« Confessions d’un Serial Tweeter », mon nouveau poussin, est en librairie !
Confessions d’un Serial Tweeter est éclos. Chez Marque Belge. Après des mois de couveuse. Ben oui, il a bien fallu ça pour avouer mes petits crimes sur Twitter, et raconter la vie sur cette planète étrange habitée par des Twittos, des Trolls, des Followeuws, des Influents, des Égotwitteurs et même quelques Féïcebouquefwiendz égarés !
Avec sincérité mais non sans mauvais esprit (de Sel), je vous raconte l’addiction, la violence, la beauté, l’amitié et l’inimitié, les clashes, la nouvelle manière de découvrir l’info, au jour le jour. Circonstance atténuante : j’ai consacré quelques pages à guider le petit nouveau, le poui-poui, sur ce réseau plutôt élitiste qui dévoile parfois le pire de l’homme. Cette méchanceté quotidienne qui fait de vraies victimes.
Mais il fallait ajouter au dossier les pièces à conviction. Alors, j’ai relu mes 150.000 twits. Pour en retirer les plus drôles, cocasses, critiques. Déjà, voilà ma peine : ça fait six ans que je passe des heures à twitter chaque jour. Six ans que je m’oblige aux travaux forcés. Et tout à coup, cette question dérangeante : que reste-t-il de ces cent cinquante mille fois cent quarante caractères ? Soit vingt et un millions de signes ? Soit sept mille pages de magazine ? La très grande majorité de mes twits ne sont même plus visibles sur Internet ! Alors, tout ça, ce n’était rien que de l’entewtainment instantané ? Du pewsonal bwanding égocentrique et vain ? Ou est-ce qu’au moins certains twits ont encore un sens ?
J’ai donc refait tout le chemin. J’en ai retiré 487 twits qui me paraissaient encore pertinents, impertinents, drôles, actuels. Travail de forçat. J’en ai aussi retenu qui replongeaient dans l’actualité de l’époque. L’affaire DSK, la Crise belge de 2010-2011, l’arrivée du Pape sur Twitter. Au final, j’ai gardé 0,31329208 % de la production. Démontrant ainsi scientifiquement que dans 99,6867079 % des cas, l’activité des Twittos revient à écrire sur des Kleenex.
J’ai déplié les miens, je les ai remplumés, je les ai classés. Aphorismes 2.0.
Et voilà comment sont nées les confessions. J’avoue. L’occasion était trop belle, je connaissais le terrain. Mais je n’avais que de bonnes intentions : essayer d’un peu (me) (nous) comprendre. Et puis, j’ai des complices : sur Twitter, vous savez, m’sieur le juge, on est tous égo !
Confessions d’un Serial Tweeter, c’est chez Marque Belge, distribué par Interforum Benelux/CED Belles lettres (France), 15 €, dans toutes les bonnes librairies, en vrai ou en ligne.
L’œuvre en couverture est de Pascal Bernier.
REVUE DE PRESSE.
« Cette semaine, Marcel, [un polémiste come il en abondai dans la France du XIXe siècle] présente son nouvel ouvrage, Confessions d’un serial Tweeter. Un livre pour le moins origi- nal. Il n’est pas encore entré dans les mœurs qu’un auteur publie ses meilleurs tweets, à l’exception notable de Bernard Pivot, accro aux tweets en dépit de ses 80 ans. » (G.D.M., La DH)
« Un livre qui est aussi un recueil de bons mots, c’est plutôt amusant, agréable à lire. […] Si vous n’y connaissez rien du tout, vous ne vous ennuierez pas non plus en le lisant. » (Robin Cornet, RTBF)*
*J’avais d’abord écrit « Robin Corner ». Mais non, je n’ai jamais eu l’intention de le mettre dans le coin. Coin. Merci à Florence Hainaut de me l’avoir fait remarquer.
13 Comments
Salade
octobre 16, 11:47Salade
octobre 16, 12:08lievenm
octobre 16, 18:35Willy
octobre 19, 11:57Marcel Sel
octobre 19, 12:42u'tz
novembre 04, 14:40Marcel Sel
novembre 05, 20:21wallimero
octobre 19, 20:49u'tz
novembre 04, 20:14André Uni
novembre 10, 10:06u'tz
novembre 12, 23:23En novembre, je squatte Filigranes ! | UN BLOG DE SEL
novembre 10, 15:06Capucine
mars 17, 19:43