
Guy Verhofstadt et Louis Michel : der Untergang.
C’est d’autant plus grave, ce qui arrive aujourd’hui, que Guy Verhofstadt incarnait le fédéralisme européen autant que l’antinationalisme. En cherchant à intégrer dans l’ALDE — le groupe libéral au Parlement européen — un parti qui n’avait rien à y faire et dont il avait lui-même fustigé l’extrémisme à de nombreuses reprises, le chef des libéraux ne s’est pas seulement décrédibilisé lui-même. Il a aussi décrédibilisé l’antinationalisme, une Europe fédérale, et les partis traditionnels. La politique s’en sort salie, « Bruxelles », meurtrie.