu’il n’y paraît ? N’est-ce pas une habitude des populistes (je prends alors Mélenchon comme exemple) de s’en prendre aux journalistes ? C’est peut-être aussi une habitude flamingante, à voir l’attitude d’Herman Van Rompuy envers Jean Quatremer ? Ou celle, une fois encore, de Leterme envers la RTBF ? Mais non : alors que les deux derniers cités s’en prennent à la presse francophone, Bart De Wever n’est pas tendre non plus envers bien des journalistes flamands. L’usage du mot Vérité dans ce contexte devrait donc les inquiéter pour l’avenir de leurs relations avec le futur homme fort de la Flandre.
Toutefois, entre regimber comme il le fait et interdire comme le voulait le Verdinaso, la différence est fondamentale : le second est clairement un mouvement de type national-fasciste, la première tente de réconcilier le nationalisme, l’identité, le conservatisme et la démocratie. De la haute voltige, probablement vouée à l’échec de mon point de vue, mais s’il réussissait, il enrichirait le monde politique d’une idéologie tout à fait originale.
Enfin, lorsque Joris Van Severen évoque le fait que la presse doit être honnête et avoir un sens de la vérité, l’on sait qu’il parle de la Vérité telle que décrite par son parti fasciste, à l’exclusion de toute autre. On notera que si la partie du discours qui exclut la démocratie est très claire, l’usage de termes apparemment positifs pour décrire ce qui n’est rien d’autre qu’une censure totalitaire nous rappelle que, même entre les deux guerres, les partis les plus radicaux avaient à cœur de présenter leurs programmes sous un jour enjolivé. C’est une habitude que Bart De Wever a gardée : il est très clairement nationaliste et ne le cache pas, mais décrit son nationalisme comme inclusif. Son problème, c’est qu’il n’y a aucun moyen de décrire une nation sans être exclusif. Même si je ne doute pas de la sincérité de De Wever sur l’inclusivité de son nationalisme, elle est vouée à l’échec, sauf à déboucher sur le remplacement de l’identité par la citoyenneté. Dans ce cas, la N-VA quitterait son uniforme nationaliste identitaire, ce dont je doute. Or, le nationalisme identitaire, dans un cadre de démocratie européenne, impose une attitude populiste parce qu’elle n’est pas compatible avec les valeurs fondamentales de l’Europe.
D’où la nécessité de s’inquiéter de l’usage d’un mot aussi élégant et positif que la Vérité. En général, les partis démocrates se gardent bien de sortir ce joker-là. Le fait même de penser qu’il y a une description possible de la vérité dans une démocratie, et qu’elle peut appartenir à un parti, montre que celui-ci a du mal à traiter de la réalité. Celle-là même qui constitue la base de réflexion de tout parti qui se respecte, et qui est en soi indescriptible parce que trop vaste, trop complexe. De ce fait, tous les partis idéologiques se créent une sorte de vérité propre, qui constitue le dogme. Chez Mélenchon comme chez les autres populistes, elle est brandie sans la nommer pour contrer les méchants journalistes qui ont l’audace de présenter des faits et monter des raisonnements argumentés. Mais même Mélenchon n’a pas, à ma connaissance, osé se réclamer de La Vérité. Ces «vérités» idéologiques dont je parle, c’est la lutte des classes à gauche, la primauté à l’économique à droite. Mais de là à déclarer ouvertement que la vérité est leur combat, il y a évidemment et heureusement une marge.
La différence entre ce que la N-VA pose comme sa vérité, et les protovérités qui animent les sociaux-démocrates du PS/SP.a et les libéraux du MR/Open VLD, est que ces dernières sont avant tout dues à leur point de départ différent dans l’analyse du fonctionnement de la société. Une différence de point de vue permet le débat sociétal entre les deux forces politiques pourtant opposées parce que l’un n’exclut pas l’autre. Les deux forces se réfèrent à une même réalité et n’ont donc pas besoin d’en créer une. À la N-VA, le débat avec d’autres partis n’est pas une valeur. Il est d’ailleurs extrêmement difficile, parce que les nationalistes entraînent systématiquement l’interlocuteur sur leur terrain, constitué de vérités énoncées en concepts, comme les deux démocraties, la frontière politique, culturelle, et même sur Twitter (la fameuse «Twittergrens» chère à Peter De Roover, qui oppose Flamands et Wallons, comme s’il n’y en avait pas des centaines d’autres !), la performance flamande, le bourgeois francophone, l’incapacité wallonne, l’argent flamand, etc. Autrement dit, une réalité construite de toutes pièces qui constitue une Vérité hors de laquelle la N-VA ne débat pas. Ainsi, lors du dernier congrès de la N-VA, Bart De Wever n’a pas opposé un seul argument aux critiques de Kris Peeters, il lui a benoîtement reproché de l’attaquer personnellement ce qui, en soi, constitue évidemment… une attaque personnelle. Ça s’appelle l’arroseur arrosé, mais comme De Wever s’est simultanément paré du manteau de La Vérité, ça n’a même pas effleuré l’esprit d’un seul membre du parti !
Pourtant, les vérités de la N-VA sont faciles à opposer, pour peu qu’on fasse un effort intellectuel. L’affirmation qu’il y a deux démocraties en Belgique, dada du parti, fait face à de lourds contre-arguments : dès lors que la majorité des Belges, tant au Nord qu’au Sud, se reconnaissent dans la structure politique du pays et travaillent à des réformes constantes pour qu’elles servent le mieux possible chaque citoyen (même si c’est foireux à mon avis), il y a bien une démocratie. Affirmer que les transferts sont communautaires, autre dada, montre que le point de vue de la N-VA est purement ethnique : il y a des transferts provinciaux, transurbains, entre les villes et les campagnes, entre les riches et les pauvres, etc. Partir du principe que les seuls qui soient révélateurs sont ceux qui envoient de «l’argent flamand» (probablement le concept le plus aisé à démonter : aucune banque flamande n’imprime des euros) en Francophonie (Bruxelles et la Wallonie) est une contre-vérité qui serait même perçue comme raciste si elle était transposée, par exemple, au Rwanda (entre Tutsis et Hutus) ou en Afrique du Sud (entre blancs et noirs, entre Pretoria et les Bantoustans). On note aussi l’absurdité de la prétention N-VA à rejeter l’idée que les différences seraient ethniques, pour les affirmer seulement linguistiques lorsque simultanément, elle parle de Volk (peuple) ou de Nation flamande. Qu’est-ce qui différencie deux peuples ou deux nations populaires sinon l’ethnie, la couleur, la soi-disant race, l’origine, bref, un panel de qualités distinctes, les Wallons ayant contre eux ce méprisable défaut d’être à gauche. À ce propos, prétendre que le PS dirige la Belgique est tout aussi boiteux. J’en veux pour preuve le gouvernement actuel, dirigé par le patron des socialistes, dont la politique est à bien des points de vue aussi à droite que celle de la N-VA. Sur l’immigration, sur le code de la Nationalité, sur la limitation du chômage, etc. C’est donc bien que le PS, même au 16, rue de la Loi, ne peut que composer en s’inspirant largement des velléités droitières d’une partie des électeurs flamands.
Continuons.
Affirmer que la N-VA représente le buikgevoel des Flamands, c’est nier que 70 % d’entre eux (ça s’appelle une large majorité) ne vote pas pour elle. Même, déclarer tout de go que la Flandre est à droite et la Wallonie à gauche exclut toute nuance. Oui, aujourd’hui, la Flandre est plutôt à droite… pour autant que le CD&V puisse être considéré comme étant à droite. Je le situerais plutôt au centre. Et pour autant aussi qu’on considère que le CDH est à gauche. Selon le dernier baromètre de la RTBF, si l’on prend les partis strictement de droite, (N-VA et Open VLD), ils récolteraient 46,4 % des intentions des voix. À moins bien sûr que Bart De Wever pense que l’extrême droite est une droite… De même, si l’on place le CDH au centre en Wallonie et qu’on considère que les écolos et le PTB sont à gauche, avec le PS, cela nous donne 48,4 %. Quant à Bruxelles, la gauche (PS, Ecolo, PTB) y représente à peine 33 % des intentions de vote.
Affirmer que la Flandre est de facto à droite et la Wallonie ataviquement à gauche requiert aussi une vision très immédiate de la politique. En 1995, au gouvernement flamand, la gauche au sens large (SP, Agalev, PVDA) récoltait 32,54 % des voix. La droite «pure» (Open VLD), 22 %. Et la droite au sens large (incluant le Vlaams Belang), 37,58 %. Quant à la Volksunie (11,62 %), elle rassemblait aussi bien des forces de droite que de gauche. La Flandre de droite n’est donc ni historique, ni immuable. Si la Wallonie est effectivement plus à gauche que la Flandre, affirmer que la première «vote à gauche» et que la seconde «vote à droite» revient donc à considérer les choix actuels comme permanents, ce qui est une manipulation, et à gommer toute nuance — et il y en a — pour créer une Vérité nouvelle. Apparemment, elle est si bien acceptée qu’il devient rare de trouver des commentateurs qui rappellent qu’Anvers, la propre ville de Bart De Wever, avait été gouvernée par la gauche presque sans interruption depuis quatre-vingts ans !
Et que dire d’un parti conservateur qui proclame le changement et le progrès ? Vérité ? Quelqu’un pour rire avec moi ?
Cela fait maintenant sept ans que la N-VA distille sa vérité et que les journalistes du Nord comme du Sud la valident souvent sans aller voir plus loin. La Vérité ainsi dictée est en effet séduisante. Elle gomme les aspérités, efface les nuances, et permet en peu de temps de distiller son message. Une telle vérité est dangereuse parce qu’il faut du temps à l’opposant pour revenir aux fondamentaux — le temps que je viens de (vous) prendre. Elle mine le débat, entre ceux qui prétendent partir du Vrai et ceux qui, par honnêteté intellectuelle, construisent des raisonnements sur les réalités ou sur un point de vue dont ils assument la relativité. Cette certitude de détenir la vérité, en même temps que la propagation naïve des concepts fabriqués à cet égard par le mouvement nationaliste flamand, est une des explications du succès de la N-VA. Sauf que jusqu’à présent, elle n’avait pas encore prétendu avoir l’apanage de la Vérité. Une prétention qui devrait, pour peu qu’on en ait le courage, nous inviter à soupçonner la N-VA de populisme. Mais je sens que je vais être accusé de diabolisation. La N-VA a en effet inclut dans sa Vérité qu’elle était tout, sauf populiste. Ah ! que c’est pratique d’incarner le vrai !
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Manu Kodeck (@kodeckmanu)
avril 28, 20:20Capucine
avril 28, 20:21xavier castille
avril 28, 20:36Lachmoneky
avril 30, 19:01Capucine
avril 28, 22:13Démocrate
avril 28, 22:53uit 't zuiltje
avril 29, 01:47Démocrate
avril 28, 23:12Démocrate
avril 28, 23:23miyovo
avril 29, 07:39mbo
avril 29, 20:03uit 't zuiltje
avril 29, 01:35Marcel Sel
avril 29, 12:29wallimero
avril 29, 07:12Marcel Sel
avril 29, 12:30wallimero
avril 29, 07:32lievenm
avril 29, 08:34Axle
avril 29, 08:44Pfff
avril 29, 12:38uit 't zuiltje
mai 06, 23:22GuyF
mai 19, 11:48