
Francken : non, messieurs les universitaires, on n’est pas en 1930, même pas en 1910 !
Quand 67 universitaires (et non pas « le milieu académique » comme l’a titré abusivement Le Soir) signent une lettre se référant au nazisme — « ce que nous vivons rappelle effectivement les pires heures de notre histoire (ou plutôt celles qui les ont immédiatement précédées) » —, un seul mot me vient à l’esprit : populisme ! Et un autre : hystérie. Comment, sans un effet de groupe furibard devenu incontrôlé, l’élite intellectuelle de notre société, y compris le doyen de la faculté de sciences politiques