NewB, le joujou éthique qui fait crac boum hue.

Après la crise de 2008, une vingtaine d’organisations du monde associatif socio-écologique (s’identifiant à la « société civile ») se sont rassemblés autour d’un projet de banque « éthique ». NewB. Après de nombreuses années de gestation, celle-ci a enfin pu lancer l’appel au capital nécessaire pour obtenir sa licence bancaire. D’où une campagne de communication massive qui vous fait prendre des vessies pour des lanternes.

D’abord, parce que l’investissement dans New B est le plus risqué qui soit. Si la future banque elle-même a souvent respecté l’avertissement imposé par la FMSA (autorité des services et marchés financiers) — de nombreux clips vidéo en étaient exempts sur sa page Facebook — ceux qui en ont fait la promotion sur les réseaux sociaux ont copieusement oublié ces réserves. 

Ainsi, la ministre wallonne Céline Tellier (Ecolo) twittait le 27 novembre : « Je soutiens @NewB_Coop et ai investi à titre personnel dans la Banque de demain. Pour la planète, pour nos enfants, pour plus d’éthique dans la finance. Il reste 1 jour pour agir ! N’attendez pas ! » Moins directement incitatif, le ministre-président wallon Elio Di Rupo twittait : « La Wallonie soutient l’élan citoyen et investit 1 million d’euros dans NewB. » Pour une banque qui met l’éthique au cœur de son activité, c’est ballot : l’avertissement aurait dû être posté partout !

Agence tous risques
Les risques ? En 8 ans d’existence, NewB a consommé plus des deux tiers de ses fonds, soit 9,6 millions de pertes reportées, sur les 15,3 millions de capital fin 2018. Pour 2019, elle prévoyait même de grignoter encore 4,5 millions, ratiboisant le reste de son bas de laine. C’était bien entendu pour préparer l’obtention de la licence bancaire, ainsi que le système qui permettra à la banque de fonctionner. Mais ça signifie aussi que, si l’appel de fonds n’avait pas réussi, les premiers contributeurs auraient perdu la totalité de leur investissement !

Heureusement pour eux (pour l’instant), New B a eu la bonne idée de réserver près d’un demi-million pour sa campagne d’appels aux « dons ». Et le milieu associatif a parfaitement joué son rôle. Il restait l’engouement des médias et de quelques stars. Il a été massif. Reste à savoir si le rôle de la presse (et de nos dirigeants) est de promouvoir un projet bancaire ou plutôt de rappeler ce qu’on peut attendre ou non d’un tel investissement !

En 2019 (sur 10 mois), la banque a vendu… 166 assurances auto.

Plus inquiétant encore, les activités (ventes d’assurance et de cartes prépayées Mastercard) qui devaient rapporter en 2018 la somme coquette de 524.849 €, n’ont en fait produit que 80.557 €, soit 6,5 fois moins ! En 2019 (sur 10 mois), la banque avait vendu 166 assurances auto et 65 assurances habitation… New B a donc méga-surestimé les revenus potentiels de son activité. À son crédit : ce n’est pas le core-business qu’elle a prévu, il fallait bien tenter quelque chose en attendant la licence bancaire. Mais cette erreur d’appréciation impose la méfiance.

Le prospectus qui accompagne la levée de fond souligne aussi l’absence « d’expérience probante et d’historique au niveau de ses activités bancaires et de distribution d’assurances ». Samedi dernier, L’Echo repérait d’ailleurs une colossale coquille dans le prospectus de NewB, qui prétend atteindre un rendement de 0,47% avec le rachat d’obligations vertes (ou similaires) telles que celles de la BIE (Banque d’investissement européenne). Hic : le rendement est en fait négatif : —0,47%. Et l’Echo de s’amuser : « Tout le monde chez NewB ne saurait pas (encore) que l’on vit dans un environnement de taux d’intérêts négatifs » ? N’empêche, un tel amateurisme dans une donnée qui contribue à fonder le plan financier d’une banque n’a rien de rassurant !

Mais il y a (encore) pire : c’est carrément la fiabilité du plan financier qui est mis en doute par le régulateur « notamment en raison de leur caractère atypique, découlant par exemple de l’absence de toute forme de rémunération financière à court et moyen terme pour les Coopérateurs et Clients tant sur les comptes courants et les comptes d’épargne que sur les parts souscrites ». 

Comme si ça ne suffisait pas, les autorités de surveillance rappellent que NewB doit impérativement réunir 7 millions de capitaux dans les cinq ans, en sus des plus de 30 millions récoltés en novembre.

Rendement négatif garanti
Même après huit ans d’existence, NewB est donc toujours une startup. Autrement dit, un investissement risqué. Pour compenser ce risque, les investisseurs le répartissent traditionnellement entre plusieurs jeunes pousses. Ils attendent en retour, logiquement, un rendement élevé de celles qui réussissent. Mais dans le cas de New B, ce rendement n’existera pas.

Vulgarisons. Il y a deux façons de gagner de l’argent sur une action : au moment où on la revend, pourvu que sa valeur ait augmenté. Et au moment où elle produit des dividendes (qui est la part du bénéfice annuel reversé à chaque actionnaire), ce qui implique évidemment qu’elle soit en bénéfice. Or, chez New B, la plus-value à la revente est impossible ! On ne peut revendre sa part qu’au prix où on l’a acheté, maximum ! Mais les pertes, elles, on les assume intégralement… 

Ainsi, avant l’appel au capital, si vous vouliez « remettre » votre part de 20 €, vous n’en auriez tiré  au 30/6/2019 que 5,95 € (l’estimation de la valeur au 31/12/2019 étant même de 1,6 € !). Et il n’y a aucune chance que vous puissiez un jour en tirer plus de 20 € !

Fin 2019, l’action NewB de 20 € n’aurait plus valu qu’1,6 € sans l’arrivée d’argent frais.

Cette perte est même immédiate pour tous ceux qui ont « investi » pendant l’appel aux fonds de novembre : les coopérants « B » ont payé 20 euros quelque chose qui ne vallait que 13,17 € (après récolte de 30 millions) et qui pourrait ne plus rien valoir dans 3 ou 4 ans. Quant aux dividendes, le plan financier prévoit que les pertes continueront à s’accumuler pendant au moins 4 ans.

Pendant toute cette période, il vous sera impossible de sortir du système : votre investissement sera bloqué pendant au moins trois ans. Et ça peut durer bien plus longtemps encore : si les finances de NewB sont trop tendues, interdiction de « sortir » aussi ! Le prospectus est très clair à ce sujet : « si NewB […] n’atteint jamais le seuil de rentabilité, le Coopérateur pourrait donc être empêché de sortir de son investissement durant une durée indéterminée […] alors que la situation financière de NewB continuerait à se dégrader. » Bref, vous verriez alors vos sous fondre comme neige au soleil, sans possibilité de retrait.

Le risque n’est donc pas compensé par un gain potentiel. Il reste aux investisseurs à se contenter d’un éventuel dividende qui, dans le cas d’une coopérative, ne peut légalement pas dépasser 6% nets. Au mieux, un tel dividende ne pourrait tomber avant de nombreuses années : il y a d’abord une perte de près de 15 millions à éponger, pour rappel. Et il se peut aussi qu’il n’y en ait jamais.

Une banque traditionnelle jouerait un jeu pareil, on hurlerait à l’arnaque !

Un Monceau de pognon
Et puis, il y a déjà eu un premier sauvetage in extremis ! Jusqu’en 2016, le projet NewB végétait autour des 5 millions de capital. En 2016, un investisseur français a, tout seul, triplé la mise : Monceau Assurances. En injectant la bagatelle de 10 millions d’euros. En d’autres termes, la banque éthique « appartenait » dès lors aux deux-tiers à une mutuelle d’assurance française qui, elle même, n’a qu’un fond éthique très marginal (quelques pour cents de son portefeuille d’assurance vieillesse Dynavie) et repose sur des actions, des obligations et de l’immobilier de luxe, principalement de bureau ! Pour le renouveau, on repassera !

Le groupe Monceau a, en échange, obtenu 3 sièges d’administrateurs au Conseil de New B, ainsi que les trois voix des coopérateurs de type C — ceux dont la part est un multiple de 200.000 euros. Au passage, un autre petit mensonge dans la promesse de la banque : NewB promet le même pouvoir de vote à tous les coopérateurs quel que soit la somme qu’ils ont placé. Voyons ça. Il y a trois types de coopérateurs chez NewB. Ceux qui ont des parts de type A, à 2.000 €, ceux qui ont des parts de type B, à 20 €, et ceux qui ont des parts de type C, à 200.000 €. Or, pour qu’une décision soit approuvée par l’assemblée générale, il faut qu’elle obtienne la moitié des voix dans chacune de ces trois catégorie.

Les trois actionnaires du groupe Monceau sont les seuls Coopérateurs de catégorie C et peuvent dès lors s’opposer au vote d’une décision.

Autrement dit, chaque catégorie dispose d’une forme de véto par rapport aux autres. Si tous les petits porteurs votent une décision donnée, mais que plus de la moitié des investisseurs (parts C) votent contre, ces derniers emportent la décision. Avant l’appel de novembre, Monceau Assurance avait une telle majorité de blocage. C’est d’ailleurs en toutes lettres dans le prospectus : « Les trois (3) actionnaires du groupe Monceau sont les seuls Coopérateurs de catégorie C et peuvent dès lors s’opposer au vote d’une décision. De la sorte, le principe d’une voix par Coopérateur est en quelque sorte défait par le principe d’approbation par majorité absolue par catégorie des Coopérateurs. » 

À noter que, depuis, deux des administrateurs de Monceau ont démissionné du Conseil d’Administration pour assurer un meilleur équilibre à l’ensemble. De plus, NewB a accueilli plusieurs nouveaux coopérateurs de type C : Smart, Fondation Chimay Wartoise, Fondation pour les Générations futures, Finance & Invest Brussels, UCL-Saint-Louis et ULB. Seul problème : ces parts à 200.000 € sont, selon les statuts, réservées à des personnes morales « justifiant d’une expertise en matière financière ». À vous de juger si les noms ci-avant correspondent à une telle définition.  

Éthique un peu toc
Il faut dire qu’il n’est pas si simple d’être 100% éthique dans un marché capitaliste. Outre les relations incontournables avec Rabobank ou Mastercard, NewB a tout de même principalement vendu des assurances auto en 2018. Elle se défend en expliquant que son assurance privilégie ceux qui font peu de kilomètres et que les grosses cylindrées paieront beaucoup plus cher. Quant à l’assistance voyage, sans détail, difficile d’imaginer qu’elle exclue les odyssées… en avion.  

Autre bémol pour une banque qui a l’égalité dans ses statuts : outre le fait que les dirigeants de la banque (la « vitrine humaine ») sont tous deux de sexe masculin, en 2016, il n’y avait que 14% de femmes dans le Conseil d’Administration, et 36% dans le personnel. Ça va mieux aujourd’hui pour le CA : les femmes y représentent désormais un tiers. Mais côté personnel, en 2017, il y avait 1,4 équivalent temps plein pour les deux employées (toutes deux à temps partiel) contre 7 mâles à plein temps. C’est presque une caricature d’entreprise patriarcale ! Et en 2018, NewB a bizarrement oublié de remplir la partie du rapport annuel qui concerne la répartition des emplois par sexe. Gromf. Mais reconnaissons qu’elle peut se rattraper avec les recrutements qui s’annoncent. 

En 2017, NewB n’avait aucune employée (F) à plein temps !

Dernier bémol : le président de la banque, Bernard Bayot, est aussi directeur de Financité, un think tank très critique envers les banques traditionnelles — et bien sûr, pas toujours à tort. Mais là où le bât blesse, c’est quand Financité publie, par exemple, un rapport qui ratatine les placements « éthiques » des concurrents de NewB, tandis que la RTBF oublie le conditionnel requis face à un tel conflit d’intérêts ! Pas glop.

270 Milliards au sommeil
Placement risqué, donc. Il reste que, dans le cas de New B, la perspective des coopérateurs n’est pas le gain. C’est, en principe, de créer une banque différente, qui investira uniquement dans des projets éthiques. Mais à entendre ses défenseurs, New B est carrément censée « changer le monde de la finance ». Ainsi, les Belges ont 270 milliards d’économie en compte épargne (décembre 2018). Le ton est donné par l’une des promos New B : « imaginez ce qu’on pourrait financer avec 270 milliards » s’ils étaient investis dans la transition écologique. 

Comme bien d’autres promesses de NewB et de son environnement, on est ici dans la publicité la plus traditionnelle, avec son lot de mensonge. Mais un gros lot. Car révolutionner la banque, c’est beau, c’est tentant, mais hélas, ça n’arrivera jamais ! Pas par NewB en tout cas ! 

Selon ses prévisions, la part de NewB dans l’épargne belge sera de l’ordre de de 0,037%. La révolution attendra.

D’abord, parce qu’elle n’est pas concurrentielle. Elle ne rapportera pas à ses clients, mais leur coûtera même probablement plus cher qu’un compte traditionnel. Chaque opération de retrait par carte reviendra à 0,75 €. Le compte épargne ne sera pas réglementé. Là où les banques traditionnelles offrent 0,11% de rendement, New B ne prévoit… rien. Zéro. Comme dans bien d’autres banques, votre capital perdra gentiment de sa valeur (face à l’inflation). Mais encore plus qu’ailleurs. Il n’y aurait pas de Bancontact, mais une Mastercard prépayée, ou une Visa V-Pay. Tout ceci explique que les prévisions de New B soient modestes : en 2024, elle espère accueillir 108.000 comptes courants. Soit un maigrissime 0,69 % du marché des comptes bancaires. Et pour l’épargne, on tombe même à 0,2 % du marché en nombre de comptes !

Reste la promesse d’une banque qui révolutionnera l’investissement en le verdissant. Là aussi, faut oser. New B espère arriver à 100 millions en 2024. Selon ses propres estimations, le marché belge des fonds d’investissements ICB durables pourrait atteindre 49,1 milliards à cet horizon (contre 22,4 milliards fin 2017, selon Ethibel). Et la banque écrit : « la part de marché envisagée de NewB ne sera [alors] que de 0,20% ». Ça, c’est sur l’investissement éthique et vert. Si l’on revient à nos 270 milliards d’épargne belge, les 100 millions de New B ne représenteront en fait que 0,037%. Une image : si l’épargne belge faisait le tour de la terre, la part de NewB irait du Palais Royal à l’aéroport de Zaventem !(1)

En quoi une banque qui recueille moins d’un pour cent de parts de marché des comptes courants, à peine 2 millièmes des investissements durables — qui n’ont pas attendu NewB —, et la part microscopique d’un euro sur 27.000 de l’épargne belge, va-t-elle révolutionner quoi que ce soit ? 

Associatif et tondu
Alors, NewB ne serait qu’un symbole ? Une expérience sensée démontrer qu’une banque éthique est possible ? Mais ça, Triodos l’avait déjà démontré (avec tout de même 1,9 milliards € d’investissements belges en 2018, soit 1/30e du marché éthique environ et 1/300e du marché tout court). 

Ou alors, serait-ce une expérience sensée inviter le consommateur à accepter moins de cadeaux  de sa banque traditionnelle (offres cumulées, comptes gratuits, prêts pour rénovation intégrées dans un prêt hypothécaire) pour être plus moral lui-même ? Mais cela touchera-t-il plus que les  seuls convaincus d’avance ? Et même ceux-là n’iront-ils pas emprunter moins cher pour l’isolation de leur maison, quitte à signer dans une grande banque ?

Éthique dans l’âme ou pas, pour le consommateur, de nos jours plus que jamais, un euro est toujours un euro !

NewB serait-elle finalement alors un simple outil de communication et de contestation lancé par la « société civile », soit la  partie socio-écologiste du monde associatif, elle-même largement subsidiée, et de plus en plus encline à occuper ou à influer sur tous les secteurs, y compris le journalisme, à en juger par la multitude d’articles positifs sur l’action bancaire pourtant la plus risquée depuis l’emprunt russe ?

À vous de jauger.

Certes, il faut s’activer. Certes, il faut plus d’égalité, et il faut avancer vers une société décarbonée au pas de course. Mais au vu de ce qui précède, la question n’est pas celle-là. C’est de savoir si ce maigrissime résultat attendu vaut que des dizaines de Flamands et de Wallons connus vous fassent des promesses inaccessibles, que des ministres fassent de même, que la Wallonie injecte un million d’euros qui ne feront jamais de petits, et risquent même d’être perdus à jamais, que les grandes universités francophones mettent 200.000 euros chacune avec des risques identiques. Autrement dit, ce symbole ou cet outil de com vaut-il vraiment les près de 50 millions d’euros déjà mobilisés par NewB, en plus des 7 millions qui doivent encore l’être d’ici trois ans ?

N’a-t-on pas le droit, sans se faire traiter de « boomer », de se demander si une telle somme, immobile pour un bon moment, n’aurait pas pu être utilisée ailleurs ? Autrement ? Et mieux ?

Cinquante millions, c’est quand même très cher. Même pour une très belle idée.
Mais bien sûr, je peux me tromper.

(1)j’avais d’abord écrit « du Palais royal à la place de Brouckère » suite à une erreur d’un zéro. Merci au commentateur FBI qui a relevé mon erreur et toutes mes confuses !


Cet article a fait l’objet de trois jours de recherche. S’il vous a intéressé, n’hésitez pas à contribuer à mon travail à raison de minimum 2 € (en-dessous, la perception PayPal est prohibitive).

(Note : je n’accepte pas plus de 50€ par trimestre des mandataires politiques, quel que soit leur bord.)

 

©Marcel Sel 2019. Distribution libre à la condition expresse de citer l’auteur (Marcel Sel) et d’établir un lien avec cette page. 
Previous Elise : Rencontrez-moi (et 4 autres autrices) ce samedi 23 novembre 2019 à Bruxelles
Next Elise (et moi) sur LN 24 ce vendredi 20 décembre 2019

You might also like

62 Comments

  1. Olivier
    décembre 02, 22:33 Reply
    Je me suis fait la même réflexion : pourquoi une université va-t-elle investir 200000€ là dedans ? Est-ce bien conforme avec son objectif social ?
    • ut'z
      décembre 03, 23:23 Reply
      un objectif sociétal évident n'est pas conforme à... à quoi en fait devrait-il être conforme?
      • Olivier
        décembre 04, 12:52 Reply
        Naïvement, je pensais que la dotation des universités était destinée à la formation des étudiants, la recherche fondamentale et éventuellement le soutien financier de l'une ou l'autre spin-off issue de son giron... Si on demandait l'avis des étudiants qui doivent frapper à la porte du CPAS pour payer leur minerval ?
        • ut'z
          décembre 04, 21:12 Reply
          j'en connais trois ils ont jeté 20 € naïvement
      • Olivier
        décembre 04, 13:01 Reply
        Et la region wallonne ? 1000000€ ? Pourquoi faire ? L'état est déjà actionnaire de Belfius et de Bpost Banque. En tant que citoyen, ou contribuable, j'attend plutôt du politique une régulation efficace du secteur bancaire. Comme le dit Marcel, ce n'est pas poids de NewB qui fera bouger les choses
        • ut'z
          décembre 04, 21:15 Reply
          nethys ça a plus de poids et moins ver que les petits pois
  2. Janssen
    décembre 03, 10:48 Reply
    Magnifique analyse, une fois de plus. Les lendemains douloureux pour tous ceux qui ont été irréfléchis. "Le coeur à ses raison que la raison ne connais pas". Les dommages collatéraux de Greta Thunberg?
    • ut'z
      décembre 03, 23:16 Reply
      absolument! le coeur, ses raisons et ses réflexions que les génuflexions de ceux qui en sont dépourvus ne connaissent pas ! vive jeanne d'arc-en-ciel, vive greta garbo, vive pipi långstrump
  3. Marc
    décembre 03, 12:51 Reply
    NewB n'est pas une banque éthique, c'est une banque étique.
    • ut'z
      décembre 03, 23:07 Reply
      Marc préfères-tu les banques charnues (pour pécher de gros poisons cent doutes)
      • Marc
        décembre 04, 11:37 Reply
        Oui mais, beaucoup espèrent que NewB va remplacer leur banquier actuel. Ainsi, Juliette Boulet (Greenpeace) : https://twitter.com/JulietteBoulet/status/1199740850256961537 "Comme c'est génial, dément, incroyable, plein d'espoir. Trop hâte d'écrire bientot un mail d'adieu à ma banque actuelle pour rejoindre @NewB_Coop !!! " Dément, c'est le mot, mais génial et plein d'espoir ?
        • ut'z
          décembre 04, 21:20 Reply
          perso mon banquier qui va se faire virer par sa banque, il hésite entre prof de yoga et conseiller fiscal indépendant à saint-job , "Dément, c'est le mot, mais génial et plein d'espoir ?"
  4. Eridan
    décembre 03, 16:00 Reply
    Effectivement, le mot "éthique" ressemble à une incantation qui devrait produire des miracles. Mais je me demande quel genre de miracle attendent sérieusement les coopérateurs. Pour ma part, je n'ai toujours rien compris.
    • ut'z
      décembre 03, 22:58 Reply
      ne pas comprendre "le mot "éthique"", par exemple le confondre avec "produire des miracles", ou du moins un "genre de miracle" puisque vous pensez que c'est ce qu'"attendent sérieusement les coopérateurs"... bien sûr vous avez bien compris "le mot "éthique"" pour votre part, mais ça ne vous intéresse pas, no problemo si vous vous croyez aux miracles
  5. zorglub
    décembre 03, 17:18 Reply
    J’avais fait la même analyse. Attention, l’appel de fond ne concernait que les parts type À et B et non les C. Les investisseurs à plus de 200.000 € ont donc dû acheter des parts type B. Le monopole de Monceau sur les parts type C est donc conservé. Je ne vois pas l’Intérêt de Newb mais si les universités se plaignent de leur financement une réponse est déjà prête.
    • marcel
      décembre 03, 17:35 Reply
      Eh bien, apparemment, il y a tout de même eu des parts type C vendues : https://www.newb.coop/fr/blog/les-nouveaux-investisseurs-de-newb Je fais confiance à NewB pour ne pas mentir sur ses nouveaux investisseurs… 
      • marcel
        décembre 03, 17:36 Reply
        Après, je me pose des questions sur l'expertise financière d'une université, par exemple…
        • ut'z
          décembre 03, 22:41 Reply
          le fait que vous vous posiez cette question c'est que vous êtes prêt à croire n'importe quel technocrate qui ne peut même pas comprendre en quoi consiste la volonté des gens qui ont confiance à newb, ne me dites pas combien dexia vous a opaquement niqué naguère, ni que vous n'avez rien à investir ça ferait trop voix de son maître des petites gens faisant confiance au ruissellement méritocratique vanté par "l'expertise financière", mettre 20€ dans un projet transparent perso je trouve ça plus lumineux que vos dernières interventions, je lirai quand même votre roman que je ne peux imaginer aussi peu inspiré, mais j'avais d'autres livres au feu, et aussi notamment des impôts à payer(ça me situe dans la société)puis ce piketty à terminer avant pour vous lire avec une sérénité dégagée de l'espoir que vous n'êtes pas encore en phase terminale, côté pensée critique naguère chez vous d'apparence plus égalitaire transnationaliste... ya que les cons qui changent pas d'avis, ya que les cons qui croient comprendre, ya des mr, courage ils vont vous aimer ! (vous le méritez bien)
          • marcel
            décembre 04, 00:31
            Vous semblez ne pas comprendre que bien investir n’est ni de gauche, ni de droite. Surtout quand il y a des priorités autres que de créer une banque qui ne changera rien ou si peu qu’on pourrait aisément la qualifier d’infinitésimal. À mon humble avis.
          • ut'z
            décembre 04, 21:09
            ah bon vous aviez tant perdu chez dexia... respect!
        • ut'z
          décembre 04, 22:57 Reply
          LA banque dirige notre système (l'€urope évidemment)créer des banques avec d'autreS ambitionS que vos maîtres....
          • Oliiver
            décembre 07, 08:23
            NewB, comme tout autre entreprise, aura comme première ambition d'être rentable. Point. Sinon elle virera ses salariés. Comme les autres. Clients, si vous ne payez vos primes d'assurances, si vous ne remboursez pas vos traites, elle vous enverra les huissiers comme les autres.
          • ut'z
            décembre 10, 19:23
            cher Oliiver , mes amis m'envoient rarement leurs huiissers, je paie mes traites (négrières en ce qui me concerne) ou n'en prend pas, banquer une prime d'assurance?
    • ut'z
      décembre 03, 23:03 Reply
      l'eloponom de l'univ zorglhommisée en type A,B et C : repus l'esylana !
  6. zoobab
    décembre 03, 21:00 Reply
    Jesus a chasse les usuriers du temple, je doute que faire de l'argent avec de l'argent soit vraiment ethique.
  7. FBi
    décembre 03, 23:17 Reply
    Petite erreur de calcul d'un facteur 10 : l'épargne projetée par NewB représsenterait plutôt le trajet entre la place de Brouckère et le Musée de l'Afrique Centrale à Tervuren (et même plutôt tout au fond du parc :) )
    • marcel
      décembre 04, 00:42 Reply
      Vous avez tout à fait raison. Je corrigerai ça demain. Merci !
  8. ut'z
    décembre 03, 23:46 Reply
    perso newb m'agrée, sorry Marcel je ne suis même pas arrivé à lire cet article sur cet essai de banque qui me paraît aller dans une direction qui me convient, les commentaires m’excitent alors que cet article me paraît aussi déplorable que ceux sur dikipa thunberg, ok vous me donnez la satisfaction d'avoir l'impression d'être moins boomer que vous, merci marcel
    • marcel
      décembre 04, 00:44 Reply
      Comme si l’âge avait quelque chose à y voir. Je suis plutôt content de ne jamais m’être laissé entraîné par des engouements “obligatoires”, depuis la plus tendre enfance. Sinon, critiquer sans lire, ça vous paraît sérieux ?
      • ut'z
        décembre 04, 21:04 Reply
        sentir sans lire c'est sans doute ridicule mais seule la peur du ridicule tue, "entraîné par des engouements “obligatoires”" : ok boomer ! (bienvenue au club)
        • ut'z
          décembre 10, 19:29 Reply
          je vous ai lu, pas vomu, mais finalement pas compru "les engouements “obligatoires”"
  9. mbo
    décembre 04, 20:24 Reply
    Se poser des questions me parait effectivement une démarche sensée, sûrement plus que d'asséner des vérités. Et les questions que je me pose, et dont certaines n'auront jamais de réponse, sont : est-ce que l'expertise financière d'une université est vraiment inférieure à celle d'un blogueur et de tous ses intervenants? Que ce serait-il passé lors de la crise de 2008 avec cette banque? Est-ce qu'analyser cette banque sur base des critères qu l'on utilise pour analyser les autres banques a du sens alors que cette banque se veut différentes? Et que penser des souscripteurs et de leurs attentes? Bref juger la tenue du bal des débutantes et du bal de n'importe quel cercle étudiant sur base des mêmes critères a t'il un sens? Honnêtement je ne sais pas mais je pense que les faits ne sont pas aussi tranchés que décrits.
    • marcel
      décembre 04, 21:32 Reply
      Ça commence par un beau sophisme. je n’ai jamais revendiqué la moindre expertise financière. Je pointe un possible conflit avec les statuts de NewB quant à l’expertise financière des investisseurs C. Enfin, j’aborde les attentes tout en bas et je compare le discours de ceux qui incitent à acheter des parts avec la réalité telle que prévue par NewB elle-même.
      • ut'z
        décembre 04, 23:31 Reply
        l'expertise financière est juste une croyance qu'il ne faut donc pas revendiquer quand on veut pas avoir l'air croyant, quand on assume pas d'être croyant quoique ça sert d'être croyant chez daech à wall street au mr etc... à newb? peut-être aussi mais c'est beaucoup moins sûr
  10. Salade
    décembre 04, 23:48 Reply
    This is the sound of B, this is a new style of mystic
  11. jean-claude Derouaix
    décembre 05, 00:02 Reply
    lest statuts de Newbe prévoient que les parts des coopérateurs de type B supérieures à 200000 euros sont transformées en part de type C. Par ailleurs les coopérateurs de type A, de type B et de type C ont une possibilité de blocage mais pas la possibilité d'imposer une décision.Relisez et abstenez-vous de caricaturer.
    • marcel
      décembre 05, 01:04 Reply
      Alors, d’abord, c’est impossible pour les personnes physiques puisque les parts C sont réservées aux personnes morales (ce qui n’est pas le cas pour les parts B) et par ailleurs. les parts C sont aussi réservées aux organisations ayant une expertise financière, ce qui signifie que si les statuts prévoyaient de convertir automatiquement des parts B en parts C, ils se contrediraient (ce qui impliquerait une faute grossière dans leur rédaction). Par ailleurs, donnez-moi l’article des statuts qui prévoit ça parce que je viens de les relire, et je n’ai trouvé ça nulle part.
    • marcel
      décembre 05, 01:05 Reply
      Autre chose : c’est le prospectus lui-même qui indique que les coopérateurs C (les investisseurs) ont un pouvoir de blocage. Il n’y a aucune caricature de mon chef.
  12. Yo
    décembre 05, 22:57 Reply
    Personnellement, je pense qu'il y a une dimension qui échappe à cette analyse. Peut être que les 70000 cooperateurs ont compris que l'argent ne tombait pas du ciel et que s'il était possible actuellement de gagner de l'argent juste en déposant son épargne sur un compte, c'est qu'il y avait nécessairement quelqu'un à l'autre bout de la chaîne qui devait trinquer. Et si ces 70000 personne avaient décidé que cela ne pouvait plus durer!?
    • marcel
      décembre 06, 07:38 Reply
      Euh… non, personne ne « trinque » en principe à l'autre bout de la chaîne. L'argent de l'épargne est réinvesti dans la société par les prêts. C'est l'intérêt récolté sur ces prêts qui permet de rémunérer l'épargnant. Le problème est que la concurrence entre banques et les taux d'intérêts bas voire négatifs ont réduit ces taux et donc les marges que les banques peuvent en tirer, ainsi que les taux qu'elles peuvent offrir sur l'épargne.
  13. mbo
    décembre 06, 12:36 Reply
    Juste une remarque: un sophisme est un raisonnement fallacieux. Moi je pose simplement une question. J'emet un doute.
    • marcel
      décembre 06, 17:05 Reply
      Ah, désolé, mais la question « est-ce que l'expertise financière d'une université est vraiment inférieure à celle d'un blogueur et de tous ses intervenants? » suppose un raisonnement fallacieux puisqu'on compare des choses qui n'ont pas à l'être : je n'ai en effet pas posé ma candidature pour devenir investisseur C chez NewB :-) Baser une question sur un sophisme revient à suggérer des réponses fallacieuses aussi.
  14. Marc
    décembre 07, 19:48 Reply
    J'ai des idées pour la première campagne de pub de la banque NewB (via @avocatbxl) https://twitter.com/avocatbxl/status/511453497821528064
  15. B.
    décembre 08, 19:54 Reply
    Marcel, vous avez la délicatesse de nuancer vos accusations, et ce faisant vous invalidez la plupart de vos arguments. Certains étaient valides en 2017, mais vous le dites vous même Monceau n'a plus le monopole des parts C, et l'équilibre H/F au sein de l'équipe NewB est en voie d'amélioration (un CA qui compte 1/3 de femme, ça reste du jamais vu dans le monde financier). Passons l'absurdité de blâmer une nouvelle banque sur "l’absence d’expérience probante et d’historique au niveau de ses activités bancaires". Idem pour les partenariats avec "Mastercard" pour le lancement d'une carte de crédit, dans un contexte de monopole (avec Visa et American Express). Quelles étaient les alternatives ? De même, comment NewB était censé préparer l’obtention de la licence bancaire sans rien dépenser ? Cette préparation était à elle seule un challenge dans le contexte actuel (aucune nouvelle banque n'a été créée en Belgique depuis plus de 50 ans). De la même façon, une banque éthique devrait se passer de toute communication et de toute publicité ? Je ne sais pas qui est le plus naïf dans cette histoire. Ce qui est étonnant c'est plutôt que NewB n'ait dépensé que 9,6 millions d'euros en 8 ans. A propos de bonne gouvernance, on reparles des pertes mirobolantes des startup "modèles" comme Uber ou AirBnB ? Et pourriez-vous citer vos sources sur ces différents points : - "Là où les banques traditionnelles offrent 0,11% de rendement, New B ne prévoit… rien. Zéro" (je pense que vous spéculez : ce n'est pas parce qu'un compte épargne n'est pas réglementé que son rendement sera nul) - "chaque opération de retrait par carte reviendra à 0,75 €" - "Il n’y aurait pas de Bancontact, mais une Mastercard prépayée, ou une Visa V-Pay." Pour sa part, NewB dit ceci : "Au même titre que d’autres produits et services, le modèle de tarification des retraits aux distributeurs n’a pas encore été défini." : https://newb.coop/fr/blog/assemblee-generale-les-reponses-a-vos-questio Enfin vous accusez NewB de manquer à ses devoir de "bonne startup" : rendement nul, voire négatif dans un premier temps et qui seront ensuite plafonnées à 6%. C'est partir du principe que les coopérateurs ne savent pas lire vu que tout cela - ainsi que bien d'autres avertissements - était très clairement spécifié (en grands caractères contrairement aux communications de bien d'autres organismes financiers) sur la page d'accueil du formulaire d'investissement. Seraient-ils possible que des gens soient prêts à faire un investissement risqué pour soutenir une idée - sans doute pas parfaite - en voie de concrétisation ?
    • marcel
      décembre 09, 11:27 Reply
      Toutes mes sources sont fondées, soit sur des déclarations de NewB directement (à 95% via le prospectus, des rapports d'assemblée ou autres), soit sur des rapports par la presse sérieuse (Bancontact, 0,11%, etc.) Par ailleurs, mon article est un ensemble cohérent avec une conclusion que je n'oblige personne à partager. Une chose me paraît évidente : la promesse de « changer la finance » ne sera jamais tenue par NewB. Or, quand des personnalités, dont des ministres, incitent les gens à investir pour une raison donnée, il faut au minimum que cette raison ait un lien avec une réalité potentielle. Et ici, elle ne l'est pas. Achetez directement des parts de fournisseurs d'énergie vraiment verte, ce sera plus efficace pour tout le monde.
      • Salade
        décembre 09, 12:55 Reply
        comment contrôler que l'électricité produite est verte (et qui plus est importée)? Vous savez, si on somme toutes les reliques d'épines du Christ de toutes les églises du monde, on peut faire dix couronnes d'épines...
        • marcel
          décembre 10, 09:48 Reply
          Ben par exemple une entreprise qui produit ou place uniquement des éoliennes produit de l'électricité verte. Enfin, il me semble.
          • Salade
            décembre 10, 15:59
            Je me suis mal exprimé: remplacer "produite" par "consommée (par des citoyens ou des entreprises n'en produisant pas)". Vous savez, ce réseau et "netté" au niveau européen.
          • Salade
            décembre 11, 14:03
            Comment être sûr que le CNG provient de biogaz et non de gaz naturel, par ex. Le biogaz hollandais semble inépuisable :-) ...
          • Salade
            décembre 22, 11:59
            https://www.lesoir.be/268028/article/2019-12-19/lhoist-et-engie-signent-un-1er-contrat-delectricite-verte-certifiee-grace-la blockchain vraiment? perso je n'y crois pas du tout. En amont aucun contrôle n'est à mon avis possible (malgré tout un blockchain en aval blabla) Et même si c'était vrai, très rapidement toute l'électricité verte produite le serait pour l'industrie (et à quel prix?) et il ne resterait rien pour les citoyens. un exemple dans un autre secteur: https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/roquefort-un-gout-d-industrie_1342734.html que reste-t-il de l'AOP quand la zone de production de lait de brebis vient de partout et que (soit disant) l'affinage en entier viendrait de fleurines roquefort? Ils n'ont qu'à mettre une blockchain aussi pour la certifier! Une belle usine à gaz!
      • B.
        décembre 09, 18:29 Reply
        Je suis sincèrement intéressé par vos sources dans la "presse sérieuse", puisque NewB elle-même ne communique pas encore sur les futurs taux d'intérêt et frais liés à ses comptes à vue et comptes épargne. Quant à "la promesse de « changer la finance » ne sera jamais tenue par NewB", c'est une assertion comme une autre. En relisant votre article, le principal reproche que vous semblez faire à NewB, ce sont ses prévisions trop modérées (0,037% de l'épargne belge)... en quoi cette prudence l'empêcherait d'atteindre ses objectifs? Notons au passage - même si vous ne faites pas dans le détail - que leur "promesse" commerciale est de "changer la banque" et pas la finance. C'est déjà tout un programme, je vous l'accorde, mais de grands spécialistes avaient également prédit que NewB serait incapable de lever 30 millions en un mois... Vous êtes un coopérateur potentiel qui s'ignore mon cher Marcel :D
        • marcel
          décembre 10, 09:55 Reply
          Pour les 0,75€, c'est ici (entre autres) <a href="https://www.lecho.be/entreprises/banques/newb-veut-etre-une-banque-mais-laquelle/10187191.html" rel="nofollow">https://www.lecho.be/entreprises/banques/newb-veut-etre-une-banque-mais-laquelle/10187191.html</a> Pour « changer la finance », il faut au moins avoir une part détectable de celle-ci.0,037% de l'épargne belge dans un monde financier mondialisé, ce n'est pas une part détectable. Et donc, ça changera tout au plus la canalisation de l'épargne de 0,037% des Belges. Leur promesse commerciale a été enrichie, notamment sur leur page Facebook, de tas d'autres promesses farfelues dans des vidéos qu'ils ont eux-même postées et apparemment produites. Par ailleurs, à nouveau, « changer la banque » est aussi une promesse farfelue, ils peuvent tout au plus changer les comportements bancaires d'une minorité acquise à l'idée de placer son argent plus cher pour qu'il rapporte moins et alimente une filière verte qui l'est déjà largement par ailleurs. Quant aux 30 millions levés, les organisations « de la société civile », des ministres, des médias, ont bien fait leur travail, mais ils ont dû mentir aux futurs coopérateurs pour y parvenir. Ce n'est pas glorieux.
  16. Salade
    décembre 09, 20:39 Reply
    Un coup de dentifritz et ça repart, comme en 40! Splitter la Belgique viiiite: NewB la future banque nationale wallonne se disent les indépendantistes wallons (qui seront un jour la majorité des wallons).
    • ut'z
      décembre 10, 20:30 Reply
      l'envers de dantifritz, la main coupée jetée pardessus le schelde en vreemd
      • Salade
        décembre 11, 20:38 Reply
        Comme une bouché de pain
      • Salade
        décembre 15, 11:05 Reply
        Bruxelles sera ravi de devenir flamand. Par ex La Libre internet ne parle même pas du tout ce dimanche matin de l'événement wallon de la commémoration de la bataille des ardennes!!! Vivement une télé wallonne! Le bruxellocentrisme mérite une inclusion en Flandre.
        • ut'z
          décembre 28, 02:15 Reply
          "Bruxelles sera ravi de devenir flamand." l'insulte provinciale récurrente... "Le bruxellocentrisme mérite une inclusion en Flandre." parole de wallon (walbanais, walobamien ou allifornicateur) inconscient du flamingocentrisme nativiste (vl-volkiste en vo). salade de bruit choli choli cholie
          • Salade
            janvier 11, 10:16
            (HORS SUJET…) je persiste : Bruxelles a été, est, et sera de plus en plus flamand et ce contre de l'argent. Mais c'est aussi contre de l'argent que sont acceptées par la Wallonie les réformes de l'état! On en aura encore la preuve très bientôt!
  17. Salade
    décembre 21, 11:22 Reply
    [hors sujet (again)… Merci de chercher une page plus adaptée la prochaine fois] Au fin fond du BEL Univers , à des années et des années-lumière de la vie des citoyens, Veille celui que le gouvernement interfédéral appelle Quand le roi n'est plus capable de trouver une solution à ses problèmes, Quand il ne reste plus aucun espoir : Le Capitaine FLAMAND! Capitaine Flamand tu n'es pas De notre galaxie Mais du fond de la nuit (Capitaine Bart! Flamand) D'aussi loin que l'infini Tu descends jusqu'ici Pour sauver tous les surhommes Capitaine Flamand tu n'es pas De notre voie du Sud Mais tu as traversé (Capitaine Bart! Flamand) Cent mille millions d'années Pour sauver de ton bras Les gens de Flandria Il y a dans ton Cyberlab Antwerp Et dans ton Cosmolem bourgeois Ton petit copain Jan Il y a aussi Tu vois Ta douce amie VB Theolo et Voka Qui ne te quittent pas Capitaine Flamand oui c'est toi Un jour qui sauveras tous ceux De Bruxelia ...
    • ut'z
      janvier 16, 23:02 Reply
      walligator , walligator du fond de la nuit dors, walligator walligator de babord à tribord, tu veilles sur la galaxie, sur la liberté aussi, walligator ton coeur est bon ton coeur est grand comme celui d'un géant... etc
  18. Salade
    janvier 12, 12:54 Reply
    (HORS SUJET…) L'électeur francophone est comme la grenouille dans l'eau que la Flandre met à bouillir progressivement. Tous les partis de la future coalition (francophones y compris: car seul le pouvoir compte) souhaitent qu'il ne se rende pas compte qu'il est le pigeon des réformes de état qu'on lui donne à bouffer
    • ut'z
      janvier 16, 22:50 Reply
      "L'électeur francophone" c'est un "pigeon" ou une "grenouille" , "qu'on lui donne à bouffer" l'aide ou la crise?

Leave a Reply

Répondre à Yo Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.