Droit de réponse de Florence Hainaut au post « Le pouvoir du victimisme. Épisode un : Florence, Denis et les Golden Corbeaux »

Note : ce droit de réponse est postérieur à la décision du tribunal correctionnel du 1er décembre 2020. Suite à mon refus de cinq premiers droits de réponse, la 61e chambre de première instance correctionnelle de Bruxelles m’a acquitté de toute infraction à la loi sur le droit de réponse, a débouté Madame Florence Hainaut de ses réclamations civiles et l’a condamnée à une indemnité de procédure.

Malgré les modifications effectuées par Florence hainaut suite à ce jugement (qu’elle m’impose à nouveau de publier dans les 48h  « A défaut de quoi, elle introduira les procédures utiles, le cas échéant devant le même juge qui a déjà eu à analyser le cas », ce qui revient à me citer à nouveau directement en correctionnelle), son droit de réponse comprend toujours des informations permettant de reconnaître des tiers ainsi que des phrases dénigrantes et un ton généralement injurieux, soit les raisons pour lesquelles le tribunal a reconnu que je n’étais pas tenu d’en publier la première version.

Toutefois, dans un but d’apaisement et pour mettre un terme définitif, je l’espère, à ces intimidations épuisantes, je publie ce nouveau droit de réponse amendé et sollicité par l’auteure, ainsi que mes commentaires, à la suite.

Je ne peux toutefois pas respecter les conditions de publications que Madame Hainaut entend m’imposer (publication au-dessus de mon article original) dès lors qu’elles reviennent à invisibiliser mon article et ne rendent pas son droit de réponse aussi visible pour autant, l’article étant ancien et presque plus lu. J’ai donc inséré un avertissement en tête de l’article incriminé, avec un lien vers cette page-ci.

De plus, alors qu’il est de notoriété publique que je protège mon patronyme, Florence Hainaut le mentionne à 30 reprises dans ce droit de réponse. Afin de préserver ma vie privée et celle de mes proches, ce patronyme est remplacé ci-dessous par [Patronyme]. J’ai aussi retiré les paragraphes ou les termes qui mettent des tiers reconnaissables en cause.


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DROIT DE RÉPONSE

Brefs prolégomènes
Je n’ai aucun plaisir à prendre mes quartiers sur ce blog. C’est un lieu tenu par une personne à qui je demande depuis des années de me laisser tranquille. En vain, vous l’aurez noté.

Je ne le fais que parce que mes avocats ont beaucoup insisté. Et je le ferai pour chaque article où monsieur [Patronyme] me citera à l’avenir. 

Il a jusqu’ici publié trois billets (EDIT : quatre). Il annonce sur Twitter mettre la touche finale aux deux derniers, mais il doit « désormais tout revérifier pour que l’article soit irréprochable, vu les intimidations juridiques ».

Excellent réflexe, même si un peu tardif. 

Merci aussi de noter que si l’auteur de ce blog se drape dans le droit au pseudonymat, celui-ci ne vaut pas si son nom de scène est « transparent ». Or, une simple recherche sur Google fait apparaître son vrai nom en première page. En sus, ce droit ne s’applique que pour les individus « de bonne foi » (qui ne cherchent pas à se dérober à leurs responsabilités), et qui sont couverts par un éditeur. En l’espèce, l’auteur de ce blog a le droit de s’inventer un « nom d’artiste ». Et j’ai parfaitement le droit d’en faire fi lorsque je m’adresse à l’éditeur de ce blog, qui doit, comme moi, se plier aux lois de notre pays.. Dont celle qui l’oblige à publier, sur son blog, avant le texte incriminé, et aussi longtemps que son post sera resté / restera en ligne, un droit de réponse. Je parle donc ici au justiciable, Marcel [Patronyme]. 

Ci-dessus, en avril 2019, monsieur [Patronyme], affichant lui-même son patronyme sur son compte Twitter. 

Le pouvoir de l’hélium ou comment gonfler deux faits anodins
Dans ce premier épisode d’une saga censée prouver que je détiens un « pouvoir bluffant » (vous allez voir, c’est décoiffant), monsieur [Patronyme] déterre deux anecdotes qu’il va transformer en preuves irréfutables de mes « méthodes ». Tremblez, manants.

Le principal enseignement de ce billet me semble être que monsieur [Patronyme] conserve des captures d’écran de mes tweets et de nos conversations privées depuis des années. Nous apprenons dans son épisode 3 qu’il a compté le nombre d’appartements à l’adresse de Myriam Leroy.

Tout cela est très rassurant.

Attention, son enquête, c’est du lourd, prévient-il : 

« L’histoire que je vais vous raconter est basée sur une récolte de faits pointilleuse et colossale. L’examen de milliers de commentaires et d’échanges dont je possède les copies d’écran. Des sources judiciaires. Des témoignages nombreux. Des mois de recherche, des années d’observation. »

C’est un hobby comme un autre, qui suis-je pour juger ?

Il continue : « j’ai bien sûr traité le sujet le plus honnêtement et fidèlement possible. » J’ose à peine imaginer comment cette non-affaire aurait été traitée si monsieur [Patronyme] n’avait pas fait son petit possible.

« Ce qui m’est arrivé importe toutefois peu » écrit monsieur [Patronyme] juste après s’en être longuement plaint. Il a quand même récemment rédigé un billet de 44194 caractères sur le sujet et fanfaronne parce que celui-ci a été consulté 25000 fois, imaginez-vous ! Mais ça lui importe peu, c’est cela être un humble serviteur au service de son lectorat. 

Voilà une démarche beaucoup plus vertueuse que ces horribles néo-féministes qui vont « jusqu’à se plaindre de harcèlement au commissariat pour un seul tweet qui leur déplaît. » 

[PARAGRAPHES RETIRÉS PAR L’ÉDITEUR D’UN BLOG DE SEL : IL PERMET À DE NOMBREUSES PERSONNES DE RECONNAÎTRE UN TIERS NON CITÉ DANS L’ARTICLE INCRIMINÉ NOTAMMENT PARCE QUE CERTAINS PANS DE L’AFFAIRE ONT PRÉALABLEMENT ÉTÉ RENDUS PUBLICS PAR MADAME HAINAUT. LA PERSONNE PEUT AUSSI ÊTRE RECONNUE PAR UNE PUBLICATION QUI LUI EST ATTRIBUÉE DANS CES PARAGRAPHES.
En résumé, Madame Hainaut y explique qu’elle a bien porté plainte contre une personne qui, selon elle, la harcelait, à la demande de son avocat, suite à un seul tweet qui l’accusait d’un délit, et conclut : « Cette fois-ci, mon avocate me dit que ça suffit et qu’il faut laisser une trace de cet épisode, ne fût-ce que pour baliser l’éventuelle suite judiciaire. Elle m’envoie porter plainte. Dont acte ».]

Soit pas tout à fait comme le post de monsieur [Patronyme], malgré ce qu’il avait annoncé. 

Pour sa « démonstration », monsieur [Patronyme] mobilise donc deux épisodes. 

Le premier, celui où je cherche à savoir qui est « @JohnDoe », comme il l’appelle

@JohnDoe, qui est en fait Pseudo Twitter effacé, il permet aux gens qui le connaissent de reconnaître un tiers mis en cause, m’a très longtemps eue dans le viseur de la plus désagréable des manières. En 2014 ou 2015, je ne sais plus, je suis alertée par des connaissances qu’il cherche à avoir accès à des posts privés sur mon compte Facebook. Il serait en train de récolter des « preuves » de ce qu’il estime être mon manque d’objectivité. Il veut épingler publiquement ce que j’écris en privé pour alerter ma hiérarchie sur le fait que c’est incompatible avec mon statut de journaliste. (Trigger warning : non.)

Très clairement je voulais savoir qui se cachait derrière ce compte. La proverbiale curiosité des femmes, j’imagine. « Je crois avoir trouvé » avais-je dit à monsieur [Patronyme]. Mais le tuyau que quelqu’un m’avait donné à l’époque n’était pas le bon. Je n’ai jamais écrit son nom en public. Je l’ai communiqué à monsieur [Patronyme], par solidarité entre « insultés ».

Faire part, en privé, de soupçons sur l’identité d’un agresseur relève à présent pour monsieur [Patronyme] du scandale. Tandis que de son côté, il ne se prive pas de participer au doxing en meute d’un compte anonyme qui me soutient, salissant publiquement le nom d’un cadre politique, qui n’a probablement rien à voir, ni de près ni de loin, avec le compte en question.

C’est une constante avec monsieur [Patronyme]. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.

La deuxième preuve « irréfutable » que monsieur [Patronyme] déroule concerne @Beluxguy.
Cette « histoire » de @Beluxguy s’est produite dans le contexte de harcèlement massif que j’ai subi lorsque j’ai commencé à présenter l’émission politique dominicale de la RTBF en septembre 2015. Je n’ai pas gardé de captures d’écran. Je n’ai pris ce pli que quelques années plus tard. Le compte @Beluxguy n’existe plus depuis longtemps.

Chaque dimanche, je recevais des tombereaux d’insultes et de remarques humiliantes. J’avais même demandé à ne plus faire partie de l’équipe d’administrateurs de la page Facebook de l’émission, je ne me sentais plus capable de lire des horreurs sur moi en continu. Aucun.e collègue, aucun membre de ma hiérarchie (pourtant souvent tagués), aucun confrère, aucune consoeur n’a pris la mesure de ce qui était en train de se dérouler. C’était le risque du métier, il me fallait faire avec, ne pas lire, ne pas répondre et puis surtout il ne fallait pas que ça me touche. C’était une autre époque.

Il y a quelques mois, la responsable réseaux sociaux de la RTBF, dans une conférence sur le cyberharcèlement des femmes journalistes, a évoqué mon cas. Elle a dit avoir assisté à un flot continu d’insultes et de remarques misogynes à mon endroit, sur toutes les pages de la RTBF et sur tous les réseaux sociaux. C’était la première fois qu’une personne qui avait été témoin de cette époque confirmait publiquement que ce que j’ai toujours dit avoir vécu était réel et problématique. 

Voilà pour le contexte. Revenons à notre @Beluxguy, membre très actif de cette meute qui me collait aux basques. 

Nous sommes en mai 2016. @LaVoieduChat, un compte twitter avec lequel je n’avais, je pense, jamais interagi (j’apprendrai à cette occasion que c’était celui d’une documentariste française, Myriam Tonelotto) et avec qui je n’ai plus jamais interagi après « l’affaire » m’interpelle pour me dire qu’elle connait l’identité de la personne qui se cache derrière ce compte qui m’insulte publiquement depuis des mois. 

Je demande une preuve. Logique. Je ne l’obtiendrai pas. Je ferai allusion au fait que la rumeur disait qu’il travaillait pour RTL mais je ne donnerai jamais son nom publiquement. Sinon monsieur [Patronyme] vous aurait fourni la capture, vous pensez bien. 

Quand monsieur [Patronyme] assure n’avoir rien vu et dit s’étonner de voir un dossier basé sur « un seul tweet », il ment. Les insultes de @Beluxguy à mon égard étaient publiques. Et constantes. J’avais confié mon désarroi à des collègues. Des dizaines, des centaines d’internautes ont été témoins de cet acharnement. Alerté, monsieur [Patronyme], qui depuis des années conserve et classe compulsivement des dizaines de milliers de captures d’écran n’aurait pas eu le réflexe d’aller jeter un oeil sur l’activité dudit compte ? Il se serait contenté de mes messages lui disant « ça a encore duré toute la journée » sans aller vérifier ? A d’autres. Il sait que plus aucune trace n’existe. C’est bien utile pour son petit narratif mensonger et salissant.

Il continue : « Je me rends vite compte que la question « je serais très très preneuse d’une preuve » que Florence a adressée à Myriam Tonelotto en public n’est innocente qu’en apparence. En fait, elles sont de mèche. Florence reste prudemment derrière les rideaux, sans participer directement à ce doxing. Mais Tonelotto et elle n’arrêtent pas de se retweeter mutuellement et de se répondre. Elles sont en contact étroit. Florence sait ce que l’autre prépare. Elle est même à l’origine d’une opération de doxing multiple qui enflammera bientôt la presse française, pour avoir envoyé des copies d’écran de son « harceleur » à Myriam Tonelotto et à Denis Robert ! »

C’est encore un mensonge. Je n’ai aucune capture d’écran, je ne leur ai rien envoyé, je n’ai jamais été en contact avec Denis Robert. Je ne suis en rien responsable du fait que l’œil de deux journalistes français a été attiré par les agressions d’un individu contre moi.

J’ai correspondu avec Myriam Tonelotto sur Twitter et par mail pendant quelques jours, autour de cette « affaire ». Il ne s’agit pas d’une amie, pas même d’une connaissance. Si ses accusations sont fausses, ce qui n’a jamais été démontré, je n’en suis nullement responsable. Reste qu’elle est l’une des premières personnes à avoir pris la mesure de ce qu’une bande d’hommes me faisaient vivre sur Twitter. Elle a voulu m’aider. Merci à elle. 

Au fil des années, je prendrai conscience que la kryptonite de Marcel [Patronyme], la substance qui le fait sortir de ses gonds et redoubler d’acharnement à mon endroit, c’est le constat qu’il subsiste encore quelques personnes qui me soutiennent et qui trouvent injuste que l’on m’attaque sans cesse, sur tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi. La séquence est toujours la même. On m’agresse (et ce « on », c’est parfois [Patronyme]), un quidam/ami/collègue s’en émeut, et [Patronyme] sort l’artillerie lourde pour dézinguer à la fois la victime, et à la fois ses soutiens. Essayez, c’est pavlovien. Et terriblement vicieux. Et peu lui importe que mes soutiens, parfois, le sont parce que c’est leur travail, qu’ils ont précisément pour mission de défendre les journalistes attaqués. Comme ici avec XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX (EDIT : un responsable d’une Fédération de professionnels de la presse.)

Monsieur [Patronyme] a récemment découvert que Myriam Leroy et moi étions soutenues dans nos démarches juridiques actuelles par notre union professionnelle, l’AJP. Et hop, il transforme ce soutien (logique quoiqu’éminemment appréciable et apprécié) en machine à broyer institutionnalisée. On veut le censurer, le faire taire. Il interpelle Amnesty International, assure qu’il a eu vent d’actions politiques contre lui. 

Myriam Leroy et moi ne faisons que réclamer ce que les lois nous accordent : publier un droit de réponse à ses articles mensongers à notre égard. Il ne lui a jamais été demandé de les effacer. Nous y répondons.

Mais monsieur [Patronyme] ne se sent plus en sécurité dans son pays, il dit penser à l’exil.

Tout. Va. Bien.

Notez que Marcel [Patronyme] peut aussi avoir bon coeur, il faut le reconnaitre. Riche de ces terribles  informations compromettantes sur moi (pour rappel, j’ai fomenté une opération internationale de doxing), il choisit à l’époque de les taire, pour me protéger. Moment émotion : « Pourtant, pour ne pas nuire à sa carrière d’animatrice des débats dominicaux, j’ai soigneusement tu son nom dans mon article. J’imagine que ses méthodes pourraient ne pas être appréciées par son employeur. »

Je pense que Marcel [Patronyme] ne réalise pas à quel point mon ancien employeur s’en battait royalement les steaks que j’écrive sur Twitter « je suis très très preneuse d’une preuve » et « On le soupçonnait de travailler chez… RTL ». Cette histoire n’a jamais intéressé que Marcel [Patronyme]. Qu’il se soit demandé si la RTBF ne m’avait pas discrètement écartée pour éviter le « scandale » est tout bonnement hilarant.

Et il insiste, encore bien :

« Ce dont je ne me rends pas encore compte non plus, c’est que j’ai désormais une information sur elle (donc moi, ndlr) qui est susceptible de la déranger. Je n’ai aucune intention de la publier, considérant qu’elle n’est pas suffisamment connue ni « puissante » pour intéresser le public. Mais il lui deviendra probablement utile de me discréditer. »

Pas la peine. Marcel [Patronyme] le fera très bien tout seul.

En résumé : je ne me suis pas laissée faire
Ce que monsieur [Patronyme] me reproche dans cet article, c’est uniquement d’avoir tenté de connaitre l’identité de deux internautes qui cherchaient à me nuire et d’avoir partagé mes doutes avec lui.

C’est tout ? Oui, c’est tout. 

Monsieur [Patronyme] ne reconnait le statut de victime à une femme agressée que si elle tend l’autre joue.

Si cet article vous a intéressé, vous pouvez faire un don au fonds de sécurité de la FIJ, la Fédération Internationale des Journalistes. Il vient en aide aux journalistes confrontés à la violence, à la persécution et aux menaces et/ou ayant besoin d’un traitement médical lié à ces situations : https://www.ifj.org/safety-fund.html

 


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RÉPONSE DE L’AUTEUR DE L’ARTICLE

1. Le droit de réponse ci-dessus ne répond qu’à quelques éléments de l’article, et fait la part belle au détournement de détails amplifiés, glanés ici et là pour tenter de démonter mon article. Ceci démontre au passage que, comme tout un chacun, Florence Hainaut fait ce qu’elle me reproche, à savoir, rechercher des informations sur un réseau (Twitter) où elle n’est plus active.

Ici, quand j’écris dans un tweet que je dois « tout vérifier pour que l’article soit irréprochable, vu les intimidations juridiques » avant de publier l’épisode 4, je réponds à un internaute qui me demande pourquoi il n’a pas encore été publié. J’ai bel et bien tout revérifié dans les épisodes précédents, mais le 4 est particulièrement complexe et requiert une attention supplémentaire. Tout simplement.

2. Florence Hainaut me refuse le droit de protéger mon pseudonyme dans l’extrait suivant :

Si l’auteur de ce blog se drape dans le droit au pseudonymat, celui-ci ne vaut pas si son nom de scène est « transparent ». Or, une simple recherche sur Google fait apparaître son vrai nom en première page. En sus, ce droit ne s’applique que pour les individus « de bonne foi » […] et qui sont couverts par un éditeur.

Une journaliste devrait le savoir, la loi ne s’applique pas différemment aux individus « de bonne foi », ni qui sont « couverts par un éditeur ». La décision de protéger mon patronyme m’appartient. Mon nom étant rare, le garder le plus secret possible me permet de protéger mes enfants et mes proches d’attaques diverses, bien réelles. Cet été, des fans de Florence Hainaut n’ont pas hésité à abuser de cette information pour afficher le nom de mon épouse, révéler le nom et le prénom d’un de mes enfants, publier notre adresse privée (à trois reprises), etc. Florence Hainaut ne s’est jamais opposée à ces atteintes, non pas seulement à ma vie privée, mais à celle de mon entourage. En choisissant d’afficher mon vrai nom dans ses droits de réponse, elle m’impose de le révéler moi-même, à 30 reprises, alors que celui-ci ne change strictement rien au contenu de mon blog et n’aide en rien sa démonstration, ni sa réponse.

Lorsqu’elle prétend que mon patronyme serait « transparent », elle fait référence à sa révélation, à plusieurs reprises, par des personnes ayant des intentions manifestement hostiles à mon égard ainsi qu’à l’égard de mes proches. Le résultat étant que, dans certaines conditions, mon patronyme apparaît sur Google (encore faut-il savoir que c’est mon patronyme). Ceci ne change rien à la protection nécessaire, non pas de ma propre vie privée, mais bien de celle de mes proches, qui sont toutes des femmes : considérer que des infractions précédentes à notre vie privée en autoriserait de nouvelles revient à considérer qu’un cambrioleur qui a forcé votre porte autorise tous les cambrioleurs suivants à faire de même !

3. Sur le tweet qu’elle montre en exemple, en précisant « ci-dessus, […] monsieur [Patronyme], affichant lui-même son patronyme sur son compte Twitter.» : non, je n’ai pas moi-même tweeté mon patronyme. Cela a été fait par une personnalité des Droits de l’Homme. Comme on le voit ci-dessous, je cite un tweet d’autrui qui, à ce moment là, a évidemment déjà été lu par ses abonnés, et le sera encore, puisqu’il n’a jamais été effacé. En d’autres termes, le mal est fait, je ne peux pas modifier le texte tweeté par cette personnalité. Relever cet usage abusif ne revient pas à révéler mon nom moi-même.

4.

Dans ce premier épisode d’une saga censée prouver que je détiens un « pouvoir bluffant » (vous allez voir, c’est décoiffant),

Je maintiens cette affirmation : obtenir d’une fédération européenne qu’une association soit signalée auprès du Conseil de l’Europe pour harcèlement pour des messages simplement critiques correspond selon moi à l’expression un « pouvoir bluffant ».

5.

Le principal enseignement de ce billet me semble être que monsieur [Patronyme] conserve des captures d’écran de mes tweets et de nos conversations privées depuis des années.

J’ai gardé les captures d’écran des conversations avec Florence Hainaut dans le cadre des articles que j’avais écrit à l’époque sur Denis Robert. C’est du simple archivage.

6.

Nous apprenons dans son épisode 3 qu’il a compté le nombre d’appartements à l’adresse de Myriam Leroy. Tout cela est très rassurant.

Simple vérification journalistique. Dès lors que Myriam Leroy avait accusé une personne d’avoir usurpé son adresse IP, j’ai vérifié toutes les possibilités pour valider ou invalider sa version. Cela impliquait notamment de voir s’il était possible de se connecter au wifi de sa société depuis la rue. Et donc de savoir dans quel type d’immeuble sa société était établie à cette époque. L’adresse de la société est publique et librement disponible au Moniteur belge (actes de sociétés) et l’immeuble lui-même est visible sur Google Maps. Cela s’appelle enquêter.

7.

« Ce qui m’est arrivé importe toutefois peu » écrit monsieur [Patronyme] juste après s’en être longuement plaint. Il a quand même récemment rédigé un billet de 44194 caractères sur le sujet et fanfaronne parce que celui-ci a été consulté 25000 fois, imaginez-vous !

Incorrect : le billet de 44.194 caractères détaillait le harcèlement subi par mes enfants, suite au fait qu’un journaliste de la RTBF, pour « défendre » Florence Hainaut avait, avec son épouse, ainsi que des amis de la journaliste, balancé publiquement l’identité d’une de mes filles. Le billet qui a été consulté 25.000 fois est celui sur le « balek-gate ».

8.

@JohnDoe, qui est en fait [NOM EFFACÉ], m’a très longtemps eue dans le viseur de la plus désagréable des manières. En 2014 ou 2015, je ne sais plus, je suis alertée par des connaissances qu’il cherche à avoir accès à des posts privés sur mon compte Facebook. Il serait en train de récolter des « preuves » de ce qu’il estime être mon manque d’objectivité […]

Contacté par mes soins, « @johndoe » rejette l’ensemble de ces accusations. L’idée « avoir accès à des posts privés sur mon compte Facebook » n’a pas de sens. J’ai effacé son pseudonyme twitter parce qu’il permet à certaines personnes de reconnaître la personne en question et pourrait entraîner un droit de réponse.

9.

Très clairement je voulais savoir qui se cachait derrière ce compte. […] « Je crois avoir trouvé » avais-je dit à monsieur [Patronyme]. Mais le tuyau que quelqu’un m’avait donné à l’époque n’était pas le bon. […]Je l’ai communiqué à monsieur [Patronyme], par solidarité entre « insultés ».

Faux. Florence Hainaut ne m’a pas seulement « communiqué » cette information, elle a aussi commenté par : « si tu veux un jour te faire @johndoe, je crois avoir trouvé qui c’est ». Elle a ajouté que si je devais révéler son identité, elle préférait que j’attende un peu, et que je ne dise à personne que cela venait d’elle.

Drôle de demande pour quelqu’un qui pense dans son bon droit de propager des identités prétendument réelles d’internautes sous pseudonymes.

L’information qu’elle ajoute elle-même ici, c’est qu’elle cherchait bel et bien à nuire à un compte dont elle pensait qu’il lui était hostile. Je ne lui ai jamais demandé qu’elle me communique ce nom, que je n’ai d’ailleurs jamais cherché à connaître.

10.

De son côté, il ne se prive pas de participer au doxing en meute d’un compte anonyme qui me soutient, salissant publiquement le nom d’un cadre politique, qui n’a probablement rien à voir, ni de près ni de loin, avec le compte en question.

Contrairement à « @johndoe », qui est le compte pseudonyme d’une personne physique donnée, qui l’entretient depuis une bonne décennie et y livre son opinion, le compte @DutielMartin dont parle Florence Hainaut ici, est des six comptes ou plus de « trolls » qui ont été créés uniquement pour nuire à ses opposants durant l’été 2020. La technique favorite de ces comptes à moins de 50 abonnés (ici, 19) est de se greffer dans des conversations pour distiller leur fiel.

Il s’agit donc d’une volonté manifeste d’envoyer des messages abusifs sans risque de réplique. @DutielMartin s’est particulièrement attaqué à quelques personnalités, dont Nadia Geerts, Georges Dallemagne, Damien Ernst et moi-même, juste après la publication par Florence Hainaut d’un article sur un prétendu raid dont elle aurait fait l’objet mais dont elle n’est pas parvenue à apporter la moindre preuve. Parmi les prétendus participants à se prétendu raid, elle avait ciblé notamment les précité-e-s. @Dutielmartin s’est présenté comme un soutien de Florence Hainaut. Il « nous » a notamment qualifiés d’islamophobes et de fascistes, nous a assimilés à Marion-Maréchal Le Pen, a qualifier Damien Ernst de climatosceptique, soit une entreprise de dénigrement à notre égard. Quelques exemples.

Tout ceci m’aurait autorisé à dévoiler le nom du ou des personnes qui n’utilisaient en rien ce compte Twitter pour communiquer, mais uniquement pour « se faire » certaines personnalités. Cependant, je ne suis pas celui qui a dévoilé son identité potentielle. Cela a été fait par trois autres comptes twitter. Les ayant contactés, ils m’ont donné des informations particulièrement crédibles sur les raisons pour lesquelles elles pensaient qu’il s’agissait du directeur politique d’Ecolo.

De plus dès que quelqu’un a révélé son identité présumée, le compte a lui-même reconnu qu’il était « démasqué », juste avant de fermer précipitamment. Par ailleurs, plusieurs autres mandataires ou employés d’Ecolo avaient participé à plusieurs attaques verbalement violentes à « notre » égard ainsi qu’au doxing de ma fille et à la publication d’informations privées sur d’autres membres de ma famille.

Le fait qu’un directeur politique s’adonnerait à de telles activités me paraissait suffisamment grave pour que je demande en toute logique et légitimité à Ecolo si une enquête était en cours. Il m’a immédiatement été répondu que ce n’était pas lui. Sans enquête.

Florence Hainaut reconnaît elle-même que ce compte anonyme la soutenait, et affirme que le directeur politique d’Ecolo n’a « probablement » rien à voir avec le compte @dutielmartin. Elle n’en a donc pas elle-même la certitude. Ce qui laisse la question ouverte.

On notera par ailleurs que la copie d’écran qu’elle présente ci-dessous a été prise 28 secondes après ma publication. Je ne suis apparemment pas le seul à faire des captures d’écran.

11. Sur le doxing de Beluxguy

Cette « histoire » de @Beluxguy s’est produite dans le contexte de harcèlement massif que j’ai subi lorsque j’ai commencé à présenter l’émission politique dominicale de la RTBF en septembre 2015. Je n’ai pas gardé de captures d’écran. Je n’ai pris ce pli que quelques années plus tard. 

Florence Hainaut reconnaît donc n’avoir aucune preuve de ce qu’elle avance.

Chaque dimanche, je recevais des tombereaux d’insultes et de remarques humiliantes […] Aucun.e collègue, aucun membre de ma hiérarchie (pourtant souvent tagués), aucun confrère, aucune consoeur n’a pris la mesure de ce qui était en train de se dérouler.

J’ai moi-même vérifié le compte à cette époque, il n’y avait à mon avis rien de répréhensible, uniquement des critiques banales sur le « gauchisme » de la journaliste, qui ne se privait pas elle-même de « taper » sur « la droite ». L’attitude des confrères et consœurs de Florence Hainaut semble aller dans le même sens que mes constats.

@LaVoieduChat, un compte twitter avec lequel je n’avais, je pense, jamais interagi (j’apprendrai à cette occasion que c’était celui d’une documentariste française, Myriam Tonelotto)

Ceci est une information intéressante qui peut enrichir l’article. Toutefois, elle est contredite par Denis Robert dans Les Inrocks : « Ce n’était pas mon objectif [de chasser le troll ultra-libéral] au départ. Une amie réalisatrice, Myriam Tonelotto, ma envoyé une série de captures d’écran sur lesquelles une de ses amies qui est journaliste à la RTBF [Florence Hainaut en l’occurrence NDLA] se faisait harceler sur Twitter. » 

Je demande une preuve [à Tonelotto NDLA]. Logique. Je ne l’obtiendrai pas. Je ferai allusion au fait que la rumeur disait qu’il travaillait pour RTL mais je ne donnerai jamais son nom publiquement. Sinon monsieur [Patronyme] vous aurait fourni la capture, vous pensez bien.

En effet, elle n’a pas doxé ce compte là elle-même. Mais elle a continué à communiquer avec Tonelotto après l’avoir fait, en complice dès lors qu’elle m’a affirmé avoir obtenu la garantie que Tonelotto et Denis Robert « veillaient » pour elle. Florence Hainaut ne s’est pas non plus contentée de demander une preuve, elle m’a communiqué l’identité comme « sûre à 99% » en privé. Et elle a répercuté l’info qu’il pourrait s’agir de quelqu’un de RTL en public.

Pour se défendre, elle ne nie nullement qu’elle a, en quelque sorte, diffusé publiquement l’idée que dénoncer l’identité d’un compte Twitter était normal. En revanche, elle me charge :

Quand monsieur [Patronyme] assure n’avoir rien vu et dit s’étonner de voir un dossier basé sur « un seul tweet », il ment. Les insultes de @Beluxguy à mon égard étaient publiques. Et constantes.

Non, je ne « mens » pas. Lorsqu’elle m’a dit qu’elle avait été insultée et que ça avait duré « tout le dimanche », j’ai vérifié, et je n’ai tout simplement rien vu qui corresponde à une telle définition. Je lui ai ensuite demandé les copies d’écran, et elle m’a redirigé vers Myriam Tonelotto, qui m’en a envoyé des dizaines. Mais une seule concernait Florence Hainaut. En revanche, plusieurs des « attaques » me concernaient, moi. Bref, personne n’a été en mesure à cette époque de me démontrer que Beluxguy attaquait plus intensivement Florence Hainaut que quiconque.

Il se serait contenté de mes messages lui disant « ça a encore duré toute la journée » sans aller vérifier ? A d’autres. Il sait que plus aucune trace n’existe. C’est bien utile pour son petit narratif mensonger et salissant.

Accusation sans preuve de narratif mensonger. Comme expliqué ci-dessus, j’ai été vérifier à l’époque, et je n’ai rien vu de particulier. Visiblement, je ne suis pas le seul.

Il continue : « Je me rends vite compte que la question « je serais très très preneuse d’une preuve » que Florence a adressée à Myriam Tonelotto en public n’est innocente qu’en apparence. En fait, elles sont de mèche. Florence reste prudemment derrière les rideaux, sans participer directement à ce doxing. Mais Tonelotto et elle n’arrêtent pas de se retweeter mutuellement et de se répondre. Elles sont en contact étroit. Florence sait ce que l’autre prépare. Elle est même à l’origine d’une opération de doxing multiple qui enflammera bientôt la presse française, pour avoir envoyé des copies d’écran de son « harceleur » à Myriam Tonelotto et à Denis Robert ! »

C’est encore un mensonge.

À nouveau, ce n’est pas un mensonge, mais la conclusion logique à partir de deux séries de faits : les messages de Florence Hainaut d’une part (elle m’expliquait qu’elle était en contact étroit avec eux), et la déclaration de Denis Robert (il affirmait que les informations lui avaient été envoyée par l’amie de Myriam Tonelotto). Cette nouvelle version de Florence Hainaut mérite néanmoins d’être reprise dans l’article. C’est le seul élément réellement probant de tout ce droit de réponse.

J’ai correspondu avec Myriam Tonelotto sur Twitter et par mail pendant quelques jours, autour de cette « affaire ». Il ne s’agit pas d’une amie, pas même d’une connaissance. Si ses accusations sont fausses, ce qui n’a jamais été démontré, je n’en suis nullement responsable. Reste qu’elle est l’une des premières personnes à avoir pris la mesure de ce qu’une bande d’hommes me faisaient vivre sur Twitter. Elle a voulu m’aider. Merci à elle.

Ceci confirme ce que j’ai écrit, elles ont bien été en contact durant plusieurs jours. Et il ne s’agissait pas en l’occurrence « d’une bande d’hommes », mais du seul @beluxguy. On note que Florence Hainaut maintient la plausibilité de l’accusation envers un directeur de RTL, sans posséder le début d’un premier indice.

12.

Monsieur [Patronyme] a récemment découvert que Myriam Leroy et moi étions soutenues dans nos démarches juridiques actuelles par notre union professionnelle, l’AJP. Et hop, il transforme ce soutien (logique quoiqu’éminemment appréciable et apprécié) en machine à broyer institutionnalisée. On veut le censurer, le faire taire. Il interpelle Amnesty International, assure qu’il a eu vent d’actions politiques contre lui.

Il s’agit des démarches me visant et donc, oui, il est intéressant de savoir que celles-ci sont financées au moins partiellement par l’AJP et que je peux donc considérer que je suis attaqué, non pas simplement par deux journalistes, mais par une corporation, à partir des accusations fallacieuses de celles-ci.

13.

Myriam Leroy et moi ne faisons que réclamer ce que les lois nous accordent : publier un droit de réponse à ses articles mensongers à notre égard. Il ne lui a jamais été demandé de les effacer.

L’affirmation que mes articles sont mensongers n’est pas étayée, ni démontrée, à l’exception de quelques points de détail. Ce n’est pas le droit de réponse qui pose problème, mais le fait qu’ils comprennent de nombreuses affabulations, élucubrations et accusations à mon égard, qu’ils reviennent à m’imposer de révéler mon propre nom sur mon propre blog, que les modalités de publication reviennent à invisibiliser les articles auxquels ils répondent et qu’ils sont injurieux et mettent en cause des tiers, en conséquence de quoi, ils n’étaient (et ne sont toujours pas) conformes à la loi, raison pour laquelle j’ai été acquitté.

14.

Et il insiste, encore bien : « Ce dont je ne me rends pas encore compte non plus, c’est que j’ai désormais une information sur elle (donc moi, ndlr) qui est susceptible de la déranger […] il lui deviendra probablement utile de me discréditer. » Pas la peine. Marcel [Patronyme] le fera très bien tout seul.

La seule intensité juridique de la réaction de Florence Hainaut à mes articles démontre que ces informations la dérangent bel et bien.

15.

Ce que monsieur [Patronyme] me reproche dans cet article, c’est uniquement d’avoir tenté de connaitre l’identité de deux internautes qui cherchaient à me nuire et d’avoir partagé mes doutes avec lui.

Non, c’est d’avoir participé à un doxing de plusieurs personnes, d’une part, et de m’avoir incité à livrer l’identité — fausse — d’un compte Twitter. Ceci, parmi de nombreux autres doxings.

16.

Monsieur [Patronyme] ne reconnait le statut de victime à une femme agressée que si elle tend l’autre joue.

Accusation gratuite. Le fait de se déclarer victime n’autorise pas une journaliste professionnelle possédant une carte de presse à participer ou à inciter à des pratiques telles que le doxing, l’incitation au doxing, l’accusation gratuite de harcèlement, etc.

17. Note sur une illustration orpheline

Florence Hainaut a pris soin d’insérer le tweet suivant dans sa réponse. Elle présente par ailleurs ce commentaire comme une « menace ».

Explication : après avoir dénoncé les attaques dont l’Observatoire des Fondamentalismes a fait l’objet, suite à des accusations infondées de harcèlement, et notamment le signalement par la Fédération européenne des Journalistes au Conseil de l’Europe, l’un des responsables de cette dernière m’a accusé d’interprétations délirantes sur Twitter et de complotisme sur Facebook.

Considérant alors que si la FEJ accordait une telle foi et confiance à Florence Hainaut qu’il ne prenait même plus en considération une énumération sourcée et contextualisée de faits, et sortait littéralement de sa neutralité, il était devenu nécessaire de publier les informations dont je disposais à son égard, et notamment de renseigner sa capacité infinie à accuser tout critique de « harcèlement », pour éviter que son pouvoir ne s’étende encore. Le fait qu’elle m’ait également menacé de poursuites en correctionnelle m’imposait de surcroit de prendre les devants.

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6 Comments

  1. Geneviève Liebaert
    décembre 09, 22:19 Reply
    Et donc, Madame Hainaut s'attendait vraiment à ce que nous nous précipitions sur son "droit de réponse" pour le lire avidement et en discuter avec passion dans les chaumières?
  2. Salade
    décembre 10, 17:15 Reply
    Oui, puissiez-vous mettre un terme à cette querelle des univers sots. (je blague)
  3. Salade
    décembre 11, 11:34 Reply
    Relire Cupidon (salut l'artiste). Et l'oeuf et les schtroumpfs.
  4. Sara Bray
    décembre 11, 11:58 Reply
    Mais quelle logorrhée narcissique ! On meurt dans le monde : les Kurdes, les Yéménites, les Ouïgours, tous les démocrates dont la vie est en danger dans les pays totalitaires comme l’Iran, la Turquie, l’Algérie, la Syrie et tant d’autres. Madame Hainaut peut-elle penser à eux et un peu moins à sa petite personne ?
  5. Salade
    décembre 12, 23:46 Reply
    On me dit que des f... se sont introduit.e.s dans la salle?

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