
Le balek-gate. Ou la mort subite de la liberté d’opinion en Belgique
L’histoire est dingue. Comment, à partir d’une carte blanche de la journaliste Florence Hainaut dans Le Soir, est-on arrivé à clouer deux scientifiques expérimentées et compétentes au pilori du Conseil de l’Europe, pour harcèlement ? La question, polluée par l’intensité des échanges en réseaux sociaux, mérite un petit développement. Ceci n’est pas un article. Ceci est un dossier. Car l’affaire, gravissime, révèle l’état pitoyable de la liberté d’opinion en Belgique. Si elle apparaît favorable dans les indices nationaux, elle est