Liesbeth Homans (N-VA) est contre le racisme. Tout contre, tout contre.

Vous l’avez tous lu (j’espère), cet article de Peter Verlinden, journaliste flamand qui a vu le mot Negers peint sur le mur de sa maison. Sa femme est noire, sa fille est — comme il le dit — « brune ». Sa chronique a fait grand bruit. Très vite, certains nationalistes-flamands se sont empressés de dire que negers n’était pas une insulte. De fait, le mot neger en néerlandais n’est pas l’équivalent de nègre ou nigger. C’est le terme consacré, la traduction du mot noir, comme le précise le Van Dale. Cela dit, le fameux dictionnaire reconnaît que de plus en plus souvent, les néerlandophones lui préfèrent le mot zwart (noir). C’est probablement sous l’influence du juste bannissement de nègre en français et, plus proche de la culture néerlandaise, de nigger. Mais là où la mauvaise foi de ceux qui défendent l’innocuité du mot neger est totale, c’est que quand on peint ce mot sur une façade, il ne peut plus être interprété autrement que comme une insulte raciste. C’est bien Nègres ! qu’il est écrit sur le mur de Peter Verlinden. Juste pour dire : les réflexes raciaux des nationalistes n’ont pas disparu.

Ceux des revanchards francophones non plus : quand la traduction de l’article de Peter Verlinden est parue dans Le Soir, combien de Francophones ne se sont pas exclamés publiquement que, voilà, c’était bien la preuve que les Flamands étaient, tous autant qu’ils sont, des racistes ? Une affirmation qui est bien sûr elle-même raciste, puisqu’elle rejette sur l’ensemble d’une population les crimes de quelques-uns, et qu’elle insinue que les Francophones seraient moins xénophobes, donc supérieurs. Dans ce genre de dossier, il vaut mieux regarder sa propre poutre que celle du voisin. Que je sache, Laurent Louis n’a rien d’un flamand.

« Le racisme est un concept relatif » (Liesbeth Homans, N-VA)

Toujours est-il que l’appel de Peter Verlinden à une position forte de la N-VA était une manière subtile de révéler la non moins subtile xénophobie latente du parti. La plus belle démonstration est même venue de Liesbeth Homans, le bras droit (blanc, je précise, ça pourrait rassurer ses électeurs) de Bart De Wever (blanc aussi) et désormais l’une des têtes de la N-VA. Et le plus beau, c’est que c’est en répondant, dans De Standaard, à l’appel de Peter Verlinden qu’elle s’est fourré la poutre dans le globe oculaire. Celui-ci disait simplement que, sachant que les nationalistes flamands avaient accueilli beaucoup d’anciens électeurs du Vlaams Belang national-fasciste et raciste, ce serait bien que le parti de De Wever dise clairement qu’il n’acceptait plus les déclarations racistes et qu’il montre qu’il n’était en rien un parti xénophobe. Il faut dire que lorsqu’on lit ce qui se dit sur certains forums nationalistes, on se demande si le parti est vraiment très actif en matière de lutte contre le racisme.

Liesbeth Homans a donc pris sur elle de répondre. Drôle de choix. Dans le passé, elle a affirmé que le racisme était « un concept relatif ». En gros, si les « blancs » sont racistes envers les « bruns », l’inverse existe aussi. Habile retournement de situation parce qu’à ma connaissance, la très grande majorité des gens qui habitent ici, et de ceux qui gèrent le pays, est blanche. Et donc, le racisme institutionnel envers les non-blancs est celui qui pose le plus de problèmes, et de très, très loin. D’accord, on m’a déjà traité de « sale Belge » dans la rue, et c’est impoli. Je n’en ai pas fait un foin. On m’a d’ailleurs beaucoup plus souvent traité de Vlaminghater, de Francophone arrogant, de Con wallon et que sais-je. Et je rappelle que le folklore flamingant revient certains jours à brandir des pancartes « Rats francophones » (ou sa variante « rats wallons »). Et que cette activité régulière dans les rangs même de militants N-VA ne gêne absolument pas le parti de Bart De Wever qui n’a jamais, au grand jamais, protesté contre ces pratiques, au contraire, plusieurs des têtes du parti ont manifesté à côté de tels calicots xénophobes. Et c’est sans parler des déclarations wallophobes ou francophobes de plusieurs leaders du parti. 

Traiter les Wallons de rats, ça n’est pas du racisme… c’est de l’affection ?

Or, à mes yeux, il n’y a pas de demi-racisme. On est raciste ou on ne l’est pas. Prétendre que le racisme « antiblanc » de certains noirs, bruns, rouges, jaunes, violets, ou verts à pois bleus est de la même nature et a les mêmes effets que le racisme institutionnel des blancs bleus belges me paraît être une forme particulièrement malhonnête et hypocrite de xénophobie parce que cela revient à nier que les discriminations quotidiennes dans ce pays bloquent l’avenir de dizaines de milliers de jeunes qui ont plus de mal à trouver un emploi, ou des clients, de par leur nom, leur couleur, leur faciès. J’ai un ami qui avait un nom juif. Il a changé de nom pour faire des affaires. Depuis, elles sont bien meilleures. Just saying : si les Juifs étaient si intéressés par l’argent, ils prendraient tous des noms de goys ! Ça me rappelle que Bart De Wever avait qualifié de gratuites les excuses du bourgmestre d’Anvers de l’époque (Patrick Janssens) pour la déportation et l’assassinat de plus de 1000 Juifs, hommes, femmes, enfants et bébés. C’était en 2007. S’ils avaient été purs Flamands, aurait-il eu la même réaction ? Comme Liesbeth Homans, dans ses excuses, le patron d’Anvers s’était enfoncé, déclarant sans sourciller qu’Israël lui rappelait l’Allemagne nazie… Peu de gens ont réagi à cette insulte. Dans la bouche d’un autre, on aurait immédiatement crié à l’antisémitisme. Mais chez De Wever, on suppose que c’est de l’histoire… De toute façon, c’était il y a sept ans, ça ne vaut plus, hein, les gars. Bizarre, ça. Parce que pour le Vlaams Belang, par exemple, on n’hésite pas à collecter les déclarations du siècle passé pour alimenter le procès en xénophobie — à raison, d’ailleurs.

Et tenez, à Anvers, désormais dirigée par Bart De Wever, on apprend qu’il y a aussi du racisme policier. Je ne parle pas des policiers qui gueulent à des gens pas-comme-eux de retourner « chez eux », mais de celui qui vit à l’intérieur même du corps de la police anversoise. Les cinq pour cent de « Marokkoanen » qui ont coiffé le képi auront beau traiter les Sinjoren (purs Anversois nés dans les murs d’Anvers) de leur commissariat de « sales Belges », ça ne changera rien à la vie de ces derniers. En revanche, pour l’avancement, les promotions, le confort de travail, et la sérénité de l’emploi, ce sont bien les purs Anversois qui tiennent les cordons du pouvoir. C’est tellement vrai que quand un « brun » a osé fustiger ouvertement le racisme à l’intérieur de la police anversoise (et je me suis laissé dire que c’était pareil à Bruxelles), il s’est vu infliger une réduction de salaire de 10 % par un commissaire en chef qui semble bien avoir toujours classé verticalement les plaintes pour racisme de ses subordonnés. Donc, si t’as pas une gueule de blanc, tu fermes ta gueule ou tu te prends un blâme. On ne faisait pas pire dans l’Amérique de la ségrégation ou l’Afrique du Sud de l’Apartheid !

Un policier anversois qui se plaint de racisme se prend… un blâme !

Liesbeth a donc voulu répondre à Peter Verlinden. Dans une carte blanche publiée dans le Standaard, elle proteste haut et fort : non, la N-VA n’est pas un parti raciste ! Prenons acte. Sauf que dans le dernier paragraphe, elle s’adonne à cette forme de xénophobie pernicieuse que j’ai évoquée plus haut : celle du soi-disant « racisme antiblanc ». Et pour exemple, elle n’a pas hésité à prétendre qu’être qualifiée de « raciste » était… raciste ! En Afrikaans, ça se dit quelque chose comme : « Moenie noem my ‘n rassistiese ». La conclusion de Liesbeth :

« […] j’ai reçu votre chronique avec une allusion à l’une de mes propres déclarations : ‘expliquez donc à Peter Verlinden que le racisme est relatif’. Une déclaration que j’ai faite et que j’assume toujours, vu le contexte dans lequel je l’ai faite. Quand je demande à un jeune d’origine allochtone de retirer ses pieds du banc dans le tram, ou que je lui demande de se lever pour une personne âgée, je souhaite ne pas être traitée de raciste. Ainsi, il arrive assez souvent que le terme racisme soit utilisé à mauvais escient. Personne ne tire bénéfice du [galvaudage du mot raciste]. Les victimes, comme votre famille, moins que quiconque. »

D’abord, elle profite d’un billet soi-disant contre le racisme pour insinuer qu’il est courant que les jeunes « d’origine allochtone » mettent les pieds sur les bancs du tram ou oublient de se lever pour des personnes âgées. Joli ciblage. Subtile attaque. Car toute personne qui prend le tram dans des quartiers blanco-blancs d’une grande ville sait que ce sont les jeunes en général qui ont perdu le sens de la courtoisie. Mais ça, elle omet bien sûr de le dire ! Ça pourrait entacher la belle jeunesse flamande. Ensuite, elle ne parvient pas à répondre à une demande de déclaration forte contre le racisme sans fustiger une communauté : les « jeunes d’origine allochtone ». Pire encore, elle présente comme grave le fait d’être accusée de racisme lorsqu’elle intervient en particulier envers « ces jeunes-là ». Comme si s’entendre répondre par un « jeune d’origine autochtone » qu’on est une « vieille chieuse » ou une « connasse » était moins grave. Personnellement, un gamin à qui je demandais un jour de laisser sa place à une femme enceinte s’est levé en pensant tout haut que j’étais un « vieux schnock ». Il n’était pas « d’origine allochtone ». Il était juste jeune. 

Il aurait été noir et m’aurait traité de raciste, j’aurais plus facilement accepté l’insulte. Par exemple, si je l’avais visé lui, alors que d’autres jeunes, blancs, étaient eux aussi assis dans le même tram avec les pieds sur un banc. Il est d’ailleurs ahurissant de voir que la présidente du CPAS d’Anvers ne comprenne pas que vivre dans nos contrées, quand on est « allochtone » — comme elle dit avec une légèreté hallucinante — vous amène à ce réflexe de repli. C’est grave, docteur ? Se voir discriminé si souvent qu’à force, on met tout sur le compte de la discrimination ? C’est supergrave ? Abuser de la discrimination dont on est victime pour justifier des petits délits du genre mettre ses pieds sur un banc de tram ? Eh bien, si c’est grave, la société raciste que Liesbeth ne veut pas reconnaître comme telle n’a qu’à s’en prendre à elle-même : c’est bien elle qui a produit ce retour de manivelle donc certains « jeunes allochtones » profitent ensuite. Ce n’est pas par eux qu’il faut commencer le nettoyage cérébral, c’est par l’establishment, beste Homans !

Le nettoyage cérébral commence par l’establishment.

Je me demande même comment on peut ne pas être deux fois plus attentif aux citoyens discriminés d’office, quand ça fait deux fois que je vois une jeune noire se faire expulser d’un bus parce qu’elle n’a pas validé son abonnement. Dans le premier cas, elle l’avait bien sur elle, dans le deuxième cas elle ne l’avait pas, mais deux enfants blancs étaient passés sans valider leur abonnement juste avant, et ça n’avait pas dérangé le même conducteur. En descendant du bus, j’imagine qu’elle a dû penser « raciste ». Qui peut lui donner tort ? Car j’en passe et des meilleures, au quotidien, de l’école au travail en passant par les administrations communales, les recruteurs, les entreprises qui demandent en douce aux sociétés d’intérim de leur fournir du blanc, du blanc, le plus blanc de blanc, c’est même à vomir parfois d’être blanc ! 

C’est tout ça que Liesbeth Homans nie avec force. Nier la présence du racisme dans une société où il est évident qu’il a une place de choix, souvent hypocrite, c’est valider ce racisme. Ne pas militer contre, c’est lui laisser libre cours. Lui permettre de s’institutionnaliser plus encore. Bref, au final, c’est prétendre protéger « la famille » de Peter Verlinden en lui disant que, peut-être, sa fille « brune » ne se lève pas, elle non plus, pour laisser une personne âgée s’asseoir dans le bus, et que si quelqu’un lui fait la remarque à elle, mais pas à la blanche qui est à-côté d’elle, et qu’en réponse, elle ose penser tout haut que la personne — mettons qu’elle s’appelle Liesbeth — est « raciste », eh bien, c’est bien la petite « brune » qui fait du racisme actif. Quel sublime moyen de désactiver totalement le mot ! 

Alors, peindre Negers sur une façade, non, ça, c’est too much. Mais pitié, laisse entendre Homans, pour le reste, ne touchez pas à cette société superbement inégalitaire, hein ! Attaquez-vous plutôt à ceux qui ne sont pas tout à fait comme « nous » et qui osent nous reprocher leur discrimination ! Allez, foert hein zeg, ils peuvent déjà être bien contents qu’on les accueille ici ! Et s’ils ne sont pas contents, ils n’avaient qu’à pas quitter leur bled, leurs cases, leurs déserts, leurs yourtes, leurs chameaux et leurs crocodiles. Déjà que les Francophones nous envahissent ! (remplacez francophones par Flamands, dans certains villages de Wallonie, et même à Bruxelles, ça marche tout aussi bien…)

(Oui, je sais, ici, je pense pour elle et ce n’est pas bien, mais désolé, c’est trop tentant — et nécessaire — d’aller au bout de sa logique).

Le silence, le refus de voir, la négation d’un délit — qu’il s’agisse de racisme ou d’autre chose — n’ont jamais servi que ceux qui le commettent. Liesbeth Homans n’a pas su, une fois de plus, prendre position avec force contre les discriminations dont sont victimes même les ministres de couleur dans nos sociétés européennes. Française, wallonne, bruxelloise, flamande, hongroise, italienne, c’est le même topo. Alors, le vulgum pecus, vous pensez ! Sauf que voilà, dans le monde de la N-VA, le discriminé n’a même pas le droit de se plaindre du racisme ambiant, parce que pour madame Homans (ou pour François Copé, ou pour Mischaël Modrikamen), ça, c’est déjà du racisme antiblanc ! Et considérer que les blancs doivent être plus respectés que les noirs, les bruns, les rouges, les jaunes, les verts à pois bleus ou les gens qui parlent une langue autre, ce n’est rien d’autre que du racisme. Mais ça, elle n’est peut-être pas en état intellectuel de le comprendre.

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0 Comments

  1. Lachmoneky
    juin 05, 13:22 Reply
    Parfois un tout petit mot (de 5 lettres en français ;) ) peut changer quasi complètement le sens d'une réflexion: "Quand je..." propose une certitude, une action, même sans doute répétée assez souvent ---- "Si je..." expose une possibilité, sans plus, une "option", à la limite, réversible comme elle le dit elle-même. A force de vivre avec des clichés, on ne se rend même plus compte de ceux que portent votre langage. Pour un particulier, soit. Pour un homme (femme) politique, c'est tout simplement lamentable... et alarmant.
  2. patrickvw
    juin 05, 13:32 Reply
    Le commentaire de Liesbeth Homans est malheureux dans sa formulation. Cela dit, et pour l'avoir vécu moi-même, certaines personnes qualifient erronnément une remarque, une injonction, un refus d'acte raciste, alors que cette remarque, cette injonction, ce refus se serait autant appliqué à un belge de longue date, blanc et catholique (ou supposé tel). A côté de la discrimination raciale réelle, il y a aussi une discrimination raciale fantasmée par les victimes. Sans doute est-elle inculquée au sein de communautés par des individus dans un but politique. C'est juste une supposition. Je ne suis pas expert en la matère.
    • Marcel Sel
      juin 05, 15:11 Reply
      Il y a bien sûr aussi une discrimination fantasmée, mais ce n'est pas contre celle-là qu'on a besoin de lutter. Ses effets sur la société sont minimes comparés aux effets de la discrimination bien rélle, toutes les études le montrent d'ailleurs.
  3. thermocrepin
    juin 05, 13:42 Reply
    Mouais, j'ai lu mieux, en gros, effectivement, toute critique est raciste ce que semble bien démontrer cet article donc le débat est biaisé par le racisme anti-N-VA de Marcel ...
    • Marcel Sel
      juin 05, 15:10 Reply
      Thermocrétin, il ne peut y avoir de racisme envers un parti. Le racisme vise des gens en fonction de leur couleur de peau, de leur langue, de leur croyance (généralement héritée), de leur culture (idem), mais jamais de leurs choix politiques : ils ne les affirment qu'à 18 ans et peuvent en changer. Autrement dit, ils ne sont jamais nés avec. Ce que vous faites est une minimisation du racisme, sur la même voie que Liesbeth Homans.
  4. Chantal istace
    juin 05, 14:56 Reply
    Il n y a pas longtemps, j ai pris le bus quasi tous les jours avec mon homme. Il avait le bras en écharpe s étant explosé l'épaule à vélo. Le bus 71 est quasi toujours bondé. Mais chaque fois qu un jeune se levait pour proposer une place assise à mon mec, c' était un "beur" ou un "black"!!
    • Marcel Sel
      juin 05, 15:13 Reply
      Oui, je n'y ai même pas pensé, mais dimanche encore, un "belge d'origine allochtone" m'a laissé passer devant lui au magasin et s'est excusé parce qu'il pensait que j'étais arrivé avant lui à la caisse, ce qui n'était pas du tout le cas. C'est tout de même très, très loin des clichés de Liesbeth…
      • Rivière
        juin 05, 20:35 Reply
        Je suppose que vous l'avez détrompé en lui disant que c'était, en fait, lui qui était le premier mais que cet homme vous a quand même laissé passer... Parce que si vous avez honteusement profité de son erreur, je me verrais dans l'obligation de paraphraser votre grand ami Walliméro et de dire "joli, Marcel, vraiment joli" ^^
        • Marcel Sel
          juin 06, 00:18 Reply
          Non, j'ai bien insisté, en effet. Je suis francophone, mais pas à ce point :-)
    • Franck Pastor
      juin 05, 16:20 Reply
      Pareil quand je montais dans le tram ou le métro alors que je me déplaçais en béquilles il y a dix ans. Mais ça, une Liesbeth Homans se serait bien gardé de le mentionner dans un article du Standaard.
    • uit 't zuiltje
      juin 05, 18:58 Reply
      merde alors faut vraiment être dans des bus bondés pour que les blacks deviennent sympas, perso dans le bus de rhode-st-genèse ya manifestement que les enfants de m'butu. ;)
  5. Daniel Adams
    juin 05, 16:46 Reply
    Il y a très longtemps (plus de 50 ans) j'ai lu la phrase suivante : "Le racisme n'existera plus le jour où je pourrai foutre mon poing sur la gu**le d'un noir qui aura manqué de respect à ma femme sans me faire traiter de raciste".
    • Marcel Sel
      juin 05, 17:57 Reply
      Pourquoi ce serait forcément un noir qui manquerait de respect à votre femme ? Voilà voilà…
      • Daniel Adams
        juin 05, 18:42 Reply
        1°) L'expression n'est pas de moi mais démontre que le jour où on pourra avoir une réaction identique quel que soit la couleur, l'origine ou la religion de quelqu'un il n'y aura alors plus de racisme. 2°) parce qu'à l'époque les noirs était les seuls étrangers "visibles"
  6. uit 't zuiltje
    juin 05, 18:51 Reply
    @Marcel j'ai pas encore tout lu que je suis déjà fatigué Marcel la femme de peter est d'"origine africaine" putain ya personne pour nous dire si elle vient du congo ou de l'alabama c'est qui finalement celui qu'est raciste perso dans mon enfance congolokatangozaïroblanke... même qu'on entendait plus "zwette" que "black"... "nègre" était interdit aux enfants, "Nwar" ok mais avec modération, de préférence pas,... "nègre" était strictement interdit aux enfants parce que nos parents avaient peur que si nous utilisions le terme en dehors de leur présence, les "subsaharyens" (anachronisme) "indigènes" (plutôt à l'époque, mais avec modération n'est-ce pas) nous pètent nos roses petites gueules de nantis (en bon gros lâche pédophobes) par pur racisme anti-"B"lanc. franchement Marcel, "une affirmation qui est bien sûr elle-même <b> raciste </b> , puisqu’elle rejette sur l’ <b> ensemble d’une population </b> les crimes de quelques-uns", ça tient pas trop la route... l'<b> istoire des oirs (obama premier président noir de... tiens tiens sa maman n'est pas une blanchette ? pourquoi pas le premier président métis, ça gène qui? sadiqu'oi? ) les flamands sont pas racistes c'est juste des cons (vous me trouvez raciste? parce que je suis FR? pas sympa pour les vraies petites victimes du racisme...) :)
    • uit 't zuiltje
      juin 05, 19:06 Reply
      l' <b> H </b> istoire des <b> N </b> oirs (au cas qu'y aurait bug)
    • uit 't zuiltje
      juin 05, 19:57 Reply
      "une affirmation qui est bien sûr elle-même raciste , puisqu’elle rejette sur l’ ensemble d’une population les crimes de quelques-uns" j'ai un problème avec la confusion entre "racisme" et "discrimination" à bxl par exemple lorsque les gens qui ne parlent qu'FR n'ont que très peu de chance de trouver un emploi dans une région où 72/89* de la population est FR contre 17/89* qui parle NL sans rencontrer le moindre problème d'emploi à un point tel qu'il faut importer des NL (ouf la colonisation NL est difficile puisque les réseaux de communication aussi favorable au sédentarisme NL) dans un pays normal on aiderait la part FR, mais en belgique ou la majorité NL domine depuis un siècle le pays on enfonce les gens, les NL ne sont pas "racistes", juste ils discriminent leurs compatriotes FR, au point de prétendre que ce ne sont pas leurs compatriotes, au point d'essayer de rallier à leur cause "ethniste" des allophones... principe très NL du bantoestan mitonné d'assimilation au cas où ps: jamais, jamais** les FR n'ont humilié les NL, toutes les salades flamandes ne sont que constructions anti-FR sans la moindre réalité... ya rien rien rien rien *ai confiaance croix zen mwa **jamais, rien ne resiste à l'analyse dans la propagande NL
  7. thomas
    juin 05, 19:49 Reply
    Rien voilà voilà Marcel, Il n'a PAS dit que c'est forcément un noir qui manquerait du respect, et Homans n'a PAS insinué que ce ne sont QUE les jeunes "allochtones" qui mettent leurs pieds sur les bancs. Un professeur qui se fait traiter de raciste parce qu'il a du donner un 4/10 à un élève parce que cet élève n'avait pas bien étudié pour le test, c'est aussi très vexant pour ce prof s'il n'est pas du tout raciste. Ou doit-il toujours donner 10/10 à cet élève pour éviter d'être raciste? PS: pour anticiper votre réponse: non, je n'ai PAS insinué que ce sont toujours les élèves "autochtones" qui échouent les tests à l'école.
  8. GuyF
    juin 05, 23:27 Reply
    Décidément nos implicites exprimés spontanément sont bien révélateur de notre état d'esprit. Un peu de lucidité sur soi est bien nécessaire et je concède aisément être tenté de me méfier des flamands en général depuis avoir été victime de l'épuration ethnique walleen buiten il y a 40 ans alors qu'il n'y a que 90% des flamands qui ne contestent pas le concept débile du droit du sol ! Ah non ? Combien exactement ? peut-être plus en fait ? aucun parti en tout cas ! Peut-être pas les 10% de francophones otages - Non il n'y a pas de minorité francophone en Flandre car si non, tellement démocrates, ils accepteraient que la constitution les protèges. Mes chiffres sont faux ? ben alors faites un recensement ( comme les lois démocratiques de 1932)
  9. xavier castille
    juin 05, 23:33 Reply
    Ieder zijn model maar probeer AUB deze niet op te leggen aan anderen die er niet voor stemmen. Integratie vergt tijd voor allochtonen en autochtonen waarbij wederzijds respect moet groeien en zeker niet afgedwongen kan worden. Als jood, vrouw, migrant loop ik toch nog veel liever in Antwerpen dan in het Brusselse of niet soms?
    • uit 't zuiltje
      juin 06, 00:30 Reply
      et le g7 préfère encore brussel à antwerpen... pourtant le maire de ce port est si sympa avec leur cher libéralisme
        • Franck Pastor
          juin 10, 06:23 Reply
          …die Fransman is terwijl Van Temsche een "rasechte" Vlaming is. De ene is niet beter dan de andere. Domheid noch fanatisme kennen geen (taal)grens.
        • Philippe
          juin 10, 09:26 Reply
          Certainement un Anversois si on cherche bien..! On se marre par tant de bêtises dans ces propos de flamingants frustrés... ;-)
        • Franck Pastor
          juin 11, 08:51 Reply
          @ Xavier Castille : van wie kwam die vraag: "Als jood, vrouw, migrant loop ik toch nog veel liever in Antwerpen dan in het Brusselse of niet soms?". Van U toch? Alstublieft, stel die vraag niet aan de verwanten van Oulematou Niangadou. Die was geen jodin maar wel een vrouw en migrant. En gedood alleen omdat een "vreemdeling" was, en ook de kleine Luna "omdat ze weende". Gedood door een "echte Vlaming" uit Wilrijk, niet door een allochtone Fransman uit Roubaix. Van Antwerpen heeft Brussel echt geen les in antiracisme te krijgen.
        • xavier castille
          juin 11, 19:13 Reply
          @ Franck Pastor Die vraag kwam inderdaad van mij. Nu blijf ik bij mijn stelling dat ik als jood, vrouw, migrant, homoseksueel liever in Antwerpen rondloop dan in Brussel. Deze boutade kwam enkel als reactie op het artikel. In geen enkel geval keur ik de misdaden van HVT of andere gestoorden goed. Wat ik echt laag, maar zeer laag bij de grond vind (gewoon een teken van domheid en/of niet beter weten) is het associeren van de moorden van HVT en de gevoerde politiek van vroeger of nu.
      • MUC
        juin 08, 21:11 Reply
        Joden in Antwerpen dragen hun typische kledij probleemloos. Gaan ze naar Brussel, dan doen ze hun keppeltje af. Gaan ze naar het Joods Museum in Brussel, dan komen ze niet meer terug.
        • Franck Pastor
          juin 10, 06:25 Reply
          Dragen de Antwerpse Joden ook hun "typische kledij" in Borgerhout?
        • MUC
          juin 13, 13:42 Reply
          Franck, Le "Quartier Juif" se trouve à côté et même partiellement à Borgerhout ! Je vous invite de visiter le "Delhaize" à la Turnhoutsebaan (en effet, à Borgerhout). On y vend des produits "Kosjer" et des produis "halal" . Pour le clièntèle locale : Musulmans et juifs.... Il y a dans le provinciestraat (Borgerhout) des magasins d'alimentation Juif (Kleinblatt) Marcel, Inderdaad. Volg het nieuws aub.
  10. MUC
    juin 06, 09:03 Reply
    Le mot "neger" vient de "negro" ( = noir). Souvenons-nous le livre de Jef Geeraerts "Ik ben maar een neger". Le mot "neger" était très courant, et même pas négatif. Aujourd'hui, on préfère "zwarte" (qui signifie la même chôse), mais qui ne ressemble pas au" nigger" des Américains, un terme raciste. Et entre nous ; l'imbécile qui avait écrit (avec de la craie ! pa 'peint' donc, Marcel !) le mot "negers" sur les murs de ce journaliste, qu'on le trouve. Un voisin ? Un passant ? Un jaloux ? L'ex de Verlinden qui se revenge ? Il y a d'autres actes racistes beaucoup plus dangereux, dramatique (Le musée Juif de Bruxelles, la police d'Anvers, ..). Verlinden a eu ses "ten minutes of faim". Au suivant.
  11. Capucine
    juin 06, 11:32 Reply
    Un jour,mon fils est tombe en amour pour une petite belge ,née ici et d origine du cœur du Congo,elle était noire noire noire comme dit Muriel Robin dans un de ses sketch ,elle venait très souvent a la maison et a fait un peu partie de la famille pendant deux ans . j ai souvent eu droit a des remarques désobligeante sous forme de conseils mélangés de pitié. j avais beau leur dire que tout allait bien ,ces gens la ne peuvent comprendre. j ai eu une remarque d une copine toute blonde,jolie,riche ,un peu snob ,elle m a dit :Alors,il est toujours avec sa zwette ,vous rendez vous compte que plus aucune fille ne voudront de lui apres ÇA!!!j ai souris en lui souhaitant bonne chance!Pauvre petite fille riche!
    • thomas
      juin 06, 14:54 Reply
      alors, beaucoup de racistes dans votre cercle sociale? Chez moi non
  12. Philippe
    juin 11, 17:27 Reply
    Un pied de nez à tous les couillons de francophones qui votent pour un politique flamand ! http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1914638/2014/06/11/Les-liberaux-europeens-esperent-accueillir-4-N-VA.dhtml
  13. MUC
    juin 12, 00:06 Reply
    Selon KNACK, ce monsieur Verlinden a été membre du VMO, il a fondé le précesseur du Vlaams Blok à Malinse, son grand-père a défendu des nazis, sa mère est membre du NVA, il a travaillé pour la Volksunie. Schone jongen !!!
    • Marcel Sel
      juin 12, 18:54 Reply
      Il n'y a pas plus honorable à mes yeux qu'un ex VMO qui devient antiraciste militant. Quant à la famille, je n'ai jamais admis qu'on rejette la faute de ses proches sur quelqu'un (sauf s'il s'en revendique).
      • MUC
        juin 13, 13:48 Reply
        Qui dit que ce monsieur Verlinder est devenu .... antiraciste militant ? Apparément, un de ses voisins ou le fou de village (wie anders weet hem wonen ?) a écrit (en craie) le mot "N....." sur sa maison. Sa femme noire l'a vu, et - bien chôqué mais avant de prendre une photo, dommage, ...." l'a nettoyé. Et voilà la première fois que Verlinden éctit à propos du racisme.... quand sa propre vie de famille semble d'être pénétrée par un petit raciste . pas vraiment un militant, je trouve. Tiens : l'histoire de ce monsieur Modrikamen qui allait jeter en prison les policiers d'Aartselaar ... pas de nouvelle , je suppose ? Tiens tiens... Ah oui, election time is over.

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