Bart et les médias flamands : finie l’idylle ?

Capture d’écran 2014-04-05 à 13.31.03Autrefois chouchou des médias flamands, Bart De Wever doit désormais faire face à la critique « comme tout homme politique », précise Ivan De Vadder. « Il a mangé son pain blanc », ajoute ce journaliste politique de la VRT. Alors, finie l’idylle ?

Article paru dans M… Belgique le 21 mars 2014. 

Bien des journalistes du Nord ne reconnaissent qu’à demi-mot qu’ils auraient été trop « coulants » avec Bart De Wever par le passé. Leen Vervaeke, une journaliste flamande au Volkskrant qui a observé la presse du Nord depuis Amsterdam jusqu’en 2011, est plus franche : « Parfois, je ne pouvais pas en croire mes yeux ! Des formules comme ‘il y a deux démocraties en Belgique’ étaient reprises telles quelles comme si c’était un fait ! » Pour Dave Sinardet, politologue à la VUB, « les médias étaient effectivement friands de Bart De Wever et ont contribué à le ‘faire grandir’ en l’invitant souvent dans des programmes populaires et des débats. C’est un ‘bon client’ qui passe très bien en télé et son humour rugueux plaît beaucoup. » Rien à voir, donc, avec un « complot » ou une préférence politique de la presse flamande « qui n’est pas monolithique, ainsi, De Morgen a toujours été très critique envers Bart De Wever », insiste Ivan De Vadder. Pour lui, le succès de De Wever auprès des médias s’explique surtout par une certaine fraîcheur. « C’est très attrayant pour un journaliste, c’est le ‘petit nouveau dont on parle’ et puis, il amenait une cohérence. Cela a interpellé le public et donc, la presse. Avec le temps, la plupart d’entre nous ont découvert qu’il y avait aussi des failles dans l’argumentation de la N-VA. » 

De Slimste mens
Pour Dave Sinardet, « certains journaux étaient en plus ravis de trouver un nationaliste flamand convaincant, capable d’écrire une chronique de qualité. » Comme Leen Vervaeke, il note toutefois des excès d’enthousiasme : « À un moment donné, on cherchait n’importe quel prétexte pour l’inviter. On lui demandait son avis sur tout et n’importe quoi — en vrac dans une même émission : sur une série documentaire sur la Wallonie, sur un reportage sur De Slimste Mens, sur la baisse des subsides pour le pèlerinage de l’Yser… » Jörgen Oosterwaal, rédacteur en chef de Knack, ajoute : « Aujourd’hui, les médias sont plus en phase avec leur audience qu’autrefois. C’est une bonne chose en soi, mais certains journaux en abusent, courant derrière le succès par tous les moyens. Jean-Marie Dedecker, Steve Stevaert, Leterme ou De Wever ont profité de ce phénomène. »

«Certain journaux courent derrière le succès par tous les moyens» (Jörgen Oosterwaal)

Cet « enthousiasme flamand », qui étonne en Belgique francophone, ne nous est pourtant pas étranger : il rappelle l’engouement de la presse française pour Ségolène, Strauss-Kahn ou Balladur, tous annoncés présidents bien avant l’heure, et à tort. Ce journalisme plus « spectaculaire » explique peut-être l’intérêt des Belges francophones pour la politique française. Et si certains « Wallons » en déduisent un peu vite que la presse du Sud serait plus rigoureuse que celle du Nord parce qu’elle ne s’enthousiasme pas en chœur pour un seul et même personnage, on a peut-être le défaut inverse : on a l’impression que règne en communauté française un star-system politique, avec quelques bons clients indétrônables dans chacun des quatre grands partis, et que les nouvelles têtes politiques ont bien de mal à faire parler d’elles.

CD&V : de trein der traagheid ?
Toujours est-il que ces engouements exclusifs finissent tôt ou tard. Idem pour Bart. Retour de manivelle ? Pour Ivan De Vadder, ce serait plutôt une évolution sur le long terme. « Petit à petit, la N-VA a accédé au pouvoir, au gouvernement flamand, à Anvers… C’est là que les journalistes se sont rendu compte que certaines réponses restaient obstinément confuses, comme le sens exact à donner au mot confédéralisme. Il y a aussi le fait que les autres partis flamands ont mis du temps à se réveiller. Quand ils sont arrivés avec du contenu, un message cohérent, eh bien, la presse a suivi ! » Di Rupo y a-t-il contribué ? Difficile à dire, mais Ivan De Vadder note que quand le CD&V et l’Open VLD se sont mis à soutenir l’action gouvernementale, « les journalistes ont relayé ». 

Leen Vervaeke nuance : « la ‘marche sur l’Hôtel de Ville’ [après la victoire de la N-VA à Anvers] et l’intégration de nombreux membres du Vlaams Belang ont probablement joué aussi » dans la fin de l’état de grâce. Daniël Termont, bourgmestre socialiste de Gand, avait assimilé cette « marche » aux « années trente », une déclaration qui a fait couler beaucoup d’encre en Flandre, et pas toujours en faveur du président de la N-VA ! Mais pour Dave Sinardet, le changement d’attitude envers De Wever s’explique plutôt par des évolutions politiques : « En 2010, les partis flamands négociaient ‘ensemble’ [contre les partis francophones]. Le SP.a était au gouvernement flamand avec la N-VA. La ligne de front la plus importante opposait donc la N-VA et le PS. Logiquement, la presse flamande relayait plutôt l’interprétation de la N-VA, la seule des deux formations à se présenter en Flandre. Aujourd’hui, la donne a changé parce que la ligne s’est déplacée : la N-VA s’oppose aux partis traditionnels flamands, qui ont plus tendance à réagir — tant officiellement qu’en ‘off’ — lorsque la presse a tendance à trop relayer le point de vue de la N-VA. »

Te bekende Vlaming ?
Il y a aussi l’effet pervers de la notoriété. Toutes les stars politiques sont passées par là. Une fois « arrivées », elles ont moins besoin de la presse, sont sur-sollicitée et deviennent sélectives. Les journalistes n’apprécient pas toujours. En plus, souligne Jörgen Oosterwaal, « la N-VA a toujours réagi un peu hystériquement à la critique. Bart De Wever est par exemple entré en conflit ouvert avec Humo après un dossier sur les négociations fédérales qui lui était plutôt défavorable. » Dave Sinardet abonde : « Il a eu des conflits avec beaucoup de médias au fil des années. À un moment donné, le parti a refusé d’encore parler avec Het Nieuwsblad et il y a eu un clash avec De Standaard qui avait titré à la une ‘pas de T-shirt homo au guichet [anversois]’. » Mais Bart De Wever garde certains privilèges : « Après un tollé à la N-VA, les rédacteurs en chef du Standaard se sont sentis obligés de publier un article pour justifier leur choix de titre. C’est vrai que ce choix pouvait poser question, mais c’est souvent le cas ! Seulement, quand c’est au désavantage d’autres politiciens, ça n’entraîne pas une telle controverse et on ne publie pas de justification officielle ! » 

«Après, on reproche aux politiciens de parler de Bart De Wever…» (Dave Sinardet)

Cette relation difficile entre De Wever et les médias fut illustrée par un étrange article dans Knack, à la veille des Communales de 2012. Cette semaine-là, les lecteurs du magazine découvrirent une « interview » de Bart De Wever où toutes les réponses étaient laissées en blanc parce que le président de la N-VA avait refusé de répondre au journaliste Stijn Tormans. Venant d’un « journal de droite », comme l’écrivait à l’époque Leen Vervaeke, le geste a marqué les esprits — et énervé Bart De Wever. Certains ont pu l’interpréter comme un tournant. Mais ce n’était qu’un révélateur. Mieux, Jörgen Oosterwaal rappelle que « le rédacteur en chef du magazine était à l’époque Johan Van Overtveldt, aujourd’hui tête de liste N-VA aux européennes ! » Et Jörgen de préciser qu’il n’aurait pas agi comme son prédécesseur : « En tant que rédac’chef, j’aurais au contraire tout fait pour éviter une telle escalade, appeler De Wever, par exemple ».

Trop is te veel
Aujourd’hui, ce dernier serait donc « devenu » un politicien comme un autre pour la presse flamande. Au point que Leen Vervaeke trouve qu’il y a exagération dans l’autre sens : « Reprendre trois fois la même critique dans le même journal, c’est exagéré. Une fois, c’est bon, on a compris ! » Dave Sinardet trouve aussi que la presse est généralement plus critique, mais qu’il y a encore un excès d’attention. Ainsi, Terzake invitait récemment Gwendolyn Rutten (Open VLD) et Wouter Van Besien (Groen) et leur soumettait un reportage sur… Bart De Wever annonçant qu’il serait tête de liste à la chambre. Pas franchement un scoop… « Puis on a demandé aux deux politiciens ce qu’ils en pensaient, et ensuite, on est allé au siège du PS, où l’on a posé la même question à… Paul Magnette ! Après, on reproche aux politiciens de parler tout le temps de Bart De Wever et pas de leur propre programme ! », ironise le politologue.

Il y a enfin un anachronisme qui ne va pas simplifier la relation du parti nationaliste avec la presse. « La N-VA ne communique toujours pas comme un grand parti et continue à se présenter comme un outsider qui a du mal à accepter la critique », s’étonne Ivan De VadderSinardet confirme : « Le sentiment que ‘tout le monde est contre nous’ est dans l’ADN du Mouvement flamand. La N-VA se présente encore comme un parti antisystème, contre ‘le régime’ ou ‘l’establishement’, alors qu’elle est au gouvernement flamand et dirige plusieurs communes, dont Anvers ! Mais pour partie, cette attitude est aussi stratégique : elle est attrayante électoralement parlant. »

Reste à prendre bonne note de la conclusion de Jörgen Oosterwaal : « Je pense que les médias flamands sont néanmoins plus objectifs que les Francophones quand il s’agit de BDW. Mais il y a une évolution dans les deux sens. C’est une bonne affaire». Message reçu, Jörgen. On espère ne pas avoir démérité…

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0 Comments

  1. Philippe
    avril 08, 14:26 Reply
    Est-il bien normal de devoir mendier le respect du droit international en Belgique ou plutôt en Flandre ? Source: http://www.lalibre.be/actu/belgique/la-minorite-francophone-de-flandre-se-remet-a-esperer-5342f4143570d35ee3e915d1
    • thomas
      avril 09, 11:25 Reply
      Le nombre de wallons d'origine flamande est bien plus élevé que le nombre de francophones de Flandre ou de flamands francophones. Dans les années 30 il y avait tant d'"îlots" néerlandophones en Wallonie que le PS et les libéraux ont exigé l'unilinguisme de la Wallonie (et le bilinguisme de la Flandre, evidemment). Oui oui, le français était menacé, vite, assimilons ces barbares! Finalement, le prix pour obtenir leur unilinguisme était l'unilinguisme de la Flandre. N'est-ce pas du fairplay, Philippe? Ou est-ce que la langue française a toujours droit à un peu plus de privilèges que les autres? Faut pas pleurnicher donc, comme les centaines de milliers de Flamands en Wallonie qui se sont intégrés sans pleurnicher (mais qui sont les vrais caliméros dans ce pays??) Et même si quelques petites communes autour de Bxl étaient devenus légèrement majoritairement francophones dans les 20 ans qui précédaient le tracé de la frontière linguistique, combien de communes ou îlots presque entièrement néerlandophones en Wallonie avaient été brutalement francisés auparavant? On ne les entend plus ces gens, aujourd'hui ils parlent français, votent majoritairement PS et jouissent de l'excellent enseignement de la Communauté française de Belgique. PS: à cette époque, le racisme et les insultes qu'ont dû subir ces migrants flamands de la part des wallons (les gens, les médias, le monde politique,...) mériterait aujourd'hui une vive condamnation de l'ensemble des instances internationales. PPS: Les événements à Louvain d'il y a 50 ans étaient une conséquence de cette choix des hommes politiques wallons. Pas de néerlandais en Wallonie? Pas de français en Flandre alors. Tit for tat, philippe. http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2013/03/12/vlaamse-migranten-in-wallonie-veelzijdige-thematiek
      • Philippe
        avril 09, 18:10 Reply
        Faut il encore en rajouter ? Faut il encore leur répondre ? 1° pour ce qui est du combat pour l’unilinguisme, celui-ci est flamand ! C’est toujours les même mythe flamands que si l’on a créé des régions unilingues, c’est parce que les francophones l’ont voulu. On est convaincu de cela en Flandre. La thèse flamande veut qu’en 1932, les Flamands ont proposé un système de bilinguisme généralisé aux francophones et que ces derniers l’ont refusé. C’est doublement erroné. D’abord, cette thèse donne l’impression qu’on a inventé les régions unilingues en 1932, alors que celles-ci étaient déjà présentes dans la loi de 1921 et même, en gestation, dans la loi de 1878. Les régions unilingues n’ont donc pas été créées à cause d’un refus francophone datant de 1932. Ensuite, le projet flamand à l’échelle des institutions locales ou décentralisées n’était pas du tout un combat pour le bilinguisme, mais bien pour la reconnaissance exclusive du néerlandais en Flandre, seul moyen de donner sa juste place au néerlandais. Entre 1880 et 1914, la Flandre remporte à peu près tous les combats qu’elle mène pour sa langue au Parlement. les Wallons n’avaient pas cette majorité au Parlement dont les Flamands, qui la possédaient, ont fait l’instrument quasiment déterminant de leur succès, d’autant que les Flamands étaient appuyés par tout le catholicisme belge écrasant en Flandre, minoritaire, mais parfois de peu, en Wallonie (40% des voix pour les catholiques en 1912). Or le combat flamand, appuyé (ou toléré) par toutes les forces conservatrices belges (sauf les libéraux), au-delà de son ancrage légitime en Flandre, se diffusa au-delà de la Flandre. C’était une manière pour les politiques et notables flamands (tous francophones mais flamands) de l’époque de s’imposer définitivement en Wallonie. De plus cette langue (peu ou pas unifiée) fut imposée sans le consentement wallon (1921, 1938, 1962) du simple fait de leur minorité. Le prix payé par les Wallons (et des Bruxellois) à cet égard ne cessa de grossir, pour des injustices qu'ils n'ont pas commises ou dont on peut franchement relativiser la gravité. Toutes les lois flamandes ne visèrent pas que la Flandre, étant bien entendu qu’imposer l’unilinguisme en Flandre (comme cela se décidera en 1921 par les seuls Flamands majoritaires), c’était déjà une manière de changer le pacte linguistique originel. C’était une façon de contraindre au bout du compte les Wallons à adopter le bilinguisme français/flamand institué en Flandre depuis longtemps, mais inconnu en Wallonie.Quelle que soit la légitimité du combat flamand, ce fut déjà une manière de rompre un contrat national portant sur une langue commune que les Wallons ne possédaient pas tous (loin de là !), en 1830 alors en imposer deux qu'ils ne connaissaient pas dont une qui n'était pratiquée que par l'occupant hollandais... Non merci ! Les flamands ont donc opté pour un unilinguisme , les Wallons ont dès le départ été fidèle au Pacte de Belge et accepter le Français comme langue commune. 2° pour ce qui est du mépris vis à vis des Instances Internationales, celui-ci est flamand ! Le comité du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droit de l'homme s'est ainsi inquiété de restrictions imposées par certaines administrations locales flamandes en matière d'accès au logement, de prestations sociales et d'exercice de mandat politique, évoquant sans le dire, la non nomination de bourgmestres valablement élus dans des communes à facilités. Le comité du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droit de l'homme s'est penché sur certaines discriminations dont font l'objet les francophones habitant en Flandre, et en particulier sur des dispositions du code du logement, et en termes plus voilés, sur le refus de la nomination de bourgmestres de communes à facilités. Dans ce rapport, les experts de l'ONU se disent préoccupés par le fait que l'accès à certains droits puissent être entravés dans les communes flamandes où la connaissance ou l'apprentissage du néerlandais sont exigés pour obtenir des services ou des prestations sociales, acheter des logements ou encore être élu bourgmestre... La liste n'est pas exhaustive, loin de là ! 3° Pour ce qui est de la périphérie Bruxelloise Cette la loi de 1962 (fixant la "frontière linguistique") a été votée NL contre FR. Il ne s'agissait pas d'un accord, mais d'un " coup de force "! (186 votes exprimés, 95 NL & 35 FR pour, 54 FR & 2NL contre). C'est suite à ça que les majorités spéciales ont été instaurées (réforme de l'état de 1970).Si les majorités spéciales avaient existé en 1962, la frontière linguistique n'aurait jamais été fixée comme ça! Seuls 61% des 212 sièges se sont prononcés pour, et il n'y avait pas de majorité dans chaque groupe linguistique!. Rectifions cette injustice, acceptons une évidence démocratique et démographique, acceptons élargissement de BXL 4° pour ce qui est du mythe de l'adaptation des flamands, et des migrations de flamands en Wallonie: si un million de Flamands s'étaient installés en Wallonie à une époque où la population wallonne faisait 1,5 à 2 millions d'habitants (immigration incluse), un Wallon sur deux devrait aujourd'hui porter un nom flamand. Or, il n'y en a qu'un sur dix environ. Le seul cas où une "immigration" (on est dans le même pays, hein) est bien attestée, c'est dans le Borinage et autour de Charleroi. Oui, on aurait dû prévoir des facilités pour eux. Mais rien ne dit d'abord qu'ils n'en avaient pas : certains ne parlaient toujours pas français après 15 ans… Et d'autre part, c'était une tout autre époque, où les enfants allaient travailler dans les mines. Je crois que vous avez oublié de progresser. il est d'ailleurs grand temps que la VRT fasse un reportage sérieux sur les Flamands de Wallonie et d'Espagne qui ne parlent pas un mot de la langue locale. En général, ce sont des gens tout à fait sympathiques, souvent retraités, qui ont aiment la région où ils vivent mais ne sont pas forcément doués pour les langues, ou pensent — à juste titre — qu'à 65 ans, on peut simplement profiter de cette retraite pour laquelle on a travaillé, solidairement, pendant tout ce temps. 5° Pour ce qui est de votre délire de persécution sorry mais il ne repose sur rien Nieks nada... Les ouvriers flamands étaient traités comme tous les ouvriers de l'époque, ni mieux,ni pire ! Mais bon c'est pas avec BDW que vous pourrez faire des progrès en Histoire... 6° pour ce qui de l'Université de Louvain c'est juste une honte . Mais je doute que vous puissiez même comprendre pourquoi ! Il y a 350 à 400.000 francophones en Flandre ne sont pas reconnus et 45 à 70.000 néerlandophones en Région Bruxelloise est la micro minorité la mieux "soignée" du monde. Les flamands en Wallonie tout monde en Flandre s'en fout, tout le monde en Wallonie essayent de les aider... Toute la différence !
        • MUC
          avril 10, 09:03 Reply
          Monsieur Philippe, En Flandre, les Wallons immigrés et les Francophones ont TOUJOURS eu des écoles francophones, jusqu'aux années '50. Ils ont aussi TOUJOURS été servis par l'administration (communal, provincial, fédéral) en Français, jusqu'aux années '50. Parfois, ils étaient mieux servis que les Flamands (cfr. études universitaires uniquement en français, jusqu'à 1930 ...). En Wallonie, JAMAIS les Wallons / Francophones n'ont voulu organiser des écoles / service de l'administration en Néerlandais. JAMAIS. Ils nous ont toujours refusé l'égalité. C'est ainsi que vos ancêtres ont créé le Mouvement Flamand ; par l'injustice irritant commise par la Belgique à papa, avec la collaboration des Wallons, Brusseleirs, Fransquillions etc. Les francophones n'ont jamais voullu offrir les mêmes droits aux néerlandophones, jamais. Notre lutte, c'était la lutte pour l'égalité. Et on a gagné. Heureusement. Dommage pour vous. Et les francophones qui vivent en Flandre ont les mêmes droits que les Néerlandophones qui vivent en Wallonie.
        • Philippe
          avril 10, 17:12 Reply
          Monsieur MUC, merci de confirmer ce que les politiques flamands refusent de faire depuis toujours en méprisant 5% de ses citoyens, en méprisant le Droit et les valeurs européennes et en méprisant l'ensemble des Instances Internationales concernées ainsi que leur condamnations pourtant sans appel ! En effet; il y a toujours eu des francophones en Flandre et porte un nom, minorité historique...cqfd ! Quelques détails, Si le français était pratiqué dans les universités en Flandre, c'est que le néerlandais n'était pas pratiqué par la population préférant l'usage de patois (multiples et variés) et que votre élite était francophone. Faudrait peut être enfin assumer ce fait... Très drôle de se moquer de la Wallonie en prétendant qu'elle ne ferait rien pour les quelques flamands y vivant car la réalité est toute autre. De nombreuses écoles en immersion linguistiques existent en Wallonie et ce genre de programme est largement soutenu. De nos jours, il n'y a pas de raisons de demander des facilités en Wallonie puisqu'elles existent ! Il y a des administrations communales (Jodoigne, ...) qui fournissent les documents en néerlandais sans y être obligé, la Région Wallonne encourage la publication de brochures multilingues dans toutes ses communes (pas seulement en néerlandais, mais aussi en anglais, voir en allemand), il y a des communes dans les Ardennes qui sont quasiment néerlandophone pendant les périodes de vacances du fait des afflux touristiques, il y a même des campings intégralement néerlandophones en Wallonie... Les Wallons ne remettent pas en cause les facilités négociées en 62-63 et ne coupent pas les signaux de chaînes néerlandophones du câble de télédistribution. La poste n'égare pas non plus les lettres ou publications rédigées en néerlandais... Bref, pour un flamand, venir vivre en Wallonie, c'est très agréable... Et en plus, en apprenant le français, il s'ouvre à une culture et une langue parlée un peu partout dans le monde. Par contre aucun parti politique flamand n'a jamais mis à son programme une ligne pour la défense des droits des flamands en Wallonie. Je vous encourage à voter FDF qui prend en compte dans son programme le bien être spécifique des flamands là où ils vivent en Fédération Wallonie Bruxelles. Ce que aucun parti flamand ne fait... En Wallonie la seule micro minorité reconnue est la germanophone qui ne peut vraiment pas se plaindre de discrimination tout comme la micro minorité des néerlandophones Bruxellois ! Vous oser parler d'égalité ? Et de traitement identique..? Vous avez de l'humour mais aucune cohérence.
        • MUC
          avril 10, 19:15 Reply
          Monsieur Philippe, Je vous invite de visiter les Cathédrales ou autres églisent historiques au nord de notre pays. Les inscriptions sur les tombeaux y sont toujours en Latin ou en Néerlandais. Et dans nos archives, les actes également : le Néerlandais ou le Latin. Pas en français, langue réservé aux rois et aux nobles. Le néerlandais a toujours été notre langue. Notre premier grammaire date du début 16 siècle. L'occupant Français - 1780 - 1815 organise nos régions (code civil etc) et impose le Français comme langue d'administration, de justice, de l'armée, ... il crée les notaires, les chambres de commerce, ... tout en français. Le Code Civil n'a jamais été traduit en Néerlandais. Jamais. Et vos ancêtres ont essayé d'effacer ma langue, en détruisant les écoles néerlandophones, en nous refusant l'usage du NL avec les autorités, en nous commandant en Français. Maintenant les ascendants des collaborateurs, les "francophones de Flandre" se trouvent dans la même situation que les Russes aux Pays Baltiques. Ils se sont adaptés, ou ils restent frustrés. Comme vous. On vous a volé la Flandre, parce que les Francophnes, avec la collaboration fanatique des Wallons, nous ont couilloné beaucoup trop. Je remercie le Mouvement Flamand qui a arrêté des gens comme vous, et qui a sauvé notre langue, et notre culture. Et en ce qui concerne la situation actuelle ; en Flandre, on est OBLIGE d'apprendre le Fr à l'école, en Wallonië, on n'est pas obligé... Je comprends votre frustration, vous menez une lutte perdue. On vous a volé la Fandre. Et le Congo. Par un proces démocratique. ....
        • Philippe
          avril 10, 23:23 Reply
          MUC votre haine vous aveugle et vous fait dire des bêtises mon ami ! Avant toute chose, merci encore pour votre reconnaissance de la minorité historique des francophones de Flandre qui en tant que telle est protégée par le droit européen. Il est grand temps d'arrêter de suivre les leçons d'histoire de quelqu'un qui n'en n'a ni le titre ni les compétences... Non, je vous assure qu'il y a 50 ans et plus, la langue des flamands n'était pas le Néerlandais ni le latin ! Par contre c'était bien en grande majorité une suite de patois honorables et le français. Pour ce qui de l'enseignement du néerlandais en Wallonie, vous êtes mal renseigné. Mais c'est un fait qu'une langue internationale comme l'anglais ou l'allemand est plus séduisante que le néerlandais ! Pour ce qui est du Congo c'est la Flandre qui en a le plus profité tout en en faisant le moins... Comme d'habitude diront certains..! Autre chose, le mot "collaboration" dans la bouche d'un nationaliste flamand reste toujours très... Mais bon, vous connaissez votre famille mieux que moi !
        • uit 't zuiltje
          avril 11, 01:00 Reply
          @MUC "Je comprends votre frustration, vous menez une lutte perdue. On vous a volé la Fandre. Et le Congo. Par un proces démocratique" pauvre mémoire si courte, je vous plains, si vous reconnaissez que "[vous nous avez] volé la flandre" vous définissez vous-même la malhonnêteté NL, majorité de ce pays s'accaparant ce qui l'intéresse, spoliant les gens minoritaires que cette majorité ne considère pas comme faisant partie de leur monde...("processus démocratique" très constructif! bravo les NL sont précurseurs de quelque chose, si hongrois à l'avenir en tout cas :) vous êtes des voleurs , vous l'assumez très bien, c'est très bien pour les mémoires pas courtes... quand il faudra payer les comptes parce que la flandre sans bxl et la wallonie c'est vraiment qu'un bout de terre sans âme dont les soi-disant indigènes ne savent bien revendiquer que des choses qui ne leur appartiennent pas vraiment. .
        • MUC
          avril 11, 10:10 Reply
          @ Philippe, Il me paraît que vous avez les mêmes points de vue que les Russes aux Pays Baltiques, en Pologne, en Roumainie, Bulgarie, .... Eux aussi prétendent d'être "une minorité historique", en oubliant rapidement qu'ils descendent des occupants qui ont couillonné les gens locales, qui ont profité trop longtemps d'une situation priviligiée, ... Qui ont terminé cette dictature. Heureusement ! Et les "francophones en Flandre" ont les mêmes droits que les autres habitants qui parlent chez eux une autre langue que le Néerlandais (Arabe, Italien, Espagnol, Allemand, Chinois, ...). Vous avez perdu vos privilèges (grâce au Mouvement Flamand), quand perdrerez-vous votre arrogance ? "de Tijden zijn Zwart, We zijn Eeuwen en Eeuwen te Laat geboren" disait le poëme Hollandais H. Marsman (en Néerlandais ! vite, Google Translate) ps : wat is er mis met het woord "collaborer", samenwerken ?
        • Philippe
          avril 11, 10:17 Reply
          Monsieur MUC pour votre culture et pour parler d'autre chose que du grand complexe culturel des nationalistes flamands, Stendhal disait en 1830 qu’après Lyon on ne parlait plus français, mais des langues dérivées de l’occitan. C’est vrai, mais comme en Belgique, les gens peu éduqués balbutiaient à peine quelques mots de français, seuls les notables l’utilisaient ; Jules Ferry venait seulement de naître et devrait attendre 1871 pour faire passer la loi rendant l’école obligatoire et gratuite, vecteur de francisation nationale. Mais depuis Louis XIV, le français était la seule langue autorisée dans les administrations, documents officiels etc. Les médias, journaux, radios et puis télévision, achevèrent l’œuvre de francisation. Ce même phénomène est encore plus flagrant en Italie, nation créée seulement en 1870. Il n’existait pas une langue nationale, mais des langues et dialectes très dispersés. On choisit une langue morte, le florentin de Dante et Pétrarque, plutôt que le sicilien, langue la plus culte, mais ayant le défaut d’appartenir à des gens du sud… On estime que seulement 2% des Italiens dominaient l’italien en 1945 ! L’école et les medias ont partiellement remédié à ce problème, même si encore aujourd’hui beaucoup d’italiens s’expriment encore en langue « locale » un peu comme en Flandre avec le "tussentaal".
        • Philippe
          avril 11, 10:55 Reply
          Monsieur MUC, J'essaie de vous comprendre mais c'est pas facile de suivre le raisonnement de quelqu'un qui confond arrogance et culture ,arrogance et démocratie, ou même arrogance et aspiration légitime. Vous ne parvenez pas à évoluer ... un petit effort svp. PS pour ce qui est de la minorité historique francophone en Flandre, celle-ci est reconnue par les plus hautes Instances Internationales. Là aussi, vous ne parvenez pas à évoluer ... un petit effort svp.
        • MUC
          avril 20, 20:06 Reply
          @ uit 't zuiltje "on nous a volé la Flandre "komt uit een brief van Jules Destrée, aan de Koning. Ken uw klassiekers (zucht)...... @ Philippe Vae victis. (vite, google translate !)
        • uit 't zuiltje
          avril 20, 23:42 Reply
          @MUC bien possible mon cher, mes classiques n'ayant rien à voir avec ceux d'un flamingant... destrée, de wever rien à battre perso de l'extrême droite soft et petite bourgeoise (je pense pas qu'à geert là)
        • uit 't zuiltje
          avril 21, 14:09 Reply
          @schoon' ...et la flandre "restera latine" tant que barti seront ses paupières spirituellement closes plutôt que bées... quelle béatitude v'la pour les anderen
      • Philippe
        avril 11, 17:59 Reply
        Monsieur Thomas, rien de bien neuf dans votre article sauf peut être "De auteurs beweren dat Staf De Clercq in de zomer van 1940 pleitte voor de deportatie van de Walen naar Zuid-Frankrijk en de inpalming van hun huizen en boerderijen door de Vlaamse kolonisten." ... Cela porte un nom...
      • uit 't zuiltje
        avril 21, 23:06 Reply
        @Thomas "Le nombre de wallons d’origine flamande est bien plus élevé que le nombre de francophones de Flandre ou de flamands francophones." affirmation probablement vraie, "Dans les années 30 il y avait tant d’"îlots" néerlandophones en Wallonie que le PS et les libéraux ont exigé l’unilinguisme de la Wallonie (et le bilinguisme de la Flandre, evidemment). Oui oui, le français était menacé, vite, assimilons ces barbares!" voici un fantasme absolu !... c'est les représentants NL majoritaires au Parlement qui ont imposé l'unilinguisme s'ils y avait moins que 15% de locuteur de l'autre langue nationale ce qui a effectivement empêcher quelques (avant fusion des dizaines d'années plus tard) communes wallonnes de présenter des caractères biculturels genre facilité linguistique LES FLAMANDS NÉERLANDOPHONES SONT LES SEULS RESPONSABLES "Finalement, le prix pour obtenir leur unilinguisme était l’unilinguisme de la Flandre."= MENSONGE FLAMINGANT pauvre flandre qui n'assume pas sa propre haine, par ailleurs totalement gratuite haha ce dbw quel gland frimant très représentatif! "Faut pas pleurnicher donc"...caractère n-va (non assumer comme toujours chez ces gens-là) "combien de communes ou îlots presque entièrement néerlandophones en Wallonie avaient été brutalement francisés auparavant?" OUI COMBIEN ???? hoeveel a.u.b??? citez-nous le moindre îlôt ayant subit votre FANTASME... "à cette époque, le racisme et les insultes qu’ont dû subir ces migrants flamands de la part des wallons (les gens, les médias, le monde politique,…) mériterait aujourd’hui une vive condamnation de l’ensemble des instances internationales." ok rassemblez vos preuves qu'on puisse mieux rigoler... je veux dire : ce qu'on subit toutes les sortes de FR en flandres est consigné, immédiatement mobilisable , vos fantasme c'est juste du vent... même dewereldmorgen n'a rien à voir avec vos fantasme haineux, la gauche flamande n'est pas complice de votre ami bart , votre cher ami, je veux dire votre liebe führer (celui qui alimente votre propre fureur)
        • thomas
          avril 22, 12:04 Reply
          'Uiltje Mais je fournis quand même le lien de ma source d'ou viennent toutes ces affirmations? (l'auteur wallon Yves Quairiaux entre autres. Où est votre source en fait?) Je m'adresse d'ailleurs à Philippe, le roi de la haine de ce forum. Pour contrer un peu son avalanche de haine journalière ici. N'est-ce pas permis un peu de contrepoids dans le débat avec un extrémiste pareil? Marrant quand même quelqu'un de plutôt modéré comme vous ne qualifiez jamais de haineux les propos et la personne de philippe. Il a sans doute une toilette comme chaise de bureau pour ne jamais perdre du temps dans sa recherche d'articles de presse qui critiquent la Flandre (oui ou non tendencieux) La Wallonie et la Belgique francophone ont été parfaits et irréprochables donc pendant toute l'histoire? Et nuancer un peu cela équivaut à semer la haine? Vous me décevez, 'Uiltje, apparemment vous n'êtes qu'un Philippe.
          • Marcel Sel
            avril 22, 12:11
            La question, c'est qu'est-ce que c'est "la Wallonie" ; qu'est-ce que c'est "la Belgique francophone". Je trouve bizarre cette habitude de globaliser les choses comme ça tout le temps. Le sang <b>flamand</b> dans le peuple <b>wallon</b> qui aurait à la fois amélioré le peuple (sinon il serait pire que… tiens quoi ?) et aurait été brimé par ces satanés wallophones méchants par nature… Il faudrait peut-être voir les choses d'une façon un tout petit peu plus humaine. Il y a des bons partout, il y a des cons partout et au lieu de chercher les seules explications aux différences économiques dans la capacité d'une population à se bouger le cul, il faudrait peut-être voir aussi la disposition géographique des diverses régions belges. Pourquoi la Flandre orientale fait-elle tellement mieux que le Limbourg ? Parce que les Limbourgeois sont flegmatiques ou parce que le Limbourg ne se situe pas dans les grands axes économiques (le Delta) comme Anvers ou Zeebruges ?
        • thomas
          avril 22, 12:21 Reply
          'Uiltje Pour clarifier le contexte de mon message: Le reproche était donc que la Flandre, dans son combat linguistique à travers l'histoire, n'a pas voulu tenir compte de sa minorité francophone. Alors je dis que, dû à la situation linguistique de la Belgique dans le passé, la minorité flamande en Wallonie n'a même jamais reçu la moindre chance de survivre, elle n'existe plus. Mag dat niet gezegd worden dan? Et pour ce qui concerne "pleurnicher", c'était pour philippe aussi. Je trouve qu'il pleurniche tout le temps. Sorry hè!
          • Marcel Sel
            avril 22, 12:34
            Thomas, les recensements montrent qu'il n'y a jamais eu de minorité flamande historique en Wallonie, alors qu'il y en a eu une dans une bonne partie de la Flandre. Le mouvement flamand réclame d'une part que les Francophones qui viennent d'arriver en Flandre (là où ils viennent d'arriver) s'attendent à un service en français et en même temps, il reproche aux Wallons de ne pas avoir accueilli les nouveaux travailleurs flamands en… néerlandais (que la plupart d'entre eux ne parlaient probablement pas très bien à cette époque, tous comme beaucoup de wallons ne parlaient pas bien français). C'est culotté. La réalité est qu'il y a des Francophones en Flandre, de façon assez massives dans certaines communes, et depuis plus de 50 ans, ce qui n'a jamais été le cas en Wallonie parce que la population immigrés néerlandophone travaillait dans les mines (entre autres) et devait donc s'adapter rapidement alors que les Francophones de Flandre, soit parlent très bien le néerlandais, soit travaillent à Bruxelles. Et en réalité, tout ce qui est demandé est un droit aux subsides culturels. Si les communautés étaient compétentes partout, vous pourriez aussi ouvrir une bibliothèque subsidiée à Durbuy ou une Huis van het Nederlands à Achouffe (pour les cinq habitants non néerlandophones qui y vivent encoe…)
        • thomas
          avril 22, 12:50 Reply
          Allee, Marcel Dat is het juist! Natuurlijk tonen de tellingen aan dat er nooit een Nederlandstalige minderheid in wallonië is geweest, ze werd meteen de kop in gedrukt. Daarom. Ga je nu zeggen dat al die voorouders van die Mertens, Janssens en Desmet in Wallonie altijd Frans hebben gesproken?
          • Marcel Sel
            avril 22, 13:18
            De tellingen waren misschien niet perfect, maar die tonen wel een aankomst aan van Vlamingen in Wallonië. Die is wel beperkt gebleven, hetgeen SPF economie aantoont : binnen de 10 meest voorkomende familienamen in Wallonië is er geen één van Vlaamse afkomst. http://economie.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/population/noms/fam/ Integendeel, in Brussel zijn er 4 Vlaamse namen in de top 10. Tot bewijs van het tegenovergestelde waren de talentellingen dus niet zo slecht. Maar de Vlaamse Beweging heeft een ander verhaal. De werkelijkheid is dat, indien er wel 500.000 Vlamingen in Wallonië zijn gaan werken, de grote meerderheid ervan is daarna terug naar Vlaanderen getrokken, anders zou men tenminste 1 à 2 Vlaamse namen terugvinden binnen de 10 meest gebruikte namen in Wallonië. Quod non. Een historische, constante Nederlandstalige minderheid is er dus in Wallonië nooit geweest.
        • uit't zuiltje
          avril 22, 14:59 Reply
          @thomas je pense que vous ne trouverez pas les affirmations flamingantes et fausses que j'avais relevées plus haut chez y quairiaux, donc je ne vois pas très bien l'intérêt de citer cette source. (les clichés sur les flamands en wallonie ou les wallons en flandre je m'en moque toujours par principe car je trouve celà d'office bête et pleurnichard) je trouve qu'on a le droit de penser que la flandre est NL (donc germaine et supérieure par là aux latins) et existe depuis l'aube des temps, je pense perso qu'il s'agit d'une construction bien plus conne encore que cette construction historique qu'est la belgique, car la flandre avec "propre" langue, propre "peuple", n'a même pas l'excuse de l'originalité (même pas celle d'être majoritaire et de geindre sur les minoritaires)... je reconnais volontier que la construction flamingante de la flandre est une réalité incontournable pour un FR qui habite en flandre et s'en accommode, heureusement j'aime le NL, ça m'aide... mais ce n'est bien en réalité qu'une construction misérable de repli sur soi : le rejet du FR par les NL est la seule raison de son existence... tout le reste n'est que propagande et autosatisfaction je suis étonné que vous me trouviiez modéré, je prends systématiquement le contre-pied de quiconque dit quelque chose qui m'apparaît faux, raciste ou nationaliste (conscient ou non)...enfin si ya pas trop de boulot je trouve 4 tares à la belgique(où les flamands sont majoritaires): -le traitement des langues -la prédation du congo -la collaboration avec les nazis -le vidangeage de l'économie wallonne je pense que le licencié en histoire bdw est un escroc et c'est la raison pour laquelle je ne m'étonne pas que les flamands le suivent... mvg
        • thomas
          avril 22, 16:51 Reply
          Marcel, Le top 10 des noms de famille en Wallonie ne représente même pas 70 000 personnes sur une population de 3,5 millions, donc c'est quoi ça comme façon de déterminer le nombre flamands qui se sont installés en Wallonie dans cette époque de migration? Non, je préfère l'opinion de mon ami modéré 'Uiltje qui disait que mon affirmation que "Le nombre de wallons d’origine flamande est bien plus élevé que le nombre de francophones de Flandre ou de flamands francophones" est probablement vraie. Voir aussi le message de Anne ci-dessous : ils parlaient flamand entre famille et voisins. Et des recenseurs partisans du régime belge à cette époque, déjà hostile envers le néerlandais en Flandre, qui doivent compter le nombre de néerlandophones en territoire francophone, c’est comme demander à des musulmans intégristes de compter le nombre d’homosexuels ou crétiens dans un territoire majoritairement musulman. Vice-versa pour leur demander de compter le nombre de francophones en Flandre : un flamand bilingue qui a appris le français pour monter sur l’échelle sociale, c’est évidemment un francophone. Comme si un homosexuel va révéler son orientation sexuelle face à un récenseur représentant un régime qui est hostil envers les homosexuels. En het is me een raadsel waar u het haalt dat Vlamingen vinden dat ze in Wallonië in het Nederlands moeten bediend worden, terwijl ze het in Vlaanderen voor Franstaligen willen verbieden. Dat is de zaken omdraaien! Je trouve normal qu’en Wallonie les néerlandophones sont servis en français, et je n’ai jamais rencontré un flamand qui ne trouve cela pas normal. C’est tourner les choses (et c’est lassant dans un débat), parce que je ne vise pas du tout à plaider pour plus de droits pour les néerlandophones en Wallonie, je voulais simplement donner du contrepoids au reproche que les flamands n’ont pas respecté la minorité francophone pendant leur lutte linguistique, en disant que les multiples néerlandophones qui s’installaient en Wallonie n’ont même jamais eu la chance de devenir une minorité linguistique. Facile de dire après qu’il n’y a jamais eu de minorité néerlandophone en Wallonie, et que les recensements sont-là pour le prouver. Des reproches et encore des reproches, mais si quelqu’un répond de d’abord regarder dans votre propre arrière-cour, c’est un semeur de haine.
          • Marcel Sel
            avril 22, 17:02
            J'avais étudié le top 100 avec les mêmes résultats, mais là, désolé, je n'ai pas le temps de revisiter tout ça.
        • thomas
          avril 22, 17:43 Reply
          13,3% des membres du parlement wallon portent un nom flamand. C'est déjà pas mal
          • Marcel Sel
            avril 22, 18:03
            Oui, donc, ça réduit les 500.000 (sur 2mio ha à l'époque je dirais à vue de pif) à 250.000…
        • thomas
          avril 22, 19:25 Reply
          Dat is toch veel? ça veut donc dire que si le néerlandais avait été la langue de l'élite à cette époque, ou traité sur un pied d'égalité avec le français et donc promu de la même façon, on aurait eu une forte minorité néerlandophone en Wallonie, non? Donc je dis seulement que c'est facile de critiquer la façon dont la Flandre a traité sa minorité francophone si dans le même pays une minorité néerlandophone en Wallonie n'a même pas pu voir le jour. On ne saurait jamais comment la Belgique francophone aurait traité une éventuelle minorité néerlandophone en Wallonie, parce qu'elle n'a tout simplement pas lui permis de naître.
          • Marcel Sel
            avril 22, 21:51
            Sauf que la protection des minorités n'existait nulle part à cette époque. Comparer la fin du XIXe siècle et le début du XXIe, c'est partir du principe que la Flandre prend les droits de l'homme du XIXe siècle comme référence. Je crois qu'elle vaut mieux que ça.
        • uit 't zuiltje
          avril 22, 19:35 Reply
          "13,3% des membres du parlement wallon portent un nom flamand. C’est déjà pas mal" pour que votre calcul soit juste il faudra libérer wesphael...
        • thomas
          avril 23, 01:10 Reply
          @Marcel, Je conclus donc que vous êtes d'accord avec mon raisonnement, parce que vous ne le réfutez pas. Et, en effet, je suis d'accord avec vous qu'on ne peut pas comparer la situation de la fin du XIX siècle avec celle d'aujourd'hui, mais ça est une autre discussion. Dommage, on ne saurait jamais comment la Belgique francophone aurait réagi face à une forte minorité néerlandophone en Wallonie, étant donnée que la francophonie, au cours de l'histoire, a toujours veillé à éradiquer ou marginaliser tout autre langue sur son territoire. Comme ça c'est facile d'être irréprochable dans le domaine du traitement de minorités linguistiques et de pointer du doigt les autres. Zo kan mijn bomma het ook. On dit comme ça en brusseleir? En ce qui concerne le pourcentage de wallons portant un nom de famille flamand, ça doit être entre 13% à 15% http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_d%C3%A9put%C3%A9s_wallons_%28anciens%29 @'Uiltje 1) Vous avez raison, Quariaux parlait de l'existence d'une xénophobie envers les immigrants flamands en Wallonie, ce qui est, en effet, autre chose que ce dont vous parliez. 2) Quand vous vous adressez à moi, je ne vois pas l'intérêt de dire votre cynique "donc germaine et supérieure par là aux latins", parce que je n'ai jamais fait preuve d'être partisan d'une telle théorie. ça tue un peu l'équité du débat. 3) les clichés sur les flamands en Wallonie ou les wallons en Flandre sont par principe la raison d'exister de Philippe, et c'était à lui que je m'adressais initialement. Voilà pourquoi j'en parlais. 4) que je sache, Wesphael n'est pas un nom flamand.
          • Marcel Sel
            avril 23, 09:18
            <blockquote>Je conclus donc que vous êtes d’accord avec mon raisonnement, parce que vous ne le réfutez pas.</blockquote> Je ne réfute pas le fait qu'il y aurait entre 10 et 15% de Wallons portant des noms flamands, non. Mais ça ne fait pas un million de Flamands en Wallonie. Cela dit, il est évident qu'il faut y ajouter ceux qui ont un ancêtre flamand sans en porter le nom (où on pourrait atteindre un million en effet), mais ils sont donc mixtes. Or, plus le temps avance, plus le métissage augmente. À ce train-là, je suis à la fois allemand, flamand, brusseleir, italien, français et hollandais. Ça fait beaucoup de "cultures" qui peuvent me revendiquer comme étant de la leur, et c'est évidemment absurde. Ce qui m'énerve, c'est cette idée que les Flamands de Wallonie se sont adaptés (illico). C'est faux, certains se sont adaptés et intégrés au point de se fondre à la population originale, d'autres sont retournés chez eux, d'autres encore sont morts en Wallonie à un âge avancé sans jamais avoir parlé français, et certains même parlaient wallon et pas du tout français. J'ai ainsi un ami dont le grand-père flamand n'a jamais parlé que flamand d'Alos (olsht) et une sorte de Wallon, mais jamais français. Bref, la vie des gens est un parcours individuel et chercher à dégager une typologie ethnique est voué à l'échec. La culture locale peut avoir certains effets mais ça ne touchera jamais qu'une partie de la population. <blockquote>Et, en effet, je suis d’accord avec vous qu’on ne peut pas comparer la situation de la fin du XIX siècle avec celle d’aujourd’hui, mais ça est une autre discussion. </blockquote> Non, justement, c'est exactement le sujet. C'est aussi la raison pour laquelle la Flandre doit changer son fusil d'épaule et se mettre à jour. <blockquote>Dommage, on ne saura<del datetime="2014-04-23T07:22:15+00:00">it</del> jamais comment la Belgique francophone aurait réagi face à une forte minorité néerlandophone en Wallonie, étant donnée que la francophonie, au cours de l’histoire, a toujours veillé à éradiquer ou marginaliser tout autre langue sur son territoire. </blockquote> Si, on sait. On a suffisamment d'exemples en France, par exemple, où l'obsession de la langue (jacobiniste) a tenté d'éradiquer les minorités et y est partiellement parvenue. Ainsi, au pays basque français, la langue basque a pratiquement disparu dans les villes, même si elle est heureusement encore vivace dans les montagnes. De même pour le flamand dans le Nord, qui a sérieusement reculé ou le breton en Bretagne. Mais une forte minorité flamande aurait survécu dans des régions de campagne.Cela dit, la question est : et si une forte minorité flamande était présente aujourd'hui en Wallonie ? Et là, vous avez des réponses nuancées, entre Braine-l'Alleud et Waterloo qui offrent des facilités spontanées et d'autres communes qui n'en offrent pas. It's complicated. À tel point qu'il est même compliqué de protéger les dialectes wallons. Mais ça, c'est vrai hélas aussi en Flandre où les dialectes sont en net recul alors qu'aux Pays-Bas, le Limbourgeois par exemple, jouit d'un statut de langue régionale, de même pour la plupart des langues en France aujourd'hui. <blockquote>Comme ça c’est facile d’être irréprochable dans le domaine du traitement de minorités linguistiques et de pointer du doigt les autres. Zo kan mijn bomma het ook. On dit comme ça en brusseleir? </blockquote> Je n'ai jamais dit que la Wallonie était irréprochable, il n'y a qu'à voir l'attitude d'un certain José Happart. Je dis que la Flandre a une attitude qui n'est pas digne de son modernisme. Par ailleurs, en Bruxellois, je ne connais pas l'équivalent de l'expression, mais si je traduis l'expression, ça donnerait quelque chose comme "Azûe kan ma Bomma dad ûek". Ou encore : "Azûe es't gemakkelek nateurlek!"
        • thomas
          avril 23, 11:45 Reply
          'Uiltje, En ce qui concerne l'erreur historique de refuser le bilinguisme généralisé (et ce n'est pas un de mes fantasmes, je l'ai retrouvé sur internet): " `Notre système prône un unilinguisme exclusif attaché à un territoire´, constate Paul Wynants, doyen des facultés Notre-Dame de la Paix à Namur et auteur d'un ouvrage consacré à l'histoire de l'enseignement. `Le tournant a eu lieu dans les années trente, quand les francophones ont refusé l'inscription du bilinguisme au niveau belge. Il faut se rappeler que cette proposition était alors le fruit des revendications du Mouvement flamand.´ Dans un Etat dominé par une élite francophone, ce dernier réclame avant tout le bilinguisme en Flandre, obtenu par étapes à partir de 1883. Dans l'enseignement secondaire, d'abord, puis dans les universités, rappelle Paul Wynants. `L'étape suivante consistait à obtenir l'égalité absolue des langues´, prolonge-t-il. `Soit le bilinguisme dans toute la Belgique, soit l'unilinguisme régional.´ Les francophones estiment que le bilinguisme étendu à tout le pays représente une concession trop importante. Le 14 juillet 1932, une loi tranche: l'enseignement est unilingue. " http://www.lalibre.be/actu/belgique/un-jour-la-belgique-a-rate-le-train-du-bilinguisme-51b87c47e4b0de6db9a81d3f
          • Marcel Sel
            avril 23, 12:50
            C'est anachronique : à l'époque, le néerlandais n'avait pas d'avantage économique pour les Wallons, et hormis certaines régions ciblées (charbonnages hennuyers et un peu Liège), cela revenait à apprendre une langue que la plupart des Wallons n'allaient jamais avoir l'occasion de pratiquer. Même le tourisme à l'époque était très peu développé et la plupart des Flamands qui avaient la possibilité financière de se promener en Wallonie étaient souvent eux-mêmes francophones. Accepter le bilinguisme national eût été une erreur économique pour la Wallonie à l'époque par-rapport à l'anglais ou l'allemand. Si le néerlandais avait été une langue internationale (et par exemple plus internationale que le français, la situation eût été toute différente. mais voilà, les faits sont là.
        • uit't zuiltje
          avril 23, 16:06 Reply
          @Thomas - wesphael c'est wallon alors,... comme wynants vous me direz , ah! celui des facultés universitaires qui trouve super un constitutionnaliste de la n-va... - comme vous l'avez probablement remarqué je ne maîtrise pas toujours ma propre langue, j'espère ne pas avoir laissé entendre qu'il n'y avait pas de cliché "xénophobe" sur les NL du côté FR... les gens c'est que des gens, mais les chiffres et les lois sont des chiffres et des lois, même si certains biaisent les chiffres, et d'autres encore disent d'atroces imbécillités dans (et sur) les débats parlementaires... -mon "donc germaine et supérieure par là aux latins" était de ma part plutôt une provocation ironique, j'en regrette le côté généralisant mais ça me paraît tout de même être un fondement de nos querelles NL-FR tout comme la litanie "le FR est une langue plus (ou moins) ceci-cela que le NL" -pour wynants je me renseignerai, quel est son intérêt de dire de telle chose si agréable à votre point de vue ? et si fausse...
        • thomas
          avril 23, 16:37 Reply
          'Uiltje Souffrez vous d'un MUC? C'était vous quand même qui avait qualifié de fantasme absolu mon affirmation que c'était la classe politique wallonie qui avait refusé le bilinguisme absolu dans les années '30? Bav
        • thomas
          avril 23, 16:41 Reply
          'Uiltje, Pardon, j'ai réagi trop vite, je n'avais pas bien lu votre dernière phrase.
        • Philippe
          avril 23, 17:51 Reply
          Décidément, certains flamingants ont vraiment des difficultés avec l'histoire ! Oui oui, je vous entends arriver avec vos gros sabots: 1932, les francophones ont rejeté le bilinguisme. L’habitude récurrente acquise par la classe politique flamande, de renvoyer la responsabilité des difficultés linguistiques persistantes en Belgique aux choix historiques francophones, fait abstraction d’une analyse rigoureuse de l’histoire. Eh bien, pour votre gouverne, c'est ARCHI-FAUX; En 1932, il était effectivement question des administrations centrales/nationales, pas locales/communales. Ensuite, lorsqu'il a été question d'accorder des facilités aux francophones de flandre, les wallons ont effectivement refusé d'accorder pour le pur principe de compensation des facilités dans des communes wallonnes où se trouvaient moins de 15% de néerlandophones alors que cela n'aurait permis d'accorder des facilités pour les francophones dans des communes flamandes qu'à partir d'un taux de 30% et plus de présence francophone! De plus, les flamands, déjà désireux d'éradiquer l'usage du français dans les provinces néerlandophones se sont farouchement opposés à cela car ils estimaient que trop de communes soit disant flamandes auraient (rien que sur base de la présence de 30% de francophones) auraient du mettre en place un régime de facilités. (Un peu de lecture pour illustrer mes propos: http://archives.lesoir.be/le-bilinguisme-generalise-n-8217-a-jamais-ete-a-l-8217-_t-20070807-00CKQ1.html Et si la lecture d'un journal francophone vous paraît éminament suspecte, je vous renvoie au livre "Le dédale Wallons - Flamands" de Stéphane Rillaerts (Coordinateur de formation à l’École de commerce Solvay). En ce qui concerne Jules Destrée, il a montré ce qui différenciait les deux peuples et la mainmise flamande sur l’État belge et sur l’histoire du pays « Ils nous ont tout pris » en détournant depuis toujours toutes les structures à leur seul avantage. http://www.larevuetoudi.org/fr/story/destr%C3%A9e-ils-nous-ont-pris-la-flandre http://qqlivres.spoox.eu/media/livres/sam_ph_30163_livre.pdf Les francophones en Flandre... Estimation du début des années 1900.... 900.000 ! Juste pour rappel, il y devait y avoir à cette époque moins de 5 ou 10.000 (?) flamands qui pratiquaient le néerlandais à un niveau suffisant que pour pouvoir envisager des études universitaires. Thomas, please , vous devriez essayer d'évoluer … un petit effort svp. Si une argumentation vous dépasse ou si des faits vous donne la nausée, ne pas taxer les propos de celui qui vous apporte l'information de "haineux". Je peux comprendre que vous souffrez de l'image très "facholand" d'une certaine Flandre mais ce n'est pas de ma faute si les Instances Internationales qui se penchent sur votre région n'hésite jamais à la condamner pour discrimination, ségrégation, xénophobie etc... j'en passe et des meilleures. Les faits, toujours les faits...
        • Philippe
          avril 23, 22:15 Reply
          Sans Pichî su sès solérs , il est bon de se souvenir que la langue utilisée par les wallons était le ... Wallon ! Pour rappel, la langue wallonne fut longtemps la langue la plus précise en sidérurgie et communément admise en matière de mines. Par respect pour le pacte des Belges, ils ont adopté une langue commune avec la Flandre. Une langue unanimement reconnue par l'ensemble des gens qui "comptaient" partout où ce mot avait un sens à l'époque. Par respect pour le pacte des Belges, ils ont porté à bout de bras la Flandre même dans ses revendications qui au fil du temps devenaient légitimes. Mais bon c'était avant*... Puis les wallons sont devenus francophones tout en respectant la minorité wallonne germanophone et Bruxelloise néerlandophone en Fédération Wallonie Bruxelles. Car seule l'évolution et l'ouverture font avancer les choses. Certains devraient en prendre bonne note dans ce grand Bokrijk souhaité par quelques politiques flamands. *Pub ;-)
        • thomas
          avril 24, 01:11 Reply
          Quant à la xénophobie, il est vrai que le taux d'emploi des gens d'origine étrangère par rapport à celui de la population dite "autochtone" est trop bas en Belgique si l'on compare avec la moyenne européenne. On devrait en effet faire mieux. Mais vous savez, monsieur le donneur de leçons ... la Wallonie fait encore pire dans ce domaine que la Flandre. D'autre part, on pourrait argumenter que certains pays font mieux que nous, parce que la politique de migration qu'ils mènent favorise une migration plus qualifiée qu'en Belgique. La facilité de l'accès à la sécurité sociale et la politique menée dans le domaine de l'intégration jouent aussi un rôle important. Est-ce qu'on tient compte de tous ces paramètres pour comparer le niveau de discrimination sur le marché de travail des différents pays? Pour le dire crûment, serait-il possible que la migration en Belgique est surtout une migration passive par rapport à d'autres pays? C'est-à-dire une migration dont la motivation de venir ici n'est pas toujours de venir étudier/travailler/s'intégrer, ce qui expliquerait en partie le mauvais score? Je sais, je m'aventure sur un terrain glissant, poser cette question est subversif en PS-Land. La xénophobie de certains employeurs belges contribue au mauvais score, sans aucun doute, et c'est répréhensible. Le fait que certains parents laissent trainer leurs enfants de 7-8 ans dans la rue après 22h, sans jamais se préocuper de leur progrès à l'école, contribue aussi.
          • Marcel Sel
            avril 24, 09:08
            thomas : le taux d'emploi, en Flandre, des gens peu qualifiés est de 47% (de mémoire). C'est très proche du taux d'emploi des étrangers. Autrement dit, il ne suffit pas de regarder ce taux d'emploi, il faut aller chercher les raisons. Si pour une part, il y a une responsabilité chez "eux", il y a aussi la discrimination, et le fait qu'étant dans des milieux plus souvent défavorisés, ils ne parviennent pas à monter dans l'ascenseur social. Quand ils le font, ils sont aussi brillants que les Flamands ou les Wallons, avec parfois la gniak en plus de ceux qui ont une revanche à prendre sur la vie. Quelque chose que les Flamands d'il y a deux générations avaient aussi…
        • uit 't zuiltje
          avril 24, 02:16 Reply
          @Thomas juste pour pas vous laissez croire que vous avez raison de prendre comptant et content l'avis du doyen de fac pro n-va... `Le tournant a eu lieu dans les années trente, quand les francophones ont refusé l’inscription du bilinguisme au niveau belge. Il faut se rappeler que cette proposition était alors le fruit des revendications du Mouvement flamand.´ je sais que c'est faux mais je n'ai pas mes sources sous la main... mais aub reconnaissez que ce doyen de fac pro n-va ne dit NULLE PART : dans les années 30 les représentants FR ont voté le refus de "l’inscription du bilinguisme au niveau belge" et c'est la à mon sens votre FANTASME : la réalité du flamingantisme est ce qu'elle est, mais jamais JAMAIS n'a été discuté au Parlement le bilinguisme pour toute la belgique, pour l'enseignement etc , si vous êtes sûr du contraire donnez vos sources, je vous suggère même de les demander à ce doyen de fac pro n-va qui prend juste la propagande flamingante pour argent comptant, oh! pauvre fac pro n-va ... la meilleure preuve à mes yeux c'est l'évidence : les NL étaient majoritaires au Parlement et c'était 40 ans avant la "majorité spéciale"(60%.be, 50%NL,50%FR) l'attirance du doyen de fac pro n-va pour "le fruit des revendications" flamingante montre juste sa délicatesse avec l'Histoire.... mvg
        • thomas
          avril 24, 12:10 Reply
          @'Uiltje, J'avoue, mais je pense que je n'ai jamais parlé d'un vote au parlement (corrigez-moi si je me trompe). Je cite des sources en disant qu'ils ne le voulaient pas. Je ne sais pas si ce prof est pro-NVa, mais l'article dat de 2003, quand la NVA était presque mort. Vous pouvez trouver sur internet des personnalités du RWF qui disent la même chose. @ Marcel, Vous dites donc exactement la même chose que moi. Si d'autres pays européens, à cause de leur politique choisie en matière de migration, intégration et emploi/sécurité sociale, attirent une migration plus active, il est normal que chez eux ce fossé est moins élevé. Il serait plus juste d'en tenir compte quand on veut mesurer le vrai niveau de discrimination. @Philippe, Les flamands ne vous ont pas demandé d'abandonner la langue wallonne. Nous aurions enseigné votre langue avec plaisir dans nos écoles, et les wallons auraient devenus plus ouverts à l'apprentissage d'autres langues qu'ils ne le sont aujourd'hui. Le choix du néerlandais chez nous ne nous a pas empêché de devenir forts en anglais et assez bien en français.
          • Marcel Sel
            avril 24, 13:45
            Il n'y avait pas de majorité flamande non plus pour un bilinguisme général. Affirmer que c'est le refus des Francophones qui a mené à la situation actuelle, c'est donc un peu étrange :)
        • Philippe
          avril 24, 15:45 Reply
          Le pacte des belges inscrivait bien dans l'acte de base l'abandon des patois locaux pour une langue commune et admise par tous, le français ! Dès lors que les flamands ont toujours eu la majorité au Parlement, ce n'est pas faire injure à l'histoire que de dire que les "flamands" sont responsables de l'abandon de la langue wallonne par les wallons... Pour ce qui est des compétences linguistiques des jeunes flamands, je pense que nous ne connaissons pas les mêmes..! Là aussi les choses ont bien changé depuis 20 ans.
        • thomas
          avril 24, 20:45 Reply
          Philippe, 3 grands groupes linguistiques/culturels en Europe: romane, slave et germanique. Aucune des 3 est mieux ou supérieure aux autres. Nous sommes de langue/culture/héritage germanique. Je ne vois aucune raison pourquoi on aurait dû abandonner notre langue et avec elle donc toute notre culture, héritage, histoire. Abandonner tout ça pour satisfaire à des intérêts politiques d'un pays qui n'existe que depuis 200 ans alors que notre histoire culturelle remonte à des milliers d'années? Non merci. Et merci au mouvement flamand d'avoir empêché cette destruction orchestrée.
          • Marcel Sel
            avril 24, 21:03
            Niet vergeten dat duizenden jaren geleden, wij misschien één gezamenlijke Indogermaanse cultuur deelden :)
        • thomas
          avril 24, 21:06 Reply
          Philippe, http://www.taalblad.be/e-zine/nieuws/vlaamse-jongeren-kennen-beter-engels-dan-frans/937.html désolé, mais on est au sommet en ce qui concerne connaissance de l'anglais et le français comme langues étrangères. Je prends les statistiques de vos "instances internationales", telles que l'OCDE, comme référence, pas vos sources de propagande
        • Philippe
          avril 24, 22:07 Reply
          Mais Thomas... Qui prétend que telle ou telle culture est supérieure à une autre ? Personne sauf peut-être dans une certaine Flandre qui parlant de zwet ou de chineese pense se cacher derrière un humour(!) décalé... Vous avez abandonnez le flamand au profit du néerlandais ou quelque chose qui s'en rapproche selon les hollandais... C'est aussi la faute aux wallons ? J'adore le merci au mouvement flamand qui sauve une histoire culturelle remontant à des milliers d’années ... Vous êtes sérieux là ou je vais devoir expliquer en psychanalyse le syndrome du grand Bokrijk ? PS Thomas, "qui bene amat, bene castigat" ;-)
          • Marcel Sel
            avril 25, 00:58
            Philippe, il y a des Francophones qui pensent que la culture française est supérieure, par exemple, à la culture flamande. Il ne faut pas faire comme si ça n'existait pas, hein !
        • uit 't zuiltje
          avril 24, 22:59 Reply
          @thomas je reviens vers vous, car je pense qu'une erreur reste une erreur qu'elle soit véhiculée par une majorité de la population,...ou par un mandarin académique qui travaille dans une fac qui des années plus tard trouve formidable un con(stitutionnaliste) n-va, alors qu'ils ont plein de con(etc) à faire travailler en walli-en. de wet is de wet, s'il y en a pas (sorry mais c'est à vous de me dire quelle loi, n°, date, etc puisque moi je vous dit qu'ils n'y en a pas, nicht, nada)... s'il y a pas de loi : ...vos sources disant que les FR ne voulaient pas le bilinguisme, c'est juste du <b>fantasme flamingant</ (sorry je suis très khmer FR là-dessus... mais le NL N'A PAS EU Á SOUFFRIR DU FR EN BELGIQUE jamais! et le contraire est bien plus évident et démontrable! je parle bien ici de la discrimination culturelle de la langue FR dans certains espace géographique, mais bien sûr je ne vous en veux pas personnellement d'avoir vos opinions mainstream flamandes... j'ai bcp d'amis qui les partagent, erronément et souvent misérablement de mon point de vue toutefois)
        • uit 't zuiltje
          avril 24, 23:49 Reply
          @thomas je reviens vers vous, car je pense qu’une erreur reste une erreur qu’elle soit véhiculée par une majorité de la population,…ou par un mandarin académique qui travaille dans une fac qui des années plus tard trouve formidable un con(stitutionnaliste) n-va, alors qu’ils ont plein de con(etc) à faire travailler en walli-en. de wet is de wet, s’il y en a pas (sorry mais c’est à vous de me dire quelle loi, n°, date, etc puisque moi je vous dit qu’ils n’y en a pas, nicht, nada)… s’il y a pas de loi : …vos sources disant que les FR ne voulaient pas le bilinguisme, c’est juste du <b>fantasme flamingant</b> (sorry <del>je suis très khmer FR là-dessus</del>… mais le NL <b>N'A PAS EU Á SOUFFRIR DU </b>FR EN BELGIQUE jamais! et le contraire est bien plus évident et démontrable! je parle bien ici de la discrimination culturelle de la langue FR dans certains espace géographique, mais bien sûr je ne vous en veux pas personnellement d'avoir vos opinions mainstream flamandes… j'ai bcp d'amis qui les partagent, erronément et souvent misérablement de mon point de vue toutefois) <i>ps(wallon): merci professeur Marsel je viens d'apprendre en m'amusant avec: http://debutants.wordpress.com/2008/08/14/mettre-en-page-commentaire-blog-wpcom-wordpress/ </i>
          • Marcel Sel
            avril 25, 01:00
            C'est du plus bel effet, Zuiltje !
        • thomas
          avril 24, 23:59 Reply
          Philippe, Si vous avez le courage de le lire jusqu'au bout (heureusement pour vous c'est en français): http://www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=6&ved=0CGoQFjAF&url=http%3A%2F%2Fwww.researchgate.net%2Fpublication%2F24110029_La_connaissance_des_langues_en_Belgique%2Ffile%2F60b7d5277f6b0a4d51.pdf&ei=sIRZU-CUAqbm4wSE_oHAAg&usg=AFQjCNHJmKlwDH0BTK2u9eO5-mTXY0Wmyg&sig2=eZ8pGTUnnmj-7FVuHilTiA&bvm=bv.65397613,d.bGE
        • uit 't zuiltje
          avril 25, 00:55 Reply
          @thomas "apparemment vous n’êtes qu’un Philippe" me disiez-vous, c'est pourquoi je prend ce post à mon compte. "3 grands groupes linguistiques/culturels en Europe: romane, slave et germanique. Aucune des 3 est mieux ou supérieure aux autres." et j'ajouterai pour ma part qu'aucune de ces trois n'est supérieures au langues finno-ougriennes, turque ou même sémite... "Nous sommes de langue/culture/héritage germanique." "nous"... et eux? "langue" ne vous suffit-il donc pas? "notre culture, héritage, histoire" pourquoi pas civilisation, génétique etc... le catholicisme est romain par exemple bien sûr j'imagine que le vrij onderzoek est typiquement flamand cliché, idée-reçue, monoculture, dérive génétique "Je ne vois aucune raison pourquoi on aurait dû abandonner notre langue" je ne vois aussi personne qui ne "vous" l'ai jamais demander... "Abandonner tout ça pour satisfaire à des intérêts politiques d’un pays qui n’existe que depuis 200 ans alors que notre histoire culturelle remonte à des milliers d’années?" ce pays est l'héritage de siècle d'histoire bourgogne centre continental, espagne mondiale, occident de l'autriche... les flamingants eux remontent à l'âge de la pierre, la pierre, ressource malheureusement inépuisable ;^) "Non merci. Et merci au mouvement flamand d’avoir empêché cette destruction orchestrée." fuck you mouv' flamand de ne pas comprendre des siècles d'Histoire ou plutôt de croire que tu peux te les approprier... tu es trop limité dans ta "langue/culture/héritage germanique" alors que l'europe et son centre qu'est notre région est plutôt un lieu d'échange entre les "groupes linguistiques/culturels" que votre coréligionnaire limite à 3 avec un arbitraire connotant
        • uit 't zuiltje
          avril 25, 01:26 Reply
          <i>"5. Conclusions Le déficit linguistique de la partie francophone du pays est très évident, et si aucune mesure n’est prise, le futur risque de ressembler très fortement au présent, comme nous l’avons suggéré dans la Section 3. Le modèle évoqué dans la Section 4 permet de montrer que dans la plupart des cas, une intervention publique peut être nécessaire, mais doit être faite de façon concertée par les deux régions linguistiques. Les efforts faits par plan Marshall pourraient dès lors produire plus d’effets s’ils étaient concertés avec la Flandre. Il est clair que c’est ce que requièrent notamment des pratiques d’immersion linguistique et l’on peut espérer que le plan Marshall en a tenu compte."<i /> hahahaha vos experts ! Victor Ginsburgh et Shlomo Weber qui disent juste ce que vous voulez entendre, <b>"si aucune mesure n’est prise, le futur risque de ressembler très fortement au présent"<b /> mais ça ne peut être qu'un complot juif un truc si intelligent ! ;^) je parie qu'en plus on les paie pour ça merci thomas "apparemment vous n’êtes qu’un Philippe" me disiez-vous, c’est pourquoi je prend ce post à mon compte. les uns s'inquiètant du déficit des autres c'est bien un truc de belge groetjes
        • uit 't zuiltje
          avril 25, 01:39 Reply
          <i>"5. Conclusions Le déficit linguistique de la partie francophone du pays est très évident, et si aucune mesure n’est prise, le futur risque de ressembler très fortement au présent, comme nous l’avons suggéré dans la Section 3. Le modèle évoqué dans la Section 4 permet de montrer que dans la plupart des cas, une intervention publique peut être nécessaire, mais doit être faite de façon concertée par les deux régions linguistiques. Les efforts faits par plan Marshall pourraient dès lors produire plus d’effets s’ils étaient concertés avec la Flandre. Il est clair que c’est ce que requièrent notamment des pratiques d’immersion linguistique et l’on peut espérer que le plan Marshall en a tenu compte."<i /> hahahaha vos experts ! Victor Ginsburgh et Shlomo Weber qui disent juste ce que vous voulez entendre, <b>"si aucune mesure n’est prise, le futur risque de ressembler très fortement au présent"<b /> mais ça ne peut être qu’un complot juif un truc si intelligent ! ;^) je parie qu’en plus on les paie pour ça merci thomas <del>"apparemment vous n’êtes qu’un Philippe" me disiez-vous, c’est pourquoi je prend ce post à mon compte<del /> les uns s’inquiétant du déficit des autres c’est bien un truc de belge groetjes <i>ps(wallon) : décidément professeur Marsel votre enseignement est vachement FR vu mes résultat , mais je persévère<i />
        • thomas
          avril 25, 01:47 Reply
          Philippe, Bedankt voor uw Latijse spreuk, mais laissez tomber, u bent veel te vermoeiend. Je n'ai rien contre les wallons comme vous suggérez à nouveau, ik wilde gewoon wat redelijkheid en matiging toveren in uw geschifte kop.
        • uit 't zuiltje
          avril 25, 01:52 Reply
          <i> "5. Conclusions Le déficit linguistique de la partie francophone du pays est très évident, et si aucune mesure n’est prise, le futur risque de ressembler très fortement au présent, comme nous l’avons suggéré dans la Section 3. Le modèle évoqué dans la Section 4 permet de montrer que dans la plupart des cas, une intervention publique peut être nécessaire, mais doit être faite de façon concertée par les deux régions linguistiques. Les efforts faits par plan Marshall pourraient dès lors produire plus d’effets s’ils étaient concertés avec la Flandre. Il est clair que c’est ce que requièrent notamment des pratiques d’immersion linguistique et l’on peut espérer que le plan Marshall en a tenu compte." </i> hahahaha vos experts ! Victor Ginsburgh et Shlomo Weber qui disent juste ce que vous voulez entendre, <b> "si aucune mesure n’est prise, le futur risque de ressembler très fortement au présent" </b> mais ça ne peut être qu’un complot juif un truc si intelligent ! ;^) je parie qu’en plus on les paie pour ça merci thomas <del>"apparemment vous n’êtes qu’un Philippe" me disiez-vous, c’est pourquoi je prend ce post à mon compte </del> les uns s’inquiétant du déficit des autres c’est bien un truc de belge groetjes <i> ps(wallon) : décidément professeur Marsel votre enseignement est vachement FR vu mes résultat , mais je persévère again </i>
        • Philippe
          avril 25, 07:54 Reply
          Thomas ... Que les flamands "déclarent" qu'ils sont les meilleurs dans tous les domaines à plus de 50% n'est pas une preuve scientifique que la Flandre est la terre du peuple élu ! ;-)) Les seuls véritables bilingues se retrouvent dans les minorités nationales historiques et les populations immigrées. Donc beaucoup de Fr/Nl en Flandre, de Fr/Angl,Nl,Esp, It, Turc et Arabe en Région Bruxelloise et Fr/ All, It en Région Wallonne. L'anglais étant devenu La langue des jeunes partout (même si avec un peu de retard du côté francophone et dans les couches sociales défavorisées). Le français n'est plus du tout ou plus du tout correctement pratiqué chez les flamands aujourd'hui. Pour rappel, Thomas, nous sommes en 2014...
        • Philippe
          avril 25, 12:51 Reply
          Thoma "Bedankt voor uw Latijse spreuk, mais laissez tomber, u bent veel te vermoeiend." En effet, 50 pages avec des photos c'est pas un programme mais bien "een stripverhaal" ... Et beaucoup plus facile à lire ! ;-)
  2. Anne
    avril 09, 12:54 Reply
    Mes grands-parents flamands ont émigré en Wallonie. On parlait en patois flamand en famille et entre voisins. Jamais je n'ai entendu parler de racisme ou d'insultes proférées à l'encontre de ma famille ou des Flamands. Par contre, bon nombre sont offusqués de l'arrogance et du mépris des politiques du nord de notre pays à l'encontre des Wallons et donc aussi à leur propre encontre. Des flamands méprisés et traités de paresseux ou d'assistés par certains politiques flamands, imaginez-vous l'effet? Le phénomène de rejet a bien eu lieu.
  3. uit 't zuiltje
    avril 23, 00:41 Reply
    @Marcel "...la protection des minorités n’existait nulle part à cette époque. Comparer la fin du XIXe siècle et le début du XXIe, c’est partir du principe que la Flandre prend les droits de l’homme du XIXe siècle comme référence." effectivement Marcel le concept de minorité est apparu au xxème au dépecage des empires zottoman et toastrohongrois vu qu'"un peuple / un État", comme principe ça collait assez peu à la réalité... on a fixé le concept de minorité pour justifier l'intangibilité des frontières autre concept absurde issu des obsessions nationalistes du xixème... bon soyons de bon compte un "émigré" "flamand" en "wallonie" industrielle (ou rurale d'ailleurs pour les travailleurs saisonniers) était aussi mal considéré qu'un ouvrier indigène qui ne pouvait être mieux considéré grâce à sa langue puisqu'il ne parlait pas plus le FR que l'ouvrier "flamand" ne parlait le NL (ajoutons un petit côté charte de quaregnon en évoquant l'âge des prolétaires, émigrait-on de flandre à 12 ans, dans quelle condition? on nous cache tout on nous dit rien) la messe flamingante est toujours caricaturale sur les flamands en wallonie, il faut rien laisser passer d'autant plus que les pires politiques wallons sont comme par hasard de patronyme NL la seule chose vraie c'est qu'il était probablement plus facile pour un wallon d'utiliser le FR (mais l'existence des bruxellois peut tempérer cette supposition) et l'administration et ses examens de recrutement leur a donc été plus favorable question emploi, mais cela reste très limité au xixe, même albert ier encore prince voyage au congo et en route vers le katanga se réjouit de parler le NL avec des afrikaners en sud-afrique...comme tous les gens cultivés personne ne nie la culture NL, seul l'allemand comme langue de culture en belgique a été sacrifiée, à tort, par l'opprobe FR devant l'envahisseur sauvage et par les NL voyant dans cette langue plus sûre d'elle-même que la leur, trop de concurrence culturelle, "comme toujours"
    • uit 't zuiltje
      avril 23, 00:53 Reply
      "les pires politiques wallons sont comme par hasard de patronyme NL" puisque j'ai osé dire ça, disons que leur aïeux étaient peut-être les jaunes au service des patrons, le "rejet du père" aidant... la langue maternelle en dommage collatéral peut-être... peut-être pas finalement, vive le choix, il n'est pas si absurde de quitter son pays par dégoût (à bxl je rencontre perso pas mal de gens dans ce cas)
  4. Philippe
    avril 23, 18:02 Reply
    Quand un ancien responsable d'un parti condamné pour racisme devient un leader de la nva, il y trouve de là une bonne terre à lisier... Mais il y a pire... Le plus surprenant est que l’ex-Belanger/Bloker a réussi à entraîner tous les partis flamands démocratiques dans son sillage ! http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/cette-proposition-d-un-ancien-du-vlaams-belang-qui-seduit-le-parlement-flamand-53514fb43570d35ee3f16b76
  5. Philippe
    avril 23, 18:04 Reply
    VB / nva même combat et cela sent vraiment pas bon chez eux ! http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/dehaene-le-discours-de-de-wever-comparable-a-celui-du-vlaams-belang-535157593570aae038bab289

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