Quand la retraite des députés ne dépote plus, faut pas dépiter les salariés.

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Image Pixabay CCO. (http://pixabay.com).

En grande pompe, et très fier de lui, le président de la Chambre Siegfried Bracke (N-VA) a annoncé un profond changement de la retraite des députés belges. Ils ne pourront désormais plus partir qu’à 65 ans (et à 67 ans en 2030), et devront avoir 45 ans de service dans un ou plusieurs de nos nombreux parlements pour prétendre à une retraite complète. Problème, la décision n’a pas été prise après un débat dans nos parlements et un vote, mais de façon assez peu démocratique, par un accord entre présidents.

Et surtout, ce recul de l’âge de départ ne concerne aucun des parlementaires qui siègent aujourd’hui ou ont siégé par le passé. En pratique, seuls les nouveaux élus (à partir de 2019, donc) devront partir à l’âge légal pour tous.

Siegfried Bracke a le culot de justifier cela par le fait qu’on ne change pas l’âge de la retraite et les avantages déjà promis aux députés en place. Cette logique est exactement à l’opposé de celle que sa majorité a imposée aux 4,5 millions d’autres travailleurs, pratiquement sans exception : ceux qui ont connu les régimes de pension précédents voient en effet l’âge de leur retraite reculer — celui ou celle qui pensait pouvoir partir à 62 ans a appris brusquement qu’il devrait travailler jusqu’à 65, 66 ou 67, selon son âge. Et le bonus pension s’est envolé.

Cette mesure privilégie donc les parlementaires actuels qui, eux, préservent leurs droits à une retraite à 55 ou 62 ans. Un double langage dur à avaler dans la société en crise. Un affront.

Le privilège qui tue.
On revient néanmoins d’encore plus loin : jusqu’en 2014, les parlementaires bénéficiaient d’un super banco : ils pouvaient partir à la retraite à 55 ans, et s’ils avaient passé 20 ans dans un parlement, ils bénéficiaient d’une retraite complète maximale (globalement entre 3 000 et 4 000 € nets par mois). De quoi faire rougir l’employé ou l’indépendant qui, après plus de 40 ans de carrière, dépasse à peine les mille euros et voit aujourd’hui sa carrière nécessaire s’allonger brusquement.

Au contraire, à 55 ans, après une seule législature de 4 ans (à l’époque), le parlementaire d’avant 2014 pouvait déjà espérer une retraite brute de quelque 1100 euros (1/5e d’une retraite complète de 5 400 € par mois). En net, ça fait à peu près pareil, on est sous le minimum imposable. En gros, vous travailliez normalement jusqu’à 51 ans, vous vous faisiez élire, et quatre après, youpie, la quille ! Même si c’était une assez petite quille.

C’est le gouvernement Di Rupo (socialistes, centristes et libéraux) qui a mis fin à ce privilège trop voyant en ces temps difficiles pour tant de Belges, passant de 55 ans à 62 ans (l’âge normal de la retraite pour tous à cette époque) et imposant 36 ans de carrière au Parlement pour obtenir une retraite complète. Sachant que peu de politiques passent autant de temps sur leurs strapontins — Laurette Onkelinx, ciblée par Siegfried Bracke, n’en est qu’à 29 ans. Mais déjà au moment de cette réforme, seuls les nouveaux députés — ceux qui n’avaient jamais siégé avant 2014 — étaient concernés par le recul de l’âge de la pension. À noter toutefois qu’à l’époque, il n’était pas question de reculer l’âge de la retraite pour la population.

Le superbanco banque encore.
Pour qu’on comprenne bien, ces deux réformes signifient qu’un-e député-e qui siégeait depuis 10 ans en 2014 et siège toujours au Parlement aujourd’hui, a gardé le droit de prendre sa retraite à 55 ans. Mais le calcul est un rien plus complexe : il ou elle ne touchera que 10/20e (les 10 ans de la situation précédente, retraite complète pour 20 ans de service) plus 2/36e (2 ans sous le nouveau régime, depuis 2014 : retraite complète pour 36 ans de service).

Autre exemple. Si la mesure des 45 ans s’appliquait dès ce mois-ci (les textes ne sont pas encore définitifs) et que le ou la parlementaire prenait sa pension en 2019, il ou elle toucherait alors 10/20e (jusqu’en 2014) plus 2/36e (jusqu’en 2016) plus 3/45e (de 2017 à 2019 inclus). Pour une retraite brute complète de 5 400, ça nous donnerait 3 733 € bruts/mois. Ce(tte) député(e) aurait une franche bonne pension, mais serait loin d’une retraite de parlementaire complète comme celle des vieux de la veille, pour laquelle il faut désormais avoir été élu-e 9 fois, ce qui est rarissime. Il ou elle serait même loin du maximum possible pour un-e haut-e-fonctionnaire, d’environ 6 200 bruts par mois, sauf cumul, bien sûr.

Il y a donc bel et bien une réduction de la pension de tous les députés qui n’avaient pas 20 ans de service en 2014. Cela dit, il ne serait pas possible de réduire une pension déjà entièrement constituée, même s’il n’a fallu que 20 ans pour l’obtenir à l’époque. En même temps, le droit de partir à 55 ans est préservé pour plus de la moitié des députés fédéraux, et celui de partir à 62, pour tous !

Notons que ce droit n’est pas une obligation. Le fait est que nos « grand-e-s » député-e-s d’antan n’ont pas souvent tiré profit du vieux système. Ainsi, l’un des rares parlementaires qui pourraient aujourd’hui justifier 45 ans de carrière dans nos aréopages est Herman De Croo (Open VLD) — un recordman. Il est né en 1937 et en poste depuis 1968, excusez du peu. Selon les règles en vigueur avant 2014, il pouvait déjà partir à la retraite en 1992 (il y a un quart de siècle !) avec, dans la poche, une pension complète maximale. Les années qu’il a passées depuis au Parlement n’ont pas augmenté sa retraite d’un iota. Il a donc fait usage de ce droit excessif en bon père de famille.

Bien sûr, son revenu de député reste très supérieur à celui de la pension maximale autorisée (vers les 6 200 euros) et l’on peut dire qu’il en a tiré le meilleur profit. Mais on peut aussi mettre sa ténacité sur le compte du virus de la politique que l’on dit résistant, et même héréditaire, dans la famille De Croo. À vérifier…

Antisocialist tot in de kist.
Mais même s’il disposait de cet exemple magistral dans sa propre majorité, Siegfried Bracke a plutôt, et avec délectation, pris l’exemple de Laurette Onkelinx (PS) sur les ondes, histoire probablement de rappeler qu’elle est en place depuis des lustres et de faire croire que ça se passe comme ça (uniquement) chez les socialos. Laurette fait pourtant figure de débutante face à Herman. Née en 1958 et mandataire depuis 1987, elle aurait en effet pu prendre sa retraite en 2013, sachant qu’elle avait rempli son quota-pension dès 2007 et qu’elle avait l’âge requis. Elle non plus n’a pas souhaité raccrocher à 55 ans. Là aussi, un virus politique traînerait dans la famille.

Histoire de faire preuve d’élégance, Bracke aurait aussi pu chercher un exemple dans son propre parti – moins concerné. Karim Van Overmeire, ex-député Vlaams Belang passé à la N-VA, a commencé à la Chambre en 1991, pour siéger ensuite sans interruption au Parlement flamand, dès 1995. Né en 1964, il n’aura 55 ans qu’en 2019, mais de 1991 à 2011, il avait déjà couvert la carrière nécessaire pour une pension complète. Il peut donc joyeusement profiter du privilège dans trois ans. Cela dit, il est plus probable qu’il reste lui aussi. Pourvu qu’il soit réélu.

Ou alors, Bracque aurait pu évoquer Geert Bourgeois, ex-président de la N-VA et ministre-président flamand, député et/ou ministre depuis 1995, né en 1951. Il pouvait quitter le monde du travail politique en 2006, mais avec seulement une demie-pension (11 ans sur 20). S’il partait aujourd’hui, il aurait une retraite quasi complète. (19 ans sur 20 sous l’ancien régime et 2/36e sous le nouveau). À noter aussi que ses activités précédentes pouvant se cumuler, il est probable qu’il soit déjà au plafond-retraite. Là aussi, la bactérie du pouvoir est donc bien résistante.

Les privilégiés chambrés.
Mais voyons les autres, moins connus, et parfois en place pour cinq ans seulement. Si l’on se penche sur la seule Chambre des Représentants, un tiers des députés est là depuis au moins 2007 et a d’office 7/20e et 2/36e, soit 2 200 € brut de retraite constituée. D’ici la fin de la législature, ils auront dépassé le plafond du privé et pulvérisé celui des indépendants. Déjà pas mal.

Toutefois, la moitié des députés fédéraux actuels n’a pas eu de mandat à la chambre au cours des deux législatures précédentes. Quoique certains viennent d’un parlement régional ou communautaire, ou du Sénat, ou ont déjà eu un mandat auparavant. En clair, moins de la moitié de nos représentants fédéraux actuels est donc concernée par la réforme de 2014 et ne pourront partir qu’à 62 ans (comme tout citoyen).

Rien qu’à la chambre (150 députés), en trois législatures, c’est en fait la bagatelle de 350 députés qu’on a vu défiler. De ceux-là, 275 ont droit à la retraite à 55 ans, 75 attendront 62 ans, et aucun ne devra patienter jusqu’à 67 !

Au final, le changement est au niveau du portefeuille : ceux qui sont en poste depuis moins de 20 ans ne pourront plus compter sur une retraite aussi généreuse par rapport aux années accomplies. Laurette Onkelinx, Herman De Croo et Karim Van Overmeire s’en fichent : leur retraite est déjà au maximum. Mais même Siegfried Bracke — soyons justes — y perdra : il n’a accompli qu’un cinquième de son parcours sous le régime 20 ans (de 2010 à 2014), et une raouette sous le régime à 36 ans (de 2014 à 2016 inclus). Ayant 55 ans depuis 2008, il peut partir à la retraite quand il veut. Mais elle serait plus maigre. Même si ses 29 ans à la VRT doivent aussi valoir leur pesant de cacahuètes, il n’a clairement pas élaboré le nouveau système à son bénéfice.

La démocratie dépitée ?
Tout cela étant dit, il reste la nécessité pour toute démocratie de s’assurer la présence d’un maximum de talents en politique. Et la rémunération est, jusqu’à un certain point, un critère de recrutement de bon personnel. Les salaires de nos dirigeants et représentants restent peu attractifs par rapport à ceux du privé. Dans ce cadre, une retraite plus avantageuse (deux à trois fois celle du privé) est évidemment un plus. Même si, comme les retraites sont imposées, au final, ils n’auront pas beaucoup plus que 3 000 à 3.500 euros net par mois. Confortable, luxueux, mais pas nabab. Bref, c’est un incitant comme un autre.

Mais l’argent est-il l’incitant idéal ? On peut se demander si les partis qui demandent à leurs députés de rétrocéder une partie importante de leurs émoluments sont si dépourvus de talents, ou si leurs représentants sont au contraire plus motivés par le bien public que par l’argent qui va avec la fonction. Sauf que, parfois, à l’arrivée, cet engagement provoque de véritables cas de détresse qui donnent une toute autre image du député. C’est le cas, par exemple, chez Ecolo. Un parti où l’on constate qu’après une législature, certains anciens mandataires ont carrément du mal à retrouver du travail.

C’est là que l’on découvre qu’une étiquette politique, même verte (!), peut être un frein à l’emploi ! De quoi se demander ce qui traîne dans la tête de certains employeurs. C’est de là qu’est née l’idée d’un droit au chômage pour anciens députés. Après tout, ils ont travaillé pour le bien commun, il est inadmissible qu’ils le paient en tombant sous le seuil de pauvreté. Et sur cette mesure peut-être plus importante que la retraite (mais moins populaire), Siegfried ne s’est pas braqué : ce droit est désormais prévu dans le lot de nouvelles mesures.

Si on peut râler parce que nos élus ont une (très) bonne retraite et parce que Bracque a eu des mots pour le moins maladroits envers les salariés et a forcé sur le PS, force est de reconnaître que d’autres points de la réforme vont dans le bon sens. Même s’ils n’ont pas autant fait parler d’eux. Comme quoi notre Siegfried peut se trouver, selon les jours, d’un côté ou de l’autre de la célèbre ligne. Non pas celle qui séparait les Allemands des Français. Mais celle qui sépare l’affront de la justice.


N’hésitez pas à contribuer à la constitution de mon complément de retraite d’indépendant à raison de deux euros minimum !

 

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15 Comments

  1. u'tz
    septembre 17, 01:18 Reply
    «à 55 ans, après une seule législature de 4 ans (à l’époque), le parlementaire d’avant 2014 pouvait déjà espérer une retraite brute de quelque 1100 euros (1/5e d’une retraite complète de 5 400 € par mois).» chouette c'est bien assez pour rentrer au maroc, merci sigfried
  2. Rivière
    septembre 17, 11:44 Reply
    Vous vous attendiez à quoi franchement ? Il n'y a que les extrémistes religieux bizarres qui s'autoflagèlent... et encore, jamais en public car, là, ils préfèrent élever des bûchers pour leurs opposants !
  3. Georges-Pierre Tonnelier
    septembre 17, 12:21 Reply
    Je pense aussi qu'il est une bonne chose de prévoir le droit aux allocations de chômage pour les parlementaires sortants, étant évident qu'une étiquette politique, a fortiori d'un parti plus marqué idéologiquement, est un frein à l'emploi. C'est un comble d'avoir été parlementaire et d'ensuite devoir aller pleurer au CPAS (s'il veut bien apporter son aide) car on reste sans emploi une fois son mandat terminé...
  4. Philippe
    septembre 19, 09:46 Reply
    Avec un revenu de base suffisant et qui évolue positivement en fonction de ce qu'on a apporté comme valeur ajoutée à la société, on pourrait supprimer les retraites (plus besoin vu qu'on a déjà un salaire à vie). Et le problème ne se poserait plus.
  5. guypimi
    septembre 19, 11:40 Reply
    Mais la NVA est vraiment l'allié objectif du PS et surtout du PTB . Qui peut encore en tant que francophone envisager de voter pour un parti qui risque ( malgré ses dénégations réitérées ????) de s'allier à de tels fossoyeurs des libertés fondamentales et de l'éthique.
  6. Dominique
    septembre 19, 20:39 Reply
    Ok, personne ne peut être content de ce que bon nombre de députés bénéficient d'une retraite plus avantageuse que celle de la population. La rétroactivité du nouveau règlement de retraite aurait été souhaitable mais pour cela, il fallait réellement que les 2 Chambres soient consultées et émettent un vote favorable. Cela aurait duré des mois (des années?) sans compter les calculs politiques qui auraient pu tout faire capoter. Abandonner la rétroactivité et donner un os à ronger aux parlementaires (droit de chomage) garantissaient une mise en oeuvre rapide de la réforme. Dommage pour les jeunes députés qui arriveront ou resteront après 2019? Oui, ce sera aussi au parlement la génération sacrifiée comme ce l'est déjà dans la société: subir le chomage ou payer un max. d'impôts et de cotisations sociales pour entre-autre payer les régimes retraites actuels trop avantageux et se retrouver à 67 ou 70 ans enfin à la retraite et toucher une pension de l'ordre de l'allocation de survie.
  7. François
    septembre 20, 21:16 Reply
    Il est commun de penser parmi la population que nos parlementaires ou ministres sont trop payés. C'est vrai ! De prime abord, ils touchent plus que la sympathique madame qui nettoie mon bureau. On constate des différences salariales qui peuvent aller du simple au quintuple; voir plus. Je reconnais que c'est injuste, d'autant que le "job" n'a pas l'air de les tuer à la tâche vu que certains des plus connus dépassent largement l'age de la retraire qu'on impose aux salariés, et ce sans avoir la moindre marque des affres du travail salarié. Bref, et ça fait partie du phénomène social de rejet du monde politique qui démontre majoritairement son indifférence pour l'électeur dès que les élections sont passées. Donc, la bonne idée est de mettre ces privilégier au pas (naturellement pas ceux en place; effet non rétroactif de la loi). Maintenant, nous allons faire abstraction des belles théories pour en venir ou revenir à la réalité. Si demain je me trouve élu et que mon destin dépend de ma réélection et que je sais que je vais peut-être perdre, j'ai tout intérêt à utiliser mes contacts pour éviter le "CPAS". Attention, surprise ! Je risque de bosser non plus pour mes électeurs, mais pour un lobby qui va me filer un poste au CA de sa boîte après la fin de mon mandat ... Dans la vraie vie, c'est déjà le cas pour une partie du personnel politique (l'exemple actuel étant un certain Bar... qui va bosser pour GS ...). C'est l'histoire qui nous apprend que si les politiciens ne sont pas un minimum bien payés, la corruption ne fera qu'augmenter. Donc, quel et le choix logique à faire, sachant que déjà les mieux payé sont des vendus, les mettre rapidement au chômage ou leur filer des indemnités qui leur assurent un salaire décent même après un seul mandat? Traduction : "bosser pour la populace ou sucer à fond une multinationale pour se faire un max de pognon"? Je vous laisse réfléchir... Je désire aller plus loin en prenant la défense de l’indemnité des élus (je n'en suis pas un ... pour info); auriez-vous envie qu'un personnage public qui aurait représenter la Belgique au niveau international se retrouve à faire la manche et que les journaux étrangers en fassent la une (pour info, c'est arrivé en Pologne à Lech Wałęsa.qui s'est retrouvé à la "mine" après avoir été président (bonjour le déshonneur pour le pays; qui a rattrapé le coup...)? Conclusion, si les belges veulent vraiment que leurs représentants roulent en Lada, il ne faudra pas venir pleurer pour les sucettes à l'anis des ... Moralité, que nos politicards soient parfois des putes ne mérite pas qu'on force les "honnêtes" qui sont sur la ligne du rasoir à le devenir. Au final, on a tous notre idée de ce que doit être la démocratie.Bonne réflexion à tous!
  8. Renal de Waterloo
    septembre 21, 08:17 Reply
    Une nouvelle intéressante: le CVP nouveau est arrivé! Encore quelques déclarations flamingantes pour la galerie ainsi que quelques colloques bidons sur les thèmes habituels ("Vlaanderen in Europa", "Geldstroom naar Wallonie",...) mais la NVA est devenu le nouveau parti de pouvoir flamand (et "belge" par extension vu que les deux ensembles se confondent politiquement et économiquement...). L'ADN de la NVA, selon l'expression consacrée, a muté très rapidement: on est reparti pour un tour de Belgium...
  9. Salade
    septembre 21, 12:23 Reply
    pour ça la droite était sur la balle: http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/les-cpas-doivent-denoncer-les-fraudeurs-selon-philippe-de-backer-5757c11635702a22d821a9c4 pour ça par contre: http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_vers-une-suppression-de-l-inspection-sociale-des-magistrats-denoncent?id=9410063 où quand la "mise en conformité avec l'europe" est une aubaine pour la droite!! en fait, la droite adore le travail au noir.
  10. Salade
    septembre 22, 17:30 Reply
    Semaine de la mobilité des piétons et des wagons à la SNCB: Aujourd'hui 22/9 j'ai changé 4 fois de quai entre la voie 5 et la voie 6 à Namur en montant et descendant les escalier suite à des affichages et annonces sans cesse erronés. De plus, plutôt que de classiquement faire partir, après découplage, l'avant du train se trouvant voie 6 pour former mon train, la SNCB a préféré faire jouer la mobilité des wagons càd découpler l'arrière du train voie 6 et reculer cette partie jusqu'au prochain aiguillage, pour le ramener ensuite voie 5, occasionnant ainsi globalement à mon train, qui doit pourtant démarrer le plus tôt des deux, un retard de 10 min!
  11. Salade
    septembre 22, 18:49 Reply
    4,2 milliards de dettes au fédéral 640 millions de dettes à la région wallonne donc gestion de gauche ou de droite c'est pareil: il n'y a pas de bonne gestion chez nos politiques!
  12. Salade
    septembre 23, 14:03 Reply
    il faudra qu'on m'explique: http://www.7sur7.be/7s7/fr/1773/Festivals/article/detail/2796790/2016/07/15/Pas-de-mesure-de-securite-supplementaire-a-Dour.dhtml http://www.lalibre.be/actu/belgique/le-budget-securite-des-24-heures-velo-depassait-de-20-000-euros-a-100-000-euros-57e509efcd706759d532f9a4
    • Salade
      septembre 24, 16:32 Reply
      http://www.lavenir.net/cnt/dmf20160924_00885588/fusillade-dans-un-centre-commercial-des-etats-unis-au-moins-trois-personnes-tuees Interdire les centres commerciaux!
      • Salade
        septembre 26, 11:10 Reply
        classez ces événements par ordre d'impact sur le terrorisme: 1) http://www.lesoir.be/1321300/article/economie/2016-09-19/60-des-armes-wallonnes-vendues-en-arabie-saoudite 2) https://fr.sputniknews.com/france/201607201026824617-france-daech-libye-terrorisme-lutte/ 3) interdition des 24h velo
  13. vince001
    septembre 26, 07:17 Reply
    Quand on les entend parler, ils sont tous la solution, mais aucun ne bouge car alors il reçoit tous les autres sur le dos.Ces gens tournent en rond et font tourner toute la société en rond. Leur blabla habituel n'est que conditionnement et lavage de cerveau. La Belgique est très loin de toute notion démocratique.Gardez votre esprit libre hors de tous ce brouhaha inutile, remplissez vous la tête d'art et le coeur d'amour et vous aurez meilleur moyen de les combattre.C'est l'art qui a de tout temps tire les sociétés vers le haut, et non la politique

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