La Belgique docile, le retour (lettre à nos éditorialistes).

Felix Nussbaum († 1944 à Auschwitz) : autoportrait avec passeport juif (1943).

Felix Nussbaum († 1944 à Auschwitz) : autoportrait avec passeport juif (1943).

Je suis ulcéré. Scandalisé. Horrifié. Depuis trois jours, les éditorialistes francophones félicitent chaleureusement Bart De Wever qui aurait, selon eux, « enfin » reconnu que la collaboration était un crime. Pour Béa Delvaux (Le Soir), « c’est surtout sa reconnaissance et sa condamnation, sans aucune ambiguïté, des faits de collaboration du mouvement nationaliste flamand qui forcent [le respect] ». Faux. Il n’a pas condamné la collaboration sans ambiguïté. Et il n’a rien dit de neuf.

Pour Johan Condijts (L’Echo), il aurait permis à la N-VA de se laver « d’écarts répétés et nauséabonds ». Encore faux, comme vous allez le voir. Pour Francis Vande Woestyne (La Libre), il aurait fait une « prouesse ». C’est déjà plus proche de la réalité : oui, Bart De Wever est dans la prouesse. Celle de faire croire qu’il rejette en bloc la collaboration et qu’il n’y a pas d’ambiguïté dans son discours. Car en réalité, il n’y a que cela — qu’il travestit sous le vocable de « nuances », et ce sont toujours les mêmes qu’il y a huit ans, quand il a qualifié les excuses de Patrick Janssens, l’ancien bourgmestre d’Anvers, à la « communauté juive » de « gratuites ».

Prouesse encore, et suprême, celle-là : Bart De Wever est parvenu à se faire acclamer par des journalistes (et par Philippe Moureaux…) alors qu’il a en réalité effacé les excuses de son prédécesseur. Ce petit pas pour l’Homme De Wever est en fait un grand pas pour Anvers et son honneur. Mais un pas en arrière !

« À force de tout supporter, on finit par tout tolérer.

À force de tout tolérer, on finit par tout accepter. »

(Saint Augustin)*.

Cette phrase résume admirablement la question qui se pose à nous : est-il acceptable que nous réduisions nos standards d’interprétation du nazisme, de la Shoah et surtout de la collaboration, en félicitant quelqu’un qui propose une lecture de ces événements très en-deçà de ce que la société européenne a convenu comme étant le minimum admissible ? Est-il tolérable, 70 ans après les faits, au moment où nous exigeons une terminologie très précise pour le Génocide des Arméniens, que nous baissions notre froc lorsque la personne s’appelle Bart De Wever ?

Je vous laisse répondre. Voyons les faits.

Au Nord, rien de nouveau !
D’abord, Bart De Wever n’a rien dit de nouveau devant la « communauté juive » cette semaine. Le 19 octobre 2014, il disait déjà à la VRT : « Pour la énième fois, la collaboration était une erreur [une faute] ». Pour la énième fois ! Il disait dans la même séquence : « Qu’une grande partie du Mouvement flamand, dont je suis un héritier, s’est tenue du mauvais côté est une page extrêmement noire [de son histoire] ». Tout cela, il l’écrivait en substance dès le début des années 2000, puisque déjà à l’époque, il présentait la collaboration comme une faute. Le Soir devrait le savoir mieux que quiconque, Bart qualifiait le quotidien en 2010 de « collaborateur » dans une tribune titrée « Vlaamse Nazi’s ». Quelqu’un qui jette ainsi (injustement) l’opprobre sur un journal pour faits de collaboration n’est pas quelqu’un qui considère la collaboration comme une chose positive. Lorsqu’on lui a demandé son opinion en 2014 après les déclarations de Jan Jambon (« les collaborateurs avaient leurs raisons »), De Wever a immédiatement dit clairement ce qu’il avait toujours écrit et dit entre les lignes : la collaboration était une faute terrible.

Bref, les choses étaient dites, déjà, depuis sept mois ! À la télévision, devant tout le monde ! Et on pouvait les lire entre les lignes depuis déjà quinze ans.

Mais une fois encore, il n’a pas qualifié de « crime » la collaboration. Parce que ce serait incriminer les collaborateurs. Il a simplement reconnu, au moins pour la seconde fois, que c’était « een vreselijke fout op alle vlak ». Ce qui peut être traduit de plusieurs façons, de « une horrible faute à tous les niveaux » à une « grave erreur à tout point de vue ». Il n’y a rien de particulièrement courageux à cela : la majorité des nationalistes entendront ce message parce qu’il est vieux comme le monde dans ce milieu. La tache de la collaboration a toujours nui et nuit encore au mouvement flamand.

Les canons de N-VA rognent.
Les déclarations de cette semaine de Bart De Wever satisfont donc aussi un besoin interne du nationalisme flamand : la majorité des militants en ont marre de passer pour des nazis. Ça ne les empêche pas de continuer à tolérer des commémorations insensées de la part de leurs coreligionnaires ! Il en va de même pour le président de la N-VA : certes, il a critiqué la collaboration, pour la énième fois, mais il a pris grand soin de ne pas franchir la ligne jaune : hors de question pour lui d’incriminer les collaborateurs individuellement ! Il a au contraire pris soin de les excuser. Tout comme Jan Jambon l’avait fait, moins adroitement, soulevant alors un tollé. La docilité de nos éditorialistes a donc transformé une stratégie de communication qui visait à faire admettre l’innocence des coupables, en héroïsme ! Ils ont trompé l’opinion. Ils ont failli à leur tâche.

Pour ceux qui exigent des partis qui nous gouvernent une clarté absolue vis-à-vis de la collaboration, il n’y a qu’un mot pour la qualifier : un crime. Or, ce mot-là, Bart De Wever a refusé de le prononcer, et continuera à le faire. Il ne reconnaît la qualification criminelle que pour le nazisme et la Shoah, qu’il qualifie de « misdadig fout ». Autrement dit « criminellement fautifs ». Or, la Shoah n’était pas criminellement fautive. Tout politicien démocrate qui oserait la décrire d’une façon aussi molle devrait être remis à sa place. C’était un crime contre l’humanité, une épouvante, une barbarie. Rien de moins. Ô surtout, rien de moins !

Dans son discours devant la « communauté juive » et dans son intervention qui a suivi, Bart De Wever n’utilise le terme criminel ni envers le VNV pourtant entièrement soumis à Hitler, ni envers les collaborateurs, au contraire ! Il prévient que ces derniers ne peuvent être jugés en tant qu’individus. Cela blanchit beaucoup de monde ! Non, en fait, cela blanchit tout le monde ! Son courage face à son électorat n’est donc pas plus enthousiasmant que celui d’Emir Kir. C’est au contraire la même lâcheté, mais sous couvert d’un raisonnement intellectuel beaucoup plus sophistiqué ! Et s’y ajoute la lâcheté de la presse, qui n’ose pas s’en prendre à celui qui a le pouvoir de défaire le pays. Elle n’ose même pas regarder ses dérives en face !

Requiem pour un massacre (d’excuses).
Pour rappel, en 2007, Patrick Janssens, bourgmestre d’Anvers, a explicitement reconnu la collaboration du bourgmestre d’Anvers et des responsables de la police et leur responsabilité dans la déportation des Juifs de la Métropole, notamment en ces termes :

« Nous ne pouvons aujourd’hui que reconnaître que la direction de la ville [le bourgmestre] et la police ont joué en ces jours dramatiques de l’été 1942 un rôle actif dans la poursuite et l’arrestation des Juifs anversois […] C’est pourquoi je vous présente, en tant que bourgmestre de la ville et chef du corps de police, mes excuses. »

Ce geste, fondamental, courageux, fut contesté par Bart De Wever, qui le qualifia de « gratuit », arguant du fait que certains policiers s’étaient opposés à ces rafles et que d’autres furent déportés. Après un tollé de la « communauté juive anversoise », le président de la N-VA s’emberlificota dans des explications fumeuses, expliquant par exemple que les historiens n’étaient pas d’accord entre eux sur la Shoah (effectivement, certains nient les chambres à gaz), et même que certaines pratiques d’Israël lui faisaient penser à « cette sombre époque ».

Mais surtout, pour expliquer cette « gratuité », il a utilisé des concepts qu’il intégralement repris dans son dernier discours, huit ans plus tard : le fait que des agents de police ont été déportés pour avoir résisté, ce qui excuserait l’administration anversoise, à l’entendre ; le fait qu’il y a chez les collaborateurs individuels « du noir, du blanc et surtout beaucoup de gris » — une expression qui a traversé mot à mot huit ans d’idéologie bartienne ; le fait que la collaboration fut le fait de « l’élite dirigeante » ou de « l’élite anversoise », autre dada auquel il semble tenir beaucoup. Cette élite, il ne la détaillera jamais, et en tout cas, il semble bien qu’il en exclut le bourgmestre de guerre de l’époque. Bref, la collaboration était une faute, selon Bart De Wever, mais personne n’était fautif ! Tonnerre d’applaudissements ! Un comble !

Le Chagrin de la Pitié.
En 2015, c’est donc au tour de Bart De Wever de faire son discours devant le monument aux déportés juifs d’Anvers. Mais il ne parle plus d’excuses. Au contraire, il en cherche, et en trouve, pour les collaborateurs qui, selon lui « ont dû faire des choix difficiles dans des temps difficiles » — dira-t-il dans Reyers Laat le soir même ! Une expression aussi insupportable que le « ils avaient leurs raisons » de Jan Jambon. La preuve éclatante que s’il a bien toujours condamné la collaboration globalement, Bart De Wever, comme son lieutenant, n’est toujours pas prêt à admettre que l’on condamne les collaborateurs. Pas même les pires ! Au passage, ce sont des expressions que ne dédaigneraient pas les nostalgiques du maréchal Pétain, chers Béatrice, Francis, Johan et les autres.

Dans son discours à la « communauté juive », au sujet du bourgmestre de l’époque, Leo Delwaide, qui représentait l’autorité de la ville et a donc une responsabilité écrasante dans la déportation des Juifs, Bart De Wever reprend un texte dans lequel la passivité de Delwaide face aux arrestations des Juifs par sa police est « expliquée » par le fait qu’il avait besoin des nazis pour mener à bien son projet de « grand Anvers » (un projet qui était pourtant déjà bien abouti au moment des rafles) ! Pétain, lui, avait besoin des nazis pour fonder son État français. Comparez, s’il vous plaît, merci.

De Wever en rajoute le soir même à la VRT en expliquant que Leo Delwaide ne peut pas être jugé individuellement parce qu’il y a « surtout beaucoup de gris ». Comme en 2007 ! Cette expression lui a servi, lui sert et lui servira encore longtemps à encourager les descendants de collaborateurs à fermer la page sur du gris, au lieu d’explorer l’ampleur de leurs délits. Il n’ouvre pas une porte, il les ferme toutes !

Au nom de tous les siens.
Le discours de Bart De Wever qui a tourné la tête à tant de journalistes est donc, 70 ans après, un insoutenable retour en arrière par rapport aux courageuses excuses de Patrick Janssens qui avait pour sa part relevé la différence entre Bruxelles, où la ville a refusé de distribuer les étoiles jaunes, et Anvers, où elles ont été scrupuleusement distribuées (vendues, en fait : 1 franc pour trois étoiles) dans les écoles de la ville, et où les fonctionnaires ont été priés d’apposer une petite étoile de David mauve sur les cartes d’identité de ceux qui venaient chercher cet ignominieux signe de reconnaissance. Anvers est la seule ville belge qui ait imprimé ce sigle.

Le président de la N-VA n’a même plus abordé cet aspect des choses, il a au contraire mis du gris partout. Une « terrible faute », oui. Mais de sa part !

Quant à sa « condamnation » de la collaboration, elle est de pure forme. Bart De Wever a expliqué aux Juifs d’Anvers que le VNV a, collectivement, amené ses adhérents à fermer les yeux sur la collaboration ou même à plonger dans le nazisme. Il insiste bien sur le collectivement. Là encore, il excuse les collaborateurs individuels qui auraient, selon lui, été amenés par l’ambiance générale à ne plus y voir clair ! Bon sang, les pauvres ! Il fait tout pour taire le rôle des autres, et en particulier celui du grand ordonnateur des rafles, le commissaire Jozef De Potter qui a activement plongé les bras dans la collaboration la plus totale, la plus noire, au service de la Solution finale. Il fait tout, aussi, pour désincriminer le bourgmestre de guerre Léo Delwaide. Tonnerre d’applaudissements ! 

Selon le rapport du CEGES, réalisé par d’éminents historiens, et remis au Sénat belge en 2007, dès 1938, Leo Delwaide reprochait au bourgmestre d’Anvers de l’époque sa politique projuive et critiquait « les Juifs [qui] se seraient rendus maîtres du parc municipal, propageraient le communisme dans la métropole et ruineraient les commerçants ». En 1940, le même bourgmestre soutint le « désenjuivement » du commerce du diamant à Anvers. En février 42, Léo Delwaide transmit aux nazis un décompte précis des élèves juifs des écoles d’Anvers. Et il laissa délibérément sa propre police rafler les Juifs d’Anvers dans les mois qui suivirent. Delwaide échappera pourtant aux poursuites et put même redevenir des années plus tard bourgmestre faisant fonction d’Anvers… et les nationalistes flamands, Bart De Wever en tête, osent encore parler de répression ?

Pour le président de la N-VA, 70 ans après, tout cela n’est que du « gris », et il ne faut pas « juger » Delwaide. Et la presse applaudit à tout rompre. J’ai honte.

Tant qu’il y aura des pommes.
Oui, le diable était dans les détails, mais c’était à vous, éditorialistes, de les relever. Oui, la formulation de son discours et de son intervention dans Reyers Laat était extraordinairement ciselée pour donner l’impression d’une reconnaissance, alors qu’il passait son temps à éluder les choses. Mais c’était à vous de le subvertir !

Aujourd’hui, vous avez baissé les bras face à un discours de De Wever qui ne résout absolument rien quant aux relations entre certains membres de la N-VA et la collaboration.

Libre à Bob Maes de continuer à honorer publiquement la mémoire du Führer flamand Staf De Clerck, désormais « gris » et non plus noir. Ce même Staf qui, en 1941, appelait à faire disparaître les Juifs de Belgique ! Le premier courage de Bart De Wever serait de déchirer la carte de membre du parti de ce nostalgique du nazisme.

Libre au secrétaire d’État N-VA Theo Francken, de féliciter, ensuite, le révisionniste Bob Maes pour sa fidélité au parti, lors de son prochain anniversaire.

Libre au Vlaamse Volksbeweging, dont plus d’une dizaine de députés de la N-VA sont membres ou sympathisants, et dont Jan Jambon fut l’un des leaders, de continuer, année après année, à encourager les Flamands à suivre l’exemple d’August Borms, l’ami des SS, et touriste de la Shoah, comme l’a encore fait le président du VVB cette année ! Libre à Eric Defoort de clamer à la RTBF que le VVB ne commémore jamais des nazis, sans même être contredit par ses interlocuteurs !

Aujourd’hui, les grands quotidiens francophones expriment leur profond « respect » pour la soi-disant volte-face de Bart De Wever. Ils ont de ce fait réduit de facto les standards d’interprétation de la collaboration. Ils ont failli au devoir de Mémoire. Et ce, en n’exigeant plus la clarté réelle — la reconnaissance des culpabilités individuelles — mais en félicitant chaleureusement un politicien pour n’avoir pas qualifié la collaboration de « crime » mais bien « d’erreur » ou de « faute ». En l’honorant à la une pour avoir réduit la Shoah, ce crime contre l’Humanité, cette barbarie indicible, à une simple « faute criminelle ». En lui criant leur admiration pour avoir « tourné la page » de la collaboration, ce qu’il n’a fait qu’en changeant le noir en gris, confortant ainsi tous ceux qui pensent que l’épuration fut bien une répression, que les collaborateurs n’ont collaboré que parce qu’il le fallait bien.

En le promouvant au rang de grand démocrate et humaniste, enfin, pour avoir effacé les courageuses déclarations de son prédécesseur, pour avoir retiré les excuses indispensables, pour avoir réfuté le pardon, pour avoir minimisé la collaboration individuelle — ou plutôt, pour en avoir empêché, voire interdit la critique.

En tant que citoyen belge, j’ai blêmi de honte cette semaine. Parce que les grands noms de la presse belge n’ont pas lu. Parce qu’ils avaient tant besoin de croire qu’il n’y avait que de grands démocrates dans le gouvernement belge qu’ils ont saisi la première perche qu’on leur tendait, sans voir la honteuse manipulation qu’elle cachait. Parce qu’ils pensent qu’il faut laisser travailler le gouvernement, et passer sur les compromissions du plus grand parti qui y siège. Les Autrichiens faisaient pareil, c’est vrai, avec Haider.

Parce qu’ils ont pensé qu’il y avait un scoop là où il n’y avait rien. Parce qu’ils se sont soumis à l’idée que De Wever était en passe de devenir un démocrate comme un autre, alors qu’il s’en prenait, il y a quelques semaines à peine, aux « Berbères » dans des termes que Marine Le Pen n’aurait même pas osé utiliser !

Ce discours à la « communauté juive » fut peut-être un petit pas en avant pour Bart De Wever, mais ce fut surtout un énorme pas en arrière pour Anvers, pour la Justice, pour la justesse.

Éditorialistes, ensemble, sans la moindre voix discordante ou critique, vous avez vendu ce recul comme un énorme progrès. Ensemble, vous avez trahi la mémoire des victimes de la collaboration en acceptant qu’on blanchisse leurs bourreaux, leurs délateurs, leurs dénonciateurs, les organisateurs des déportations, des pogroms et des meurtres commis par des Belges en Russie, sous l’immonde drapeau nazi. Ensemble, vous avez accepté qu’on jette dans l’Escaut le noble geste de Patrick Janssens en 2007. Et vous n’avez pas seulement toléré qu’on le fasse, vous avez exigé qu’on traite cet infâme recul avec « le plus profond respect ».

Je suis au fond content pour lui que mon grand-père résistant soit six pieds sous terre. Au moins, il n’aura pas été le témoin du retour en fanfare de la Belgique docile.

*twitté aujourd’hui par Edgar Morin, je trouvais que la phrase collait admirablement à l’actualité.

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0 Comments

  1. Nyssen, Vivianne
    mai 10, 19:39 Reply
    Merci Monsieur Sel ! J'ai eu aussi honte que vous ! Quelle clairvoyance chez ces éditorialistes !!! Ils ne méritent en tout cas aucun respect pour ça. A les lire, j'ai bien compris qu'on donnait à BDW un blanc seing pour tout ce qui suivra désormais ! Les gens déraillent, tout est banalisé, normalisé, toléré, accepté, hélàs... Plus personne n'ose l'ouvrir (cfr slogan du Soir...) ?
    • Willy
      mai 11, 10:05 Reply
      Toujours être persuadé que l’on détient la vérité unique et que l’ensemble des édiorialistes se fourvoient, cela porte aussi un nom….
      • Marcel Sel
        mai 11, 16:55 Reply
        Merci de dupliquer le même commentaire sur deux articles, c'est une belle technique…
        • Willy
          mai 12, 15:08 Reply
          Ben à trois jours d'intervalles vous dupliquez le même thème ( "....les éditorialistes francophones félicitent chaleureusement Bart De Wever qui aurait, selon eux....." et "....la presse francophone s’emballe pour la reconnaissance de Bart De Wever de « l’erreur criminelle » que fut la collaboration......")..... et tout comme vous j 'applique la technique du ressassement..... Sans rancune ;-)
  2. Hansen
    mai 10, 19:40 Reply
    Je cherche un homme, dixit Diogene. J'en connais au moins un qui ne se satisfait pas de compromissions, c'est Marcel. Il me semble qu'il y a une différence entre les compromis (à la belge) et les compromissions.
  3. Salade
    mai 10, 21:59 Reply
    je voudrais qu'on m'explique pq l'occident s'est rendu à Sotchi et pas à Moscou le 9 mai. Il y a certes le pbm ukrainien, mais il y a bien plus la mémoire des 16% du peuple russe mort en 40-45 sacrifiés. Sans les russes, nous serions encore occupés par les nazis. Ne peut-on séparer les deux? Il suffit de voir le nombre de divisions allemandes sur le front russe comparé à celles face au front occidental. http://forums.france2.fr/france2/http-forums-france2-fr-france2-apocalypse-liste_sujet-1-htm/americains-libere-vraiment-sujet_174_1.htm extrait: "tout le front ouest (France, Italie) ne mobilisera jamais plus de 75 divisions allemandes, dont une minorité de divisions combattantes, à comparer aux 220 divisions de la Wehrmacht début 1944, qui subissent les assauts des armées russes. Au plus fort de leur engagement en Europe, à la fin de 1944, c’est-à-dire à la fin d’une guerre déjà gagnée, les Etats-Unis mettront en ligne 90 divisions, à comparer aux 360 divisions de l’Armée rouge qui combattent l’Allemagne nazie depuis 1941. Les forces britanniques de Montgomery (20 divisions et 1.500 chars) traversent le Rhin en Hollande à partir du 23 mars 1945 sans rencontrer de résistance sérieuse. " honte à ceux qui refusent d'honorer la mémoire des russes de WW2, même s'il y a eu de nombreux massacre. Mais Dresde n'empêche pas les célébrations du 8 mai. un lavage de cerveau américain empêche de voir cette réalité en face dans les médias de ce 9 mai, indépendamment de l'attitude non-démocratique post-WW2 des russes
    • Pfff
      mai 11, 16:51 Reply
      "indépendamment de l’attitude non-démocratique post-WW2 des russes" post-, pré- et pendant-WW2 (je pourrais détailler, mais il va falloir des plombes) Quand on vient de subir deux décennies de répression inhumaine, de génocide planifié, de déconstruction façon puzzle (armée verte, koulak, holodomor), le nazisme, dans un premier temps, peut sembler un humanisme. Pour le coup, il n'y a pas que la Shoah par balles. L'Ukraine est le pays dont la population (juifs et non-juifs confondus) a le plus souffert de la seconde guerre mondiale. Les russes gonflent toujours leurs statistiques en annexant ces victimes (quitte à les traiter de fascistes quand cela les arrange). Rien que pour cela, on demanderait bien aux russes de mettre un peu d'eau dans leur Kir à la Vodka.
  4. u'tz
    mai 10, 22:48 Reply
    partageons la honte sans la diluer vous avez raison sur toute la ligne, s'en est presque passionnant de revivre les merveilleuses années 30 du siècle dernier... choisir son camp va devenir très simple
  5. thomas
    mai 11, 09:30 Reply
    Pauvre Marcel, Il devient une caricature de sa caricature. Zijn hele levenswerk om van achter zijn moedige schuilnaam Bart De Wever ten gronde te richten, is aan het falen. Tragisch.
    • Marcel Sel
      mai 11, 16:52 Reply
      L'utilisation d'un pseudonyme n'a aucun rapport avec mon courage. C'est un pseudonyme officiel et c'est un droit démocratique fondamental. Je ne me cache de personne, j'ai même déjà discuté avec des N-VA. Mais bon, si pour vous, Leo Delwaide est excusable, nous ne sommes pas du même bord.
      • hilarion lefuneste
        mai 11, 18:27 Reply
        sauf que, ceux qui mentionnent ici votre nom de baptême se voient menacés d'un procès...
        • Marcel Sel
          mai 11, 19:03 Reply
          Ben oui, c'est un droit, je tiens à ce qu'il soit respecté. À moins bien sûr que le droit vous dérange ?
        • thomas
          mai 11, 19:59 Reply
          Ai je dit que c'est illégal? Je parlais de courage, c'est tout.
  6. coppola
    mai 11, 09:52 Reply
    Vous avez totalement raison! Très curieux de voir les réactions de ces "éditorialistes"
  7. xavier
    mai 11, 09:54 Reply
    Merci pour votre lucidité. Votre article est remarquable. En ce qui concerne les journalistes qui admirent les soi-disant excuses de Bart De Wever, Lénine les auraient qualifiés d'idiots utiles. Des gens qui se laissent mener là où le manipulateur veut les conduire sans une dose suffisante d' esprit critique. Comment avoir envie de envie de faire confiance à un individu qui a proclamé sans ambiguïté qu'il voulait la fin de la Belgique et voter pour lui en se disant qu'il est modéré ?
  8. Pfff
    mai 11, 11:00 Reply
    Nous y sommes. Il faut la caution morale d'Edgar Morin pour citer Saint Augustin ! Vive l'indépendance berbère ! A bas le paternalisme franchouille ! Sur le fond : il y a un drame a claquettes, genre "chagrin des belges*". Le Flamingant nous fait le coup de l'erreur douloureuse, le belgicain s'apitoie. C'est dans l'ordre. Le Wallon crie "chiqué". Le belgicain qui, lui, pardonne et comprend, regarde le wallon avec un surcroit de condescendance. L'intérêt supérieur du pays est invoqué à un moment. On pourrait parler du somnambulisme belgicain, dans lequel le vampire flamingant, en pardessus en cuir, joue son petit rôle. La barbe ! *quand les moules sont toxiques, elles sont belges, comme chacun sait
  9. MUC
    mai 11, 11:46 Reply
    Pourquoi mettez-vous toujours "communauté juive" entre parenthèses ? Cette communauté n'existe pas, dans vos yeux ???? Quel racisme ordinaire !
    • Marcel Sel
      mai 11, 17:00 Reply
      Je mets ici « communauté juive » entre guillemets (aanhalingstekens) parce que ce n'est pas devant l'ensemble de la communauté que Bart De Wever a parlé, mais devant une série d'organisations qui se proclament (ou passent) comme représentant la communauté juive alors qu'une telle représentation n'existe pas en Belgique — encore heureux d'ailleurs. Il y a des Juifs qui se reconnaissant dans ces organisations, d'autres qui ne s'y reconnaissent absolument pas. J'écris communauté juive sans guillemets quand je parle de l'ensemble des Juifs qui se reconnaissent ou se revendiquent juifs dans notre pays ou ailleurs. C'est simplement un souci de justesse journalistique, mais vous n'y êtes pas habitués parce que la presse écrit généralement abusivement <i> la communauté juive </i> pour parler, par exemple, du CCOJB, donnant à cette organisation tout à fait respectable au demeurant une représentation qu'elle n'a pas. Votre accusation de racisme est donc du plus haut ridicule (comme souvent).
      • MUC
        mai 11, 17:45 Reply
        Je vous cite "D’abord, Bart De Wever n’a rien dit de nouveau devant la « communauté juive » cette semaine". BDW a parlé aux juifs à Anvers à l'occasion du moment de réflexion du Shoah, une cérémonie organisée par les organisations juifs d'Anvers. Le Shoah a touché toute la communauté juive, et châque organisation juive y participe, châque année. Vous y étiez ? Non. Donc vous n'en savez rien. Votre "communauté juive" est plein d'ignorance ou de dedain. A vous de choisir.
        • Marcel Sel
          mai 11, 18:03 Reply
          Je connais plusieurs Juifs, déjà rien qu'à Anvers, qui ne sont affiliés à aucune organisation. Donc, c'est vous qui faites preuve d'ignorance.
        • MUC
          mai 12, 15:11 Reply
          Châque juif appartient à la communauté juive. Aucune raison de mettre cette communauté entre guillemets. A la cérémonie, châque juif était invité... Vos guillemets sont inutiles et/ou dénigrants.
          • Marcel Sel
            mai 12, 17:39
            Je recommence : les organisations qui affirment représenter "la communauté juive" ne représentent pas tous les Juifs, d'où les guillemets. Par ailleurs, on peut être juif (ou autre chose) et n'avoir aucun sentiment communautaire. Je connais même des Juifs qui ne se considèrent pas juifs. Vous comprenez mieux si je vous dis que Filip Dewinter n'est pas obligé de se sentir représenté par le gouvernement belge ?
        • MUC
          mai 13, 11:24 Reply
          U zaait verwarring door telkens opnieuw die aanhalingstekens te plaatsen, omdat u vindt dat de Joodse organisaties niet alle Joden vertegenwoordigen. Dan kan u ook niet over "de Belgen" praten, omdat sommigen zich geen Belg voelen. Die aanhalingstekens worden door een doorsnee lezer een teken van minachting, hetgeen niet uw bedoeling was (is).
          • Marcel Sel
            mai 13, 13:59
            Bon, u begrijpt het niet, sorry, case closed.
  10. [Note du censeur Sel : ce commentaire est clairement antisémite et je m'en distancie totalement. Je le laisse toutefois à titre purement informatif, il permet de se rendre compte de ce qui circule encore dans certains esprits 70 ans après.] Le ridicule est toujours assassin.... Nous avons une histoire façonnée par les vainqueurs, oubliant que le jeu de carte était totalement différent...Les sionistes avaient leurs créatures partout, faute d'avoir réussi l'élimination du communisme par les nazis, il importait alors d'éliminer l'Allemagne qui s'écartait trop des usuriers qui cherchaient cette domination financière mondiale... Pour moi, les plus grands collabos étaient à Londres avec Rothschild... Je vois dans cet article un populisme d'extrême qui ne peut accepter les hommes vraiment libre...
    • didier delafontaine
      mai 16, 16:46 Reply
      Sans compter qu'outre le caractère clairement antisémite du propos, il sort de la naphtaline la sempiternelle réthorique de "l'histoire écrite par les vainqueurs". Ce qui en l'espèce, constitue une insulte pour les innombrables Allemands, historiens en tête, qui n'en finissent pas, aujourd'hui encore, de tuer la bête immonde et d'en dénoncer les crimes les plus abjects. C'est pitoyable
  11. Pfff
    mai 11, 14:25 Reply
    "93% des Bruxellois seraient francophones alors que 12-13% votent pour des partis néerlandophones" Vu le nombre de francophones brusseleir qui m'ont dit qu'ils votaient NVa, je ne vois pas la disjonction cognitive. Je voterais openVLD, si cela pouvait déciller le libéraux du Nord sur mon rejet du socialisme wallon.
    • Marcel Sel
      mai 11, 17:04 Reply
      Je connais aussi pas mal de Flamands qui votent pour des Francophones.
      • Lachmoneky
        mai 12, 11:12 Reply
        Certes, mais 12-13% de 93% font légèrement plus que 12-13% des 7% restants ;-)
    • u'tz
      mai 14, 00:27 Reply
      "Vu le nombre de francophones brusseleir qui m’ont dit qu’ils votaient NVa, je ne vois pas la disjonction cognitive." @Pffff combien ? dites un nombre absolu, j'aimerais savoir si c'est autant que le nombre d'FR qui m’ont dit voter mr et très surpris que leurs élus servent de sous-fifres à la peste,
  12. Pfff
    mai 11, 17:00 Reply
    Révolution : (Astronomie) Retour d’une planète, d’un astre au même point. 1959. Batista règne sur Cuba, bordel et tripot des yankees en goguette. 2015 ...
  13. MUC
    mai 11, 17:49 Reply
    Question. Avez-vous payé les droits d'auteur à la famille de Félix Nussbaum , ou aux propriétaires de ce tableau ? Avez-vous la permission d'utiliser ce tableau ... (dans un texte politique )? Juste par curiosité.
    • Marcel Sel
      mai 11, 17:59 Reply
      Le droit d'auteur en Europe, c'est jusqu'à 70 ans après le décès de l'auteur. Le tableau est donc dans le domaine public. Autre question ?
      • MUC
        mai 12, 15:12 Reply
        Oui. Est-ce que vous payez les droits d'auteur, châque fois que vous utilisez / publicez une foto, un oeuvre ... (de quelqu'un da'autre ) qui n'a pas encore 70 ans ? Ou est-ce que vous demandez la permission ?
  14. Gilles- Bxl
    mai 11, 20:37 Reply
    ............Le Soir, La Libre, l'écho.... M'enfin Marcel ! Vous le faites exprès !?! ...Cela fait belle lurette que toute personne ( un brin) normalement constituée ne lit plus les fadaises dictées par leurs groupes d'intérêts respectifs ! Nous ne sommes pas des dindes ! https://www.youtube.com/watch?v=fshz0kJEkBE Phff ! Et dire que je me tue a poser ce lien " Les chiens de garde " sur ce site .... :-)))
  15. Gilles-Bxl
    mai 11, 20:47 Reply
    ....Perso, VS le soir, la libre ou l'écho, je préfère encore aller lire 7 sur 7 et sud info, là, au moins, je sais où je mets les pieds et que "j'en aurai pour mon neurone" ....
  16. Francis Martens
    mai 11, 21:56 Reply
    En effet, l'approbation donnée à Bart De Wever par des éditorialistes anesthésiés m'a paru d'une naïveté et d'un manque de jugement presque irréel. Mais il y a encore une autre facette à souligner dans cette reconnaissance manipulatoire de l'«erreur» d'avoir collaboré : il s'agit manifestement de s'assurer du soutien total et d'éliminer les moindres réticences de la communauté juive anversoise dans la lutte contre les vrais ennemis : les «Berbères» et autres musulmans. Jan Jambon n'a-t-il pas tancé tout récemment le Centre pour l’Égalité des Chances pour son trop grand empressement à poursuivre la xénophobie antimusulmane au détriment de la répression de l’antisémitisme (février 2015).
  17. MartineV
    mai 12, 09:57 Reply
    Merci pour cet article sans concession à la pensée unique. Vous avez raison de dénoncer un discours ambigu au dernier degré. J'ai bien peur que tout ceci ne prépare le grand retour de l'Amnistie! Car je pense que c'est un des grands objectifs de la NVA, et qu'on n'y coupera pas si on la laisse continuer à creuser son sillon...y compris dans les médias francophones...
    • Marcel Sel
      mai 12, 17:35 Reply
      Plus besoin d'amnistie, Caïus Bartus Caesar a amnistié de facto.
      • MartineV
        mai 12, 20:28 Reply
        Certes, mais il voudra peut-être les réparations, pensions et autres allocations d'ayants-droits qui iraient avec!
  18. Pfff
    mai 12, 11:36 Reply
    Kroll : il faut se rappeler que toute caricature de Kroll passe le filtre de la censure de la rédaction du Soir, que bien des caricatures ne sont pas acceptées. Mais celle-là, si. Bardaf. Toutefois, je me demande si l'édito de Delvaux sur le triomphe des culs-tur(r)eux en Gelbique n'est pas encore plus désespérant "d'un point de vue civilisationnel" (pouf-pouf).
  19. vince01
    mai 12, 14:35 Reply
    Un génocide est en effet bien plus qu'une simple erreur (faute), et y collaborer ne rend pas les auteurs moins coupables.
  20. serge
    mai 13, 15:10 Reply
    Bonjour Marcel, Les commentaires de BDW ont tout de même un mérite essentiel que vous semblez négliger: il se déclare clairement comme anti-nazi et rejette l'extrême droite. Il déclare clairement que voter NVA n'est pas n'apportera pas à la population raciste ou extrémiste la satisfaction qu'elle envisage. Il élimine clairement toute confusion avec le Vlaams Belang. Certes il ne va pas jusqu'à nommer et condamner individuellement chaque nationaliste qui a collaboré. Vous avez correctement analysé les limites de ses admissions. Mais mentionner le passé noir du nationalisme montre bien qu'il ne nie pas (plus) cette sinistre collusion. Pour moi, c'est manifestement un pas dans la bonne direction. Votre artcle est celui d'un homme qui en voulait plus et ne voit plus le chemin parcouru. Bart a coupé le cordon ombilical qui reliait le nationalisme à l'extrême droite raciste. Reste le nationalisme, évidemment...
    • Marcel Sel
      mai 14, 00:13 Reply
      Vous ne comprenez pas. Pour moi, il n'y a rien de neuf parce que le nazisme, ça fait longtemps qu'il s'en est distancié, mais pas de la collaboration, ni hier, ni aujourd'hui. Donc, de mon point de vue, il n'y a eu qu'une confirmation publique et plus grave, un recul par rapport aux excuses de Janssens. C'est grave.
      • serge
        mai 18, 11:06 Reply
        Effectivement je ne comprends pas. Ce qu'il a déclaré, c'est pour moi se distancier de la collaboration! "une terrible faute à tous les niveaux.". C'est de la distanciation, ça, non? Il fait moins que Janssens, très bien mais il fait mieux que ce qu'on aurait pu craindre au vu de ses relations, de son histoire personnelle, de l'histoire de son parti et de son cousinage présumé avec le Belang.
        • Marcel Sel
          mai 18, 13:15 Reply
          Se distancier de la collaboration en blanchissant les collaborateurs, c'est faire un pas sur un tapis roulant. Reculer sur le sujet en 2015, il n'y a franchement pas de quoi pavoiser. Qu'avons-nous appris ? Quels sont nos standards ? Ceux que l'on impose à Emir Kir ne valent pas pour Bart De Wever ? Enfin voilà…
  21. Linda Mondry
    mai 16, 23:24 Reply
    Sans Là, Pomme... Evidemment poires, pêches... Ou Là, division mentale belge ne tient évidemment pas conte d'Une, Donnée S en Ciel... Hitler S'Y était déjà cassé les dents. ;) https://laguenon.wordpress.com/2015/05/16/reviens-gamin-ou-laids-frites-chez-eu-gene/
  22. Capucine
    mai 18, 16:19 Reply
    Le serpent vous aveugle,vous flatte,vous entoure,vous met en confiance et ensuite vous enlace ,vous sert très fort ,il vous aime ,vous hypnotise et vous étouffe en souriant ,il est manipulateur ,il est sournois,il est gentiment sournois et ensuite il vous bouffe et vous rejette avec un gros reu de bébé innocent. au nom de tous les nôtres ,apprenez à rester méfiants.

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