
James Foley, un témoin. Pas une icône.
Depuis que le journaliste indépendant James Foley a été exécuté face caméra par un membre de l’État Islamique (je préfère ISIS, les deux S donnant plus de corps à l’épouvantable criminalité de cet État), c’est la folie sur les réseaux. Après d’innombrables articles faisant le portrait du malheureux, ma timeline Twitter est désormais envahie de selfies de personnes connues ou moins connues, avec le mot-clé #rememberingjim. Dans le meilleur des cas, ce sont des gens honnêtes qui expriment leur émotion.