Je suis musulman, ou le slogan oublié.
La critique de l’islam est vive aujourd’hui. Souvent hypocrite. On traite les Européens de religion musulmane comme s’ils étaient étrangers. Si l’on a raison de pointer les défauts des religions (homophobie, inégalité de la femme dans le clergé, etc.), l’on ne peut partir du principe qu’elles sont incapables d’évoluer. Tous les cultes ont leurs progressistes. Stigmatiser l’islam en particulier va à l’opposé de l’intégration, du vivre ensemble, et du ciment national. Pourtant, samedi dernier, le premier ministre français Manuel Valls

