
Farah, 16 ans. La petite Gazaouie qui twitte sous les bombes.
J’ai des frissons. Les twits de la jeune « Farah Gazaouie » (@Farah_Gazan) sonnent si vrais, si proches. « Voici mon quartier. Impossible d’arrêter de pleurer. Je pourrais mourir cette nuit. » Je pourrais mourir cette nuit ! Une photo floue, mauvaise, accompagne le message : quelques arbres, au loin, un bout de maison, un ciel saturé de bombes éclairantes. Cette authenticité, cette simplicité dans le ton interpelle. Treize mille personnes ont retwitté le message en 24 heures. Son compte a pris plus
